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Poésie 8 – Le conard
La peinture abstraite s’explique-t-elle ? Qu’importe lorsque nous la trouvons belle !
Le Conard
Cela veut dire imbécile selon le dico
J’aurais cru que ce mot n’appartenait qu’aux autres
Mais il est des moments ou le ciel est si chaud
Que l’on insulterait le christ et ses apôtres
Je n’ai pas ouïe ce mot de la bouche d’un père
Qui s’en prenait aux mœurs de la vierge Marie
Ce qui avait pouvoir de chasser ses colères
Quand l’âne têtu d’avancer n’avait envie
Je suis empoisonné quand dans la rue je croise
Cet énergumène trop petit qui me toise
Portant comme un putois l’odeur nauséabonde
Trouvée dans des égouts privés de toute bonde
Ce piètre individu qui se veut collecteur
D’idées généreuses invente des ragots
Sur tout personnage sujet à la rumeur
Appuyé en cela par de malins suppôts
Après avoir craché dans de multiples soupes
Ce farfelu emprunte divers aiguillages
Prend le train des causes emmenant une troupe
De paumés appauvris qui aiment son langage
Dans le pot ou fleurit l’éphémère rosier
Il faut bien que la fleur trouve quelque terreau
Et que s’y ajoute son besoin en fumier
Pour tenter d’égaler l’éclat des coquelicots
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