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Petit rappel pour les « amis » qui ont oublié que la « préventive » c’est pas fait pour les puissants mais bien pour les misérables ! Il semblerait bien que tous ces « inculpés » ont pu en toute liberté préparer leur défense. Pas très juste ça au regard de ce que subissent les « misérables » !

Posté par jacques LAUPIES le 6 janvier 2025

 

Sarkozy-Khadafi : tout comprendre à l’affaire du « financement libyen », le procès d’une affaire d’État

Pendant trois mois, le tribunal correctionnel de Paris tentera de démêler le tentaculaire dossier dit du financement libyen. Selon l’enquête, il existe suffisamment d’éléments matériels prouvant qu’un « pacte de corruption » de 6 millions d’euros a été scellé entre l’ancien dictateur et l’ex-président français, en vue de la campagne de 2007.

Politique

 

9min

Publié le 5 janvier 2025

 dans POLITIQUE

Nicolas Sarkozy est cette fois jugé pour « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et même « association de malfaiteurs ». Il encourt une peine pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.
© Ricardo Rubio/Europa Press/ABACAPRESS.COM

Un pacte faustien avec le dictateur arabe Mouammar Kadhafi a-t-il permis d’alimenter en liquidités la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 ? Vingt ans après le début de l’affaire, c’est à cette question que devra répondre le tribunal correctionnel de Paris au cours d’un procès historique. Coup d’envoi ce lundi 6 janvier. 

Treize personnes s’assiéront sur le banc des prévenus, pour trois mois d’audience, jusqu’au 10 avril. Nicolas Sarkozy est attendu en fin d’après-midi. Moins d’un mois après la confirmation, par la Cour de cassation, de sa condamnation à trois ans de prison dont un ferme (aménageable avec bracelet électronique) dans l’affaire des écoutes – ce qui ne l’a pas empêché de passer Noël aux Seychelles –, l’ancien président de la République est cette fois jugé pour « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et même « association de malfaiteurs ». Nicolas Sarkozy encourt une peine pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.

À ses côtés, ses fidèles lieutenants, les anciens ministres Claude Guéant et Brice Hortefeux, sont soupçonnés d’avoir organisé le transfert de 6 millions d’euros d’argent public libyen, par l’intermédiaire de l’affairiste Ziad Takieddine, lui-même poursuivi. D’autres sont soupçonnés d’avoir participé au blanchiment ou à la dissimulation de centaines de milliers d’euros, orchestrés par un autre acteur central dans l’affaire, Alexandre Djouhri.

Un dossier tentaculaire dans lequel la justice va tenter de dégager un faisceau d’indices permettant, ou non, de démontrer la réalité d’un transfert de fonds libyens vers l’entourage de Nicolas Sarkozy afin de financer la campagne présidentielle de ce dernier.

Conversations secrètes

Tout commence en 2005. En Libye, Mouammar Kadhafi, le « Guide », qui a renoncé au terrorisme d’État, veut sortir son pays du ban des nations. Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, lui, pense à l’élection présidentielle. Les deux dirigeants se rencontrent à Tripoli en octobre.

Quelques semaines avant, son chef de cabinet Claude Guéant se rend en Libye pour une visite préparatoire. Il y croise Abdallah Senoussi, le beau-frère de Mouammar Kadhafi. Un personnage sulfureux, condamné par la France à la perpétuité pour avoir organisé en 1989 l’attentat contre l’avion de ligne DC-10 d’UTA, qui a causé la mort de 170 personnes. En décembre 2005, Brice Hortefeux, fidèle de Nicolas Sarkozy et ministre délégué aux Collectivités territoriales, rencontre aussi Senoussi. À chaque fois, ces conversations ont lieu dans le dos du corps diplomatique, « de manière confidentielle et hors la présence des autorités officielles françaises ».

Pour les juges d’instruction, ce secret est « très difficilement compréhensible, sauf à considérer que cette activité dissimulait un secret et qu’il s’agissait en réalité d’obtenir des financements occultes pour la future campagne ». C’est ce qu’assurent le traducteur qui a accompagné Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, mais aussi Abdallah Senoussi et plusieurs membres du second cercle du régime. Selon eux, un accord a été scellé. Mais la justice doit-elle les croire ?

Le contrat de confiance

Le tribunal devra se reposer sur un faisceau d’indices beaucoup plus large. Notamment concernant le contenu de l’accord présumé. Mouammar Kadhafi aurait assuré à Nicolas Sarkozy qu’il l’aiderait à financer sa campagne présidentielle. Ziad Takkiedine, qui a joué les entremetteurs, a fini par avouer, en 2016, avoir remis 5 millions d’euros en liquide à Claude Guéant et Nicolas Sarkozy.

Des aveux pour lesquels il s’est finalement rétracté en 2019, au cours d’une étrange interview qui, selon les enquêteurs, a été orchestrée, moyennant paiement, par les proches de l’ex-président français. Condamné dans un autre dossier (Karachi) à cinq ans de prison en 2020, Ziad Takkiedine a fui au Liban. Il est aujourd’hui introuvable et ne sera pas présent au procès.

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Un autre élément sera au cœur du procès dans les trois mois à venir. Une note officielle datée du 6 décembre 2006, signée Moussa Koussa, à l’époque chef des services secrets libyens, dans laquelle il demande à Bachir Saleh, président du principal fonds d’investissement du régime, de débloquer 50 millions d’euros en direction du clan Sarkozy.

Qu’aurait obtenu la Libye de Mouammar Kadhafi en échange ? D’abord, la fin du mandat d’arrêt international pesant sur le terroriste Abdallah Senoussi – ce qui expliquerait pourquoi l’avocat et ami de Nicolas Sarkozy Thierry Herzog a travaillé pour la défense de l’intéressé. En outre, cet accord aurait débouché sur un contrat d’exploitation pétrolière pour Total et des accords commerciaux comme la vente de matériel d’espionnage de la France à la Libye.

Enfin, le but était aussi pour Tripoli de « s’allier à un pays européen et de gagner en respectabilité », estiment les enquêteurs. Élu, Nicolas Sarkozy réserve sa première visite à l’étranger à Mouammar Kadhafi. Puis, quelques mois plus tard, en décembre 2007, la France octroie au dictateur une réception fastueuse et inédite d’un point de vue protocolaire, longue de six jours, durant laquelle le Libyen est autorisé à planter sa tente bédouine dans les jardins de l’Élysée.

La couleur de l’argent

Pour les juges d’instruction, il existe suffisamment d’éléments matériels prouvant que le fonds souverain libyen a versé, en trois tranches, près de 6 millions d’euros sur le compte d’une société de Ziad Takieddine – Rossfield – en décembre 2005. Deux millions auraient été directement versés par Abdallah Senoussi.

Cette somme aurait ensuite transité via divers canaux. Et 440 000 euros ont été retrouvés sur un compte offshore, basé aux Bahamas, d’un intime et ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert. Cette somme sera retirée en espèces, « pour un motif manifestement lié à la campagne de Nicolas Sarkozy », d’après l’ordonnance de renvoi. Une note dans l’agenda de Thierry Gaubert porte la mention « Ns Campagne », juste avant la réception des fonds, en février 2006. Ziad Takieddine aurait lui-même décaissé en espèces, avant la présidentielle, « au moins 1,2 million d’euros » d’un compte en Suisse, selon les juges.

À ces éléments, ces derniers ajoutent une « circulation anormale d’espèces non comptabilisées durant la campagne électorale » de 2007. Ils ont pu établir qu’à la fin de la campagne il restait au moins 250 000 euros en grosses coupures au siège de l’UMP, qui ont été versés en primes. Le parti de droite, devenu LR, assure que cet argent provient de dons anonymes envoyés par des militants. « Invraisemblable » pour les enquêteurs, selon lesquels ces 250 000 euros ne sont que la partie visible de l’iceberg.

Exfiltration en urgence

Pour démontrer la réalité des flux, le tribunal correctionnel va aussi devoir se pencher sur ce que les enquêteurs appellent des « tentatives de dissimulation de preuves ». D’une part, en révélant des « canaux de blanchiment » mis en place pour masquer les transferts venus de Libye, pas seulement pour la campagne de 2007 mais aussi pour de l’enrichissement personnel.

Les juges d’instruction soupçonnent notamment Claude Guéant d’avoir acheté en 2008 un appartement parisien à hauteur de 500 000 euros pour blanchir cet argent. Quelques jours avant cet achat, la même somme provenant de l’étranger a été virée sur un compte de l’ancien ministre. Celui-ci a prétendu en 2013 que l’argent provenait de la vente de tableaux flamands, dont il n’a jamais apporté la preuve.

L’enquête judiciaire a finalement révélé que ces 500 000 euros seraient le fruit d’un montage financier mis en place par Bachir Saleh, à la tête du fonds souverain libyen, avec l’aide de l’intermédiaire Alexandre Djourhi. Contact privilégié en Libye de Nicolas Sarkozy, Béchir Saleh a, semble-t-il, échappé aux attaques de l’armée française contre le régime libyen, en 2011. Cette année-là, alors que les printemps arabes fleurissent, Nicolas Sarkozy se retourne contre son ancien allié et soutient militairement la rébellion, qui renversera le régime.

Exfiltré vers la France, Béchir Saleh quitte l’Hexagone en mai 2012, quelques jours après les révélations de la note dans laquelle Moussa Koussa lui demandait de débloquer 50 millions d’euros. Des notes déclassifiées des services de renseignements et des écoutes ont permis de démontrer que cette fuite a été organisée en urgence par Alexandre Djouhri, avec l’aide active de Bernard Squarcini, directeur du renseignement intérieur et intime de Nicolas Sarkozy, et Claude Guéant. Pour les enquêteurs, cette exfiltration de Béchir Saleh a été organisée « afin qu’il ne soit pas en mesure d’éclairer la révélation desdits faits ». Une nouvelle pièce d’un vertigineux puzzle qui pourrait révéler un immense scandale d’État.

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« Dîner des sommets » à 100 000 euros : Le Conseil d’État rejette le pourvoi de Laurent Wauquiez, sommé de dévoiler la liste de ses invités

Posté par jacques LAUPIES le 4 janvier 2025

Organisée en juin 2022 dans le château de la Chaize, la réception de Laurent Wauquiez, alors président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, avait coûté près de 100 000 euros, soit environ 1 100 euros par convive. Le Conseil d’État a rejeté, le 30 décembre 2024, le pourvoi de la Région, en conflit avec le tribunal administratif de Lyon.

Politique

 

3min

Publié le 3 janvier 2025

« Dîner des sommets » à 100 000 euros : Le Conseil d’État rejette le pourvoi de Laurent Wauquiez, sommé de dévoiler la liste de ses invités dans POLITIQUE
Laurent Wauquiez devra dévoiler la liste des invités de ses fameux « dîners des sommets » organisés aux frais du contribuable après un rejet du pourvoi de la région Auvergne-Rhône-Alpes par le Conseil d’État.
© Rapahel Lafrague / ABACA

L’année 2025 débute sous de mauvais auspices pour Laurent Wauquiez. Le président du groupe parlementaire des Républicains va devoir, par l’intermédiaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes – qu’il dirigeait -, révéler l’identité de ses invités, lors de ses fameux « dîners des sommets ».

Le chef de file des Républicains va devoir, plus largement, répondre en toute transparence aux demandes de la justice. Le Conseil d’État a, selon les informations de la Tribune de Lyon (ensuite confirmée par Libération), rejeté le pourvoi de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui souhaitait esquiver le jugement du tribunal administratif de Lyon, lundi 30 décembre.

Une note de près de 180 000 euros

Organisée fin juin 2022, au sein du château de la Chaize, la réception avait coûté près de 100 000 euros, soit environ 1 100 euros par convive (plus de 90 invités) ; le tout aux frais du contribuable. Un premier « dîner des sommets » avait rassemblé, au printemps de la même année, une soixantaine de convives à l’Institut Paul-Bocuse, près de Lyon. Deux événements fastueux (près de 180 000 euros au total), à coups d’escortes en vans de luxe, de serveurs dédiés à chaque convive ou d’un menu élaboré par l’Institut Paul-Bocuse, dont l’objectif aurait été, selon la justice et l’opposition régionale, un moyen pour Laurent Wauquiez de se construire un statut de présidentiable.

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La honte dans une société dirigée par des voleurs et de plus abrutis qui font crever les plus pauvres : révoltez vous bordel !

Posté par jacques LAUPIES le 3 janvier 2025

Voilà donc, à nouveau, une vieille lune de la droite devenue, par l’entremise de la Macronie, une réalité bien concrète. Depuis le 1er janvier, les allocataires du RSA doivent s’acquitter de 15 heures de travail hebdomadaires pour percevoir leur dû. Sinon ? Sanctions. Introduite dans la loi dite de « plein emploi » à la faveur d’un amendement déposé par des députés « Les Républicains », la généralisation de cette mesure, testée dès mars 2023 dans une vingtaine de territoires et étendue un an plus tard, va désormais impacter la vie quotidienne de près de 1,8 million de personnes.Pour ses promoteurs, cette réforme du RSA va dans le sens de « ce qui fonctionne », comme l’affirmait récemment la toute nouvelle ministre du Travail. Le discours est rodé. Non, « il ne s’agit pas de travail gratuit », assénait encore Astrid Panosyan-Bouvet, exhortant à sortir de « l’idéologie » sur « ce genre de sujet ». Fermez le ban.Reste que le conditionnement du versement d’un revenu minimum censé permettre à ceux qui n’ont rien de simplement survivre questionne autant qu’indigne. Sur la forme d’abord. À juste titre, les syndicats s’alarment de l’inscription d’office des bénéficiaires du RSA sur les listes de France Travail sans que ni budget supplémentaire ni renfort de personnel ne soient prévus pour les accompagner au mieux.Doigt mouillé et marche forcée. Mais, sur le fond, la philosophie d’une telle mesure est plus inquiétante encore. En ce qu’elle naît, d’abord, de la fausse certitude que chacun des bénéficiaires du RSA a la capacité de travailler. En ce qu’elle entérine, aussi, bel et bien une forme de travail gratuit : quinze heures d’un labeur non rémunéré pour ce qu’il est, mais effectué en raison de ce que représente celui qui perçoit l’aide sociale.Avec sa réforme du RSA, le gouvernement fait d’une pierre trois coups : offrir de la main-d’œuvre gratuite aux entreprises ; diminuer – du fait des sanctions qui suspendront les versements – la note globale pour les finances publiques ; faire baisser artificiellement les chiffres du chômage pour s’en autocongratuler. Loin, bien loin d’un accès juste à un emploi de qualité et bien rémunéré.

Marion d’Allard,
rédactrice en cheffe de L’Humanité

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