Législatives 2024 : À quoi ressemblerait la France du Nouveau Front populaire ?

Posté par jacques LAUPIES le 27 juin 2024

 

 

En cas de victoire le 7 juillet, le futur gouvernement de la gauche unie entend passer plusieurs mesures sociales d’urgence par décret, avant les premières grandes lois sur le climat et la justice fiscale. Voici ce que pourraient être les cent premiers jours, et au-delà.

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Publié le 27 juin 2024

 Législatives 2024 : À quoi ressemblerait la France du Nouveau Front populaire ? dans POLITIQUE 100-JOURS3_HD3Fran
La première semaine, le gouvernement NFP commencerait par abroger les réformes les plus antisociales passées par la Macronie : réforme des retraites, assurance-chômage…
©️ Eric TSCHAEN/REA

Le 7 juillet 2024, à 20 heures. Emmanuel Macron fait la gueule. Les électeurs ont tranché, la gauche unie sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP) a obtenu plus de 289 sièges à l’Assemblée nationale. Silence dans la cour : les conseillers du président, brillants esprits surpayés à l’origine de cette dissolution manquée, en ont perdu leurs éléments de langage. Le chef de l’État doit s’y résoudre : son prochain gouvernement sera de gauche, en cohabitation – il en regretterait presque son ex-coloc Édouard Philippe. Au Palais Bourbon, les nouveaux députés de la majorité s’installent. Au travail. Mais à quoi ressemble une France dirigée par le NFP ? Le programme de la coalition donne une idée de ce que pourraient être les cent premiers jours.

Sitôt établi, le nouvel exécutif prend plusieurs mesures immédiates par décret. « À l’Assemblée, il faut laisser le temps d’installer le nouveau règlement, les nouvelles commissions, on ne peut pas faire voter directement des lois, rappelle le communiste Christian Picquet, qui a participé aux négociations programmatiques. Mais l’urgence nous oblige ! »

Retour à 62 ans et adieu la loi Kasbarian la première semaine

Dans la première semaine, le gouvernement NFP commence donc par abroger les réformes les plus antisociales passées par la Macronie. Au revoir la réforme des retraites – retour à 62 ans, en attendant une future loi pour revenir à 60. Adieu la réforme de l’assurance-chômage, sa durée d’indemnisation réduite et ses conditions d’éligibilité durcies. Ciao la loi Kasbarian et ses logements sociaux qui ne le sont plus vraiment.

Dans le même temps, le nouveau ministre de l’Économie gèle les prix sur les produits de première nécessité dans l’alimentation et sur les carburants. Comment ? « Pour l’essence, qui est un secteur de rente, on bloquera tout simplement les prix, explique l’écologiste Cyrielle Chatelain. C’est-à-dire que c’est aux multinationales de faire l’effort de réduire leurs superprofits. » La question se pose un peu différemment pour les produits alimentaires de base, dans des secteurs plus concurrentiels. Le lait, par exemple, voit son prix augmenter alors que les agriculteurs ne se sont pas davantage rémunérés. « Nous mettrons en place à la fois un plafond des prix en grande surface et un prix plancher rémunérateur pour les producteurs, reprend Cyrielle Chatelain. Notre marge d’action, ce sont les bénéfices de la grande distribution. »

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Toujours sur le volet du pouvoir d’achat et de l’inflation, d’ici à la fin du mois de juillet, les salaires sont indexés sur la hausse des prix, tandis que le Smic est rehaussé à 2 000 euros brut (1 600 euros net, contre 1 398 euros aujourd’hui). « Les revenus des actionnaires ont augmenté de 85 % sous Emmanuel Macron, avance l’eurodéputée insoumise Manon Aubry. Dans le même temps, les salaires réels ont baissé de 5 %. Il est temps de prioriser les petits salaires ! » Une mesure très attendue, malgré un terrain miné : si les multinationales peuvent digérer aisément la hausse de la masse salariale, les petites et moyennes entreprises (TPE-PME) les moins rentables craignent légitimement d’être étouffées par l’effort demandé. La droite, qui attend le NFP au tournant, crie au massacre des petits patrons.

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Pour pallier cet effet pervers, « il faut inciter à des politiques de crédit à taux bas ou à taux nul pour les TPE-PME », avance Christian Picquet. Ou miser sur une augmentation progressive, lissée sur douze ou dix-huit mois. Le socialiste Arthur Delaporte rassure : « Carrefour a largement les moyens d’augmenter le Smic de ses salariés, mais pour les autres nous aurons évidemment des mesures d’accompagnement, il ne s’agit pas de déstabiliser le tissu économique local, au contraire. Nous sommes des gens responsables. »

Avec cette première salve, le Nouveau Front populaire entend démontrer son renversement de logique économique. « C’est une rupture complète avec la politique de l’offre qui prévaut chez Emmanuel Macron, jauge l’économiste Anne-Laure Delatte, qui a participé, de manière indépendante, à l’évaluation du programmeMacron pense qu’en baissant les prélèvements obligatoires sur les entreprises, on relance la consommation. Mais cela a été inefficace et la moitié du déficit public depuis 2017 est dû à la baisse des impôts et à l’effondrement des recettes. » « La théorie du ruissellement, c’est terminé, on sait que ça ne marche pas », résume Arthur Delaporte. Avec le NFP, place à une politique de relance agrémentée de garde-fous, complète Christian Picquet : « Ce sont des mesures protectionnistes pour que la hausse de consommation ne profite pas uniquement à des produits importés, dans les conditions de libre-échange que l’on connaît. »

La fin des traités climaticides, interdiction du LBD

À l’Assemblée, les députés votent d’ailleurs la fin des traités climaticides et économiquement déloyaux : le Ceta avec le Canada, entre autres, est écarté par la représentation nationale. « C’est ça aussi, le changement de logique économique, souligne Cyrielle Chatelain. On part des besoins, des exigences environnementales. Le gouvernement déclarera également un moratoire sur les grands projets polluants, à commencer par les méga-bassines de Sainte-Soline. » Les 16 et 21 juillet, les opposants au projet se réunissent dans les Deux-Sèvres, comme prévu, mais l’événement se transforme en grand rassemblement festif. Pas d’affrontements avec les gendarmes, pas de manifestants blessés. Le LBD a de toute façon été interdit dans les quinze premiers jours.

RN et Macronie étant engagés dans un concours de baisses d’impôts, le programme du NFP est le seul qui mise sur la levée de nouvelles recettes. « Les gains de productivité seront ainsi trouvés par l’investissement dans le capital humain : l’école, l’hôpital, la formation. C’est aussi renouer avec une vision de long terme, et pas seulement court-termiste », reprend Anne-Laure Delatte. Place à la dépense publique intelligemment orientée. Et à la recherche de financements. C’est le deuxième volet du programme des cent jours. Dans l’Hémicycle sonne le tocsin de la grande bataille du budget rectificatif. « Il y aura un projet de loi dès les premières semaines, confirme Arthur Delaporte. Il faut s’attendre à travailler tout l’été, à légiférer jour et nuit. Notre programme est porteur de beaucoup d’espoirs, nous n’avons pas le droit à l’erreur. » Pas de panique néanmoins, les Français ne se retrouveront pas assaillis de taxes sitôt la gauche au pouvoir. Du moins pas ceux qui touchent moins de 4 000 euros par mois (c’est-à-dire plus de 88 % des salariés du pays). Le NFP propose une grille d’imposition plus progressive à 14 tranches où les ménages les plus aisés feront davantage d’efforts mais où la majorité des foyers verront leur imposition diminuer – un nouveau coup de pouce au pouvoir d’achat.

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Et puis l’heure des grands chantiers 

« La plus grosse source de recettes, c’est le rétablissement de l’ISF et la taxe sur les gros héritages », note par ailleurs Anne-Laure Delatte. Le nerf de la guerre contre les inégalités : en quinze ans, le patrimoine des 500 premières fortunes françaises est passé de 250 milliards à 1 200 milliards d’euros. Cela veut dire que la fortune des ultrariches a augmenté davantage que le PIB. L’économiste Thomas Piketty propose par exemple une taxe de 2 à 3 % qui rapporterait 20 à 30 milliards par an. Certains milliardaires déménagent en hurlant au bolchevisme ? L’exit tax du NFP permet d’aller récupérer la différence entre ce qu’ils paient dans leurs paradis fiscaux et ce qu’ils devraient en France. Drame du gotha : le Luxembourg perd soudain de son charme.

Les recettes sont réinjectées dans les services publics : réouverture de lits d’hôpitaux et de classes à l’école. À la rentrée, les députés, qui ont arraché le budget le plus progressiste depuis des décennies, planchent désormais sur une grande loi de programmation sur l’énergie et le climat. « Il est grand temps qu’on ait un texte qui nous mette en cohérence avec les objectifs des accords de Paris : une loi ambitieuse sur la rénovation, le gaspillage, la pollution publicitaire… » relève l’écologiste Cyrielle Chatelain. L’adoption de la loi boucle « l’été des bifurcations ». C’est l’heure des grands chantiers : réformer les institutions, recréer du logement social, adopter la retraite à 60 ans, la semaine de 32 heures pour les métiers pénibles… La droite vitupère contre cette gauche qui déteste le travail. Le Nouveau Front populaire charbonne pourtant comme jamais.

Et si la gauche est en majorité relative ?

Dans le scénario idéal, le Nouveau Front populaire obtient plus de 289 députés et gouverne en majorité absolue. Si la gauche obtient une majorité plus faible, qu’adviendra-t-il ? La coalition serait-elle bloquée dès le vote du premier budget ? Une adoption au forceps, via le 49.3, est bien sûr exclue : la gauche a inscrit son abrogation dans son programme et l’article exposerait, de toute façon, le gouvernement à une motion de censure des droites et de l’extrême droite.

Alors quoi ? La paralysie ? « Si nous avons une majorité, même relative, nous aurons un mandat par rapport à notre projet, tempère l’écologiste Cyrielle Chatelain. Les députés de l’opposition doivent le prendre en compte. Bien sûr, cela voudrait dire bâtir davantage de compromis avec les centristes (nous excluons de travailler avec les élus du RN), peut-être passer moins de lois. »

Mais, pour le communiste Christian Picquet, le rapport de force se joue aussi ailleurs : « L’implication populaire sera déterminante. Nous ferons face à une pression terrible du patronat, des marchés financiers et du bloc conservateur, y compris en cas de majorité absolue, d’ailleurs. Les syndicats, les associations devront maintenir la pression. » En 1936, c’est grâce à la grève générale que les travailleurs avaient arraché les accords de Matignon : augmentation des salaires, congés payés, semaine de 40 heures… Cyrielle Chatelain abonde : « Il y a déjà des consensus qui se sont bâtis en dehors de l’Assemblée nationale. Les assises du logement, par exemple, ont permis de trouver des points d’accord qui vont de Nexity (numéro un français de la promotion immobilière – NDLR) à la Fondation Abbé-Pierre. Emmanuel Macron n’en a jamais rien fait. »

De fait, pour incarner la rupture, il faudra gouverner autrement. En finir avec une Ve République qui dérive chaque jour un peu plus vers la monarchie présidentielle. Renouer avec la démocratie pour enjamber l’enkystement institutionnel.

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La photo officielle, et historique, du Nouveau Front Populaire

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Photo Naïm Sakhi

Les forces de gauche se sont accordées « pour faire front populaire » autour d’un programme partagé et soutenir des candidatures uniques. L’alliance rassemble les Écologistes, La France insoumise, le Parti communiste français, le Parti socialiste, Génération·s, le NPA et la Gauche républicaine et socialiste tout en poussant à une mobilisation des associations, des forces syndicales et des acteurs de la société civile.

Les mesures qui seraient prises dans les tout premiers jours :

Décréter l’état d’urgence sociale

  • Bloquer les prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants par décret, et renforcer le bouclier qualité-prix pour les outre-mer
  • Abroger immédiatement les décrets d’application de la réforme d’Emmanuel Macron passant l’âge de départ à la retraite à 64 ans, ainsi que les réformes de l’assurance-chômage
  • Augmenter le minimum contributif (pension de retraite pour une carrière complète) au niveau du SMIC et le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté
  • Augmenter les salaires par le passage du SMIC à 1 600 € net, par la hausse de 10 % du point d’indice des fonctionnaires (intégralement compensée pour les collectivités territoriales), augmenter les indemnités des stagiaires, le salaire des apprentis et des alternants
  • Engager les négociations commerciales en garantissant un prix plancher et rémunérateur aux agriculteurs et en taxant les superprofits des agro-industriels et de la grande distribution
  • Revaloriser les APL de 10 %

Relever le défi climatique

  • Décréter un moratoire sur les grands projets d’infrastructures autoroutières
  • Adopter un moratoire sur les mégabassines
  • Mettre en place des règles précises de partage de l’eau sur l’ensemble des activités

Défendre le droit au logement

  • Relancer la construction du logement social en revenant sur les coupes de Macron pour les organismes HLM de 1,4 milliard d’euros annuels
  • Créer les places d’accueil d’hébergement d’urgence permettant un accueil inconditionnel et procéder dans les situations d’urgence à la réquisition des logements vides nécessaires pour loger les sans-abri

Réparer les services publics

  • Organiser une conférence de sauvetage de l’hôpital public afin d’éviter la saturation pendant l’été, proposer la revalorisation du travail de nuit et du week-end pour ses personnels
  • Redonner à l’école publique son objectif d’émancipation en abrogeant le « choc des savoirs » de Macron, et préserver la liberté pédagogique
  • Faire les premiers pas pour la gratuité intégrale à l’école : cantine scolaire, fournitures, transports, activités périscolaires
  • Augmenter le montant du Pass’Sport à 150 euros et étendre son utilisation au sport scolaire en vue de la rentrée

Apaiser

  • Relancer la création d’emplois aidés pour les associations, notamment sportives et d’éducation populaire
  • Déployer de premières équipes de police de proximité, interdire les LBD et les grenades mutilantes, et démanteler les BRAV-M

Retrouver la paix en Kanaky-Nouvelle Calédonie

  • Abandonner le processus de réforme constitutionnelle visant au dégel immédiat du corps électoral. C’est un geste fort d’apaisement qui permettra de retrouver le chemin du dialogue et de la recherche du consensus. À travers la mission de dialogue, renouer avec la promesse du « destin commun », dans l’esprit des accords de Matignon et de Nouméa et d’impartialité de l’État, en soutenant la recherche d’un projet d’accord global qui engage un véritable processus d’émancipation et de décolonisation.

Mettre à l’ordre du jour des changements en Europe

  • Refuser les contraintes austéritaires du pacte budgétaire
  • Proposer une réforme de la Politique agricole commune (PAC)

Les grandes orientations pour répondre à « l’urgence de la paix »

Plusieurs mesures sont proposées visant à répondre à cette urgence, autour de trois axes :

  • Promouvoir une diplomatie française au service de la paix
  • Agir pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et pour une paix juste et durable
  • Défendre l’Ukraine et la paix sur le continent européen

Le programme du Nouveau Front Populaire s’articule autour de trois temps :

  • 15 premiers jours : la rupture. « Une seule priorité pour le gouvernement du Nouveau Front Populaire dès son installation : répondre aux urgences qui abîment la vie et la confiance du peuple français. Nous en finirons avec la brutalisation et la maltraitance des années Macron. Nous adopterons immédiatement 20 actes de rupture pour répondre à l’urgence sociale, au défi climatique, à la réparation des services publics, à un chemin d’apaisement en France et dans le monde. Pour que la vie change dès l’été 2024. »
  • 100 premiers jours : l’été des bifurcations. « Passés les 15 premiers jours, une session extraordinaire s’ouvrira à l’Assemblée nationale, où les groupes du Nouveau Front Populaire sont majoritaires, puis une seconde à la rentrée, après la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques. Le Parlement tient une place beaucoup plus importante dans le type de gouvernement promu par le Nouveau Front Populaire. Les députés sont particulièrement associés et/ou à l’initiative de 5 paquets législatifs pour amorcer les grandes bifurcations dont le pays a besoin. D’abord, à la suite des mesures d’urgence par décret, la présentation d’une grande loi permet de rattraper et d’améliorer la situation sociale des Français grandement paupérisés par 7 ans de macronisme et 3 ans d’inflation. Deux grandes lois permettront d’entamer la reconstruction des deux services publics les plus cruciaux : santé et éducation. Une loi énergie climat permettra de jeter les bases de la planification écologique. Enfin, le premier projet de loi de finances rectificative sera présenté pour abolir les privilèges des milliardaires. »
  • Les mois suivants : les transformations. « Une fois ces grands chantiers lancés, tout reste à faire pour tout changer ! Ce sera la tâche du gouvernement et des députés du Nouveau Front Populaire, en lien constant avec la société mobilisée, notamment les syndicats, associations, collectifs. L’ambitieux programme législatif de transformation que le Nouveau Front Populaire se fixe pour les mois suivants est largement issu des propositions et revendications produites par cette société mobilisée. Sa cohérence globale c’est l’application pleine et entière du programme suivant : liberté, égalité, fraternité. Son cap c’est l’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature. »

Dans le préambule de ce programme, les formations de gauche expliquent : « Le Nouveau Front Populaire rassemble des femmes et des hommes issus d’organisations politiques, syndicales, associatives et citoyennes qui s’unissent pour construire un programme de rupture avec la politique d’Emmanuel Macron, répondant aux urgences sociales, écologiques, démocratiques et pour la paix.

Nous combattons le projet raciste et de casse sociale de l’extrême droite et voulons l’empêcher d’arriver au pouvoir. Nous refusons les attaques contre nos libertés démocratiques et la répression vis-à-vis des forces sociales et associatives, particulièrement bafouées ces dernières années.

Nous luttons contre la multiplication des discours de haine et contre la prolifération des menaces et des violences qui abîment notre démocratie.

C’est pourquoi notre majorité et nos parlementaires s’engagent à porter ces principes éthiques tout au long de la mandature en refusant la diffusion de fausses informations, la calomnie, le cyberharcèlement, et les incitations à la haine, y compris sur internet.

En donnant une majorité de députés au Nouveau Front Populaire, les Françaises et les Français écriront une nouvelle page de l’histoire de France. »

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