
Les élections municipales s’annoncent et certains commencent à spéculer sur les éventuelles forces en présence. A ma façon je vais tenter cet exercice.
Les « défenseurs des intérêts locaux » vont émerger de toutes parts arguant que les objectifs d’une municipalité n’ont rien à voir avec les combats politiques nationaux. Mais ils se garderont bien, cependant, de se priver de l’appui de leur famille d’origine et de leurs réseaux traditionnels.
Je vous en fait le pari ! Ainsi la majorité actuelle d’une origine de droite traditionnelle (républicaine, libérale, voire social chrétienne) sera évidemment présente avec un bilan qui sera, n’en doutons pas, au demeurant autosatisfaisant.
Elle aura fort à faire avec un Rassemblement National, amputé de ses fondateurs locaux qui tenteront sans doute une nouvelle aventure se réclamant des dissidences qui ont caractérisé l’évolution de l’extrême droite.
Dans ce vaste (hélas) poulailler on s’agite beaucoup au gré des humeurs du couple Le Pen/Bardella et autres Zemmour et Maréchal. Mais qui sait il peut émerger de cette basse-cour quelques poules ou coq très impliqués dans la vie politique de leur ville.
Tout cela mériterait des explications que l’âge et une certaine paresse m’empêche de développer ici.
Enfin il faudra sans doute compter sur cette gauche locale relativement divisée PS, PCF, LFI.
Côté PS ça va se scinder selon la bonne habitude, comme sur le plan national, entre ces socio-libéraux qui ont fait capoter moulte élections municipales à Tarascon et quelques vestiges d’un opportunisme politique qui peut tromper encore une jeunesse qui se croit plus intellectuelle. Le reflet des discordances du congrès du PS ne vont pas tarder à se manifester si tant est qu’il reste quelques héritiers pour pour cela !
Reste LFI qui, dans notre ville est soutenue, par une fraction de main-d’œuvre immigrée laquelle depuis des décades s’est renouvelée et est séduite partiellement » par le discours Mélenchoniste privant notamment le PCF d’un électorat qui lui était acquis.
Enfin il y a un PCF lequel a été progressivement abandonné dans le contexte local par une classe ouvrière dispersée dans des PME et entreprises artisanales. Mais aussi par le non-renouvellement, certes dont ne sont pas seules victimes les communistes, du militantisme politique qui a vu ses effectifs dispersés disparaitre au profit de toutes sortes de populismes dont évidemment celui de l’extrême droite. Auquel il faudrait ajouter une influence réduite dans la vie syndicale.
Mais les échecs électoraux (notamment aux Présidentielle et Législatives) ne signifient pas disparition ! Ils sont simplement la perte d’une bataille d’idées et de celle conduite dans la lutte des classes qui nous rappelle la réalité.
Ce qui laisse au PCF une indestructible raison d’être. Nous en trouverons la forme. En premier lieu en diffusant nos propositions dans une ville où un tiers de la population nous a soutenus !
C’est pourquoi nous nous tiendrons à disposition de la population de Tarascon dans sa diversité. Cela concerne évidemment toutes les catégories d’âge avec une priorité pour la jeunesse mais sans oublier des travailleurs (ouvriers, employés, travailleurs indépendants, professions libérales, agriculteurs et leurs salariés, etc) toute une population qui souffre des politiques que nous a fait subrir la droite et une social-démocratie et qui bien sur relève des différents gouvernements qui depuis trois décades contribuent au grignotage des droits sociaux acquis après la deuxième guerre mondiale.
Des à présent nous alllons aider à la mise en place un groupe de travail pour élborer un programme en commun répondant aux besoins urgents de la population (travail, sécurité et aide sociale, urbanisme et logement, santé, etc.) Il appartiendra aux membres de ce groupe de le compléter, le modifier si besoin est.

Défense des services publics Gilets jaunes Defense de la Sécu
Ils se sont battus, ils ont parfois gagné, parfois du reculer, mais ils confirment : ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent…Car l’adversaire « la grande bourgeoisie nationale et internationale » ne fait pas de cadeaux, elle préfère la guerre qui nous menace.