Vie Syndicale – Sonil

 

RASSEMBLEMENT DEVANT L’ENTREPRISE SONIL/VINCI

A FOURQUES LUNDI 17 A 17 H 30 

 (Zone Artisanale 1 – 5 rue Barthélémy Contestin) Dans la droite ligne des multinationales de tout poil qui, les unes après les autres, ont cassé l’emploi industriel en Arles (Lustucru, Papèteries) aux Salins du Midi, à SPC Saint Martin de Crau, à TEMBEC à Tarascon, le groupe VINCI Construction, au travers de sa filiale SONIL à Fourques (leader en France dans l’installation de panneaux solaires) a rejoint le quintet pour une partition identique : LICENCIEMENTS, CONDITIONS DE TRAVAIL, D’HYGIENE ET DE SECURITE QUI ATTEIGNENT L’IGNOBLE !DEPUIS LE 3 JANVIER 201190 % DES SALARIES DE SONIL FOURQUES SONT EN GREVE !Au mois de décembre, la direction de SONIL Fourques a licencié 2 salariés arguant d’un non respect des conditions de sécurité (notamment non port d’un harnais). Il faut savoir que le Groupe VINCI, dont le PDG, parti à la retraite en 2010, avait défrayé la chronique en s’accrochant à un parachute doré de 12 millions d’€, est particulièrement attaché à la santé de ses salariés. Le groupe affiche d’ailleurs un projet de prévention des risques particulièrement ambitieux et qualifié ainsi : « zéro accident du travail, zéro maladie professionnelle ». Merci VINCI !Par contre, c’est loin d’être le cas pour ce qui est des conditions d’hygiène (toilettes crasseuses, vestiaire insalubre…), de conditions de travail, de reconnaissance des qualifications, de salaire, de respect de la personne humaine et de conditions de sécurité dans l’entreprise. Un exemple : pour qu’un harnais de sécurité soit mis par un salarié en toute confiance encore faut-il que le matériel ait été vérifié. Ce n’est pas le cas ! Comme quoi chez SONIL/VINCI les parachutes ne sont pas les mêmes pour tout le monde.De plus, comble de l’inadmissible, un des salariés licenciés a appris son licenciement, à son retour de congés de Noël, alors qu’il était déjà prévu au planning de la semaine, par un simple coup de téléphone ! Un autre a été mis à pied et privé de salaire au mois de décembre. Montant de la fiche de paie : 5 € ! Bonjour le Noël en famille ! De plus, la direction a fait venir un salarié de l’agence de Lyon pour remplacer un gréviste remettant en cause le droit constitutionnel de faire grève.Alors que la direction de SONIL s’était engagée, le 12 janvier 2011, à ouvrir des négociations, elle a, sans raison valable, décidé de laisser « pourrir » le conflit, d’attiser les tensions. Les salariés qui avaient accepté de suspendre la grève pour entamer les négociations ont donc été mis dans l’obligation de la poursuivre. La souffrance au travail est manifeste dans cette entreprise. L’attitude abjecte et irresponsable de la direction, en plein conflit, vient en rajouter.Les salariés de SONIL Fourques continuent de se battre pour obtenir l’ouverture de vraies négociations :

- réintégration des salariés licenciés abusivement,- des salaires équitables pour tous,- du matériel de sécurité conforme,- des douches et des sanitaires aux normes,

- des vestiaires dignes de ce nom……

LES SALARIES NE DEMANDENT PAS LA LUNE MAIS QUE LEUR DROIT LE PLUS ELEMENTAIRE SOIT RESPECTE !

Dialogue social : un courrier de B. Thibault à J. F. Copé

 

 

Monsieur Jean-François COPE

Secrétaire général de l’UMP

55, rue de la Boétie

75384 Paris cedex

Monsieur le Secrétaire général,

Votre courrier du 7 janvier dernier sollicitant une rencontre « pour procéder à un large tour d’horizon des sujets sociaux » a retenu toute mon attention.

Cette soudaine envie de dialogue exprimée par votre parti avec les organisations syndicales, dont la CGT, peut apparaître surprenante dès lors qu’il y a quelques semaines, le Groupe UMP à l’Assemblée nationale, que vous présidiez, s’est illustré en s’opposant aux modalités d’application de la loi sur la représentativité du 20 août 2008 dans les PME et les TPE. Votre réaction face à la proposition de mise en place de commissions paritaires pour les salariés des PME a permis de mettre en évidence une attitude profondément antisyndicale.

Je relève que cette invitation au dialogue intervient après vos déclarations fracassantes sur les 35 heures qui suscitent beaucoup d’émotion parmi les salariés.

Je note d’ailleurs dans vos propos comme dans votre courrier un argument particulièrement hypocrite à propos de l’intensification du travail et du stress. Si l’on vous comprend bien, abattre les dispositions légales sur le temps de travail constituerait « une chance » pour les salariés qui en « travaillant plus travailleraient mieux ».

Le débat démocratique suppose le respect des salariés et des organisations syndicales. On ne peut pas mener un débat sérieux en maniant des arguments démagogiques et en laissant entendre dans le même temps que l’on veut agir contre le stress, améliorer le pouvoir d’achat et abaisser le coût du travail.

D’ailleurs 56 % des français sont opposés à la remise en cause des 35 heures. Les salariés bénéficiant des 35 heures sont même 77 % à être opposés à cette mesure.

Les choses sont donc claires : les salariés ne sont pas demandeurs de l’offensive que vous initiez sur le temps de travail et les salaires, pour des motivations qui, de toute évidence, relèvent d’une démarche politicienne.

Dans l’exercice de ses responsabilités propres, la CGT souhaite un dialogue loyal et sincère avec les partis politiques.

Je suis au regret de vous dire que ces conditions ne nous apparaissent pas réunies aujourd’hui.

Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire général, mes salutations distinguées.

Bernard THIBAULT

Secrétaire général de la CGT

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