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A ce niveau la on ne me fera pas croire que la justice ait la possibilité de se tromper ! Parallelement des millions de jeunes français vivent dans la précarité, un petit nombre sombre dans la délinquance et la justice ne leur fait pas de cadeaux ! Alors pourquoi devrait-on en à faire à un Président comme semblent le souhaiter certains de ses amis et partisans ? Tout cela fait désordre dans un monde capitaliste qui provoque ce désordre. Raison de plus d’en finir avec ce système !

Posté par jacques LAUPIES le 25 septembre 2025

Nicolas Sarkozy condamné à 5 ans de prison et d’inéligibilité avec mandat de dépôt différé dans l’affaire du financement libyen
Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable, jeudi 25 septembre par le tribunal de Paris, d’association de malfaiteurs, mais il a été relaxé pour détournement de fonds publics libyens, financement illicite de campagne électorale et corruption passive. L’ancien chef d’État est condamné à cinq ans de prison avec mandat de dépôt différé, 100 000 euros d’amende et cinq années d’inéligibilité avec exécution provisoire.

Politique
6min
Publié le 25 septembre 2025
Mis à jour le 25 septembre 2025 à 16:13
Tom Demars-Granja

 

L’ancien président Nicolas Sarkozy et son épouse, Carla Bruni, quittent le tribunal de Paris, le 8 avril 2025, après son dernier jour de procès.
Raphael Lafargue/ABACAPRESS.COM
Une première, un ex-président de la Ve République dormira bientôt en cellule. Nicolas Sarkozy a été condamné, ce jeudi 25 septembre, à cinq ans de prison pour « association de malfaiteurs » dans l’affaire Kadhafi. Le tribunal a aussi prononcé un mandat de dépôt à effet différé. L’ancien président ira donc en prison à une date ultérieure – il pourra faire une demande de libération conditionnelle après avoir été incarcéré à une date que le parquet doit lui signifier dans un délai d’un mois. Il est aussi condamné à 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Il est cependant relaxé pour les accusations de « détournement de fonds publics libyens, de financement illicite de campagne électorale » et de « corruption passive ».

Pour rappel, Nicolas Sarkozy était accusé d’avoir financé sa campagne avec de l’argent reçu du régime libyen dirigé par Mouammar Kadhafi. L’audience a débuté aux alentours de 10 heures, au sein de la 32e chambre du tribunal de Paris. « Il y a eu des fonds de Libye qui sont venus en France en 2006 », a lancé en fin de matinée la présidente, Nathalie Gavarino, en direction du banc des accusés.

« Association de malfaiteurs, corruption passive, trafic d’influence passif »
Claude Guéant est de son côté condamné à six ans de prison et 250 000 euros pour « association de malfaiteurs, de corruption passive, de trafic d’influence passif, de faux et usage, de blanchiment aggravé de corruption et de trafic d’influence ». Le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt à son encontre en raison de son état de santé.

Brice Hortefeux écope quant à lui de deux ans de prison, 50 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour « association de malfaiteurs et relaxé pour le financement illicite de campagne ». Le tribunal a jugé « fallacieuse » la vente de deux tableaux flamands par Claude Guéant pour un total 500 000 euros. Une somme qu’il a reçue via un circuit opaque, et ce, alors que les toiles valaient en réalité environ 88 000 euros. Sa peine est aménageable sous bracelet électronique à domicile et assortie de l’exécution provisoire, soit applicable même en cas d’appel.

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L’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh, a été condamné à cinq ans de prison et 4 millions d’euros d’amende. Absent du tribunal, il est visé par un mandat d’arrêt. L’homme d’affaires saoudien Khaled Bugshan est condamné à trois ans de prison et 4 millions d’euros d’amende, ainsi qu’une interdiction de gérer de dix ans avec exécution provisoire. La justice française a aussi délivré un mandat d’arrêt à son encontre, car ce dernier « a eu, pendant l’instruction, une position fuyante ».

Le banquier Wahib Nacer, est condamné à quatre ans de prison et 2 millions d’euros d’amende, pour son rôle « central » dans les montages financiers occultes qui ont permis la commission de plusieurs délits en lien avec Alexandre Djouhri et Claude Guéant. Le tribunal prononce un mandat de dépôt à son encontre de Wahib Nacer, signifiant qu’il quittera le tribunal pour la prison.

Alexandre Djhouri est condamné à six ans de prison – avec mandat de dépôt – et 3 millions d’euros d’amende, pour blanchiments aggravés, corruption active – il a pris en charge les frais de séjour au Ritz de Bechir Saleh – et association de malfaiteurs entre début 2005 et juillet 2008. Il est néanmoins relaxé des faits de faux et usage de faux, à propos des documents destinés à justifier la vente des deux tableaux de Claude Guéant. Il est aussi relaxé de la complicité et du recel de détournement de fonds publics. Ahmed Salem Bugshan, Edouard Ullmo et de l’ancien ministre Éric Woerth ont été relaxés.

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Après l’affaire libyenne, Nicolas Sarkozy est (très) loin d’en avoir fini avec la justice

Ces derniers jours, d’une procédure longue de dix ans, auront été marqués par un dernier événement inattendu : la mort de Ziad Takieddine. Le présumé « agent de corruption » du clan Sarkozy, chargé de créer le lien avec ses interlocuteurs libyens, est décédé au Liban, dans l’après-midi du mardi 23 septembre.

L’homme d’affaires s’était réfugié sur place en 2020, à la suite de sa condamnation à de la prison ferme dans l’affaire Karachi. Étant impossible, selon le droit français, de juger un mort, Ziad Takieddine est donc juridiquement décédé innocent.

Une défense basée sur trois axes
Le dossier, détaillé sur près de 500 pages, donne un immense faisceau d’indices prouvant, selon les enquêtrices, qu’un accord a bien été conclu. Ce qui n’a pas empêché Nicolas Sarkozy de baser, dès sa première audition, sa défense sur trois axes : les cercles proches de Mouammar Kadhafi ont tout inventé ; l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine – mort le 23 septembre dernier – a escroqué ses partenaires ; s’il y a bien eu corruption, seuls Claude Guéant et Brice Hortefeux doivent rendre des comptes.

Ziad Takieddine, spécialiste des retournements de veste, sonnait de nouveau la charge au lancement du procès : « Sarkozy est allé voir Kadhafi, il a demandé de l’argent de Kadhafi. Je peux dire que Kadhafi lui a payé jusqu’à 50 millions d’euros. » L’ancien chef d’État a néanmoins démarré en trombe dès le troisième jour d’audience, en fustigeant « dix années de calomnies, quarante-huit heures de garde à vue, soixante heures d’interrogatoire, dix ans d’enquête ».

Nicolas Sarkozy affirmait percevoir dans cette affaire une « vengeance du clan Kadhafi », dont la tête a été tuée fin 2011, après que l’élu français a apporté son soutien aux opposants du régime, tombé au mois d’octobre de la même année. Cela n’aura pas suffi à innocenter l’ex-président de la République, alors que la notion d’« association de malfaiteurs » ne permet pas de dissocier les prévenus. Si l’un d’entre eux tombe, les autres chutent avec lui. Ce fut le cas. L’ancien président a rendez-vous le 13 octobre devant le parquet national financier pour connaître la date de son incarcération.

 

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