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Terrorisme 01 – Qui sème le vent

29042011

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Bien entendu chacun le sait le terrorisme n’a jamais été favorable aux revendications populaires. Ses effets sont toujours exploités et instrumentalisés par les pouvoirs établis contre lesquels il semble vouloir s’opposer.

Juger d’un fait sans en mesurer les causes et éventuellement les combattre est une facilité politique qu’utilisent les hommes sans scrupules. De ce point de vue nous avons des exemples nombreux dans le monde et dans l’histoire. Condamner le terrorisme est une chose et il faut être bien déstabilisé pour en accepter l’usage et ses conséquences. Surtout lorsqu’il s’agit d’un terrorisme visant aveuglément des personnes dont on peut supposer qu’elles sont innocentes. Mais sortir le terrorisme du contexte mondial dans lequel il a fait son apparition et en faire un instrument de crainte pour les peuples est autre chose.

Lâcheté diront certains. Le dictionnaire nous dit que la lâcheté est une action basse et honteuse, un manque de courage. Est-il courageux pour un politique qui depuis son fauteuil décide de bombarder une ville ou il sait que des populations civiles avec vieillards, femmes et enfants vont périr dans des proportions bien établies dans ce genre d’opération ? Est-ce être moins lache que celui qui va se faire sauter avec ses victimes.

Alors de grâce, modérez vos appréciations, vous qui dans vos palais de pouvoir discourrez sur la folie de quelques illuminés. Et vous craintifs dans vos quotidiens pantouflards qui par vos peurs alimentez l’agressivité de ces fous réfléchissez aux conséquences de vos silences, de vos abstentions ou encore de vos engagements irréfléchis que dictent les apparences et non l’intelligence.

Toute forme de violence physique et condamnable et il faut bien se garder de les hiérarchiser. Celle qui vient du désespoir et de l’humiliation, de la faim et de l’oppression ne vaut certes pas mieux que celle que génère la cupidité et la puissance, facteurs d’indifférence et de mépris.

Car, une fois enclenché, le processus de violence ne se contrôle plus. Les « guerres justes », considérées par leurs fauteurs comme telles, ne valent pas mieux que les actions terroristes. Les plus pauvres sont toujours à la merci des manipulateurs fussent-ils des seigneurs exilés ou des rois sur leur trône.

Et si l’on doit comprendre que la violence devient parfois légitime défense il ne faut pas attendre d’elle une récompense et le vrai bonheur. Elle n’est que larmes ! Et les mémoriaux et les décorations ne servent qu’à d’hypocrites glorifications dont se targuent ceux qui les bâtissent ou les portent. Il n’est pas un crime, et la guerre en est un tout autant que le terrorisme, qui n’ait des causes profondes qu’il faut essayer de comprendre comme tous les phénomènes politiques dans la lutte des classes. Même si à la source du conflit il ya deux éléments d’une même classe, les autres sont concernées. Les luttes entre impérialismes ont été toujours masqués par les guerres patriotiques pou se sont vus entrainés les peuples. Et cela continue…

La seule différence est que la guerre aboutit à des adaptations et des transformations de société, en bien ou en mal, et le terrorisme n’en est, « au mieux », qu’un élément et un prétexte à sa préparation.

Comme l’a dit Benjamin Disraeli, homme politique anglais de la fin du 19eme siècle : « l’assassinat n’a jamais changé l’histoire du monde ». Il était conservateur mais savait de quoi il parlait lui qui considérait que la reine (Victoria) régnait non sur une « communauté » mais sur un « agrégat » de deux nations, « les Riches et les Pauvres », « deux nations entre lesquelles il n’y a ni relation ni sympathie ; qui sont aussi ignorantes des coutumes, des pensées et des sentiments l’une de l’autre que si leurs habitants appartenaient à deux planètes différentes ».

Cela peut faire sourire et mériterait développement notamment pour rappeler qu’en Angleterre la foule béate devant le mariage princier ne peut vraiment convaincre qu’un d’un journaliste benêt dans son émerveillement et tend à faire oublier que nos amis d’outre Manche ne font pas merveille en matière de justice sociale.

Mais c’est un autre sujet. Nous y reviendrons !

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