
Notre vie politique française est empoisonnée régulièrement par la mise en avant médiatique de personnages destinés à combler le vide des partis défaillants que la bourgeoisie a instrumentalisé et utilisé pour disposer du pouvoir de l’état.
Bardés de pseudos talents : de philosophe, d’économiste, de journaliste, d’historien, de sociologue, de responsable d’ONG, etc. ces parasites pénètrent les lieux où l’on débat, les partis en panne de leader charismatique.
Parfois soupçonnés d’être pilotés par des officines étrangères telle la CIA ces parasites de la vraie politique fondée sur le fonctionnement démocratique, bénéficient de toutes les facilités nécessaires pour accéder aux plus hautes responsabilités de l’état. Avec la complicité des dirigeants du monde la finance ils trainent leurs savates et attendent des moments propices dans les tours de la Défense et autres lieux où ils sont grassement payés.
Ils feront leur sale boulot qui consiste à liquider les grandes conquêtes sociales, à détruire si besoin est les entreprises florissantes mais trop peu efficaces face aux exigences de la valorisation du capital et à la rémunération de ceux qui en sont les possédants. Leur terrain d’intervention sera fonction sans doute de certaines opportunités dans des domaines aussi divers que les instances politiques locales, régionales, nationales ou internationales.
J’ai eu l’occasion de croiser l’une de ces sangsues à ses débuts qui depuis exerce des fonctions auxquelles il n’était probablement pas destiné à l’époque de notre rencontre et dont la fulgurante ascension aura créé bien des dégâts pour le monde du travail.
La bourgeoisie sait faire et trouve toujours celle ou celui qui, pied et poings liés, va pouvoir répondre à ses aspirations cupides, en puisant dans ses réservoirs de propagandistes de haute volée. D’autant qu’elle dispose de différents paniers pour y caser ses oeufs : du PS jusqu’à l’extrême droite !
Les Zemmour, Glucksmann, Koutchner, Ménard, Bardella, et autres qui ont passé le moment venu, l’épreuve du suffrage universel sans trop de risques, ont eu des parcours qui rappellent la méthode qui consiste à éviter le cheminement classique suivi dans les partis politiques, y compris dans des partis qui recrutent plutôt parmi les serviteurs du patronat que parmi ceux qui le combattent.
Sans compter ces intellectuels qui plastronnent sur les plateaux de télé entre deux missions de dandy aventurier genre BHL et autres “artistes” se disant engagé pour de nobles causes.
Je ne m’étendrai pas sur le sort de notre Président de la République qui relève d’une série de promotions ultra rapide à des postes gouvernementaux, accompagnées d’intenses campagnes médiatiques. Quand il le faut elle sait sortir du chapeau le lapin qui ravit l’électorat endormi.
Le Parti communiste est évidemment le premier visé par la mise en place et la promotion de ces imposteurs qui opèrent à propos des querelles politiques médiatiques et des guerres. Les chaînes dites d’info excellent dans l’accueil qu’elles réservent pour débattre des conflits dans le monde (Ukraine, Palestine, Yémen, etc.) et ont largement recours à ces sinistres personnages.
Et si par hasard ces chaînes propriété des élites du grand capital donnent la parole à des élus, candidats ou dirigeants, assurez-vous qu’il n’y a pas quelque calcul lié à une stratégie visant démolition ultérieure concernant l’intéressé. Même pratique d’ailleurs pour certaines chaînes publiques généralistes dont certains personnnels de l’info pratiquent gaillardement l’auto-censure pour ne pas se faire virer.
jacques.laupies2@orange.fr