Des chars français pour l’Ukraine : une aberration et un encouragement à la tuerie.
Posté par jacques LAUPIES le 24 janvier 2023
Nos impôts partent en fumée pour soutenir l’Ukraine dans un conflit dont la responsabilité incombe à la politique des occidentaux depuis l’effondrement de l’URSS EN 1989.
La réaction de la Russie qui se prétend menacée, consistant à agresser l’Ukraine au prétexte que cette dernière aurait une politique de rappprochement avec l’OTAN, apparait disproportionnée. Cependant la persécution à l’égard des populations russophones de sa région ouest , voire de la Crimée, est aussi un argument qui s’ajoute au précédent et ne manque certainement pas d’influencer les populations de la Fédération de Russie.
Du côté ocidental on ne semble pas mesurer (ou l’on fait semblant) le conditionnement de ces populations qui n’est pas seulement le fruit de la propagande du gouvernement de Poutine mais résulte d’un certain enracinement du patriotisme russe et, sans doute, des traumatismes qui l’ont marqué durant la seconde guerre mondiale. Hélas les peuples ne prennent que très tard conscience des manipulations dont ils sont l’objet. De ce point de vue en France nous ne sommes guère différents.
Cela tout simplement parce que les guerres, leurs origines et leurs conséquences, ne se décortiquent pas aussi facilement que souhaitable. Les deux premières guerres mondiales sont bien là pour nous le prouver. Des origines d’ordre économique et géopolitique aboutissant à un partage du monde sous des formes coloniales et, de nos jours, par des pressions économiques sur les pays et des manipulations politiques au sein desquelles règne la corruption, institunationnalisée ou marginalisée.
La lutte des classes présente dans chaque pays comme à l’échelle planétaire se traduit par des pouvoirs d’état aux mains de classes dominantes avec leurs relais politiques et médiatiques. Ainsi la force des classes opprimées, des peuples, est réduite pourles empécher de s’émanciper et donc du même coup imposer leur aspiration à la paix. Les guerres sont un frein à cette émancipation y compris en réduisant la portée des luttes sociales.
Mais, contrairement à ce que peuvent espérer les oppresseurs, les classes exploiteuses, une prise de conscience, suscitée par la pauvreté, la réduction des moyens de vie, la privation de liberté, est en gestation laquelle tôt ou tard déclenchera des révoltes et des révolutions. Nous vivons ces moments ou elles peuvent émerger et notre rôle est de les éclairer. L’engagement dans une force politique appropriée s’impose !