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C’est « rigolo » de voir une partie de la droite se joindre à l’extrême droite pour s’en prendre à une décision de justice qui frappe Marine Le Pen alors que ces mêmes « oiseaux » laissent des milliers de justiciables à la merci de procédures desquelles elle a été bien entendu mise à l’abri, comme les Sarkosy et autres anciens ministres, qui peuvent tranquillement « organiser leur défense » (les mots sont faible) alors qu’au vu amitiés voire des complicités existantes ils auraient du être isolés ( voir préventivement internés )

Posté par jacques LAUPIES le 2 avril 2025

« Il faut respecter la justice comme un pilier de notre démocratie » : après deux jours d’attaques contre l’État de droit, Emmanuel Macron sort enfin de son mutisme.

Après deux jours d’attaques incessantes contre la « tyrannie de la justice », contre l’État de droit et de menaces contre les magistrats dans la foulée de la condamnation de Marine Le Pen, Emmanuel Macron est sorti de son silence ce mercredi 2 avril. Se posant en « garant des institutions », il a notamment « rappelé », en Conseil des ministres, « que l’autorité judiciaire est indépendante » et « que les magistrats doivent être protégés et ont le droit d’être respectés ».

Politique

 

4min

Publié le 2 avril 2025

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Se posant en « garant des institutions », Emmanuel a « rappelé », mercredi 2 avril, en Conseil des ministres « que l’autorité judiciaire est indépendante » et « que les magistrats doivent être protégés et ont le droit d’être respectés », se cantonnant, selon des participants cités par l’AFP.
© Eric TSCHAEN/REA

Son premier ministre a pris le parti de jeter le discrédit sur la justice en se disant « troublé » par la condamnation de Marine Le Pen lundi 31 mars dans le cadre du procès des assistants parlementaires fictifs du RN, le président de la République, lui, s’était réfugié dans le silence. Il aurait fallu attendre deux jours d’attaques incessantes contre la « tyrannie de la justice », contre l’État de droit et de menaces contre les magistrats, pour qu’Emmanuel Macron sorte de son mutisme.

Se posant en « garant des institutions », il a « rappelé », mercredi 2 avril, en Conseil des ministres « que l’autorité judiciaire est indépendante » et « que les magistrats doivent être protégés et ont le droit d’être respectés », se cantonnant, selon des participants cités par l’AFP, à des « principes très généraux » et sans entrer dans le détail du jugement.

« Les menaces sur les magistrats sont absolument insupportables »

Le chef de l’État a aussi affirmé, selon la même source, que « tous les justiciables ont droit au recours » alors que la justice a déjà fait savoir qu’un nouveau procès en appel pourrait se tenir d’ici l’été 2026, soit bien en amont de la prochaine présidentielle.

Depuis lundi, le discours trumpiste clés en main sur le « gouvernement des juges » et une extrême droite « persécutée » bat donc son plein sur les plateaux de télévision et de radio, où le RN a micro ouvert depuis lundi midi, sans contradiction ou presque. Ce mardi, Marine Le Pen, qui était la veille sur au 20 heures de TF1, a tenu à galvaniser ses troupes, tout en distillant quelques éléments de langage : « Le système a sorti la bombe nucléaire parce que nous sommes sur le point de gagner, prétend-elle. On ne se laissera pas faire et nous défendrons le droit des Français de voter pour qui ils souhaitent. » Le président du RN, Jordan Bardella, qui parle de « tyrannie des juges », a annoncé qu’une « manifestation de soutien » se tiendra dimanche après-midi, place Vauban à Paris.

Et le Rassemblement national, outre le soutien de l’internationale fasciste, a pu également compter sur les déclarations de nombre de personnalités de droite. Un climat propice au déchaînement de violences sur les réseaux sociaux où les menaces à l’encontre des magistrats à l’origine de la condamnation se sont multipliées.

C’est dans ce contexte que, devant la presse à l’issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a aussi rapporté les propos du chef de l’État. « Il a rappelé trois choses. La première chose qui est que, évidemment, la justice est indépendante et qu’elle prend ses décisions en toute indépendance et qu’il faut donc la respecter comme un pilier de notre démocratie », a-t-elle dit.

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« La seconde chose pour rappeler que les menaces qui sont faites sur les magistrats sont absolument insupportables et intolérables puisque nous sommes encore une fois dans une démocratie. Et la justice est tout à fait indépendante et doit être respectée », a-t-elle ajouté. « Et la troisième chose pour rappeler que chacun a le droit à une justice équivalente et que le droit est le même pour tout le monde. »

 

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