Par dela notre nombrilisme il y a le monde qui se transforme : regardons le et lisons cela éclairera notre démarche communiste

Posté par jacques LAUPIES le 7 octobre 2025

La longue marche vers un monde multipolaire rencontre-débat avec Danielle Bleitrach, 21 octobre, librairie Terre des livres, Lyon

Mercredi 1er octobre 2025, par  Gilbert Remond, popularité : 85%

 

Nous vous proposons une soirée autour du livre « Quand la France s’éveillera à la chine ? La longue marche vers un monde multipolaire », pour nous frayer un chemin au cœur de l’histoire. Nous percevons que nous sommes au cœur d’un basculement historique, mais sous l’influence de nos « élites politico-médiatiques » tout est fait pour générer la peur et le pessimisme, ce livre ne table pas sur nos peurs mais sur notre capacité collective à nous inscrire dans ce monde nouveau. Si nous en maîtrisons les réalités, nos atouts autant que nos points faible, rien n’est joué. Le désastre que nous annoncent nos gouvernants n’a rien de fatal, il est le leur mais un autre destin est possible, il dépend de nos choix.

Les mêmes prophète de l’apocalypse, nous ont annoncé la fin de l’histoire avec le triomphe définitif du capitalisme alors vainqueur de l’URSS. Ils sont démentis aujourd’hui. D’ailleurs, le fait est qu’ ils n’ont cessé de se tromper, de nous tromper. il y eut un visionnaire de plateau de télé qui a prétendu nous vendre la fin de l’histoire et dire : « la dialectique , celle du marxisme , est morte, le schéma historique qui était proposé depuis le XIXè siècle et qui reposait sur la lutte des classes s’est effondré ; s’ouvre, devant nous un horizon inattendu : celui de la fin de l’histoire où nous verrons l’extension partout de la démocratie et du marché »

Quelle démocratie et quel marché ? Dans tous les cas de figure, il n’y a eu que ce qui a permis aux richissimes d’imposer leur loi. D’inventer à leur convenance le droit celui du travail comme celui international, toute « réforme » était régression pour la majorité et surprofit pour une poignée. Les Etats-Unis et leurs vassaux alliés se sont arrogé le droit de recourir à la violence, le droit d’ingérence au lieu de la diplomatie. A chaque fois, ils nous racontaient que se dressait un nouvel Hitler et il suffisait d’une armada punitive pour restaurer la démocratie menacée, en fait « le pillage » démocratique et même la tolérance au génocide comme à Gaza…

La répression s’exerça contre le monde ouvrier dont on déplaçait les usines vers des pays où régnaient des conditions d’exploitation renouvelées, des pays dont on s’emparait à moindre coût des matières premières. Résultat, l’histoire et de la lutte des classes sont reparties de plus belle à l’échelle planétaire, une cascade de guerre toute plus destructrices les unes que les autres, des attaques sans précédents des acquis sociaux , la montée du fascisme partout en Europe, la haine de l’autre généralisée et finalement la très mauvaise santé du marché, l’instabilité politique. Une démocratie en berne dans tous les grands sanctuaires qui s’en faisaient les propagandistes. Ce système comme le disait Marx épuise les êtres humains comme l’environnement mais il est aussi épuisé et les auteurs du livre voient en Trump un syndic de faillite face au monde qui est déjà là et qui est le monde multipolaire. Mais qu’est-ce que ce monde multipolaire ? Et y avons- nous notre place ?

Comment ce monde multipolaire est-il apparu, quel rôle a joué la Chine et pourquoi la France devrait-elle s’y éveiller ? Pourquoi les auteurs ont-ils retourné la phrase célèbre : » quand la Chine s’éveillera le monde tremblera ? » La Chine s’est bel et bien éveillée au cœur d’un processus qui s’est étalé sur quatre cent ans mais qui s’est incroyablement accéléré depuis ce qu’on considérait comme la fin de l’histoire et qui est devenu au contraire celui d’une transformation prodigieuse.

Une Chine qui a fait plus que s’éveiller. Elle s’est développé, jusqu’à devenir le pays puissant que craint l’impérialisme étatsunien… Et ce n’est pas seulement Trump qui voit en elle une menace à l’hégémonie atlantiste sur le monde. .C’est Obama qui a parlé du « pivot asiatique ».

En fait face au pillage, à l’ordre imposé par le monopole du dollar et celui des armées les plus puissantes du monde, les prolétaires face aux capitalistes, les pays du sud n’ont pas d’autre alternative que la lutte et l’organisation pour exister et de développer. Avec la financiarisation qui est devenu une économie de casino, où l’annonce de licenciement fait monter les actions en bourse, avec le dollar devenu monnaie universelle, ce qui permet aux USA de dépenser sans compter, en reportant leur endettement sur tous les autres pays, en exerçant un chantage permanent, sanctions, blocus et aujourd’hui guerre tarifaire, il est possible de ruiner des régions entières, de les vouer au désert, et à la surexploitation. Arrive le moment ou le mode de production capitaliste devient un obstacle au développement des forces productives.

Aucun mode de production n’est éternel, il est un temps où la classe bourgeoise a conquis le pouvoir, celui où elle a usé et abusé de ce pouvoir, aujourd’hui parce qu’il est destructeur, y compris du peuple américain qui est entraîné vers la guerre civile, l’impérialisme qui n’a pas de patrie mais un bras armé les Etats-Unis et la coalition de quelques pays occidentaux, se heurte à la résistance de peuples du sud ; Ceux-ci ne sont pas a priori hostile mais exigent que soient respectées leurs ressources, leur souveraineté, c’est le mouvement dit des BRICS que nous présente ce livre.

Las des diktats mortifères de l’impérialisme, de sa conflictualité guerrière et du Chaos qu’il organise partout pour maintenir sa domination, les pays du sud se tournent vers la Chine et se saisissent de sa propositions, celle d’un « d’un destin commun pour l’humanité ». Nous sommes confrontés à une réalité nouvelle, « celle d’un monde qui naît et dans lequel nos aspirations, nos luttes, notre mémoire ont toute leur place ». Il faut entendre ce que nous dit la Chine, nous éveiller a sa réalité, nous ne pouvons pas faire autrement, nous n’avons pas le choix.

C’est à quoi nous invite le livre paru aux éditions Delga. Il en pose l’alternative dans son titre . Pourtant, Marx déjà dans des textes méconnus que les auteurs ont retrouvés avait anticipé sur le boomerang chinois. Mao Tsé toung en avait eut la certitude des le 21 septembre 1949 quand, devant les délégués de la première session plénière de la Conférence consultative politique du Peuple chinois, il déclarait : « Notre nation ne sera plus jamais une nation humiliée, nous voila debout ». Il le déclarait après avoirs dit que « Désormais, notre nation a sa place au sein des nations du monde éprises de paix et de liberté. Nous travaillerons avec courage et assiduité à faire s’épanouir notre propre civilisation et a créer notre bonheur, tout en contribuant à promouvoir la paix et la liberté dans le monde ».

C’est dans la lignée de ce destin tracé, que Xi Jinping, pouvait déclarer près de quatre vingt ans après : « le renouveau de la nation chinoise est imparable et la cause de la paix et du développement de l’humanité triomphera » ! Argument qui lui permettait de dire par ailleurs : « la lutte pour un avenir meilleur est la grande pratique de la Chine dans la promotion d’une communauté de destin pour l’humanité »

Parmi les questions qui suscitent invariablement de vifs débats, la suivante occupe une place particulière. L’homme est il capable de renverser le cours de l’histoire ? Pour les révolutionnaires de 1789, pour ceux de 1917 comme pour ceux de 1949, la réponse Était oui. C’est bien en effet de cela que Mao Tsé toung avisait les délégués de la conférence sus mentionnée !

Quel rôle peut on jouer en France, dans notre pays qui est un pays impérialiste, colonialiste mais aussi le pays d’émeutier dont parlait Marx dans « les luttes de classes en France », où la lutte de classe se poursuit, malgré les politiques libérales qu’elle a subie et les carcans inventés pour briser ses humeurs révolutionnaires ?

Le livre « Quand la France s’éveillera à la Chine » nous invite a y réfléchir en s’appuyant sur ce qu’elle nous dit alors qu’elle est devenue le pays leader de la longue marche entreprise vers le multilatéralisme. Il le fait non pas pour que nous nous contentions de suivre un suzerain comme dans l’atlantisme, mais pour construire une perspective, la planification et le socialisme a la française, une perspective faite de sécurité économique plus encore que militaire.

Ce livre loin de proposer une ligne officielle cherche à ouvrir un dialogue démocratique avec les communistes et les forces progressistes du pays. Il le propose en partant des faits produits dans un monde qui s’est mis en marche, non des idéologies qui cherchent à en cacher la nature et la possibilité.

L’association l’improbable qu’accueil la librairie « terre des livres » vous propose d’ échanger avec l’un des auteurs du livre, Danielle Bleitrach, universitaire, sociologue et ancienne membre du comité central du pcf. Elle sera accompagnée dans cette présentation par Sylvain Teyssier animateur de la revue Germinal et de « la société d’éducation populaire », qui sera son discutant,

le mardi 21 octobre

la librairie Terre des livres

86, rue de Marseille. 69 007 Lyon

Tél : 04 78 72 84 22

Gilbert Remond

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« Je ne me reconnais pas dans ceux qui pactisent avec l’extrême droite » avec Jacques Toubon

Posté par jacques LAUPIES le 29 septembre 2025

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A propos de l’affaire Sarkosy qui interroge la bourgeoisie sur les conséquences d’une justice indépendante réellement

Posté par jacques LAUPIES le 26 septembre 2025

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A ce niveau la on ne me fera pas croire que la justice ait la possibilité de se tromper ! Parallelement des millions de jeunes français vivent dans la précarité, un petit nombre sombre dans la délinquance et la justice ne leur fait pas de cadeaux ! Alors pourquoi devrait-on en à faire à un Président comme semblent le souhaiter certains de ses amis et partisans ? Tout cela fait désordre dans un monde capitaliste qui provoque ce désordre. Raison de plus d’en finir avec ce système !

Posté par jacques LAUPIES le 25 septembre 2025

Nicolas Sarkozy condamné à 5 ans de prison et d’inéligibilité avec mandat de dépôt différé dans l’affaire du financement libyen
Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable, jeudi 25 septembre par le tribunal de Paris, d’association de malfaiteurs, mais il a été relaxé pour détournement de fonds publics libyens, financement illicite de campagne électorale et corruption passive. L’ancien chef d’État est condamné à cinq ans de prison avec mandat de dépôt différé, 100 000 euros d’amende et cinq années d’inéligibilité avec exécution provisoire.

Politique
6min
Publié le 25 septembre 2025
Mis à jour le 25 septembre 2025 à 16:13
Tom Demars-Granja

 

L’ancien président Nicolas Sarkozy et son épouse, Carla Bruni, quittent le tribunal de Paris, le 8 avril 2025, après son dernier jour de procès.
Raphael Lafargue/ABACAPRESS.COM
Une première, un ex-président de la Ve République dormira bientôt en cellule. Nicolas Sarkozy a été condamné, ce jeudi 25 septembre, à cinq ans de prison pour « association de malfaiteurs » dans l’affaire Kadhafi. Le tribunal a aussi prononcé un mandat de dépôt à effet différé. L’ancien président ira donc en prison à une date ultérieure – il pourra faire une demande de libération conditionnelle après avoir été incarcéré à une date que le parquet doit lui signifier dans un délai d’un mois. Il est aussi condamné à 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Il est cependant relaxé pour les accusations de « détournement de fonds publics libyens, de financement illicite de campagne électorale » et de « corruption passive ».

Pour rappel, Nicolas Sarkozy était accusé d’avoir financé sa campagne avec de l’argent reçu du régime libyen dirigé par Mouammar Kadhafi. L’audience a débuté aux alentours de 10 heures, au sein de la 32e chambre du tribunal de Paris. « Il y a eu des fonds de Libye qui sont venus en France en 2006 », a lancé en fin de matinée la présidente, Nathalie Gavarino, en direction du banc des accusés.

« Association de malfaiteurs, corruption passive, trafic d’influence passif »
Claude Guéant est de son côté condamné à six ans de prison et 250 000 euros pour « association de malfaiteurs, de corruption passive, de trafic d’influence passif, de faux et usage, de blanchiment aggravé de corruption et de trafic d’influence ». Le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt à son encontre en raison de son état de santé.

Brice Hortefeux écope quant à lui de deux ans de prison, 50 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour « association de malfaiteurs et relaxé pour le financement illicite de campagne ». Le tribunal a jugé « fallacieuse » la vente de deux tableaux flamands par Claude Guéant pour un total 500 000 euros. Une somme qu’il a reçue via un circuit opaque, et ce, alors que les toiles valaient en réalité environ 88 000 euros. Sa peine est aménageable sous bracelet électronique à domicile et assortie de l’exécution provisoire, soit applicable même en cas d’appel.

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Affaire Sarkozy-Kadhafi : avant le délibéré ce jeudi, retour sur cinq moments clés du procès

L’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh, a été condamné à cinq ans de prison et 4 millions d’euros d’amende. Absent du tribunal, il est visé par un mandat d’arrêt. L’homme d’affaires saoudien Khaled Bugshan est condamné à trois ans de prison et 4 millions d’euros d’amende, ainsi qu’une interdiction de gérer de dix ans avec exécution provisoire. La justice française a aussi délivré un mandat d’arrêt à son encontre, car ce dernier « a eu, pendant l’instruction, une position fuyante ».

Le banquier Wahib Nacer, est condamné à quatre ans de prison et 2 millions d’euros d’amende, pour son rôle « central » dans les montages financiers occultes qui ont permis la commission de plusieurs délits en lien avec Alexandre Djouhri et Claude Guéant. Le tribunal prononce un mandat de dépôt à son encontre de Wahib Nacer, signifiant qu’il quittera le tribunal pour la prison.

Alexandre Djhouri est condamné à six ans de prison – avec mandat de dépôt – et 3 millions d’euros d’amende, pour blanchiments aggravés, corruption active – il a pris en charge les frais de séjour au Ritz de Bechir Saleh – et association de malfaiteurs entre début 2005 et juillet 2008. Il est néanmoins relaxé des faits de faux et usage de faux, à propos des documents destinés à justifier la vente des deux tableaux de Claude Guéant. Il est aussi relaxé de la complicité et du recel de détournement de fonds publics. Ahmed Salem Bugshan, Edouard Ullmo et de l’ancien ministre Éric Woerth ont été relaxés.

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Après l’affaire libyenne, Nicolas Sarkozy est (très) loin d’en avoir fini avec la justice

Ces derniers jours, d’une procédure longue de dix ans, auront été marqués par un dernier événement inattendu : la mort de Ziad Takieddine. Le présumé « agent de corruption » du clan Sarkozy, chargé de créer le lien avec ses interlocuteurs libyens, est décédé au Liban, dans l’après-midi du mardi 23 septembre.

L’homme d’affaires s’était réfugié sur place en 2020, à la suite de sa condamnation à de la prison ferme dans l’affaire Karachi. Étant impossible, selon le droit français, de juger un mort, Ziad Takieddine est donc juridiquement décédé innocent.

Une défense basée sur trois axes
Le dossier, détaillé sur près de 500 pages, donne un immense faisceau d’indices prouvant, selon les enquêtrices, qu’un accord a bien été conclu. Ce qui n’a pas empêché Nicolas Sarkozy de baser, dès sa première audition, sa défense sur trois axes : les cercles proches de Mouammar Kadhafi ont tout inventé ; l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine – mort le 23 septembre dernier – a escroqué ses partenaires ; s’il y a bien eu corruption, seuls Claude Guéant et Brice Hortefeux doivent rendre des comptes.

Ziad Takieddine, spécialiste des retournements de veste, sonnait de nouveau la charge au lancement du procès : « Sarkozy est allé voir Kadhafi, il a demandé de l’argent de Kadhafi. Je peux dire que Kadhafi lui a payé jusqu’à 50 millions d’euros. » L’ancien chef d’État a néanmoins démarré en trombe dès le troisième jour d’audience, en fustigeant « dix années de calomnies, quarante-huit heures de garde à vue, soixante heures d’interrogatoire, dix ans d’enquête ».

Nicolas Sarkozy affirmait percevoir dans cette affaire une « vengeance du clan Kadhafi », dont la tête a été tuée fin 2011, après que l’élu français a apporté son soutien aux opposants du régime, tombé au mois d’octobre de la même année. Cela n’aura pas suffi à innocenter l’ex-président de la République, alors que la notion d’« association de malfaiteurs » ne permet pas de dissocier les prévenus. Si l’un d’entre eux tombe, les autres chutent avec lui. Ce fut le cas. L’ancien président a rendez-vous le 13 octobre devant le parquet national financier pour connaître la date de son incarcération.

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Trois vies pour mieux vivre ?

Posté par jacques LAUPIES le 22 septembre 2025

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J’en viens à me poser cette question à presque 90 ans tout simplement parce que le brin de lucidité qui me reste m’oblige à faire le point ! 

Je crois avoir été suffisamment assez curieux et combatif dans ma vie pour ne pas sombrer dans le découragement et cela m’aura permis modestement de ne pas fermer les yeux sur le monde qui m’entoure et le monde tout court. Mais hélas cela a été une tâche difficile à cause des retards d’éducation et d’instruction que j’ai reçues provoquant ainsi de grandes ignorances. L’autodidacte que je suis ne peut évidemment s’en remettre !

Comme l’indique cet illustre écrivain que je n’ai, à tort sans nul doute, même pas lu, nous avons trois vies : les vies publiques, privées et secrètes. Chacune d’elle a, selon moi, à voir avec les autres. Cependant j’aime bien les dissocier dans mon esprit pour tenter de mieux les conduire. Il faudrait écrire un livre, en avoir le temps, pour démontrer et justifier cela. Négligent et paresseux je ne l’ai pas fait, trop occupé justement dans mes trois vies !

J’ai fait le constat que la société dans laquelle je vis a joué un rôle déterminant dans ma construction. A la fois dans mes soumissions et dans mes contestations ou révoltes. Cela m’a conduit à frôler des lignes rouges, légalisées ou non.

Est-ce à dire que les sociétés prétendument civilisées positionnent et font bon usage des frontières entre l’autorisé et l’interdit ? Franchement si oui cela se saurait ! A notre époque ou s’étendent les communications de toutes sortes l’amalgame et l’approximatif deviennent monnaie courante.

Le drame est que parfois cela engendre, lorsqu’on est frappé par une accusation relevant de l’une ou l’autre de ces trois vies, des souffrances dues à des culpabilisations au regard de soi et des autres. Qu’il s’agisse de faits de n’importe laquelle de ces trois vies.

Dès lors nos vocations, nos engagements, nos désirs, nos amours sont perturbés. Le poids du regard de ceux auxquelles nos vies nous rattachent, fusse- t-il compassionnel, peut réduire la considération dont nous pouvions bénéficier et pire susciter la répression !

Il en résulte que la frontière entre ces trois sphères de l’existence est souvent poreuse, et il devient parfois difficile de distinguer ce qui relève de l’une ou de l’autre. Parfois, un événement survenu dans la sphère privée peut entraîner des répercussions sur la sphère publique, et inversement, notre vie secrète peut influencer nos choix les plus visibles. Cette imbrication rend l’existence humaine d’autant plus complexe et passionnante.

Dans la vie publique et plus particulièrement si l’on a un engagement politique toute action mettant en cause « l’ordre établi » génère une répression.

Dans la vie privée toute action en violation des règles établies notamment par le statut du mariage et tout ce qui relève de la vie en couple avec les morales autant civiles que religieuses provoquent la stigmatisation.

Dans la vie secrète il en va de même dès lors qu’un pan de celle-ci est dévoilé.

Dans la vie secrète, enfin, les transgressions ne sont souvent connues que de soi, mais leur poids n’en est pas moins lourd. Elles peuvent engendrer de la honte, de la culpabilité ou, au contraire, une forme de libération intérieure. L’articulation entre ces trois sphères impose donc à chacun d’entre nous un délicat équilibre, fait de compromis, de choix parfois douloureux et de renoncements nécessaires.

Ceux qui se targuent de faire des procès, de juger, prennent parfois le risque, comme je l’ai indiqué précédemment, de sombrer dans l’approximatif et l’amalgame, d’être victime d’enjeux à caractère sociétal voire politique comme en témoigne l’actualité et les médiatisations outrancières. Ils peuvent ainsi détruire les plus belles âmes d’un monde à la dérive !

C’est pour cela qu’il faut refuser toute soumission et lutter pour que l’humanité soit en quête de changement pour trouver l’amour, l’amitié et la solidarité.

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