« La candidature de Fabien Roussel fait bouger les lignes à gauche »
Posté par jacques LAUPIES le 30 novembre 2021
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Posté par jacques LAUPIES le 30 novembre 2021
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Posté par jacques LAUPIES le 30 novembre 2021
La danseuse populaire, citoyenne antiraciste, féministe et résistante de la première heure, symbole d’une France ouverte et métissée, entre dans notre temple républicain.
Peut-on avoir plus de facettes que l’étincelante Joséphine Baker ? Enfant exploitée en pleine ségrégation raciale aux États-Unis, première star noire sitôt le pied posé à Paris, espionne et résistante pendant la guerre face aux nazis, féministe et antiraciste endurcie, châtelaine et mère de douze enfants adoptés et chéris… Ce mardi 30 novembre, jour anniversaire de sa naturalisation française obtenue en 1937, l’artiste entre au Panthéon, ce temple républicain qui célèbre nos figures les plus illustres. Mais que nous raconte sa vie, dont le parcours semble aujourd’hui salué par tous ? Cette Française venue en bateau est née en 1906 de l’autre côté de l’Atlantique, à Saint-Louis (Missouri). Le jour de ses 11 ans, 40 Noirs sont massacrés lors d’une terrible émeute raciale fomentée par le Ku Klux Klan. À 13 ans, elle contracte le premier de ses cinq mariages. Puis file à New York, et joue dans Shuffle Along, la première comédie musicale écrite, mise en scène et jouée par des Noirs. La voilà déjà entrée dans l’histoire, mais ce n’est pas fini.
En 1925, elle est à Paris et triomphe dans la Revue nègre. La France est en pleine exoticomania. L’offre tient du piège : jouer les sauvages dénudées a tout du cadeau empoisonné. Sur le fil, Joséphine Baker s’en émancipe : « Je pense avec mon corps, le corps n’est pas idiot. » Elle retourne la banane qu’on lui fait porter et l’agite sous le nez du spectateur. « Il s’agit bien de se moquer des Blancs et de leur manière de gérer les colonies », commente-t-elle. Tout n’est pas parfait : Baker devient la reine de ce zoo humain qu’est l’Exposition coloniale de 1931. Mais elle refuse de se présenter si les Noirs sont refoulés et le fait inscrire dans ses contrats. Elle côtoie Picasso, Hemingway, popularise le jazz et la coupe à la garçonne, et retourne la vapeur en devenant la première star noire, et même la femme la plus photographiée sur Terre, sans se retenir de décrire le monde et ses errances. Une « idole de bronze, d’acier bruni, d’ironie et d’or », apprécie Jean Cocteau.
Sur scène, à Bobino, pour son dernier spectacle, le 26 mars 1975. © Pierre Guillaud/AFP
La meneuse de revue symbolise presque à elle seule les Années folles, et fait hurler les pays d’Europe, l’Allemagne en tête, qui voient dans son art quelque chose de dégénéré. « En cas de pandémie d’intolérance, ne jamais laisser cette crasse mentale salir votre esprit », insistait-elle. Durant la Seconde Guerre mondiale, la voilà espionne et résistante. Proche du général de Gaulle, elle cache des messages codés dans ses partitions, chante pour les soldats (noirs comme blancs suite à un bras de fer avec l’armée américaine) et survit au crash d’un avion en pleine mer. « C’est la France qui m’a fait ce que je suis. Je suis prête à lui donner ma vie », affirme-t-elle, cachant des résistants chez elle et organisant des filières d’évasion. Présente à Buchenwald juste après la libération du camp, elle devient sous-lieutenant, reçoit la médaille de la Résistance et la croix de guerre.
La politique l’amène à soutenir Cuba et Fidel Castro, et aussi Martin Luther King. Très investie dans la lutte pour les droits civiques, elle prend le micro en 1963 devant 250 000 personnes juste avant que le pasteur ne prononce son célèbre « I have a dream ». Membre du NAACP et de la Licra, elle crée aussi, autour de son château des Milandes (Dordogne), une sorte de parc d’attractions avant l’heure, qui compte jardins décorés, minigolf, théâtre en plein air et une salle de spectacle inaugurée par Jacques Brel. L’endroit accueille près de 500 000 visiteurs par an. Dans ce « village du monde capitale de la fraternité », elle élève sa « tribu arc-en-ciel » de douze enfants adoptés tout autour du monde.
Joséphine Baker avec sa « tribu arc-en-ciel » (ici neuf des douze enfants qu’elle a adoptés). © Globe Photos/Zuma Press
Consensuelle, Joséphine Baker ? Tant mieux si ses combats s’imposent. Mais gageons que quelques gorges intolérantes s’étouffent. Dans une tribune publiée en 2013, Régis Debray appelait déjà à sa panthéonisation. « On nous répondra : “Plus politiquement correct, tu meurs.” Rions de cet éclat de rire. C’était très incorrect, avant guerre, de se produire les seins nus, d’aimer un petit auteur de polars, Simenon, et d’ensorceler cubistes et surréalistes. Et très risqué d’entrer dans les services secrets de la France libre en 1940, d’épouser en 1955 la cause des Noirs nord-américains, et d’assister en 1966 à la Conférence tricontinentale de La Havane », développait le philosophe. Son arrivée au Panthéon permettra à ses yeux de « mettre de la turbulence et du soleil dans cette crypte froide ».
En 1953, lors d’un congrès contre le racisme organisé par la Licra, au palais de la Mutualité, à Paris. © Keystone France
Reste à savoir ce qu’en dira Emmanuel Macron, qui a voulu cette entrée, tout en écartant celle de Gisèle Halimi. Après Simone Veil et Maurice Genevoix, il s’agira de la troisième cérémonie orchestrée par le président, qui entend défendre « sa conception de la France » et sa prétendue volonté de lutte contre les « assignations à résidence », selon l’Élysée. Friand de destins « romantiques », le chef de l’État s’est déjà exprimé à ce sujet cette année : « Sa vie est une épiphanie de la liberté » et constitue « une invitation à être pleinement soi ». Mais il parlait alors du dictateur qui a rétabli l’esclavage, Napoléon Bonaparte, et non de Joséphine Baker. La preuve qu’en matière mémorielle, Macron n’a pas peur du grand écart.
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Posté par jacques LAUPIES le 29 novembre 2021
Le coup de gueule de Clémentine Célarié. Invité à parler de son livre Les Mots défendus publié aux éditions Albin Michel dans On est en direct diffusé sur France 2 ce samedi 27 novembre, la comédienne de 64 ans a exprimé sa colère. Celle qui se confie avec humour sur son cancer du côlon a évoqué le système de santé français. Un sujet qui contrarie beaucoup Clémentine Célarié.
« Je suis révoltée par la santé publique de notre pays » a déclaré Clémentine Célarié face à Léa Salamé et Laurent Ruquier. Avant de revenir sur son vécu personnel : « Mon père n’est plus de ce monde. Il était dans un Ehpad à un moment. Ce n’est pas la faute des établissements, c’est la faute de l’État. » Pour l’actrice très remontée, « l’État méprise les personnes âgées, il y a des personnes qui ne sont pas considérées en France. » Et de poursuivre en évoquant le parcours d’une de ses amies atteinte de la maladie de Charcot qui souhaite »dire à Macron qu’il faut qu’il y ait de la recherche contre cette maladie. » Son passage dans l’émission est une manière d’interpeller le gouvernement sur le fonctionnement du système de santé français.
Clémentine Célarié n’en finit plus de briser le tabou autour de la maladie. Atteinte d’un cancer du côlon, la comédienne a décidé de se livrer à coeur ouvert dans son livre Les Mots défendus. La mère de trois enfants est notamment revenue sur sa chimiothérapie. Une épreuve très compliquée. « J’étais sur un fil. Je ne voulais pas penser que j’allais mourir, ni me laisser aller à la tristesse. Mais seule dans mon lit, j’étais comme une feuille, une plume. La mort devenait une entité juste à côté de moi. Ma mission était de lui casser la gueule » a-t-elle expliqué dans une interview accordée à Ciné Télé Revue. Mission réussie ! En tant que mère de famille, elle n’a pas voulu inquiéter les siens. Elle a attendu d’être guérie pour leur annoncer qu’elle s’était fait « couper dix centimètres d’intestin. » Aujourd’hui, la maladie est derrière elle.
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Posté par jacques LAUPIES le 27 novembre 2021
Fabien Roussel sera l’invité de »Ça vous regarde » sur LCP
Fabien Roussel sera l’invité des 4 Vérités sur France 2
Tu peux interagir sur les réseaux sociaux via @France2tv et #Les4V en n’oubliant pas d’utiliser #Roussel2022
Léon Deffontaines sera l’invité de Cnews
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Posté par jacques LAUPIES le 25 novembre 2021
Grosse surprise dans ma facture EDF sur l’année (de novembre 2020 à novembre 2021)
Electricité (relevé Enedis) 2 227,71 €
Services souscrits 44,88 €
TVA : 435,09 €
au total : 2707
dont
Taxe sur la Consommation Finale d’Electricité (TCFE) 15281 0,00992 (4)(5) 151,62 20,0%
Contribution au Service Public d’Electricité (CSPE) 15281 0,02250 343,82 20,0%
Contribution Tarifaire d’Acheminement Electricité (CTA) (3) 22,07 5,5%
Total Taxe et Contributions 517,51
soit au total un prélèvement de : 435,06+517.51 = 952,57
Et cela en dépit d’une restriction de consommation par souci d’économie !
Autrement dit l’état et Engie récupèrent en TVA et en taxe diverses 952/2707 soit environ 35 % de la facturation globale de consommation par rapport à 2020, pour une consommation quasi identique soit un supplément de 2707,68-2183,31 = 524,37
Durant cette année ma pension n’a pas augmenté.
Si je prends en compte le prix du carburant, le prix en augmentation indéniable de mes caddys dans un magasin discount connu, du diesel pour la voiture, de la mutuelle, des impôts(notamment de la taxe foncière), d’une taxe d’habitation totalement imprévue pour un garage loué depuis des années, etc. mon pouvoir d’achat a chuté d’au moins 6 %.
Bien sur je ne détaille pas cela mais combien de retraités sont dans une situation semblable. C’est le sens que je veux donner à cette démonstration qui à sans nul doute un caractère général.
A la veille d’une élection présidentielle, hormis dans les propositions du candidat communiste Fabien Roussel, je ne trouve pas de réponse pour une amélioration de la situation des retraités d’autant que certains ont des revenus bien inférieur aux miens ! Comment peuvent-ils rester les bras croisés ? Comment peuvent-ils accepter que des jeunes soient sans ressources et parfois sans formation, que des travailleurs doivent se contenter de salaires de misère ?
Point de départ de ma démonstration la facturation d’EDF (privatisée) est le symbôle de l’implication de l’état dans la perte de pouvoir d’achat des retraités mais aussi de nombreuses autres familles, d’ou la nécessité de prendre en compte cette autre proposition du candidat Fabien Roussel et de son parti qui entend nationaliser Engie, entre autres, ce qui fut un des fleurons des entreprises nationales !
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