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Posté par jacques LAUPIES le 11 janvier 2025

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Populisme (1), et fascisme (2) : les plaies des sociétés de ce monde.

Posté par jacques LAUPIES le 9 janvier 2025

Quand disparait un homme politique comme Jean Marie Le Pen et qu’évidemment les médias unanimes commentent la “carrière” de l’individu il est bien difficile de rester sans réaction. 

Point n’est dans mon intention de me mêler à cette foule qui hante les plateaux de télévision laquelle, à des degrés divers, semble unanime à le condamner pour son antisémitisme, son racisme, sa xénophobie, son anticommunisme, tout cela est confirmé autant par ses déclarations que par les condamnations prononcées par la justice. 

Cependant comment se taire devant les dégâts causés par ce sinistre personnage au fil des générations. Victimes des politiques menées par des courants d’inspiration idéologique de droite, du “centre” et hélas d’une social-démocratie parée souvent d’une démarche socialiste, trompées par la confusion entretenue par les alliances de gauche compromettante pour le Parti Communiste, ces générations ont perdu en partie leur conscience de classe. 

La réalité est là pour rappeler que l’homme était peu recommandable pour qui cherche une explication à ses échecs et croit pouvoir les trouver en se laissant bercer par lui, par ses discours, par une rhétorique que pratiquent la plupart des hommes politiques pour convaincre. 

J’en ai connu de tous bords politiques qui s’abritaient derrière ce “don” pour séduire leur entourage. Quel que soit leur camp, même quand ils étaient du mien, et surtout quand ils l’étaient, j’ai pu constater les dégâts qu’ils causaient. Tout simplement parce que les actes ne suivaient pas leurs paroles. C’est là aussi qu’il faut trouver les causes de la perte d’influence de certaines familles politiques. 

Avec Le Pen sa rhétorique a cependant eu le mérite de révéler assez crument ses actes autant que ses intentions. A tel point qu’il a fallu que l’héritière s’en dissocie, en apparence du moins. L’usage du mensonge, de l’amalgame, non dénué d’invective, a conforté les méfaits d’un populisme basé sur la division et la mise en opposition de deux catégories : l’immigré et le français. Et, adeptes ou non, ses successeurs restent fidèles à cette vision de la société qui fait fi de la véritable contradiction qui fait souffrir les peuples, celle qui oppose “bourgeois” et “prolétaires”. 

Si j’utilise les guillemets c’est pour rappeler que cette contradiction fondamentale mise en évidence par Marx, basée sur l’exploitation de la force de travail, ne peut suffire pour assimiler la complexité des rapports sociaux lesquels déterminent les conditions matérielles de vie et elles-mêmes la conscience des individus. 

Si le pseudo nationalisme de LE PEN et la plupart des idéologies entretenues par les possédants, et pas seulement eux, réussissent dans leur démarche, en France et ailleurs dans le monde, c’est bien parce que la conscience de classe des travailleurs est en recul et que par d’innombrables immenses moyens médiatiques ou autres (systèmes éducatifs notamment) on les éloigne de la compréhension des causes économiques, sociales, politiques et culturelles de l’aggravation de leurs conditions de vie. 

Alors me direz-vous que faire dans cette situation, face aux puissants de l’économie qui écrasent les populations lesquelles subissent les dégâts que créent l’exploitation du travail et ses conséquences criminelles depuis la guerre jusqu’au dérèglement climatique ? 

Tout simplement lutter en se rassemblant, pied à pied pour défendre salaires et droits sociaux et simultanément mettre en commun, sous contrôle public, les moyens de production. Cela ne peut se réaliser que par une extension de la démocratie et donc par l’intervention d’organisations politiques, syndicales associatives et mutualistes présentes dans les entreprises, les villes et villages, les quartiers, les institutions de sécurité sociale, de l’éducation, de la santé, etc. 

Seul moyen d’éviter que naissent et grandissent ces “influenceurs extrêmes” à la recherche du bouc émissaire pour justifier, parfois sous l’emprise des sectarismes religieux, le recours à des pères criminels. Des “malins” qui se contentent de s’approprier des révoltes et des protestations venues d’ailleurs, notamment des combats de classe menés par les plus clairvoyants pour bâtir des projets politiques. Cela s’appelle du populisme ! 

Le recours au populisme n’est pas propre à l’extrême droite même si celle-ci excelle dans son usage ! Tout le monde politique y a recours y compris à gauche. Il suffit de parler comme une majorité de mécontents pour rallier leurs suffrages. Et pour finir s’ériger en donneur de leçon dans l’océan des victimes du système. Ces dernières sont entrainées dans de dangereuses voies sans issues dont on ne sort que par la violence !  

Les fascismes vaincus savent, quand finit leur imposture, en préparer une nouvelle. Ils ne renoncent jamais. Il ne leur reste qu’à attendre que les démocraties échouent dans la restauration de la liberté et de la justice sociale : en manipulant à nouveau les peuples, quittes à s’intégrer dans de nouvelles démarches populistes parées de démocratie. Dans nos sociétés de libéralisme économique le populisme et l’électoralisme sont complices et deviennent des armes contre les peuples. Notre histoire prouve cela ! 

C’est ainsi que la perspective socialiste avec parfois la mise en œuvre progressive d’expériences à fondement communistes (exemple de la Sécurité sociale en France) deviennent nécessaires et sont par ailleurs si menacées par les classes dominantes. Mais cela ne saurait se faire sans agir et sans penser. D’où la nécessité d’un parti capable d’organiser le lien dialectique entre théorie et pratique et de transmettre ses analyses tout en suggérant les actions nécessaires (ce fut le cas du PCF en 1945 qui “força” De Gaulle à prendre en compte une aspiration populaire que portaient notamment la CGT) 

Alors braves gens, fils et filles, frères et sœurs, ami(e)s et camarades ne soyez pas victime de paresse intellectuelle car l’histoire pourrait bien se répéter avec l’obscurantisme qui règne et freine votre soif de changement. 

Les vaccins contre la maladie existent mais il ne se conçoivent pas dans des laboratoires qui sont soumis à la loi du profit ! Autrement dit cela se passe ces laboratoires de réflexion, de création, d’action et de réalisation que constituent les organisations de la masse des travailleurs et non dans la tête de tous ces charlatans populistes qui empoisonnent notre vie dans un monde ultra médiatisé que contrôlent de puissants monopoles. 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Populisme_(politique) 

 

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Ce qu’il fallait retenir de la rencontre entre les communistes et le ministre de l’Économie sur le budget 2025

Posté par jacques LAUPIES le 9 janvier 2025

 

Une délégation communiste a été reçue par le ministre de l’Économie et des Finances Éric Lombard et a exposé ses demandes pour « un budget de changement » pour l’année 2025. Elle s’est dit prête à censurer à nouveau le budget s’il ressemblait à celui du gouvernement de Michel Barnier, tombé mi-décembre.

Politique

 

4min

Publié le 8 janvier 2025

Ce qu’il fallait retenir de la rencontre entre les communistes et le ministre de l’Économie sur le budget 2025 dans POLITIQUE
André Chassaigne à la sortie de son entretien avec Éric Lombard à Bercy, le 8 janvier 2025.
© ANDBZ/ABACA

La gauche cherche à peser sur l’agenda économique et social du futur gouvernement. Après une délégation du PS lundi, c’était au tour des communistes et écologistes d’être reçus, ce mercredi à Bercy. « Nous voulions connaître les marges de manœuvre », a expliqué Fabien Roussel au terme de plus d’une heure d’entretien. Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) était venu porter « un budget de changement ». « On veut des mesures sur les salaires, le pouvoir d’achat, la facture énergétique, les services publics et notre industrie », prévient-il.

L’enjeu de ces discussions avec la gauche pour le gouvernement est de voir s’il existe un « chemin étroit » pour éviter la censure, notamment au moment du budget 2025 qui sera bientôt examiné, dans la version laissée par le gouvernement Barnier, le mardi 15 janvier au Sénat. Aussi, le premier ministre François Bayrou a-t-il dépêché Éric Lombard, ministre de l’Économie et des Finances proche des socialistes pour discuter avec les représentants des forces de gauche.

Des ouvertures sur le dossier des retraites

Celles-ci ne sont pas dupes et font connaître leurs exigences. « On est venu ici dire est qu’on ne peut pas se retrouver avec le même budget que celui de Michel Barnier, que nous avons censuré parce qu’il était mauvais », a prévenu Fabien RousselUne attitude partagée à gauche : lundi, Olivier Faure avait déclaré que « nous sommes prêts à prendre nos responsabilités à nouveau, y compris par la censure ».

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« Des sujets peu clivants », la peur de « garantir la continuité » du macronisme…Des discussions en demi-teinte entre Bercy et une partie du NFP sur le budget

La délégation communiste, à laquelle participaient les présidents des groupes GDR à l’Assemblée nationale et CRCE-K au Sénat André Chassaigne et Cécile Cukierman, les députés Nicolas Sansu (PCF) et Emmanuel Maurel (GRS), a notamment évoqué le dossier de la réforme des retraites passée en 2023 avec l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution.

« Ils ont entendu le message. Nous attendons l’arbitrage du premier ministre » à ce sujetconfie Fabien Roussel. Des discussions, il ressort qu’il n’y a pas de « fin de non-recevoir » pour suspendre la mesure d’âge qui a porté à 64 ans l’ouverture des droits à une pension. Jusqu’ici, le gouvernement n’ouvrait la porte qu’à des discussions à la marge, sans accepter pour autant la suspension exigée par la gauche.

La délégation a également demandé des ressources nouvelles pour le budget de l’État et défendu la nécessité d’une « fiscalité sur le capital plutôt que de taxer les bas revenus », informe Fabien Roussel, qui attend des annonces lors du discours de politique générale de François Bayrou, programmé mardi.

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« On reste un peu sur notre faim », estime le dirigeant communiste qui dit avoir « demandé de réelles négociations. Elles restent ouvertes comme une porte qui s’entrebâille. Nous avons mis notre pied dedans et nous voulons continuer de la pousser ». La question est posée : le gouvernement souhaite-t-il réellement payer le prix d’une non-censure de la gauche en changeant radicalement de politique, ou se tournera-t-il comme le gouvernement Barnier, vers l’extrême droite ? Premier élément de réponse mardi, lors du discours de François Bayrou à l’Assemblée nationale.

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Posté par jacques LAUPIES le 8 janvier 2025

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La bourgeoisie a ses variantes de représentation et celui qui disparait en était une, la plus honteuse : pas de regrets ! Dommage que des imbéciles et des moutonniers se soient laissés embarquer par ce sinistre personnage.

Posté par jacques LAUPIES le 7 janvier 2025

 

 

Mort de Jean-Marie Le Pen : antisémite, tortionnaire et patriarche de l’extrême droite

Le dirigeant pendant quarante ans du Front national, qu’il a fondé et légué à sa fille Marine, est mort à l’âge de 96 ans. Son parcours, commencé dans les exactions des guerres coloniales, se confond avec une entreprise de haine dont l’héritage continue d’empoisonner la société française. Anticommunisme, xénophobie et antisémitisme ont été ses leitmotivs sa vie durant, lui valant procès et condamnations qui ne l’ont pas empêché de prospérer en politique, le coup de tonnerre du 21 avril 2002 marquant l’apogée de sa carrière.

Politique

 

13min

Publié le 7 janvier 2025

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Le Pen a débuté chez les « marchands de saucisson » de l’Union de défense des commerçants et artisans (UDCA) de Pierre Poujade, qui l’a fait élire au Palais-Bourbon en 1956 sur les listes Union et fraternité française (UFF). Il a accolé alors son second prénom Marie au premier pour « séduire l’électorat catholique ».
©Alain Jocard/AFP

Il va être enterré par une famille politique aux portes du pouvoir. Jean-Marie Le Pen, décédé mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans, aura longtemps survécu à son éviction du Front national par sa propre fille, puis au changement de nom du parti auquel son destin s’était intimement lié. Dans la société française autant que dans le monde politique, parce qu’il aura su – un temps – rallier à sa flamme l’essentiel des chapelles de l’extrême droite, il laisse un héritage empoisonné.

Né en 1928 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), Jean, Louis, Marie Le Pen est « pupille de la nation » en 1942, après le naufrage de son père, patron pêcheur, à bord d’un bateau ayant heurté une mine. Premier écueil, premier mensonge : la famille Le Pen prétend faire graver le nom de Jean sur le monument aux morts du village. « Mort pour la France » ?

À en croire le témoignage d’un marin survivant du naufrage, publié dans le Canard enchaîné en 1992 et corroboré en 1994 par le livre Le Pen, de Gilles Bresson et Christian Lionet (Seuil), il bénéficiait d’un « ausweis » pour ravitailler Le Rouzic, un restaurant réquisitionné par les Allemands, et aurait sauté sur une mine française ou anglaise. Qu’importe, sa vie durant, Le Pen utilisera cette légende, et d’autres qu’il aura forgées, au service de son image de Français moralement et politiquement intègre. Ce que son parcours en politique démentira.

Étude de droit et soutien à l’empire colonial

Après des études secondaires mouvementées, baccalauréat en poche, il entre à la faculté de droit de Paris en 1948, où il croise la route de l’Action française, et représente la « corpo » de droit dans la « grande » Unef au début des années 1950. Très vite, il opte pour l’action politique, sans intégrer encore de parti. Après ses études (licence en droit et diplôme d’avocat), il fait six mois de préparation militaire à l’école d’application de l’infanterie de Saint-Maixent (Deux-Sèvres) avant de s’engager en Indochine. Il y débarque en 1954, dans le 1er bataillon étranger de parachutistes, au grade de sous-lieutenant. De retour en France en 1955, il est élu président des Jeunes indépendants de Paris. Commence alors une longue carrière politique dans les diverses écuries de l’extrême droite.

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Le 4 mars 1962, à Alger. Des graffitis caricaturant le président de la République, Charles de Gaulle. R. Jarland/EPU/AFP

Colonialisme. OAS : trois lettres chargées de malheur

Le Pen débute chez les « marchands de saucisson » de l’Union de défense des commerçants et artisans (UDCA) de Pierre Poujade, qui le fait élire au Palais-Bourbon en 1956 sur les listes Union et fraternité française (UFF). Il accole alors son second prénom Marie au premier pour « séduire l’électorat catholique ». Entre 1956 et 1962, il navigue entre l’UDCA, le Mouvement national et civique d’action sociale, l’UFF, fonde le Front national des combattants (dissous en 1961), le Front national pour l’Algérie française (également dissous en 1960). Une fidélité à l’empire colonial jamais démentie : en 1961, il fait applaudir l’OAS et le général putschiste Salan dans ses meetings. Il brandit l’étendard de l’Algérie française pour redorer le blason patriotique d’une extrême droite française qui s’est vautrée dans la fange collaborationniste.

« Le Pen et la Torture »

Déjà, en 1956, il avait obtenu de l’Assemblée nationale de retourner dans son ancienne unité, qui avait quitté l’Indochine pour l’Algérie. Ses propres propos, retranscrits par le Journal officiel du 12 juin 1957, font froid dans le dos : « J’étais à Alger officier de renseignement. (…) Comme tel je dois être aux yeux d’un certain nombre de mes collègues ce qui pourrait être le mélange d’un officier SS et d’un agent de la Gestapo. Ce métier, je l’ai fait. » L’historien Fabrice Riceputi, qui a consacré une enquête à son passé de tortionnaire en Algérie (Le Pen et la Torture, éditions du Passager clandestin), a recensé « plusieurs dizaines de victimes de torture, mais aussi d’exécutions sommaires, durant les deux mois et demi de (sa) présence effective à Alger ».

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