Les 12 & 19 juin, faisons gagner la Gauche

Posté par jacques LAUPIES le 30 mai 2022

 
Les communistes sont mobilisés pour la victoire, celle qui permettrait à la gauche coalisée au sein de la NUPES de l’emporter et d’être majoritaire à l’assemblée Nationale en juin Prochain.
Pour les Françaises et les Français, c’est un formidable espoir qui pourra transformer en mieux la vie quotidienne. Retraite à 60 ans, nationalisations, des services publics à la hauteur des besoins dans la santé, l’éducation, la justice, l’éducation.

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

Colombie. La gauche de Gustavo Petro aux portes du pouvoir

Posté par jacques LAUPIES le 27 mai 2022

Colombie. La gauche de Gustavo Petro aux portes du pouvoir

La droite, l’une des plus dures d’Amérique latine, a des sueurs froides : pour la première fois de leur histoire, les progressistes sont en capacité d’emporter la présidentielle du 29 mai.

Publié le

Vendredi 27 Mai 2022

Rassemblement à Medellin des partisans du candidat de gauche.JOAQUIN SARMIENTO/AFP

Rassemblement à Medellin des partisans du candidat de gauche.JOAQUIN SARMIENTO/AFP
AFP
 

C’est un clin d’œil de la ville de « l’éternel printemps » au basculement politique qui pourrait advenir, ce 29 mai, en Colombie, à la faveur de l’élection présidentielle où, pour la première fois de son histoire, la gauche est donnée favorite.

Dans un quartier riche de Medellin, une femme en combinaison fluo balaye les rues d’un geste déterminé. Accolée à son chariot, une petite affiche des candidats de l’union, le Pacte historique, soutenu par le Parti communiste colombien et le Parti des communs (ex-Forces armées révolutionnaires de Colombie), et représenté par Gustavo Petro et sa colistière Francia Marquez. Un habitant interpelle la jeune femme en plein travail, l’agresse même, pour s’insurger contre cet affront. Elle poursuit son labeur, l’ignorant ostensiblement.

La vidéo a été relevée, en fin de campagne, par Gustavo Petro, qui y voit un signe de la « dignité » du peuple face au mépris de classe. L’ancien maire de Bogota (2012-2015) a souvent dit qu’il espérait rompre avec la confiscation du pouvoir par une élite raciste, nostalgique de l’ère coloniale et liée au crime organisé (lire page ci-contre). En Colombie, selon l’OCDE, il faut onze générations pour s’extirper de la pauvreté et 85 % de la population estiment que le pays va dans la mauvaise direction.

Menaces de mort des paramilitaires

« Ce que nous avons proposé, c’est une unité nationale construite sur de nouvelles bases », résumait le candidat à la présidentielle lors de son dernier meeting à Bogota. Candidat pour la troisième fois à la fonction suprême, l’ex-guérillero Gustavo Petro était parvenu, en 2018, à se hisser au second tour avant de s’incliner face à l’ultradroite d’Ivan Duque, dont la victoire enterrait l’espoir d’une réconciliation nationale, malgré l’accord de paix de 2016 avec les Farc. L’ascension du ticket de gauche donne des sueurs froides aux conservateurs. Comme cinq autres candidats avant eux, tués de sang-froid pour avoir défendu la justice et l’égalité, Gustavo Petro et Francia Marquez font face à des menaces de mort des paramilitaires. Jusqu’aux derniers instants de la campagne, personne n’excluait un coup d’État qui douche les espoirs de changement, confirmés par les législatives de mars. Il y a moins de trois mois, le Pacte historique s’est ainsi hissé au rang de première force politique au Sénat, balayant les partis traditionnels.

Les candidats de gauche sont portés par le mouvement social réprimé dans le sang en 2021. Comme d’autres organisations, la Fédération colombienne des travailleurs de l’éducation leur a apporté son soutien afin de faire de l’enseignement « un droit fondamental ». Gustavo Petro a également reçu l’appui de 50 organisations indigènes, « lasses de cette longue nuit qui dure depuis cinq cents ans », selon la sénatrice Martha Peralta (Pacte historique). Artistes, personnel soignant, défenseurs de l’environnement… le mouvement est inédit. La sortie du modèle extractiviste et la démocratisation des institutions font partie des priorités érigées par le Pacte historique. Le secteur minier « n’est important ni en termes de recettes fiscales ni en termes d’emploi. Il pèse peu dans l’économie du pays. Mais il a bénéficié de nombreux avantages fiscaux », relève pour le Centre tricontinental Alvaro Pardo, directeur du centre d’études minières Colombia Punto Medio. Ces dernières années, la population n’a pas manqué d’exprimer son opposition à ce modèle en organisant des consultations avant que la Cour constitutionnelle ne les rende illégales. Le Pacte historique propose, en outre, une réforme agraire qui permette de redistribuer les terres spoliées. En un demi-siècle de conflit armé, plus de 7 millions de paysans ont dû laisser leurs terres derrière eux ou en ont été expulsés.

Une campagne qui réactive la « peur du rouge »

Face à Gustavo Petro, le candidat conservateur Federico Gutierrez a mis l’accent sur l’insécurité pour son dernier meeting de campagne. En référence à l’extradition du narcotrafiquant Otoniel vers les États-Unis, qui avait provoqué le blocage par le Clan du Golfe de la moitié du pays, le candidat de droite joue les matamores : « Quand nous serons à la présidence, pour tout type de problème de ce genre, vous savez que je serai là, j’arrive en cinq minutes et l’on fera face en bombant le torse. » Sa campagne a réactivé la « peur du rouge », dernière carte en sa possession. Comptable du bilan du gouvernement sortant, massivement rejeté par les Colombiens, il bénéficie néanmoins, selon Yann Basset, docteur en sciences politiques de l’Institut des hautes études d’Amérique latine, du soutien de l’armée et d’ « une droite structurée et puissante », déterminée à empêcher le printemps.

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

Chronique vidéo. Pourquoi la Nupes déchaîne les attaques

Posté par jacques LAUPIES le 26 mai 2022

Chronique vidéo. Pourquoi la Nupes déchaîne les attaques

Qui a peur de la grande méchante Nupes ? Et bien pêle-mêle, La République en marche, la droite, l’extrême droite, les philosophes qui s’autoproclament de la gauche républicaine, les socialistes anti-union…Ces derniers jours, on a vu les attaques se multiplier contre l’union de la gauche. Et dire qu’il y a moins d’un mois, l’électeur de gauche était la personne la plus aimée du pays, draguée à la fois par la Macronie et l’extrême droite parce qu’il pouvait faire basculer l’élection….

Jeudi 12 Mai 2022

A voté ! Chaque semaine jusqu’aux élections législatives, le service politique de l’Humanité décortique un fait de campagne électorale. Les grandes déclarations, les promesses, les engagements pris par les candidates et candidats ont des implications sur nos vies pas toujours exprimées  lisiblement… Trois minutes pour s’attarder sur une mesure, une déclaration… et voter en connaissance de cause.

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

Désobéir, une clé pour déverrouiller l’Europe

Posté par jacques LAUPIES le 24 mai 2022

Désobéir, une clé pour déverrouiller l’Europe

Législatives Si elle obtient une majorité parlementaire, la Nupes entend bien déroger à certains carcans européens. Une stratégie qui vise à transformer de fond en comble l’UE pour sortir du dogme de la concurrence et de l’austérité budgétaire.

Publié le

Mercredi 25 Mai 2022

Désobéir, une clé pour déverrouiller l’Europe dans POLITIQUE

 
AFP
 

Dans le flot d’attaques qui déferlent sur la gauche depuis son union pour les législatives de juin, l’Europe est au sommet de la vague. Un sujet de prédilection des détracteurs de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Une « victime collatérale », selon Daniel Cohn-Bendit et José Bové. Une « fuite en avant », selon l’ancien ministre socialiste Jean-Marc Ayrault. Et même, selon le ministre macroniste Clément Beaune, ce serait le « signe qu’on ne veut pas gouverner » que de « parler de désobéissance européenne ».

Au-delà des fantasmes de ses adversaires, si la gauche l’emporte le 19 juin au soir, à quoi ressembleront les relations entre l’Union européenne (UE) et la France ? Au pot de fer contre le pot de terre ou à un bras de fer ? À la Nupes, on penche pour le bras de fer. Car certaines de ses propositions s’intègrent fort mal dans le cadre européen, établi par le traité sur l’Union européenne et par celui sur le fonctionnement de l’Union européenne. Or les lois et décisions nationales sont censées respecter le droit de l’UE. Quand ce n’est pas le cas, un État peut s’exposer à des sanctions. En décembre 2021, la Commission européenne a adressé aux États pas moins de 101 lettres de mise en demeure, avis motivés ou autres saisines de la Cour de justice de l’UE, dans le cadre de procédures d’infraction.

Si la gauche arrive au pouvoir, elle sera confrontée à ce dilemme. Plier ou désobéir ? « Notre boussole est la mise en œuvre de notre programme », prévient Manon Aubry, coprésidente du groupe la Gauche (ex-GUE) au Parlement européen. « Nous avons passé l’ensemble de nos propositions au prisme des règles européennes, pour identifier les blocages et avoir une stratégie afin de les lever. Cela veut dire être prêts à ne pas appliquer certaines règles européennes », explicite la députée la France insoumise, jointe par  l’Humanité. Une telle démarche ne faisait pas, pendant la campagne présidentielle et au tout début des négociations pour les élections législatives, l’unanimité avec les autres forces de gauche, qui, tels le Parti socialiste (PS) ou Europe Écologie-les Verts (EELV), sont moins en phase avec une telle politique de rupture.

« Mettre fin au cours libéral et productiviste de l’Ue »

La droite en profite pour pousser des cris d’orfraie face à ce qui serait une « trahison » des idéaux européens. Ainsi, François Bayrou, président du Modem, a-t-il lâché début mai au micro de France Inter : « Derrière tout cela se dissimule  l’idée que la France pourrait sortir de l’UE. C’était d’ailleurs leur projet, il y a cinq ans. » En réalité, lors de la dernière présidentielle, la France insoumise (FI) proposait une sortie de l’UE en cas de refus des autres pays européens de renégocier les traités. Pour le haut-commissaire au plan, rien n’aurait changé : « Si vous décidez qu’en Europe un pays aussi important que la France ne respectera pas les règles, alors c’est la sortie de la France, la fin de l’Europe. Parce que les autres pays, comment voulez-vous qu’ils acceptent que l’un des membres de notre entente, de notre organisation européenne (…) puisse s’abstraire, s’éloigner, refuser les décisions qu’on a prises ensemble ? » Voici la gauche désormais dépeinte en partisane d’un Frexit. Or, rappelle Manon Aubry, « l’approche nouvelle » de la France insoumise « a été en capacité de mettre tout le monde d’accord ».

Socialistes et Verts ont balisé le terrain. Il n’y aura pas de sortie de l’UE. L’accord avec EELV, signé le 3 mai, stipule que « la France ne peut avoir pour politique ni la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique ». De plus, la désobéissance aux règles de l’UE « ne peut se faire que dans le respect de l’État de droit », une assertion qui évite de donner des arguments aux dérives réactionnaires en cours en Hongrie et en Pologne. Les mêmes précautions sont prises le 4 mai entre la France insoumise, « héritière du non de gauche au traité constitutionnel européen en 2005 », et le Parti socialiste, « attaché à la construction européenne ». L’objectif commun est de « mettre fin au cours libéral et productiviste de l’Union européenne ». Dans le projet final figure « ce qui fait notre socle commun : la volonté de rester dans l’Union européenne et celle aussi de faire évoluer ses règles », note le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Pour cela, le compromis a été trouvé : « Du fait de nos histoires, nous parlons de désobéir pour les uns, de déroger de manière transitoire pour les autres » pour « respecter (…) le mandat que nous auront donné les Français ». L’accord insiste sur la nécessité de déroger à certaines règles « en travaillant à les transformer ». « Nous sommes interdépendants ; l’idée centrale est qu’il faut une Europe différente. Et le fait que la gauche soit au gouvernement en France est déjà un élément du rapport de forces », résume l’ancien député européen communiste Francis Wurtz.

« Reconstruire une Europe plus citoyenne, plus solidaire »

Du côté d’Europe Écologie-les Verts (EELV), on encaisse les attaques d’une conversion à l’antieuropéisme de la part de la droite et on les récuse. La formulation du programme « est explicite. Elle indique très bien qu’il n’est pas question d’avoir une Europe à la carte ou de la désagréger », souligne Michèle Rivasi, coprésidente de la délégation EELV au Parlement européen. « Ce que nous voulons, c’est reconstruire une Europe qui soit plus crédible, on attend une Europe plus citoyenne, plus solidaire. Il faut pouvoir critiquer l’Europe actuelle pour mieux la construire », énonce-t-elle, refusant la vision binaire selon laquelle « la critique développe l’euroscepticisme ». À EELV, « on voit bien que c’est à la dimension européenne que l’on peut changer les choses. Mais il ne faut pas s’imaginer que nous sommes contents de ­l’Europe telle qu’elle est avec les accords de libre-échange qui promeuvent la déforestation, les émissions de gaz à effet de serre et la perte de la biodiversité ». Pour l’eurodéputée EELV, « pour modifier les règles, il faudra être plusieurs pays ». Elle relève d’ailleurs que certains d’entre eux comme l’Autriche et le Luxembourg vont attaquer devant la justice européenne la taxonomie européenne – qui classe le gaz et l’énergie nucléaire parmi les énergies de transition – et qu’ils sont suivis désormais par l’Allemagne. « Il y a une désobéissance au sein de l’UE » sur ce sujet, prend-elle en exemple.

Quelles sont ces règles européennes litigieuses ? « Le droit à la concurrence est l’un des fondements de l’UE. Cela pose problème pour la passation des marchés publics, par exemple si vous souhaitez privilégier une production locale dans l’approvisionnement des cantines », avance Manon Aubry. Ce bloc de mesures de l’UE rend plus difficiles « les aides d’État » et les nationalisations, alors que le retour dans le giron public du secteur de l’énergie figure dans le programme de la Nupes. Sortir d’une agriculture productiviste nécessitera de s’opposer à la politique agricole commune actuelle, font valoir les élus de gauche. En effet, 75 % des aides correspondent à une aide à l’hectare. Conditionner ce soutien pourrait signifier aller à la « confrontation avec les gros syndicats, qui pourraient attaquer devant la Cour de justice européenne », croit Michèle Rivasi. Autre dossier sur lequel la désobéissance pourrait être de mise selon Manon Aubry : « Le volet commerce et libre-échange des politiques européennes, qui empêche de faire du protectionnisme solidaire. » Toutefois, note la députée, ces accords internationaux sont adoptés « à l’unanimité », ce qui permet d’entamer un combat. Plusieurs solutions sont sur la table : clauses de sauvegarde prévues par le droit européen, négociation avec la commission de dérogation aux textes existants ou une désobéissance unilatérale. La France pourra aussi croiser le fer avec Bruxelles quand certaines lois européennes ne respectent pas les engagements internationaux de la France et des Européens en matière de travail et de climat pour faire primer la norme la plus exigeante.

La France ne respecte pas les normes en matière de pollution de l’air

En réalité, contrairement aux inquiétudes de la droite, la « désobéissance », les coups de force pour obtenir une négociation sont monnaie courante en Europe. À 171 reprises entre 1999 et 2018, les règles budgétaires (3 % du PIB de déficit public, 60 % du PIB de dette publique) ont été bafouées, sans sanction aucune. D’ailleurs, pendant la crise due au Covid, ce sont les chefs d’État et de gouvernement eux-mêmes qui ont choisi de ne plus respecter les critères de Maastricht. Pas plus tard que lundi, la Commission européenne a annoncé que cette décision de suspension de ces règles, jusque-là présentées comme immuables, restera en vigueur jusqu’en 2023, en raison des conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Pendant des années, l’Allemagne et les Pays-Bas ont eu des excédents commerciaux supérieurs à 6 % du PIB. C’est pourtant prohibé. L’Espagne et le Portugal ont dit vouloir bloquer les prix du gaz ; la Commission vient d’accepter qu’ils contreviennent à la règle commune. L’Allemagne a par le passé obtenu que l’eau publique ne soit pas soumise aux règles du marché. Quant à la France, elle ne respecte pas les normes en matière de pollution de l’air.

La menace d’une désobéissance permet de faire bouger les lignes, car tout est question de rapport de forces. Et c’est lui qui est déterminant, d’autant plus qu’il n’est plus question de quitter l’UE. En 1983, François Mitterrand a fait le choix politique de l’austérité, car refusant de sortir du Serpent monétaire européen ou de mener la bataille pour en changer les règles. « Chaque fois qu’il y a un obstacle à la réalisation d’un progrès social ou écologique, il faut mener bataille, chercher des alliés », affirme Francis Wurtz, l’ancien président du groupe de la Gauche unie européenne (GUE) au Parlement européen. Le programme de la Nupes, présenté le 19 mai, annonce d’ailleurs la couleur, avec la volonté de « mener des batailles au sein du Conseil de l’UE » pour l’adoption de textes en faveur du progrès social, avec le recours à des coopérations renforcées pour avancer dans le bon sens à plusieurs quand ce n’est pas possible à 27. Par ailleurs, afin de sortir des verrous budgétaires et libre-échangistes, la gauche française prônera une « convention européenne pour la révision et la réécriture des traités européens ». Pour remporter les bras de fer, l’intervention citoyenne sera déterminante, partout en Europe.

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

Soyons clairs comme Fabien Roussel

Posté par jacques LAUPIES le 23 mai 2022

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

1234
 

Gabon, Environnement, Touri... |
Site des Jeunes Tassilunois |
Histoire d'Europe |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | RETROVISEUR SANSALVATORIEN
| larurale
| Droit Administratif des Bie...