Arretez vos conneries : toute la gauche ou rien !

Posté par jacques LAUPIES le 31 août 2025

On dirait que le passé (récent) a été oublié. L’idée du Nouveau Front Populaire était bonne ! Le retour à l’alliance des sociaux démocrates et du « centre » ne peut-être cautionné ! C’est donner à Macron (et donc à la grande bourgeoisie) une sortie mortifère pour le monde du travail.

Alors Mélenchon tu mets de l’eau dans ton vin socialo – trotkysan et Roussel tu gardes la ligne de l’union et du rassemblement le plus large sur une base programmatique à débattre avec une action prioritaire et déterminante pour un Parti Communiste plus fort

Quant à Faure tu ne te laisses pas déborder par tes libéraux ! Et Tondelier tu veilles bien à la prise en compte de l’action pour une planète propre et moins chaude !

Et tous tant que vous êtes vous gardez le cap de l’anti capitalisme et donc de la lutte pour la Paix le Pain et la Liberté !

Ce que dit l’Humanité qui ne se mouille pas

Le Parti socialiste prétend incarner l’alternative au macronisme

Réunis à Blois pour leurs universités d’été où ils se sont montrés unis, les socialistes ont présenté leurs orientations budgétaires. Ils réclament de gouverner dès que François Bayrou aura été renversé le 8 septembre.

Politique

 

6min

Publié le 30 août 2025

 dans POLITIQUE

« Nous sommes prêts à nous mettre au boulot pour redresser notre pays, dans la justice, avec tous ceux qui le souhaitent, sur la base de notre projet et de notre méthode », a revendiqué Olivier Faure à Blois.
ABACAPRESS.COM

Blois (Loir-et-Cher), envoyé spécial.

À force de passer, depuis 2020, toutes leurs fins d’été dans la préfecture du Loir-et-Cher, les socialistes ont fini par y développer la langue de Blois. Ils en appellent par-ci à la « responsabilité », promettent par-là « des compromis ». Alors que François Bayrou et ses ministres chuteront, le 8 septembre, après un vote de confiance de l’Assemblée nationale, et puisque le Parti socialiste est un « parti de gouvernement », il doit gouverner, répètent-ils. « Nous sommes prêts, revendique le premier secrétaire, Olivier Faure, au nom de la gauche. Nous sommes prêts à nous mettre au boulot pour redresser notre pays, dans la justice, avec tous ceux qui le souhaitent, sur la base de notre projet et de notre méthode. » « Si c’est nous qui permettons au camion d’avancer, autant nous donner le volant », sourit Boris Vallaud, président du groupe à l’Assemblée. Et, pour une fois, les roses ont rangé leurs épines pour pousser dans le même sens.

« Tout le monde défend l’idée d’un premier ministre de gauche et l’idée d’un pacte de non-censure (avec les macronistes – NDLR) pour plus de justice sociale et fiscale », assure Carole Delga, présidente de la région Occitanie et farouche opposante à Olivier Faure. Et un proche de François Hollande d’appuyer : « Le pays a besoin de la gauche. Nous savons gouverner. Nous n’entrerons pas dans le petit jeu qui consisterait à proposer un nom au président mais la logique voudrait qu’il nomme le chef du premier parti d’opposition, et donc Olivier Faure. »

Faire sans LFI

Ce dernier a d’ailleurs pris l’engagement, à la tribune, « de ne pas utiliser le 49.3, ce qui mécaniquement nous obligera à trouver des compromis texte par texte. » « J’appelle tous ceux qui, à gauche, auraient un coup de fil du président, le 9 septembre, à accepter le poste », enjoint le premier secrétaire, qui prépare aussi l’hypothèse d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée.

Tous réclament qu’Emmanuel Macron « respecte le vote des électeurs de juillet 2024 pour nommer, à Matignon, la tendance en tête du front républicain ». Seulement, ils n’y croient pas, voire n’en veulent pas. Mais peuvent-ils tenir un autre discours ? « Si le président nomme Bernard Cazeneuve, Olivier Faure ou Boris Vallaud, il nous met en difficulté, s’inquiète un cadre. En réalité, on se grille pour 2027. On ne veut pas gouverner avec LFI. Et en plus, on se retrouve à gérer le déficit sans pouvoir utiliser le 49.3, et donc à la merci des macronistes. » Une équation difficile – voire impossible – à résoudre, avec un socle parlementaire de 120 députés (au lieu de 192 avec les élus insoumis). « Il faut faire preuve d’humilité et tenir compte du rapport de force à l’Assemblée, répond Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique et présidentiable putatif. Il n’y aura pas de gouvernement de gauche pour appliquer une politique de gauche. »

 

C’est, en réalité, un contre-récit que veulent imposer les socialistes face à la promesse de l’apocalypse économique agitée par François Bayrou. « L’enjeu est de montrer que la question, c’est le chaos ou le PS », résume la porte-parole Julie Martinez. Première étape pour incarner une alternative « crédible » à la « récession » macroniste : la présentation des orientations budgétaires pour démontrer qu’« un autre chemin est possible », une voie de « justice ».

21,7 milliards d’euros de réduction du déficit

« Avec notre budget, il n’y aura pas d’année noire pour les Français, affirme Patrick Kanner, président du groupe au Sénat. On ne demande pas aux plus modestes de réparer les fautes de ceux qui ont aggravé les inégalités. » C’est donc 26,7 milliards d’euros d’effort que les socialistes réclament aux plus grandes fortunes, notamment via l’instauration de la taxe Zucman et la refonte de la fiscalité des dividendes et des plus-values. Le PS prétend aussi pouvoir faire 14 milliards d’euros d’économies « sans mettre à contribution les travailleurs et les services publics », dont 4 milliards de réduction des aides aux entreprises et 5,4 milliards de réorganisation du fonctionnement de l’État. S’ajoutent à cela un plan de relance de 10 milliards d’euros pour l’écologie, la santé et l’école, la suspension de la réforme des retraites (4 milliards) et une baisse de la CSG pour les salaires compris entre 1 et 1,4 Smic pour soutenir le pouvoir d’achat (5 milliards).

Ce budget « prudent », censé résorber le déficit public de 21,7 milliards d’euros en 2026, « peut avoir un écho au-delà de nos rangs », juge Olivier Faure. Mais le PS prépare aussi la présidentielle, et même au-delà, avec l’élaboration d’un nouveau projet « pour le XXIe siècle » afin de « dépoussiérer la vieille social-démocratie version XXe siècle », explique Chloé Ridel, chargé de sa rédaction. Un travail doctrinal pour rompre clairement avec « le social-libéralisme qui a échoué ». « Le débat public est obstrué par le court-termisme. Nous voulons arriver avec une vision politique pour la France qui dépasse l’échéance électorale 2027, vend l’eurodéputée. On ne pourra plus dire que le PS n’a rien à proposer. » L’idée est d’émettre des propositions socialistes « identifiantes » dans le débat public. Et qui pourraient irriguer le programme de l’union de la gauche actuellement en discussion entre le PS, les Écologistes, Génération.s, Debout ! et l’Après, sous l’égide de Lucie Castets.

L’unité fait d’ailleurs recette à Blois. Pendant que Raphaël Glucksmann devise sur l’Union européenne relégué dans un petit amphithéâtre, des responsables des formations susmentionnées ainsi que Léon Deffontaines, pour le PCF, se font ovationner, malgré les quolibets des derniers éléphants aux ambitions hégémoniques qui les qualifient de « petite gauche ». « Il n’y aura pas de sauveur solitaire, met en garde Johanna Rolland, numéro 2 du PS et maire de Nantes. Notre union est indispensable. Nos électeurs ne veulent pas d’une union de façade. » D’où le rejet de toute nouvelle alliance avec la France insoumise. Sur qui les socialistes comptent pourtant, via un soutien sans participation au gouvernement, pour arriver et se maintenir au pouvoir après la chute de François Bayrou.

 

Gabon, Environnement, Touri... |
Site des Jeunes Tassilunois |
Histoire d'Europe |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | RETROVISEUR SANSALVATORIEN
| larurale
| Droit Administratif des Bie...