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Trump et Zélensky s’étripent devant les télés du monde entier : à suivre !

Posté par jacques LAUPIES le 28 février 2025

On peut penser ce que l’on veut de cette  réception à son arrivée de Zélensky à la Maison Blanche mais celle-ci – ci  est révélatrice, si tant est que cela soit nécessaire,  de la chienlit qui sévit dans le monde du capitalisme. D’évidence les différents courants qui sévissent dans les affaires de l’impérialisme mondial semblent se disputer à propos de la nouvelle configuration géopolitique qui se prépare dans le monde. A tel point que les  « naifs » du monde politique et médiatique n’en reviennent pas avant de présenter Zélensky comme le héros de cette chamailleries (entendre les commentaires de LCI)

Piégé ou pas Zelensky et les actuels dirigeants des pays européens dont la France vont se retrouver sur le cul et tenter de se tourner vers leurs propres moyens pour poursuivre leur politique lamentable qui n’est pas sans responsabilité dans la situation actuelle en Europe et dans le monde !

Seulement voilà il ne leur faut guère espérer avoir les appuis politiques, voire militaires, nécessaires pour continuer à jouer les « défenseurs des valeurs démocratiques » qu’incarnerait les dirigeants ukrainiens acuels.

Droite dite républicaine, centristes bidons et socio démocrates libéraux bon teint, n’en ont guère les moyens face à des extrêmes droites qui jouent aux pacifistes (un peu comme Trump à sa manière) pour imposer  la défense des intérêts des « bourgeoisies » européennes voire américaines qui ne se risqueront pas à lacher l’os que constitue les plaines de l’Ukraine » Obama et Biden en furent un témoignage.

J’écoute Macron qui, du Portugal, nous sert encore la chanson des faux-culs de la politique au service de ces bourgeoisies ! Décidément il est grand temps que les français et notre jeunesse en particulier en finisse avec eux et les « fachos formule nouvelle » qui sont à l’affut du pouvoir pour demain se chamailler entre eux et poursuivre à leur façon de nouvelles guerres…

Marx avait compris tout ça et il ne fut pas le seul. Jaurès en fut le premier témoignage. A vos lectures les filles et les garçons et sachez qu’il y a une solution de Paix pour demain, à condition de vous remuer un peu et de remplacer vos ainés, ceux qui pour une bonne part d’entre eux, et j’en suis, ont vécu des périodes d’espoir et heureux grace à leur propres ainés.

Malgré quelques embuches certes mais si dérisoires par rapport à des victoires sur la découverte des réalités sociales de ce monde autant que sur nos vies individuelles…

 

 

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Nos politiques si friands de statistiques pourraient-ils nous dire combien d’ukrainiens ont fui leur pays pour éviter la mobilisation militaire et quelle en sont leurs catégories sociales. Cela nous éclairerait sur les valeurs patriotiques qui animent un peuple victime d’une boucherie qui ne semble pas déranger les animateurs de LCI qui, pour certains, en redemandent ! Il est vrai que l’analyse de classe n’est pas leur fort…

Posté par jacques LAUPIES le 24 février 2025

« Mon fils a été enlevé et enregistré comme soldat » : Elena Akimova, le combat d’une mère ukrainienne pour le retour de son fils mobilisé de force

Cette Ukrainienne, ancienne employée des chemins de fer aujourd’hui au chômage, lutte depuis le 27 décembre pour que son fils revienne du front. Jugé inapte, Ruslan Frolov a pourtant été arrêté par les agents recruteurs de l’armée et mobilisé.

Monde

 

6min

Publié le 23 février 2025

Nos politiques si friands de statistiques pourraient-ils nous dire combien d'ukrainiens ont fui leur pays pour éviter la mobilisation militaire et quelle en sont leurs catégories sociales. Cela nous éclairerait sur les valeurs patriotiques qui animent un peuple victime d'une boucherie qui ne semble pas déranger les animateurs de LCI qui, pour certains, en redemandent ! Il est vrai que l'analyse de classe n'est pas leur fort... dans POLITIQUE der-ELENA-akimova_VEN_LUN-edited
En pleine période des fêtes de fin d’année, le fils d’Elena Akimova, Ruslan Frolov, 34 ans, a été contrôlé par les agents recruteurs à Kryvyï Rih avant d’être envoyé dans un centre de l’armée avec d’autres conscrits.
© Nicolas Cleuet / Le Pictorium

Kryvyï Rih (Ukraine), envoyé spécial.

Deux mois qu’elle ne dort plus. Deux mois à se ronger les sangs. Deux mois qu’Elena Akimova téléphone quotidiennement aux centres de recrutement et de soutien social (TCC) de la région de Dnipropetrovsk, à l’armée, au ministère de la Défense. « Ma vie a basculé le 27 décembre. Mon fils a été enlevé par le TCC et enregistré comme soldat. Pourtant, il est exempté pour raisons médicales », raconte l’ancienne employée des chemins de fer qui approche des 60 ans.

En pleine période des fêtes de fin d’année, son fils, Ruslan Frolov, 34 ans, a été contrôlé par les agents recruteurs à Kryvyï Rih avant d’être envoyé dans un centre de l’armée avec d’autres conscrits« Dès que j’ai appris la nouvelle, je suis allée le voir et j’ai fourni les documents pour prouver son aptitude limitée pour servir. Mais il fallait de nouvelles attestations, des prises de sang que réclamait la commission médicale de l’armée », se remémore Elena Akimova, avant de fondre en larmes : « C’est mon fils unique. »

Soigné avec de la tisane

De tels scandales s’avèrent fréquents car le rythme de recrutement s’est accéléré. Fin octobre, 160 000 hommes devaient être incorporés en l’espace de trois mois. Avant cet objectif, les experts estiment que le TTC atteignait les 20 000 recrues par mois.

Face à l’avancée de l’armée russe et à sa supériorité en termes d’effectifs, les autorités ukrainiennes ont multiplié les lois sur la mobilisation : abaissement de 27 ans à 25 ans, prime pour les moins de 24 ans de 1 million de grivnas (23 000 euros), personnes incarcérées. « L’Ukraine compte près d’un million d’hommes et de femmes en armes, mais seulement 30 % d’entre eux ont participé à des combats en première ligne, ce qui laisse supposer que de nombreuses personnes susceptibles de remplacer les troupes de première ligne épuisées portent déjà l’uniforme », estime Simon Schlegel, de l’International Crisis Group.

À Kryvyï Rih, Elena Akimova mène un âpre combat. « Le pire, c’est que j’avais réussi à fournir, en pleine période de congés, les nouveaux documents réclamés par la commission médicale militaire centrale. Mais ils avaient déjà envoyé mon fils sur le front dans l’unité A1363. Il y fait la cuisine », dénonce-t-elle. Cette militante et syndicaliste qui se retrouve au chômage après une vague de licenciements ne baisse pas les bras pour autant.

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Elle a réalisé une vidéo avec un avocat sur TikTok. Elle a même écrit au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, originaire de la ville. « Avec sa santé fragile, mon fils a besoin de médicaments. La dernière fois que je l’ai appelé, il avait fait 40 °C de fièvre. Et on lui a donné de la tisane et de l’aspirine », s’emporte-t-elle.

« Ceux qui peuvent payer échappent à ces mobilisations forcées »

Dans l’ensemble du pays, les TCC sont critiqués pour leur fonctionnement. Ils sont même pris pour cible avec trois attaques perpétrées contre leurs centres au début du mois. La première a eu lieu dans l’ouest du pays, à Rivné, le 1er février. Un engin explosif a tué une personne et blessé six autres. Le même jour, à Poltava, dans l’Est, un homme armé d’un fusil de chasse a abattu un soldat chargé du recrutement.

Le 2 février, c’est une explosion près d’un TCC qui a eu lieu dans la région de Dnipropetrovsk. Une récente enquête indiquait que 67 % des Ukrainiens ne faisaient plus confiance aux agents des TCC. À l’inverse, les soldats mobilisés bénéficient d’un taux de confiance de 94 %. Pour un ancien militaire à la retraite, « ces centres ont des chiffes à réaliser chaque mois. Et ils se fichent de la qualité ou des règles à respecter. Comme d’habitude, ceux qui peuvent payer échappent à ces mobilisations forcées ».

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De nombreux soldats déplorent ces décisions. « Sur le terrain, on préfère que les nouvelles recrues soient formées et motivées. On voit débarquer des civils, souvent pères de famille, qui n’ont aucune maîtrise et aucune envie. On a besoin de se sentir épaulés. Car on est tous usés », soupire Oleg*, déployé dans les environs de Pokrovsk.

La corruption qui sévit au sein du système de recrutement a poussé le président Zelensky à limoger tous les responsables en charge de la mobilisation en 2023. Cela n’a pas permis de régler le problème. En octobre 2024, le bureau d’enquête national (DBR) a annoncé avoir découvert près de 6 millions de dollars, des bijoux et d’autres objets de valeur dans l’appartement de la cheffe de la commission médicale de la région de Khmelnytsky, chargée d’évaluer l’aptitude des hommes pour la mobilisation.

« J’espère que le droit l’emportera », souffle Elena Akimova, qui vient de recevoir une réponse de l’hôpital militaire de Kiev. Ce dernier lui indique que, selon la procédure, le colonel du service médical devait envoyer son fils réaliser un « second examen »« Depuis un mois, ils ont gardé le silence. J’espère que cet ordre sera entendu », regrette la mère de Ruslan Frolov.

* Le prénom a été modifié

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Pour ma part je ne vois qu’une bonne attitude pour la France : Désengagement de l’Otan et de toute alliance militaire, renforcement de notre défense de dissuation, action diplomatique tous azimuts pour que soit mis un terme à tous les conflits actuels, rapprochement sur ces bases avec les puissances pour consolider le camp de la paix dans le monde. Cela signifie une action politique pour convaincre et mobiliser les français, notamment la jeunesse, pour combattre les fauteurs de guerre d’où qu’ils viennent !

Posté par jacques LAUPIES le 21 février 2025

Guerre en Ukraine : face au risque d’un deal Trump-Poutine, Emmanuel Macron cherche à enrôler les partis

Le président français lance une offensive politique pour préparer les esprits à un réarmement, à l’heure d’un potentiel deal entre Poutine et Trump. Il a reçu ce jeudi les chefs de parti.

Politique

 

4min

Publié le 20 février 2025

Pour ma part je ne vois qu'une bonne attitude pour la France : Désengagement de l'Otan et de toute alliance militaire, renforcement de notre défense de dissuation, action diplomatique tous azimuts pour que soit mis un terme à tous les conflits actuels, rapprochement sur ces bases avec les puissances pour consolider le camp de la paix dans le monde. Cela signifie une action politique pour convaincre et mobiliser les français, notamment la jeunesse, pour combattre les fauteurs de guerre d'où qu'ils viennent ! dans POLITIQUE 000_36Y49QE

Emmanuel Macron a reçu les chefs de partis à l’Élysée afin d’évoquer la menace « existentielle » que représenterait la Russie pour l’Europe.
© Ludovic MARIN / AFP

Emmanuel Macron en appelle à la mobilisation générale. Le président de la République et le premier ministre ont reçu, ce jeudi à l’Élysée, les douze chefs des partis représentés au Parlement. La réunion s’est ouverte avec une présentation détaillée par les responsables de l’état-major et des services de la menace « existentielle » que représenterait la Russie pour l’Europe sur les plans militaires, hybrides et informationnels. Cette rencontre se tient dans un contexte où le président des États-Unis, Donald Trump, a ouvert des négociations sur l’avenir de l’Ukraine avec son homologue russe Vladimir Poutine, sans les Européens ni les Ukrainiens.

« C’est une lecture un peu biaisée de la géopolitique mondiale », déplore Fabien Roussel. « N’aborder que la Russie met de côté l’autre menace que représente l’administration des États-Unis qui, elle aussi, cherche à déstabiliser l’Europe », en menaçant d’annexer le Groenland danois, en taxant l’acier européen ou en s’ingérant dans les élections allemandes notamment, ajoute le secrétaire national du PCF.

« Il faut une parole forte de la France »

Les responsables de gauche étaient pourtant aussi venus écouter ce que le président avait à dire sur les États-Unis. « Pour la première fois, les Américains ne sont pas avec nous mais jouent par-dessus nos têtes », a confié à son arrivée Olivier Faure, premier secrétaire du PS. « Je souhaite parler des sujets d’ingérence dans la vie politique française devant Louis Aliot, représentant du RN à la cérémonie d’investiture de Trump », avait aussi déclaré Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, qui considère le parti lepéniste comme « pro-Trump et pro-Poutine ».

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Sommet sur l’Ukraine à l’Élysée : les Européens, combien de divisions ?

Avant la rencontre, Manuel Bompard, coordinateur de la FI, a appelé à « sortir d’une forme de naïveté » et « de l’idée que les intérêts français nécessitaient un alignement permanent sur les intérêts américains ». « Nous avons été plusieurs à pointer les ambiguïtés de la politique française. Nous avons dit qu’il faut avoir une parole forte de la France, indépendante », rapporte Fabien Roussel, qui estime qu’il faut « parler avec Vladimir Poutine » en vue de parvenir à un « accord de paix et de sécurité ». Cela doit prévoir « le retrait des troupes russes, la neutralité de l’Ukraine et une force d’interposition sous l’égide de l’ONU ».

« Une augmentation des dépenses militaires »

« Le président de la République pointe le danger immense que représente la Russie. Il met en avant la nécessité de se réarmer encore plus fortement pour préparer une économie de guerre accentuée », dénonce Fabien Roussel. Cette rencontre s’inscrit d’ailleurs dans une campagne de l’exécutif pour organiser un réarmement en Europe.

« Le réveil européen passe par une augmentation des dépenses militaires » et cela aura « des conséquences pour nos finances publiques », a expliqué avant la réunion Sophie Primas, porte-parole du gouvernement. Deux réunions de chefs de gouvernement européens ont été organisées en ce sens cette semaine. Un débat au Parlement doit se tenir début mars. De son côté, la presse britannique fait état de discussions entre Paris et Londres sur la création éventuelle d’une force de 30 000 hommes capables de se déployer en Ukraine en cas de cessez-le-feu.

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L’envoi de troupes en Ukraine serait irresponsable

Posté par jacques LAUPIES le 19 février 2025

 

Publié le 18 février 2025

Emmanuel Macron a dans l’urgence convoqué hier un sommet à Paris réunissant quelques pays européens et le secrétaire général de l’OTAN.

Lors de cette réunion, la France et le Royaume-Uni se sont à nouveau prononcé pour l’envoi de troupes en Ukraine. Cela correspond à une demande du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui a évoqué une force européenne de 200 000 hommes en Ukraine.

Ce projet est totalement irréaliste, étant donné la réalité des moyens militaires concrètement disponibles, tant pour notre pays que pour le reste de l’Union européenne. ll est surtout d’une extrême dangerosité et irresponsabilité.

L’envoi sur le terrain de troupes françaises et britanniques reviendrait à faire porter à nos deux pays la charge de l’application du « deal » passé entre Donald Trump et Vladimir Poutine, sans que l’Europe ait eu son mot à dire. Et il aboutirait à mettre en confrontation directe les deux puissances nucléaires du continent, française et britannique, avec la Russie, au risque de les entraîner dans l’engrenage fatal de l’affrontement. En clair, cette décision signifierait l’engagement direct de l’ensemble de l’Europe dans une guerre ouverte avec la Russie, sur le sol ukrainien.

Les classes dirigeantes européennes sombrent dans le militarisme et l’interventionnisme le plus outrancier. Elles mettent ainsi en danger la paix de l’Europe et de ses peuples. Et elles sacrifient l’avenir du peuple ukrainien à une stratégie brumeuse sur laquelle il n’aura aucune prise. Leur fébrilité face aux annonces de Donald Trump et à l’ouverture de discussions russo-américaines à Riyad ce mardi n’a d’égale que la lâcheté dont elles ont précédemment fait preuve en s’alignant sur les surenchères guerrières de l’administration Biden. L’autonomie européenne dont elles parlent aujourd’hui n’est rien d’autre que la préparation de la guerre.

Il est grand temps que les nations d’Europe retrouvent leur indépendance et que la France porte souverainement une proposition de paix et de sécurité collective pour le continent.

Il est nécessaire de répondre au plan de Donald Trump qui vise à faire capituler l’Europe, économiquement, industriellement, commercialement et politiquement. Cette réponse ne peut pas être la guerre, mais l’autonomie stratégique européenne pour la paix.

C’est d’autant plus possible, que des pays comme le Brésil, la Chine ou l’Afrique du Sud en ont ouvert le chemin à travers leurs propositions ces derniers mois.

L’autonomie européenne pour la paix implique que la France et les pays européens qui le souhaitent prennent enfin une initiative diplomatique pour un cessez-le-feu et pour une paix juste en Ukraine. Une telle paix doit respecter la souveraineté de l’Ukraine et se fonder sur la Charte des Nations unies et les principes de sécurité collective en Europe tels qu’ils ont été définis dans l’acte final de la Conférence d’Helsinki. Cette initiative doit se faire en toute indépendance de l’OTAN et il appartient à la France d’en préparer la sortie. Cette alliance belliciste, qui consacre l’inféodation de notre continent aux vues impérialistes des États-Unis a vocation à être dissoute dans le cadre de la refondation de l’architecture européenne de sécurité collective.

Le Parti communiste français demande l’organisation en urgence d’un débat au Parlement sur les objectifs de la politique française et la sécurité de l’Europe.

Paris, le 18 février 2025

Parti communiste français.

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Affaire Bétharram : Bayrou nie toujours, accuse désormais la gauche et dénonce une « récupération politique » de l’histoire des victimes

Posté par jacques LAUPIES le 18 février 2025

Affaire Bétharram : Bayrou nie toujours, accuse désormais la gauche et dénonce une « récupération politique » de l’histoire des victimes

Empêtré dans l’affaire des violences dans l’institut catholique, le premier ministre persiste dans sa version et renvoie la responsabilité au gouvernement Jospin, aux affaires après 1997.

Politique

 

4min

Publié le 18 février 2025

Affaire Bétharram : Bayrou nie toujours, accuse désormais la gauche et dénonce une « récupération politique » de l’histoire des victimes dans POLITIQUE

Après avoir menti devant l’Assemblée nationale, François Bayrou persiste dans sa version des faits et accuse désormais la gauche.
© Vernier Jean-Bernard/JBV News/ABACA

L’interrogation orale était un peu particulière pour l’ancien ministre de l’Éducation nationale, mardi 18 février. François Bayrou, maintenant chef de gouvernement, était sous le feu des questions des députés concernant ce qu’il savait ou ne savait pas ou feignait d’ignorer de l’affaire Bétharram – 114 plaintes déposées pour des violences ou des violences sexuelles dans les années 1950 à 2010 contre des responsables de l’établissement privé catholique proche de Pau.

« Ce matin, dans le quotidien la République des Pyrénées, l’enquêteur de la section de recherche au moment des faits affirme que le défèrement a été retardé parce que le procureur général voulait voir ce dossier suite à une intervention de M. Bayrou (alors ministre de l’Éducation – NDLR). Est-ce que ce militaire de la gendarmerie a menti ? » a attaqué Colette Capdevielle, députée socialiste des Pyrénées-Atlantiques.

Renvoyer la responsabilité à la gauche

Sur la défensive, le chef de gouvernement a répondu qu’il avait reçu, samedi, l’association de familles des victimes. « Ils ont exprimé plusieurs choses (…) bouleversantes », a-t-il confié avant de préciser qu’elles avaient dit détester « la récupération politique qui est en train d’être faite. Ils trouvaient cela haïssable parce qu’ils disaient que ça les privait de leur histoire ». Il a rappelé qu’en 1996, saisi des faits, il avait diligenté une inspection.

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La contre-offensive, côté gouvernement, est désormais prête : renvoyer la responsabilité à la gauche plurielle, au gouvernement à partir de 1997. « Si je ne savais pas, d’autres savaient, attaque François Bayrou. J’affirme devant vous que le procureur général a tenu informée la chancellerie à quatre reprises sur ces affaires sur l’année 1998. Il l’a fait téléphoniquement le jour de l’interpellation et ensuite à trois reprises par écrit en signalant la gravité des faits. »

Il rappelle alors que la ministre de la Justice de l’époque était la socialiste Élisabeth Guigou et celui de l’Éducation, Claude Allègre. « Je pose la question à mon tour : qu’est-ce qui a été fait après les signalements du procureur général ? »

« Un menteur ne peut pas gouverner la France »

Quelques minutes plus tard, c’était au tour du député insoumis Paul Vannier de revenir à la charge. « Monsieur le premier ministre, quelles mesures avez-vous prises après avoir reçu, en 1996, (…) un rapport d’inspection sur Bétharram faisant état de châtiments corporels et de problèmes dans la conception de la discipline dans l’établissement ? » a-t-il, entre autres, demandé. Réplique identique du ministre de la Justice Gérald Darmanin : « La question des relations entre la justice et le pouvoir politique de l’époque mérite d’être répondue (sic) par d’autres personnes que nous. »

Faute de réponse, Paul Vannier en conclut : « En mentant à la représentation nationale, vous vous êtes disqualifié. Un menteur ne peut gouverner la France. Démissionnez ! »

Mercredi 19 février, le locataire de Matignon essuiera une motion de censure déposée par le PS, notamment pour dénoncer les passerelles que lui et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau installent avec l’extrême droite. Elle ne devrait pas être adoptée. Le RN, refusant de la voter, reste pour le moment le sauf-conduit du gouvernement.

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