Arretez vos conneries : toute la gauche ou rien !

Posté par jacques LAUPIES le 31 août 2025

On dirait que le passé (récent) a été oublié. L’idée du Nouveau Front Populaire était bonne ! Le retour à l’alliance des sociaux démocrates et du « centre » ne peut-être cautionné ! C’est donner à Macron (et donc à la grande bourgeoisie) une sortie mortifère pour le monde du travail.

Alors Mélenchon tu mets de l’eau dans ton vin socialo – trotkysan et Roussel tu gardes la ligne de l’union et du rassemblement le plus large sur une base programmatique à débattre avec une action prioritaire et déterminante pour un Parti Communiste plus fort

Quant à Faure tu ne te laisses pas déborder par tes libéraux ! Et Tondelier tu veilles bien à la prise en compte de l’action pour une planète propre et moins chaude !

Et tous tant que vous êtes vous gardez le cap de l’anti capitalisme et donc de la lutte pour la Paix le Pain et la Liberté !

Ce que dit l’Humanité qui ne se mouille pas

Le Parti socialiste prétend incarner l’alternative au macronisme

Réunis à Blois pour leurs universités d’été où ils se sont montrés unis, les socialistes ont présenté leurs orientations budgétaires. Ils réclament de gouverner dès que François Bayrou aura été renversé le 8 septembre.

Politique

 

6min

Publié le 30 août 2025

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« Nous sommes prêts à nous mettre au boulot pour redresser notre pays, dans la justice, avec tous ceux qui le souhaitent, sur la base de notre projet et de notre méthode », a revendiqué Olivier Faure à Blois.
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Blois (Loir-et-Cher), envoyé spécial.

À force de passer, depuis 2020, toutes leurs fins d’été dans la préfecture du Loir-et-Cher, les socialistes ont fini par y développer la langue de Blois. Ils en appellent par-ci à la « responsabilité », promettent par-là « des compromis ». Alors que François Bayrou et ses ministres chuteront, le 8 septembre, après un vote de confiance de l’Assemblée nationale, et puisque le Parti socialiste est un « parti de gouvernement », il doit gouverner, répètent-ils. « Nous sommes prêts, revendique le premier secrétaire, Olivier Faure, au nom de la gauche. Nous sommes prêts à nous mettre au boulot pour redresser notre pays, dans la justice, avec tous ceux qui le souhaitent, sur la base de notre projet et de notre méthode. » « Si c’est nous qui permettons au camion d’avancer, autant nous donner le volant », sourit Boris Vallaud, président du groupe à l’Assemblée. Et, pour une fois, les roses ont rangé leurs épines pour pousser dans le même sens.

« Tout le monde défend l’idée d’un premier ministre de gauche et l’idée d’un pacte de non-censure (avec les macronistes – NDLR) pour plus de justice sociale et fiscale », assure Carole Delga, présidente de la région Occitanie et farouche opposante à Olivier Faure. Et un proche de François Hollande d’appuyer : « Le pays a besoin de la gauche. Nous savons gouverner. Nous n’entrerons pas dans le petit jeu qui consisterait à proposer un nom au président mais la logique voudrait qu’il nomme le chef du premier parti d’opposition, et donc Olivier Faure. »

Faire sans LFI

Ce dernier a d’ailleurs pris l’engagement, à la tribune, « de ne pas utiliser le 49.3, ce qui mécaniquement nous obligera à trouver des compromis texte par texte. » « J’appelle tous ceux qui, à gauche, auraient un coup de fil du président, le 9 septembre, à accepter le poste », enjoint le premier secrétaire, qui prépare aussi l’hypothèse d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée.

Tous réclament qu’Emmanuel Macron « respecte le vote des électeurs de juillet 2024 pour nommer, à Matignon, la tendance en tête du front républicain ». Seulement, ils n’y croient pas, voire n’en veulent pas. Mais peuvent-ils tenir un autre discours ? « Si le président nomme Bernard Cazeneuve, Olivier Faure ou Boris Vallaud, il nous met en difficulté, s’inquiète un cadre. En réalité, on se grille pour 2027. On ne veut pas gouverner avec LFI. Et en plus, on se retrouve à gérer le déficit sans pouvoir utiliser le 49.3, et donc à la merci des macronistes. » Une équation difficile – voire impossible – à résoudre, avec un socle parlementaire de 120 députés (au lieu de 192 avec les élus insoumis). « Il faut faire preuve d’humilité et tenir compte du rapport de force à l’Assemblée, répond Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique et présidentiable putatif. Il n’y aura pas de gouvernement de gauche pour appliquer une politique de gauche. »

 

C’est, en réalité, un contre-récit que veulent imposer les socialistes face à la promesse de l’apocalypse économique agitée par François Bayrou. « L’enjeu est de montrer que la question, c’est le chaos ou le PS », résume la porte-parole Julie Martinez. Première étape pour incarner une alternative « crédible » à la « récession » macroniste : la présentation des orientations budgétaires pour démontrer qu’« un autre chemin est possible », une voie de « justice ».

21,7 milliards d’euros de réduction du déficit

« Avec notre budget, il n’y aura pas d’année noire pour les Français, affirme Patrick Kanner, président du groupe au Sénat. On ne demande pas aux plus modestes de réparer les fautes de ceux qui ont aggravé les inégalités. » C’est donc 26,7 milliards d’euros d’effort que les socialistes réclament aux plus grandes fortunes, notamment via l’instauration de la taxe Zucman et la refonte de la fiscalité des dividendes et des plus-values. Le PS prétend aussi pouvoir faire 14 milliards d’euros d’économies « sans mettre à contribution les travailleurs et les services publics », dont 4 milliards de réduction des aides aux entreprises et 5,4 milliards de réorganisation du fonctionnement de l’État. S’ajoutent à cela un plan de relance de 10 milliards d’euros pour l’écologie, la santé et l’école, la suspension de la réforme des retraites (4 milliards) et une baisse de la CSG pour les salaires compris entre 1 et 1,4 Smic pour soutenir le pouvoir d’achat (5 milliards).

Ce budget « prudent », censé résorber le déficit public de 21,7 milliards d’euros en 2026, « peut avoir un écho au-delà de nos rangs », juge Olivier Faure. Mais le PS prépare aussi la présidentielle, et même au-delà, avec l’élaboration d’un nouveau projet « pour le XXIe siècle » afin de « dépoussiérer la vieille social-démocratie version XXe siècle », explique Chloé Ridel, chargé de sa rédaction. Un travail doctrinal pour rompre clairement avec « le social-libéralisme qui a échoué ». « Le débat public est obstrué par le court-termisme. Nous voulons arriver avec une vision politique pour la France qui dépasse l’échéance électorale 2027, vend l’eurodéputée. On ne pourra plus dire que le PS n’a rien à proposer. » L’idée est d’émettre des propositions socialistes « identifiantes » dans le débat public. Et qui pourraient irriguer le programme de l’union de la gauche actuellement en discussion entre le PS, les Écologistes, Génération.s, Debout ! et l’Après, sous l’égide de Lucie Castets.

L’unité fait d’ailleurs recette à Blois. Pendant que Raphaël Glucksmann devise sur l’Union européenne relégué dans un petit amphithéâtre, des responsables des formations susmentionnées ainsi que Léon Deffontaines, pour le PCF, se font ovationner, malgré les quolibets des derniers éléphants aux ambitions hégémoniques qui les qualifient de « petite gauche ». « Il n’y aura pas de sauveur solitaire, met en garde Johanna Rolland, numéro 2 du PS et maire de Nantes. Notre union est indispensable. Nos électeurs ne veulent pas d’une union de façade. » D’où le rejet de toute nouvelle alliance avec la France insoumise. Sur qui les socialistes comptent pourtant, via un soutien sans participation au gouvernement, pour arriver et se maintenir au pouvoir après la chute de François Bayrou.

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Dans l’Humanité…

Posté par jacques LAUPIES le 27 août 2025

Guerre à Gaza : Macron répond à Netanyahou avec une lettre suite à ses accusations d’antisémitisme

Dans un courrier adressé au premier ministre israélien et publié par le Monde mardi 26 août, le président français a répondu aux billevesées de l’intéressé au sujet de l’antisémitisme en France. Il l’exhorte surtout à en finir avec l’occupation de Gaza et l’annexion de la Cisjordanie occupée.

Monde

 

2min

Publié le 26 août 2025

 
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Mardi 26 août, Emmanuel Macron a répondu aux accusations d’antisémitisme de Benyamin Netanyahou dans une lettre publiée par le journal Le Monde.
© Yves HERMAN and Abir SULTAN / POOL / AFP

Sa réponse s’est fait attendre. Dans un courrier adressé mardi 26 août à Benyamin Netanyahou, qui l’avait accusé « d’alimenter le feu antisémite » neuf jours avant, Emmanuel Macron a rappelé au premier ministre israélien que « la lutte contre l’antisémitisme ne saurait être un sujet d’instrumentalisation ».

Ce long texte, publié par le Monde, est aussi l’occasion pour le président français de condamner une nouvelle fois les multiples violations du droit international commises par Tel-Aviv dans la bande de Gaza, sans toutefois avoir le courage de mentionner le génocide du peuple Palestinien.

Macron exhorte Netanyahou à céder sur son plan mortifère

« L’occupation de Gaza, le déplacement par la force des Palestiniens, leur réduction à la famine, la déshumanisation haineuse des discours, l’annexion de la Cisjordanie, n’offriront jamais une victoire à Israël. Ils viendront au contraire renforcer l’isolement de votre pays, nourrir ceux qui y trouvent prétexte à l’antisémitisme et mettre en danger les communautés juives à travers le monde », a-t-il écrit.

La veille, Emmanuel Macron avait déjà réprouvé le double bombardement de l’armée israélienne survenu lundi sur l’hôpital Nasser de Khan Younès, au sud de l’enclave palestinienne, qui avait provoqué la mort de plus de vingt Palestiniens, dont des soignants et cinq journalistes.

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À la fin de sa lettre, le président de la République a exhorté Benyamin Netanyahou à céder sur son plan mortifère de conquête. « Je vous appelle solennellement à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d’une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l’indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l’illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité pour Israël et la région ».

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Budget 2026 : la gauche prépare la mobilisation du 10 septembre contre le plan d’austérité de François Bayrou

Posté par jacques LAUPIES le 25 août 2025

 

Face à l’austérité promise par l’exécutif, insoumis, socialistes, écologistes et communistes organisent, en ordre plus ou moins dispersé, la riposte. Tous promettent une rentrée sociale agitée et soutiennent le mouvement « Bloquons tout ».

Politique

 

7min

Publié le 24 août 2025

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Budget 2026 : la gauche prépare la mobilisation du 10 septembre contre le plan d’austérité de François Bayrou dans POLITIQUE
Les partis de gauche font leur rentrée et s’organisent en vue de la mobilisation sociale du 10 septembre.
© Eliot Blondet/ABACAPRESS.COM

Les jours de François Bayrou à Matignon semblent comptés. Il y restera d’autant moins longtemps si, le 10 septembre, une mobilisation massive se lève contre la cure d’austérité de 44 milliards d’euros qu’il compte imposer au pays. « C’est la chute de la falaise ou le chemin pour s’en sortir », résume lui-même le premier ministre sur la sellette dans les colonnes du Parisien.

À défaut d’être munis d’une boule de cristal pour prédire le succès ou l’infortune du mouvement « Bloquons tout » soutenu par 63 % des personnes interrogées, selon un sondage Toluna Harris Interactive, les dirigeants des différentes formations de gauche veulent organiser la « chute de la falaise » du premier ministre, ou au moins celle de son inique plan de finances 2026.

La gauche prépare la rentrée sociale et la mobilisation du 10 septembre

Et ils s’y préparent, comme ils l’ont montré ce week-end, alors que communistes, insoumis et écologistes tenaient leurs universités d’été. Ces traditionnels rendez-vous estivaux ont été l’occasion de nombreuses prises de parole en soutien à la mobilisation du 10 septembre, première étape d’une longue bataille budgétaire. Si toute la gauche l’appuie, chaque parti le fait avec son style et sa méthode.

Et comme souvent, fidèle à sa stratégie de conflictualisation, La France insoumise (LFI) se démarque avec un ton sans réserve et particulièrement vindicatif. Il n’y a donc pas qu’en refusant d’accréditer un journaliste du Monde (coauteur de La Meute, paru chez Flammarion) que la formation mélenchoniste s’est attirée les foudres de ses potentiels partenaires, lesquels ont peu goûté ce qu’ils appellent une « récupération politique ».

Voulant prendre le gouvernement « en tenailles » entre la censure et la rue, Jean-Luc Mélenchon a appelé à la « grève générale » sans attendre l’expression des centrales qui se réuniront le 1er septembre en intersyndicale pour planifier la rentrée sociale. Les insoumis rêvent de pouvoir surfer sur un mouvement d’ampleur et rappellent, par la voix d’Éric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée, que « la Révolution française est née d’un budget ».

 

Face au 10 septembre, les partis de gauche veulent éviter la récupération politique

« L’opportunisme de LFI, c’est l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire, regrette l’eurodéputé écologiste David Cormand, proche de Marine Tondelier. Il faut respecter la singularité du mouvement sans l’enfermer. Voilà pourquoi nous le soutenons au sein d’une constellation de mobilisations. » « Hors de question de mettre mal à l’aise les manifestants parce qu’ils auraient l’impression de marcher dans les pas de tel ou tel candidat à la présidentielle », a répété, tout le week-end, la secrétaire nationale des Verts.

Comme les Écologistes, le PCF et le PS regardent avec bienveillance le mouvement « Bloquons tout », mais aussi toutes les autres mobilisations possibles poussées par l’intersyndicale, « qui a des modalités d’action et des revendications concrètes », note Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste.

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10 septembre : qui sont les Français qui soutiennent l’appel « bloquons tout » ?

« C’est bien légitime que des citoyens appellent à se mobiliser. Mais ce n’est pas à nous de dire comment le 10 septembre doit se passer, ajoute-t-il. Chacun déterminera ses modes d’action dans chaque lieu. » « Notre vocation n’est pas de canaliser, d’instrumentaliser ou de soumettre (le mouvement), mais de lui offrir un débouché politique qui ne soit pas l’extrême droite », complète le socialiste Olivier Faure.

Car, poursuit le député PS Laurent Baumel, « c’est un appui pour nous que des gens, dont des électeurs du RN, se mobilisent sur des sujets économiques et sociaux ».

Une motion de censure déposée mi-septembre

La gauche a-t-elle appris des erreurs commises pendant les manifestations des gilets jaunes ? C’est justement la question à laquelle elle tentera de répondre dans le débat parlementaire. Une guérilla budgétaire qui se déroulera certes dans la rue, voire dans des meetings unitaires, comme le propose l’ex-insoumise Clémentine Autain, désormais dirigeante de L’Après, mais aussi, donc, au Parlement.

Et ce, dès la reprise de la session, le 20 septembre, date à laquelle une motion de censure sera déposée par LFI et peut-être d’autres groupes. « Nous la signerons », assure déjà le communiste Stéphane Peu, président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.

Elle a peu de chance d’être votée avant l’examen du projet de loi de finances, mais d’autres suivront. Des parlementaires, dont des écologistes, envisagent de lancer une campagne autour du référendum d’initiative citoyenne (RIC), revendication des gilets jaunes restée lettre morte.

Si le Nouveau Front populaire (NFP) constitué en juin 2024 n’existe plus vraiment dans les faits, cela n’empêche pas un travail commun des quatre groupes de gauche, notamment pour offrir un débouché à la colère. Via un contre-budget siglé NFP ? Probablement pas, les socialistes ayant prévu de présenter le leur.

« Les propositions venues de la gauche devraient converger et c’est l’essentiel », relève Stéphane Peu. Cyrielle Chatelain, son homologue écologiste, prévoit tout de même de proposer un « travail commun » sur les « idées à défendre ensemble », comme sur la taxe Zucman. « La politique, c’est aussi de l’arithmétique, rappelle-t-elle. Si les 192 députés du NFP ne se serrent pas les coudes, on ne pourra rien. »

« On n’entrera pas dans une négociation rampante »

Mais des dissensions peuvent vite poindre en cas de divergences d’appréciation des discussions budgétaires bilatérales avec le gouvernement, le refus de censurer François Bayrou ayant valu aux socialistes les quolibets des insoumis. S’il n’est pas question pour LFI de parlementer avec le premier ministre, le PS a déterminé, début juillet, une « nouvelle approche méthodologique » alors que les ministres commenceront, probablement dès la semaine prochaine, à recevoir les groupes parlementaires.

« On n’entrera pas dans une négociation rampante, détaille un député socialiste. On énoncera des critères comme la remise en cause des cadeaux fiscaux avec la taxe Zucman. Et on laissera passer les 49.3 et les censures en fonction de leur satisfaction ou non. C’est le gouvernement qui prendra la responsabilité car il doit comprendre qu’il ne peut y avoir de continuité avec la politique macroniste. »

Mais le communiste Stéphane Peu fait déjà le constat de l’intransigeance de l’exécutif. Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a reçu, avant l’été, les groupes parlementaires et « rien de ce que nous avons pu dire n’a été entendu ». Peut-être entendront-ils mieux si, par millions, les Français disent « non » au budget depuis le macadam.

Encore faut-il que la mobilisation prenne (70 % des sondés y seraient favorables). « On sent l’exaspération du pays, rapporte David Cormand. Le magma bout mais on ne sait pas encore quand surviendra l’explosion. »

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A condition que le combat ne cesse faute de combattants !

Posté par jacques LAUPIES le 24 août 2025

A Tarascon la question se pose pour les communistes mais également pour les autres forces de gauche.

Face à la droite et à l’extrême droite du RN, avec un PS prêt à se fourvoyer encore avec la droite qui va jouer la carte de « l’apolitisme », et devenu rare, les forces de gauche et au delà les républicains de progrès auront-ils l’intelligence de proposer à une population largement paupérisée un programme d’avenir ? Sans omettre le combat contre le désengagement de l’état !

La question est posée et les communistes de notre ville prêts à en débattre. Mais l’heure est avant tout à son renforcement local, notamment en appelant la jeunesse gravement victime des politiques d’éducation,d’enseignement et d’emploi, à rejoindre ses rangs ou pour le moins à s’associer à son action !

PARU DANS L’HUMANITE

Municipales 2026 : les communistes veulent faire basculer des villes à gauche et s’inquiètent de la stratégie de LFI

À l’occasion des universités d’été du PCF, ce vendredi 22 août dans l’Hérault, les communistes ont avancé leurs pions pour les municipales, tandis que certains militants s’alarment des appétits de LFI, notamment en banlieue parisienne.

Politique

 

5min

Publié le 22 août 2025

 dans POLITIQUE

Les militants communistes réunis du 22 au 24 août au Corum de Montpellier (Hérault).
PCF

Un scrutin après l’autre. Alors que la question de la présidentielle a sans surprise largement animé les universités d’été des autres partis de gauche – écologistes et insoumis -, les communistes, réunis du 22 au 24 août au Corum de Montpellier (Hérault), ont appelé à « ne pas enjamber les municipales » de 2026. « Si nous gagnons des villes, ce scrutin sera le meilleur tremplin pour 2027 », avait tranché en amont le secrétaire national du PCF Fabien Roussel« Les mairies de gauche sont souvent le dernier filet de sécurité pour les gens, après bientôt dix ans de macronisme et de néolibéralisme », abonde Assan Lakehoul, dirigeant des Jeunes communistes.

Reconnecter avec les classes populaires

Dans l’Hérault, les communistes, qui constituent la deuxième force de gauche au niveau communal en termes d’élus, après le PS, ont consacré plusieurs ateliers à la question avec un mot d’ordre : « L’objectif c’est de gagner » partout où des municipalités de droite peuvent tomber – Nîmes et Sète reviennent souvent dans les bouches militantes, sur la seule région OccitanieEt de conserver les communes gouvernées par le PCF (Montreuil, Bobigny, Gennevilliers, Vénissieux, Saint-Amand-les-Eaux…) ou dans lequelles il fait partie de la majorité (Paris, Montpellier…)

« Si les très grandes villes sont à gauche, cela ne doit pas nous faire oublier que la majorité des villes de plus de 20 000 habitants sont à droite, rappelle le « Monsieur Élections » du PCF, Pierre Lacaze. Par ailleurs c’est une élection de proximité qui doit nous permettre de reconnecter avec les classes populaires » dans le cadre plus large de la ligne stratégique de Fabien Roussel. À date, le parti a désigné des chefs de file dans la moitié de ces communes, avec l’objectif de conduire des listes d’union, soit en en prenant la tête, soit en soutenant des têtes de listes socialistes ou écologistes.

Programme, élus sortants et proximité

Avec quelle campagne ? « Je ne crois pas à la force du grand programme qui seul nous permettrait de l’emporter », prévient Cécile Cukierman. La présidente des sénateurs communistes appelle à « s’appuyer sur les élus sortants et les liens de proximité, à partir du terrain et des besoins des habitants, en fonction de chaque territoire. » Le PCF s’est toutefois doté d’une boîte à outils à destination des militants et d’une plateforme programmatique, lancée au début de l’été, où figurent certaines mesures que les communistes entendent incarner dans la campagne. « Partout où on sera, on défendra par exemple le fait de tendre vers la gratuité des transports », avance Pierre Lacaze, citant-là une mesure-phare de la ville de Montpellier, impulsée par les communistes alliés au maire PS Michaël Delafosse. La création de centres de santé communaux sera aussi au cœur de la campagne « nationale » des municipales.

Les dangers de la stratégie de la LFI

Dans les travées du Corum, une inquiétude parcourt toutefois les militants, notamment ceux venus de banlieue parisienne (Aubervilliers, Montreuil…). Elle a un nom : La France insoumise. On s’interroge : comment contrecarrer les ambitions de LFI, qui entend faire fructifier les scores élevés réalisés aux européennes dans les quartiers populaires et effectuer une percée en nombre d’élus en mars 2026 ? Les cadres insoumis ne font pas mystère de leur ambition de réinvestir, pour ce faire, les collectivités historiquement communistes de la « banlieue rouge ». Quitte à la jouer agressive, en témoigne la municipale partielle à Villeneuve-Saint-Georges et les huées réservées à Fabien Roussel lors de leurs propres universités d’été. « Affaiblir les communistes, ça n’a jamais fait du bien à la gauche », grince un militant au T-Shirt rouge.

 
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« La percée de la gauche au détriment de la gauche, c’est un jeu à somme nulle, soupire en écho le maire de Villejuif, Pierre Garzon. D’autant que nulle part un parti de gauche ne gouverne des villes seul, ce sont toujours des majorités plurielles. LFI serait plus utile en aidant à reconquérir des villes de droite. » Mais l’édile du Val-de-Marne note « une différence entre la quête d’hégémonie dans les discours de LFI et ce que disent leurs militants sur le terrain, qui bien souvent veulent plus aider qu’en découdre. »

« Un remède à la défiance »

Pierre Lacaze cherche, lui, à rassurer les troupes sur la potentialité électorale de LFI, convoquant là encore l’exemple de Villeneuve-Saint-Georges, où Louis Boyard a refusé toute alliance et échoué à se faire élire maire : « cela nous démontre encore une fois qu’il n’y a pas d’automaticité du vote entre les scrutins nationaux et le local ». « Nous communistes sommes bien placés pour le savoir, abonde Cécile Cukierman, nous dirigeons des villes où les gens votent pour nous puis élisent un député RN lors des législatives… » L’extrême droite est la principale préoccupation des communistes, qui rappellent qu’ils seront « en première ligne » à gauche, dans les villes où le RN entend étendre son influence : dans le Nord, le Pas-de-Calais ou les Bouches-du-Rhône par exemple. Et Pierre Garzon de conclure : « Ce scrutin comporte un enjeu de revitalisation démocratique et républicaine. Nous devons en faire un remède à la défiance, à l’idée qu’on ne peut rien faire. » Ce dans un cadre budgétaire de plus en plus contraint, que le projet de loi de finances de François Bayrou ne manquera pas d’aggraver.

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Le mécontentement grandit et devient incontournable mais il est confronté à certaines incohérences dans sa conduite par les diverses forces politiques et syndicales ! Notamment à gauche…

Posté par jacques LAUPIES le 21 août 2025

10 septembre : « Ce mouvement appelle à des actions qui débordent le répertoire syndical habituel »

Dans l’attente d’un calendrier d’actions construit par les syndicats, l’appel à bloquer la France le 10 septembre s’impose dans le débat politique. Pour Baptiste Giraud, maître de conférences en science politique, les confédérations devront parvenir à une large unité pour parvenir à une mobilisation sociale d’ampleur.

Social et Économie

 

8min

Publié le 20 août 2025

Le mécontentement grandit et devient incontournable mais il est confronté à certaines incohérences dans sa conduite par les diverses forces politiques et syndicales ! Notamment à gauche... dans POLITIQUE REA9554586_pr

Les appels à bloquer le pays le 10 septembre commencent à infuser dans la sphère politique. Va-t-on connaître un nouvel épisode de mobilisations type « gilets jaunes » ?
© Diego Radames / SOPA Images/ZUMA/REA

D’un côté, l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU Solidaires) qui doit déterminer les suites à donner à leurs oppositions au budget 2026 de François Bayrou, lors d’une réunion, le 1er septembre. De l’autre, des appels à bloquer le pays le 10 septembre lancé dès la mi-juillet sur les réseaux sociaux, et qui se structurent depuis au travers des boucles Telegram.

LFI, le PCF, EELV et, dans une moindre mesure le PS ont annoncé soutenir, dans la semaine, cette mobilisation. Alors que la colère est palpable contre les 43,8 milliards de coupes budgétaires prévues par l’exécutif, la rentrée sociale devrait être bouillante.

« Il faut des mobilisations, elles seront nombreuses comme celle du 10 septembre, et il y en aura d’autres » prévient Thomas Vacheron, secrétaire confédéral CGT. La centrale décidera de ses modes d’action à la rentrée lors d’un Comité confédéral national (CCN), les 26 et 27 août. Pour Baptiste Giraud, maître de conférences en science politique, l’appel du 10 septembre « a d’ores et déjà eu un impact médiatique et politique important »

La France peut-elle être bloquée le 10 septembre ?

Je reste pour l’instant très perplexe sur la matérialisation de ce mouvement. À l’heure actuelle, même si des militants syndicaux commencent à appeler à la mobilisation le 10, nous n’avons pas la certitude que ce mouvement va prendre dans les agendas militants des syndicalistes d’entreprise. C’est-à-dire celles et ceux qui sont concrètement en situation d’impulser et d’organiser la mobilisation d’ampleur.

 

L’appel du 10 septembre peut être l’amorce d’un processus de mobilisation de plus grande, mais il est trop tôt pour le savoir. Cependant, cet appel a d’ores et déjà eu un impact médiatique et politique important, en ce qu’il s’impose de toute évidence comme l’évènement autour duquel tend à s’ordonner la rentrée sociale et politique, là où on aurait pu s’attendre que ce soit plutôt autour d’un appel à la mobilisation de l’intersyndicale.

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10 septembre : un arrêt total du pays se profile-t-il vraiment ?

Les partis de gauche appuient la mobilisation du 10 septembre. Quels intérêts ont-ils ?

Pour les formations politiques, le 10 septembre est une opportunité à saisir dans leurs agendas de rentrée contre le gouvernement. Pour ces forces de gauche, cet appel est une opportunité pour renforcer et légitimer leur propre stratégie d’opposition au gouvernement Bayrou, en tentant de l’articuler à une mobilisation sociale et de donner un sens politique de gauche à cette dernière, là où le RN affiche au contraire sa réticence à soutenir cette mobilisation.

Les partisans du 10 septembre s’organisent via la messagerie Telegram. Quelles formes peut prendre cette mobilisation ?

Pour l’heure, le mouvement prévoit des modes d’action très variés : boycott, confinement, blocage des flux… autant de modalités d’action qui débordent le répertoire syndical habituel. On peut voir les comme des tentatives de recherche d’alternatives à des grèves plus difficiles à organiser pour bloquer l’économie. Mais cette diversité de perspectives d’actions témoigne aussi du caractère très composite de cet appel et de son déficit d’organisation et de structuration. J’ajoute que la mise en œuvre de telles modalités d’action reste sans doute encore plus complexe que pour des grèves…

Le mouvement de 2023 n’a pas débouché sur le retrait de la réforme des retraites, mais a permis de redonner un cadre à la contestation sociale. Quelles leçons peut-on tirer de la mobilisation de l’intersyndicale dans cette séquence qui s’annonce ?

Et l’échec de cette précédente mobilisation est sans doute l’un des principaux freins que les organisations syndicales vont devoir réussir à lever dans l’esprit de leurs militants et des salariés pour les convaincre de se remobiliser. La perspective d’une France à l’arrêt à la faveur d’un seul appel a de quoi laisser perplexe. Pour mémoire, le 7 mars 2023, au plus fort du mouvement contre la réforme des retraites, l’intersyndicale avait échoué, car les grèves n’ont pas été suffisamment suivies. J’ai donc du mal à imaginer qu’un mouvement initié par un appel en dehors des syndicats suffise à créer les conditions pour faire cesser le travail et bloquer l’économie, là où l’ensemble des organisations syndicales ont échoué.

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