La République en panne ! Comment la dépanner ?
Posté par jacques LAUPIES le 6 décembre 2022
Décidément plus rien ne va dans cette république, ce que bon nombre de ceux qui l’ont gouvernée depuis plus de deux décades nous confirment par leur appartenance ou leur soutien aux classes dominantes.
Faut ils qu’ils nous prennent pour des imbéciles pour affirmer cela chaque jour qui passe ! Au point d’ailleurs de mettre tous les politiques dans le même sac qu’eux !
Les sujets ne manquent pas ou l’on constate que la France tombe en décrépitude : désindustrialisation provoquée par les délocalisations, énergie saccagée avec le démantèlement d’EDF et du même coup du nucléaire et du prix de l’électricité. Nous étions les champions nous voilà devenu croupions. Idem pour l’hospitalisation, idem pour l’école, idem pour la formation et l’information, idem pour notre défense, idem pour le soutien aux chômeurs, idem pour les personnes dépendantes, idem pour les jeunes entre (entre 16 et 25 ans notamment) laissés sans ressources (sauf si papa et maman peuvent les soutenir) idem pour les salariés dont les salaires stagnent, les retraités aux pensions dérisoires, etc.
Mais la plus grave des décrépitudes n’est-elle pas dans ce vent qui conduit nos « élites » de droite, du centre, voire de la social démocratie à nous préparer à la guerre avec des propos ambigus voire révélateurs, donc à préparer la transformation en chair à canon une jeunesse qui ne retrouve plus les valeurs nécessaires à son épanouissement : confiance aux générations qui la précèdent, garantie de travail bien rémunéré, perspective d’accéder à la culture et tout ce que cela comporte dans ses relations autant sociale qu’intimes !
SEULS les communistes ont combattu l’ensemble des politiques issues des besoins d’un capitalisme français face à des difficultés nationales dues à une mondialisation écrasant le développement de notre économie. Mais ils l’ont fait trop souvent avec des stratégies d’alliance qui n’ont pas mis en évidence leur spécificité d’opposants au système. Les forces populaires de notre pays ont succombé pour une bonne part à l’entreprise idéologique de la droite et de la social démocratie, maitresses de l’information et des représentations parlementaires faussées par une constitution à la mesure des intérêts de la bourgeoisie. En définitive environ un tiers de ces forces se sont tournées vers l’extrême droite, abandonnant par l’abstention ou des votes en faveur d’un centre droitisé une gauche discréditée.
Que faire dans une situation aussi dégradée ? La satisfaction des revendications sociales, si elle constitue une première étape dans un processus de transformations économiques, ne peut suffire ! Il faut que le peuple contrôle et s’approprie le fruit accumulé de son travail pour bâtir d’autres logiques de production et de consommation conforme aux besoins élémentaires. Cela passe par le contôle rigoureux, voire l’appropriation sociale des secteurs vitaux au développement humain : énergie, transports, logement, télécommunications et numérique, ainsi que par la reconstituion des services publics de santé, d’éducation et de culture, de justice et de sécurité, de protection sociale, etc.
Bref en finir avec la loi du profit qui conduit à une production et une distribution anarchiques, à la destabilisation des équilibres écologiques. Je ne vais pas ici développer un programme détaillé de ce que l’on pourra trouver dans les propositions du PCF à actualiser mais simplement rappeler que, quel que soit un programme politique il n’a de sens que si existent des organisations puissantes pour le faire connaitre, adopter et réaliser.