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Comment et pourquoi le fascisme a-t-il ressuscité au XXIème siècle ? Par Youri Afonine, membre dirigeant du Parti Communiste de la Fédération de Russie

Posté par jacques LAUPIES le 28 novembre 2023

 

 

Comment et pourquoi le fascisme a-t-il ressuscité au XXIème siècle ? Par Youri Afonine, membre dirigeant du Parti Communiste de la Fédération de Russie dans POLITIQUEComment et pourquoi le fascisme a-t-il ressuscité au XXIème siècle ? Par Youri Afonine, membre dirigeant du Parti Communiste de la Fédération de Russie

Dimanche 26 novembre 2023, popularité : 100%

 

 

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Dans cet article publié sur le site du Parti Communiste de la Fédération de Russie, Youri Afonine s’appuie sur l’expérience de l’Euromaïdan et sur la définition marxiste-léniniste du fascisme (non pas celle de l’humanitarisme bourgeois mais celle exposée par Dimitrov), pour comparer le fascisme du XXème siècle et celui du XXIème siècle. Il analyse les points communs et les différences, notamment dans son utilisation par l’impérialisme. Un autre aspect serait la disparition de la « composante progressiste du capitalisme », un signe de son épuisement en tant que système capitaliste. Peut-être faut-il l’envisager aussi sous l’angle de l’apparition de l’hégémonisme et de sa domination sur les anciens empires d’une part, sous l’angle de l’émergence d’autre part. C’est une question d’une grande actualité. La couverture consciente et volontaire du néonazisme par les gouvernements « démocratiques » et nos médias officiels, le rapprochement du RN et du pouvoir des monopoles, l’arrivée au pouvoir de régimes « populistes » dans l’Europe « démocratique » et la ratonnade qui s’est déroulée hier en Irlande nous disent que les « débordements de violence » sont la manifestation même de l’hystérie et de l’épuisement du système.

Xuan pour le blog « Histoire et société »

 dans POLITIQUE

Il y a exactement 10 ans, l’ »Euromaïdan » débutait dans le centre de Kiev. Le premier vice-président du comité central du PCFR, Y.V. Afonin, estime que cette date tragique nous oblige à réfléchir aux questions suivantes : pourquoi le fascisme a-t-il ressuscité au XXIème siècle ? Qu’a-t-il en commun avec le fascisme du XXème siècle ? Et en quoi les régimes fascistes du passé et du présent siècle diffèrent-ils ? Comment résister à la « peste brune » moderne ?

Journal Pravda
23-11-2023

Dans la propagande ukrainienne actuelle, les événements turbulents qui ont commencé à Kiev le 21 novembre 2013 et se sont terminés fin février 2014 sont communément appelés la « révolution de la dignité« . Cependant, du point de vue du marxisme-léninisme, considérer Euromaidan comme une révolution est ridicule, à la limite de la démence. Après tout, ces événements n’ont donné lieu à aucune transition de pouvoir d’une classe à l’autre, ni, bien sûr, à aucun changement de la formation socio-économique. Le pouvoir était et reste entre les mains de l’oligarchie capitaliste ukrainienne, il n’y a eu qu’une certaine redistribution du pouvoir entre ses différents groupements. Il convient seulement de noter que ceux qui sont le plus étroitement liés à l’impérialisme occidental l’ont emporté.

Les “oreilles” de l’oligarchie derrière l’Euromaïdan sont devenues visibles presque immédiatement. Les Ukrainiens ont été littéralement chassés vers Maïdan Nezalezhnosti [Place de l’Indépendance] par les chaînes de télévision appartenant aux plus grands oligarques. Sans la propagande écrasante, hystérique et quasi permanente de l’ »Euromaïdan » des médias oligarchiques, la plupart des participants aux actions de masse ne seraient pas venus sur la place, et n’auraient même pas été informés des troubles qui s’y déroulaient. Mais il y avait de la propagande, tout comme il y avait d’énormes tentes militaires, des générateurs électriques, des cuisinières avec une réserve de bois de chauffage et tout un hôpital de campagne. Ils sont apparus presque instantanément sur l’ »Euromaidan », comme par magie. Et il ne fait aucun doute que cette « baguette magique » était entre les mains du grand capital. Voilà ce qu’était cette « révolution ».

Dix ans plus tard, les conséquences tragiques de l’ »Euromaïdan » peuvent être énumérées très longuement. Si nous essayons de décrire les résultats de l’évolution politique de l’Ukraine au cours des dix dernières années en utilisant un seul mot, il s’agira du concept de « fascisme ». Certains contestent vigoureusement la qualification du régime ukrainien post-Maidan de fasciste. Mais les faits sont têtus.

Au XXe siècle, les communistes ont non seulement vaincu le principal centre du fascisme, mais ils ont également procédé à une analyse théorique approfondie du fascisme en tant que phénomène sociopolitique. Le résultat de cette compréhension théorique est bien reflété dans la troisième édition de la Grande encyclopédie soviétique, où le fascisme au pouvoir est défini comme une dictature terroriste des forces les plus réactionnaires du capital monopolistique, mise en œuvre dans le but de préserver l’État capitaliste

Les principales caractéristiques du fascisme sont les suivantes :

– Le recours à des formes extrêmes de violence pour réprimer la classe ouvrière et tous les travailleurs ;
– l’anticommunisme militant, le chauvinisme, le racisme ;
– le contrôle maximal de toutes les manifestations de la vie publique et privée des citoyens ;
– la capacité, par le biais de la démagogie nationaliste et sociale, de mobiliser et d’activer politiquement dans l’intérêt du système d’exploitation une partie importante de la population, principalement les couches moyennes de la société capitaliste.

Il convient également de souligner que le fascisme est né en réaction à la poussée révolutionnaire annoncée par la Grande Révolution d’Octobre.

Examinons l’Ukraine moderne du point de vue de cette définition du fascisme, formulée par la pensée marxiste-léniniste du XXème siècle. Presque tout converge. Il s’agit précisément d’une dictature terroriste des forces les plus réactionnaires du capital monopolistique. La terreur contre les opposants politiques au régime est utilisée de manière extrêmement intensive, tant par l’appareil de violence de l’État que par les hordes de milliers de militants nationalistes, auxquels le capital fournit une grasse indemnité et l’État garantit l’impunité. Bien entendu, la démagogie sociale et surtout nationaliste est utilisée à une échelle gigantesque. Et il ne s’agit pas seulement de propagande nationaliste, mais aussi de pratique nazie : des millions de russophones sont opprimés et privée de leurs droits sur la base de leur nationalité et de leur langue.

L’anticommunisme dans l’Ukraine d’aujourd’hui a pris des formes extrêmes, comme il se doit sous un régime fasciste. Immédiatement après l’Euromaïdan, le parti communiste ukrainien a été interdit, ses comités régionaux, municipaux et de district ont été mis à sac par les nervis. Il s’agissait pourtant de l’une des plus grandes forces politiques du pays, plébiscitée par des millions de citoyens ukrainiens.

Aujourd’hui, tous les partis dont le nom comporte les mots « communiste » et « socialiste » ont été interdits en Ukraine. Le simple fait d’arborer des symboles communistes est passible d’une peine de prison. Les symboles communistes sont officiellement interdits au même titre que les symboles nazis, mais il ne s’agit là que d’une hypocrisie infâme.

En réalité, parmi les symboles nazis, seuls les symboles officiels du régime hitlérien sont interdits. Par exemple, si la croix gammée est représentée dans un cercle blanc et sur un fond rouge, elle est interdite, car il s’agit du drapeau national du Troisième Reich. Mais si la croix gammée est seule, elle est acceptable. C’est pourquoi, par exemple, au sein de la police nationale ukrainienne, des militants nazis peuvent facilement occuper des postes élevés, en postant sur Internet des photos de leur corps, tatoué de la tête aux pieds de croix gammées et de Wolfsangels. Mais les symboles communistes sont interdits dans toutes leurs combinaisons. Comme on dit, il faut sentir la différence.

Et, bien sûr, la propagande antisoviétique s’est répandue dans tous les médias d’État et oligarchiques de l’Ukraine fasciste dans une mer de puanteur sans limites. Toute l’histoire de l’Ukraine du siècle dernier a été bouleversée. Bien qu’il suffise d’ouvrir les répertoires statistiques officiels, qui se trouvent sur le site web du service national des statistiques ukrainien, pour s’assurer que la période soviétique a été l’époque de la plus grande prospérité économique, sociale, scientifique et culturelle de l’Ukraine, la mémoire de cette période est en train d’être effacée. Cependant, le souvenir de cette époque est piétiné avec une vigueur frénétique. Et les répertoires statistiques… Eh bien, seul un jeune Ukrainien sur mille les téléchargera, les lira et les analysera.

Il convient de préciser que le régime fasciste ukrainien qui a émergé dans la période post-Maidan est une forme de dictature des capitalistes ukrainiens, mais aussi occidentaux. Le capital transnational dirige en fait l’Ukraine par l’intermédiaire du régime de Kiev. Mais il n’y a rien de fondamentalement nouveau là-dedans non plus. Par exemple, l’instauration de la dictature fasciste de Pinochet au Chili était tout aussi impensable sans l’aide des États-Unis que la victoire de l’Euromaidan. Sous Pinochet, le Chili était de facto dirigé et exploité non seulement par les capitalistes locaux, mais aussi par le capital transnational. On peut en dire autant des régimes fascistes de Stroessner en Uruguay, Somoza au Nicaragua, de Trujillo en République dominicaine, de Ríos Montt au Guatemala, de Suharto en Indonésie, etc. Le phénomène du fascisme périphérique, agissant en tant que « vassal » de l’impérialisme occidental, était donc largement représenté dans la seconde moitié du XXème siècle, et il se répète aujourd’hui en Ukraine.

Maintenant, en quoi le fascisme du XXIème siècle est-il clairement différent du fascisme du siècle dernier ? Les marxistes du XXème siècle ont souligné que les capitalistes ont eu recours au fascisme pour préserver l’ordre capitaliste, dont l’existence était clairement menacée par un puissant mouvement communiste et ouvrier. Dans pratiquement tous les pays où des dictatures fascistes ont été instaurées au XXe siècle, les organisations de gauche avaient été très fortes au cours de la période précédente et la perspective d’une révolution socialiste semblait tout à fait réelle. Le capital a essayé de piétiner cette perspective avec l’aide du fascisme.

Mais au XXIème siècle, ce modèle historique (le fascisme en tant que réaction des capitalistes à la possibilité d’établir le socialisme) est déjà en train de disparaître. Avec tout le respect que nous devons à nos camarades du Parti communiste ukrainien et à la gauche ukrainienne, nous ne pouvons pas dire qu’ils étaient si forts en Ukraine, qu’en 2013 elle se trouvait au seuil d’une révolution socialiste ou au moins de l’arrivée au pouvoir d’un véritable gouvernement de gauche, comme le gouvernement chilien de Salvador Allende. En d’autres termes, l’existence du capitalisme n’était pas menacée, mais les capitalistes ont tout de même eu recours au fascisme.

Au XXIème siècle, le capitalisme utilise le fascisme non pas face à une menace des communistes et des travailleurs, mais simplement parce qu’il le peut. Il peut établir une dictature fasciste et il le fait. Qu’est-ce que cela apporte aux capitalistes ? Les travailleurs sont privés de toute possibilité de lutter pour leurs droits, ce qui signifie que leur exploitation peut être fortement accrue.

Nous devons également tenir compte du facteur externe, car le régime fasciste de Kiev est totalement dépendant. En fait, Washington peut aujourd’hui « allumer » le régime fasciste dans différents pays pour atteindre ses objectifs. Avons-nous besoin d’affronter la Russie ? On peut sacrifier un pays entier dans cette confrontation. Mettons en marche le régime fasciste en Ukraine et envoyons des centaines de milliers de ses hommes sur les champs de bataille.

Il existe une autre différence très troublante entre le fascisme du XXIème siècle et le fascisme du XXème siècle. Les régimes fascistes périphériques de la seconde moitié du XXème siècle étaient, en fait, une sorte de mesure temporaire visant à stabiliser le capitalisme dans leurs pays. Ils ont détruit physiquement la gauche, instillé la peur dans la société pour les décennies à venir, mais ont dû être démantelés une fois ces tâches accomplies. Depuis la fin des années 1970 et au cours des dix années suivantes, les régimes fascistes de Somoza au Nicaragua, Duvalier en Haïti, Stroessner en Uruguay, Pinochet au Chili, les fascistes brésiliens, argentins et guatémaltèques sont morts, et le régime fasciste d’apartheid en Afrique du Sud s’est effondré.

Certains de ces régimes sont tombés aux mains de mouvements de libération de gauche, mais la plupart ont été démantelés… sous la pression de leurs maîtres américains. Oui, les mêmes États-Unis qui avaient auparavant facilité la mise en place de ces régimes fascistes ont en fait déclenché le processus de démocratisation dans ces pays. Pourquoi ? Parce que dans les conditions de la confrontation avec le camp socialiste, l’Occident ne pouvait tout simplement pas se permettre de maintenir trop longtemps des régimes ouvertement fascistes chez ses alliés. Les coûts en termes de réputation étaient très élevés, ce qui menaçait le capitalisme de perdre la compétition historique sur la scène internationale.

Mais aujourd’hui, il n’y a pas d’obstacles évidents pour les régimes fascistes. Il n’existe pas dans le monde de bloc d’États socialistes aussi puissant que celui dirigé par l’Union soviétique. En outre, le capitalisme a tellement développé les moyens de manipulation des consciences qu’il compte bien transformer le noir en blanc : avec l’aide des médias mondiaux, il peut dépeindre n’importe quel régime fasciste aux yeux de la communauté mondiale comme une « démocratie » tout à fait décente. En bref, il s’agit de faire du fascisme un mode permanent d’existence sociale dans un certain nombre de pays capitalistes périphériques dépendant de l’Occident. Pire : il semble que ces pays pratiquent des technologies sociales qui peuvent ensuite être transférées aux pays centraux du système capitaliste mondial. Le capitalisme mise sur la fascisation de la planète.

La nature de plus en plus réactionnaire du capitalisme est une preuve importante qu’il s’est finalement épuisé en tant que système, en tant que formation socio-économique, comme beaucoup le disent aujourd’hui. Même le président de la Fédération de Russie l’a reconnu. Autrefois, en remplaçant le féodalisme, le capitalisme jouait un rôle positif, stimulait le développement des forces productives et, en partie, le progrès social. Aujourd’hui, la composante progressiste du capitalisme s’est complètement tarie : il est à l’origine de la plupart des problèmes mondiaux et se dirige clairement vers son extinction. C’est pourquoi le capital recourt ouvertement à l’extrême droite pour maintenir sa domination, qui est devenue pour lui ce que l’Inquisition était pour les seigneurs féodaux qui perdaient leurs positions.

Le PCFR [ou KPRF selon l’acronyme russe] a été la première force publique en Russie à exprimer clairement la menace du fascisme du 21ème siècle. Depuis 2014, Guennadi Andreyevich Ziouganov a averti à plusieurs reprises qu’un régime ouvertement fasciste était en train de se former en Ukraine et qu’il ne serait guère possible de coexister pacifiquement avec lui pendant bien longtemps. Dès lors, les communistes russes et les membres du Komsomol se sont portés volontaires pour défendre le Donbass, et l’ensemble du parti a commencé à équiper des convois humanitaires pour ses habitants. Aujourd’hui, des milliers de nos camarades combattent déjà le fascisme au front. Le PCFR mobilise l’ensemble du mouvement mondial de gauche pour s’opposer au nouveau fascisme.

Nous devons reconnaître que le fascisme n’est pas moins dangereux au XXIème siècle qu’il ne l’était au XXème siècle. Et il semble que la principale force qui arrêtera le fascisme sera une fois de plus les communistes. Aujourd’hui, le monde manque cruellement d’un puissant bloc d’États socialistes, qui devrait devenir une barrière fiable contre la fascisation de la planète. Si la Russie revient sur la voie du développement socialiste, elle deviendra, avec la Chine socialiste, le noyau d’un bloc aussi puissant. Il ne fait aucun doute que de nombreux autres pays, y compris les États post-soviétiques, s’y rallieront également. La socialisation du monde doit s’opposer au fascisme. Il semble que ce soit la réponse à la menace fasciste à laquelle l’humanité est à nouveau confrontée.

Youri Afonine pour la Pravda
Le 23 novembre 2023

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Fabien Roussel à Science po

Posté par jacques LAUPIES le 25 novembre 2023

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Lettre ouverte signée par plus de 1300 journalistes états-uniens

Posté par jacques LAUPIES le 22 novembre 2023

 

Mardi 14 novembre 2023, popularité : 43%

 

 

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Nous condamnons les assassinats de journalistes perpétrés par Israël à Gaza et nous appelons les médias occidentaux à respecter l’éthique journalistique dans leur couverture des atrocités commises par Israël contre les Palestiniens.

Vous êtes journaliste ou travaillez dans les rédactions, en activité ou à la retraite, et vous souhaitez signer cette lettre : merci de remplir ce formulaire

9 novembre 2023

La terrible campagne de bombardements et l’interdiction des médias à Gaza constituent une menace inédite pour la collecte des informations. Le temps presse.

Plus de 11000 Palestiniens ont trouvé la mort au cours des 4 semaines du siège mené par Israël. Parmi eux, on dénombre au moins 35 journalistes selon le décompte du Comité pour la Protection des Journalistes. Le groupe qualifie la guerre en cours de conflit le plus meurtrier pour les journalistes depuis qu’ils ont débuté le recensement des morts de journalistes en 1992. De nombreux journalistes ont aussi été blessés, arrêtés, ont disparu ou ont perdu les membres de leur famille.

En tant que journalistes, rédacteurs, photographes, producteurs ou autres travailleurs de la presse partout dans le monde, nous sommes horrifiés par les assassinats de nos collègues et de leurs familles par les forces et le gouvernement israéliens.

Nous écrivons pour appeler avec force à mettre un terme aux violences contre les journalistes à Gaza et pour demander aux chefs des salles de rédaction de se montrer clairvoyants dans leur couverture des atrocités qu’Israël commet en permanence contre les Palestiniens.

Les journalistes dans la bande de Gaza doivent travailler malgré les constantes coupures de courant, les pénuries alimentaires et d’eau et l’effondrement du système sanitaire. Des journalistes sont tués dans l’exercice de leurs fonctions alors qu’ils sont clairement identifiés comme travaillant pour la presse, d’autres sont morts la nuit dans leurs maisons. Une enquête de Reporters Sans Frontières a aussi mis en évidence le ciblage délibéré de journalistes lors de 2 frappes d’Israël au Sud Liban qui a tué Issam Abdallah, vidéographe de Reuters, et blessé 6 autres journalistes.

Des membres des familles de journalistes ont aussi été tués. Wael Dahdouh, chef du bureau de Gaza d’Al Jazeera, une voix reconnue dans tout le monde arabe, a appris à la radio, le 25 octobre, la mort de sa femme, de ses enfants et d’autres membres de sa famille, tués par une frappe israélienne. Le 5 novembre, Mohammad Abu Hassir, journaliste de l’agence Wafa News, a été tué avec 42 membres de sa famille par une frappe israélienne sur sa maison.

Israël interdit l’entrée de la presse étrangère, restreint de façon draconienne les télécommunications et bombarde les bureaux de la presse. Plus de 50 bureaux principaux des médias à Gaza ont été touchés au cours de mois écoulé. Les forces israéliennes ont informé officiellement les salles de rédaction qu’elles « ne pouvaient pas garantir » la sécurité de leurs employés contre les frappes aériennes. Cette déclaration -conforme à la ligne suivie par Israël depuis des décades qui cible, souvent de manière mortelle, les journalistes- confirme leur volonté d’interdire toute parole indépendante.

Le Syndicat des Journalistes Palestiniens a appelé les journalistes occidentaux à condamner publiquement les attaques contre les journalistes. « Nous appelons nos confrères journalistes du monde entier à agir pour stopper l’effroyable bombardement de notre peuple à Gaza » ajoute le groupe dans son communiqué du 31 octobre.

Nous avons écrit cette lettre est notre réponse à leur appel.

Nous sommes solidaires de nos collègues de Gaza et nous acclamons leurs efforts héroïques pour continuer à informer au milieu du carnage et de la destruction. Sans eux, beaucoup des atrocités observées sur le terrain resteraient invisibles.

Nous rejoignons de nombreuses associations de journalistes telles que Reporters sans Frontières, l’Association des Journalistes des pays Arabes et du Moyen Orient et la Fédération Internationale des Journalistes pour demander un engagement ferme d’Israël à arrêter la violence contre les journalistes et les autres civils. Les rédactions occidentales tirent d’immenses bénéfices du travail des journalistes de Gaza et doivent appeler immédiatement à leur protection.

Nous demandons également des comptes aux rédactions occidentales pour l’utilisation d’éléments de langage qui permettent de justifier le nettoyage ethnique contre les Palestiniens. Le double standard, les inexactitudes et les fabrications qui abondent dans les publications états-uniennes sont bien documentées. En 2021, plus de 500 journalistes ont signé une lettre ouverte exposant leurs préoccupations quant à la façon dont les médias états-uniens taisent l’oppression des Palestiniens par Israël. Leur appel à une information débarrassée de ce biais n’a pas été entendu. Au contraire, les rédactions ont continué à ignorer le point de vue des Palestiniens, des Arabes et des Musulmans et ont utilisé un langage inflammatoire destiné à renforcer les clichés racistes et islamophobiques. Elles ont relayé de l’intox générée par les dirigeants israéliens et se sont refusées à enquêter sur les meurtres indiscriminés de civils à Gaza, commis avec le soutien du gouvernement des Etats-Unis.

Depuis l’attaque du 7 octobre organisée par le Hamas, au cours de laquelle plus de 1200 israéliens (y compris 4 journalistes) ont péri et près de 240 autres ont été pris en otage, ces problèmes se sont amplifiés. Les rédactions ont en général présenté le conflit en cours comme ayant été provoqué par l’attaque, en omettant de présenter les références historiques nécessaires à la compréhension de l’événement, le fait que Gaza est de facto une prison de réfugiés de la Palestine historique, que l’occupation par Israël est illégale du point de vue de la loi internationale et que les Palestiniens sont régulièrement bombardés et massacrés par le gouvernement israélien.

Les experts des Nations Unies ont alerté qu’ils étaient « convaincus que le peuple Palestinien était face à un risque de génocide significatif », pourtant les médias occidentaux restent très hésitants à citer les experts en génocide et à décrire précisément le risque existentiel qui prévaut à Gaza.

Notre devoir est de demander des comptes aux pouvoirs. Sinon, nous courrons le risque de devenir des auxiliaires du génocide.

Nous renouvelons notre appel aux journalistes pour qu’ils exposent toute la vérité sans peur et sans complaisance. Pour qu’ils utilisent les termes précis définis par les organisations internationales de droits humains, tels que ceux « d’apartheid », « de nettoyage ethnique » et de « génocide ». Pour qu’ils reconnaissent que l’utilisation d’euphémismes pour cacher les preuves des crimes de guerre ou l’oppression des Palestiniens par Israël constitue une faute autant professionnelle que morale.

L’urgence du moment est absolue. Nous devons impérativement changer nos manières de faire.


Cette lettre a été écrite par un groupe de journalistes basés aux Etats-Unis et travaillant pour des rédactions locales et nationales. Certains membres du groupe ont aussi participé à une lettre ouverte écrite en 2021 qui exposait les nombreuses inquiétudes quant à la couverture par les médias états-uniens de la situation en Palestine.

Toutes les signatures ont été vérifiées. Au moment de sa parution le 9 novembre 2023, la lettre avait été signée par environ 600 journalistes en activité ou retraités. Depuis, plus de 700 signatures se sont ajoutées, portant le total aux environs de 1300 (chiffres du 13 novembre 2023).

Le 10 novembre, sur la demande de son employeur (Associated Press), un journaliste a demandé à ce que sa signature soit retirée, ce qui a été fait.

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Télémédecine dans les gares, plainte contre l’inaction de l’État : les déserts médicaux échauffent les esprits

Posté par jacques LAUPIES le 21 novembre 2023

Télémédecine dans les gares, plainte contre l’inaction de l’État : les déserts médicaux échauffent les esprits

Alors que l’ordre des médecins ferraille contre la SNCF et ses futures télécabines de consultation installées dans les gares, l’UFC-Que choisir va, elle, porter plainte contre l’inaction de l’État pour tenter de résoudre les difficultés d’accès aux soins.

Social et Économie

 

4min

Mise à jour le 21.11.23 à 15:26

 dans POLITIQUE
La filiale Gares et connexions de la SNCF avait annoncé, lundi 13 novembre, un déploiement d’une offre de télémédecine dans 300 gares d’ici à 2028.© Philippe Lopez / AFP

« Va donc t’occuper de la désertification de tes lignes ferroviaires ! » Tel est en substance le message envoyé par l’ordre des médecins, comme par le syndicat de médecins UFML, à la SNCF, dont sa filiale Gares et connexions avait annoncé, lundi 13 novembre, un déploiement d’une offre de télémédecine dans 300 gares d’ici à 2028.

Il faut dire qu’en rendant publiques ces futures implantations de télécabines dans des gares « situées dans les zones d’intervention prioritaire (ZIP) et les zones d’action complémentaire (ZAC), caractérisées par une offre de soins insuffisante et une difficulté d’accès aux soins », la filiale SNCF se faisait fort d’apporter une solution aux déserts médicaux, alors que les organisations et fédérations de médecins ont toujours combattu toute mesure aiguillant l’installation des généralistes et spécialistes vers des territoires dépourvus de professionnels.

« Très profonde inquiétude »

Selon son communiqué, cette formule de télémédecine, avec des patients accueillis par un infirmier sur place pour des consultations de médecins à distance dans des cabines connectées, doit rien moins que « faciliter la couverture du territoire par une offre de santé de proximité en s’appuyant sur le réseau de gares (90 % de la population réside à moins de 10 km d’une gare) » et « appuyer des stratégies locales et soutenir l’action des collectivités ».

La SNCF, nouvel acteur de santé de proximité ? C’en était trop pour l’ordre des médecins. Exprimant « sa très profonde inquiétude », l’autorité tutélaire et disciplinaire rejette en bloc, dans un communiqué publié lundi 20 novembre, « cette proposition (qui) va détourner des professionnels de santé, qui seront ainsi moins disponibles pour exercer dans les territoires les plus vulnérables ». Inquiète de ce nouveau pas vers la « financiarisation » du système de santé, elle « appelle bien davantage » l’entreprise de transport ferroviaire à « améliorer la desserte ferroviaire des territoires les plus enclavés, véritable enjeu d’attractivité des territoires vis-à-vis de l’installation des professionnels de santé ».

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Le nouveau dispositif de Ramsay propose pour 11,90 euros par mois, l’accès à un avis d’un praticien ou une réponse sur une question de santé, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 (dans la limite de 20 par an). ©PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI

Ramsay, le géant australien qui veut prospérer dans les déserts médicaux

L’UFML, qui parle, elle, de « cabines à fric », surenchérit en faisant valoir « que la mainmise de la financiarisation sur le soin ne vise qu’à développer une médecine low cost très lucrative pour ces entreprises qui n’ont rien de bienfaitrices de l’humanité souffrante ». Tout cela avec l’aide et l’argent des agences régionales de santé, s’égosille ce syndicat très libéral et opposé à toute régulation du secteur.

« Faire pression sur les pouvoirs publics »

Ce mardi, l’UFC-Que choisir renvoie les deux partis dans leurs cordes en lançant une pétition nationale sur les inégalités d’accès aux soins en France, prélude à une plainte en justice pour inaction contre l’État.

Les médecins en prennent pour leur grade : « En France, la fracture sanitaire est abyssale. Deux raisons s’additionnent et nourrissent ce phénomène : la mauvaise répartition des professionnels libéraux de santé et les dépassements d’honoraires qui ne cessent de progresser. » Avec cette campagne, l’association de consommateurs entend « mobiliser l’opinion afin de faire pression sur les pouvoirs publics pour qu’ils prennent enfin des mesures contraignantes et efficaces ».

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Déserts médicaux, les médecins franciliens de plus de 60 ans inquiets face à l’absence de relève

Pour l’association, l’État est tout aussi responsable : « Dans le contexte de pénurie de médecins, les gouvernements successifs ont instauré des dispendieuses politiques d’incitation à l’installation pour tenter de réduire la fracture sanitaire. »

UFC-Que choisir appelle à taper fort, en instaurant un « conventionnement territorial des médecins (…) qui ne permette plus aux médecins de s’installer en zones surdotées » et en leur interdisant tout l’accès au secteur 2, afin de juguler les dépassements d’honoraires.

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La guerre et l’extrême droite plutôt que la paix et la fraternité !

Posté par jacques LAUPIES le 21 novembre 2023

 

Mercredi 15 novembre 2023, par  Marie-Christine Burricand, popularité : 100%

 

 

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Il faut parfois attendre que le tumulte se calme avant d’écrire tellement les mots sont piégés. Il est vrai que nous avons vécu ce dernières semaines des évènements tragiques qui nous ont tous bouleversés.

Cependant, je crois nécessaire de mesurer le glissement assumé de la droite française vers l’extrême droite, je dirais même la main tendue.

La manifestation parisienne du 12 novembre contre l’antisémitisme a provoqué plusieurs débats du fait de la participation du RN et de Reconquête.
Cela a conduit certains à n’y pas participer, d’autres ont maintenu leur présence. Certains ont essayé d’y rajouter ce qui manquait, l’antiracisme et la paix. Beaucoup y ont participé naturellement parce que l’antisémitisme leur est odieux sans plus de questions.
Il y a suffisamment de déchirures dans le camp des progressistes pour ne pas chercher à en rajouter.

Mais, nous ne pouvons passer à côté d’une question essentielle, celles du rôle que la droite et l’extrême droite font jouer à cette manifestation pour achever la « normalisation » du RN et liquider l’héritage politique du Conseil National de la Résistance, après d’ailleurs en avoir liquidé l’héritage social.

Personne ne niera que les actes antisémites augmentent dans le pays. Personne ne peut sous-estimer la montée du racisme anti musulman. Le conflit israélo/palestinien exacerbe les passions et les raccourcis. Il faut quand même se poser une question : pourquoi les progressistes n’ont-ils pas été capables de prendre une ou des initiatives contre le racisme, l’antisémitisme et pour la paix interdisant aux représentants du RN et de Reconquête d’être présents, rassembleuses parce qu’englobant l’ensemble des préoccupations de la population ? La gauche pourrait-elle enfin songer à s’occuper d’autre chose que d’elle même ?

Les deux initiateurs de la manifestation du 12 novembre sont Gérard Larcher (Les Républicains) et Yaël Braun-Pivet (Renaissance), respectivement président et présidente du Sénat et de l’Assemblée nationale.Ces deux là ne sont pas des débutants en politique. Non seulement, ils ne pouvaient ignorer le risque que le RN et Reconquête seraient présents, mais en choisissant un intitulé qui se limite à l’antisémitisme, ils ont choisi de lui ouvrir la porte. Car, il était sans risque pour le RN de déclarer qu’il n’était plus antisémite, promesse qui n’engage que ceux qui y croient, puisque son fond de commerce du point de vue du racisme est dirigé contre les musulmans, plus globalement contre tous ceux qui ont à voir dans leur histoire avec le « sud » depuis le Maghreb jusqu’à l’Afrique en passant par le Moyen Orient.

L’antiracisme est un universalisme qui ne peut être tronqué.

Alors que des voix s’élevaient contre la présence du RN, il s’est trouvé certains
pour se féliciter de « l’évolution positive » de ce parti ! Le RN a t-il cessé de porter des thèses xénophobes et racistes ? Non. Il ne peut donc avoir cessé d’être antisémite, simplement ce n’est plus son étendard. Historiquement, les partis d’extrême-droite sont toujours et partout xénophobes et racistes, le plus souvent antisémites mais n’en faisant pas toujours une question centrale, choisissant le bouc émissaire qui leur sera le plus utile dans la conquête et l’exercice du pouvoir. Enfin, je suis obligée de constater que l’homme qui dirige aujourd’hui Israël, Benjamin Netanyahou est un homme d’extrême droite que combattent les partisans de la paix dans son pays.

Au final, cet adoubement du RN, qui a permis à son appendice zemmourien de se glisser dans le tableau, efface l’héritage de la Résistance et du CNR qui avait marqué l’extrême droite d’illégitimité dans la représentation politique.

Enfin, Jean-Marie Le Pen n’a jamais condamné l’usage de la torture en Algérie et a toujours combattu le processus de décolonisation, Marine Le Pen a affirmé à plusieurs reprises que « la colonisation avait beaucoup apporté notamment à l’Algérie », chacun peut mesurer comment cette « normalisation » creuse les plaies françaises. Diviser toujours et encore le peuple pour mieux l’écraser, telle est la ligne directrice des forces représentatives du capital et de la grande bourgeoisie aujourd’hui ! La guerre ici et là-bas, l’extrême droite plutôt que la justice et le progrès pour tous, voilà la ligne tracée le 12 novembre par la Droite LR et Renaissance.

Je ne saurai terminer sur ce glissement de la droite française vers l’extrême droite sans aborder le tournant qu’est l’intervention de Gérald Darmanin, Ministre de L’intérieur, dans les jours qui suivent l’assassinat de Dominique Bernard sur lequel je reviendrai plus loin. Nous pourrions attendre d’un Ministre de l’Intérieur qu’il nous explique comment un jeune homme fiché pour radicalisation islamiste depuis plus de deux ans, signalé par deux fois par son lycée, ayant déjà agressé une professeur, a pu malgré tout commettre cet acte barbare. Mais le ministre de l’intérieur a d’autres choses à nous dire. Son souci est de mettre sur la sellette un footballeur célèbre, soutien à la Palestine, en l’accusant d’être en lien avec les « Frères musulmans ». Il est inédit en France qu’un ministre attaque ainsi en direct à la télé un citoyen, célèbre ou pas ; la justice a ses règles ! Une telle accusation passe par une plainte, une enquête…

Visiblement Gérald Darmanin n’est pas dans cette démarche, il est venu faire le « buzz », « buzz » dont vont se saisir la droite et l’extrême droite pour demander la déchéance de nationalité, le retrait du ballon d’or et autres. Dépassons l’écume des médias ! Darmanin a fait du Zemmour, il a ainsi réactivé la grande peur des français issus de l’immigration comme on dit, ceux qui nous faisaient part en 2020 de leur grande inquiétude devant cette menace de l’extrême droite : « Vous êtes français mais si vous ne vous tenez pas à carreau, nous pouvons vous retirer votre nationalité, vos droits… » creusant toujours plus la division encore une fois. Quoi de mieux que la peur pour pousser à la méfiance, au repli sur sa famille, sa communauté, sa religion. Je crois qu’on appelle cela les « pompiers incendiaires »…

Il s’est passé plusieurs semaines depuis l’assassinat par un terroriste islamique de Dominique Bernard, professeur de philosophie à Arras… Après l’émotion des premiers jours, c’est le même silence qu’après la mort de Samuel Paty. Quelles mesures ont été prise pour mieux protéger les enseignants, les soutenir quand ils affrontent difficultés et menaces dans leur mission, celle de former la jeunesse au débat, à une pensée libre, acceptant la contradiction comme une source de raison. Certains donnent des leçons de courage sur papier dans des déclarations enflammées. Je pense à toutes celles et ceux qui ont repris le chemin des collèges et des lycées, surmontant leur peur, s’efforçant de se comporter naturellement avec leurs élèves. Le courage n’est-il pas dans cette obstination à accomplir malgré tout sa tâche d’enseignant ? Nous citoyens, parents, élus, autorités religieuses et politiques, comment pouvons nous au plus près des habitants aider à faire reculer cette faillite de la raison qu’est toujours l’intégrisme et la radicalisation religieuse ? Loin du buzz médiatique, cela ne mérite-t-il pas que nous y travaillions tous ensemble. C’est en construisant du commun que nous pouvons faire reculer les replis identitaires et l’obscurantisme.

Je serai samedi présente dans les manifestations pour la paix, exigeant un cessez le feu pour Gaza, seule façon d’arrêter le génocide en cours. Des milliers de palestiniens, jusqu’aux bébés meurent. Ce n’est pas le Hamas qui sera détruit, le propre d’une organisation terroriste, c’est de ne pas avoir besoin de patrie et ses dirigeants les plus importants sont déjà à l’abri loin de Gaza. Ce sont les palestiniens qui sont massacrés, repoussés hors de leurs terres par la volonté de puissance de Benjamin Nettanayou et son gouvernement qui n’ont jamais accepté la reconnaissance des droits du peuple palestinien à une nation et rêvent d’un grand Israël mythique qui exigera de chasser ensuite les palestiniens de la Cisjordanie. Un tel projet enfermera cette partie du monde et les nations qui la composent dans la guerre et le terrorisme à perpétuité. Ce sera une insécurité sans fin pour tous, y compris pour le peuple israélien. La paix doit l’emporter, le Cessez le Feu est une urgence !

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