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Un comble : des cheminots transformés en agent depolice !

Posté par jacques LAUPIES le 30 juillet 2021

 

 

La SNCF face au casse-tête des contrôles sanitaires

À partir du 9 août, le pass sanitaire sera nécessaire pour voyager dans les trains à l’exception des TER. Éprouvés par la nécessité de veiller au bon port du masque, les agents de la SNCF vont devoir contrôler les attestations des usagers. De quoi poser des problèmes dans la gestion des flux de voyageurs.

Petit outil, précieux, qui peut sauver beaucoup de vies », selon Gabriel Attal, le pass sanitaire sera actif dans sa globalité dès le 9 août a annoncé le porte-parole du Gouvernement, ce mercredi 28 juillet avant de venir à Montpellier, jeudi. S’il est obligatoire dans les bars, les restaurants et les avions, ce sera également le cas dans les trains. De quoi forcer la SNCF à s’adapter pour assurer les contrôles tout en veillant à ne pas perturber son fonctionnement.

Contactée, la SNCF l’affirme : « L’offre de transports de la SNCF va rester inchangée. Le pass va concerner tous les voyageurs de plus de 12 ans à bord de trains aux trajets de moyenne et longue distance au départ de la France. Cela représente 750 trains par jour à destination de 350 gares, impactant donc environ 400 000 voyageurs. De leur côté, les Transiliens et les TER ne seront eux pas concernés. » Misant « avant tout sur la confiance et le civisme des voyageurs ». La SNCF demandera « aux usagers de venir un peu plus tôt en gare, puisque les embarquements pourraient être un peu plus longs en cas de contrôles. »

Mais au vu des impressionnants flux de voyageurs, surtout en cette période estivale, ces contrôles ne seront pas systématiques. S’ils seront effectués de manière aléatoire, le pass sanitaire n’en restera pas moins obligatoire pour monter dans un train. Les agents de la SNCF pourront donc mener ces contrôles à tout moment, que ce soit à la gare avant l’embarquement, dans le train durant le voyage et même une fois arrivé à destination. L’absence de pass empêchera l’accès au train si le contrôle est fait avant le départ.

En revanche, un voyageur contrôlé à bord sans pass sanitaire devra s’acquitter d’une amende de 135 euros. Idem si la vérification a lieu à l’arrivée.

Alan Bernigaud

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J e me souviens de Guy Hermier qui était venu à Tarascon pour tenir une réunion lors de l’une de mes campagnes électorales dans les années quatre vingt dans une salle du cinéma Rex. Epoque ou nous réalisions toutes élections confondues aux alentours de 30 % des voix. Il avait profondément marqué par sa présence amis et sympathisants du PCF nombreux dans notre ville.

Posté par jacques LAUPIES le 29 juillet 2021

Marseille : vingt après sa mort, vibrant hommage à Guy Hermier

Mercredi, militants communistes et habitants des quartiers nord étaient réunis pour saluer la mémoire de Guy Hermier, disparu il y a 20 ans. Un homme politique dont la vie marqua l’histoire de la ville.

« Honorer la mémoire de Guy contribuera à retrouver un chemin vers un consensus républicain, qui laisse toute sa place aux idées et au débat démocratique », assure avec émotion Jérémy Bacchi. Devant la station de métro Gèze, le sénateur PCF des Bouches-du-Rhône a rendu un brillant hommage à Guy Hermier, aux côtés de militants communistes et habitants des quartiers nord.

Sa fille Anne Hermier n’ayant pu être présente, salue à travers quelques mots qu’elle a fait lire « un homme entièrement dédié à la vie publique, dont chacun des actes était le reflet de ses convictions ». Sur place, ceux qui l’ont côtoyé au cours de leur parcours militant, gardent en mémoire un homme clairvoyant, droit et proche des habitants de sa circonscription.

Robert, adhérant au parti, venu honorer celui qui fut député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône de 1977 jusqu’à sa mort en 2001, se souvient d’un « esprit brillant, ouvert, qui fit vivre le débat d’idée, parfois vif, mais toujours fraternel et enrichissant ».

Un homme de conviction

Sur la station de métro Gèze, en plein cœur de la circonscription du défunt homme politique, Jérémy Bacchi est venu apposer une plaque symbolique au nom de Guy Hermier. En accord avec la famille de l’élu et avec le soutien de l’ensemble du parti communiste, la demande a été faite de donner définitivement son nom à la station.

Conseiller municipal de Marseille de 1983 à 2000 et maire des 15e et 16e arrondissements de 1995 à 2001, ses mandats ont « marqué les populations des quartiers Nord, envers qui il a toujours agit avec écoute et passion », rappelle Jérémy Bacchi.

Homme de courage, il était membre de la commissiond’enquête sur le service d’ordre du Front national, constituée après les assassinats d’Ibrahim Ali et de Brahim Bouaram ainsi que vice-président de la commission d’enquête sur les moyens de lutter contre la mafia à Marseille. Il voyait dans la désindustrialisation et l’abandon des classes populaires les causes de la montée du racisme et de la criminalité. « Son combat reste aujourd’hui plus que jamais d’actualité », rappelle Jeremy Bacchi, concluant un poignant hommage.

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Cuba : Le PCF exige la levée du blocus

Posté par jacques LAUPIES le 27 juillet 2021

Publié le 14/07/2021 par PCF

 

Face à l’ingérence des États-Unis à Cuba, le PCF exige la levée du blocus et affirme sa solidarité avec le peuple cubain

Prenant pour prétexte des manifestations dans plusieurs villes cubaines, les États-Unis se livrent aujourd’hui à une nouvelle ingérence à Cuba.

Cuba : Le PCF exige la levée du blocus dans POLITIQUE

Le PCF ne saurait accepter cette provocation. C’est à la nation cubaine et à son peuple de déterminer souverainement leur destin. Pas à l’impérialisme américain qui s’efforce depuis des décennies d’étrangler la révolution qui a débarrassé Cuba d’une dictature sanglante et qui l’a protégée des prédations des multinationales et des institutions financières mondiales. 

Les officines étatsuniennes, dotées de millions de dollars, s’emploient à exploiter les dures épreuves imposées au peuple cubain en pariant sur un rejet du gouvernement. Elles viennent de passer à une vitesse supérieure avec une nouvelle tentative de déstabilisation du pays.

Nous sommes résolument aux côtés du peuple cubain.

Les administrations nord-américaines, hier celle de Trump, aujourd’hui celle de Biden, portent pourtant l’écrasante responsabilité d’une situation économique dévastatrice. Le blocus est la principale source des difficultés du pays en interdisant à Cuba de commercer, d’échanger, de recevoir les matières premières, notamment pour les vaccins contre le Covid-19, et en visant ainsi à asphyxier l’économie cubaine et à attaquer sa souveraineté. Cuba n’a pas besoin de tutelle ou de « corridor humanitaire ». Avec les Présidents mexicain et argentin, avec l’ancienne Présidente brésilienne Dilma Rousseff, le PCF demande, en reprenant leurs propos : « Si vous vous intéressez réellement à Cuba, mettez fin au blocus. »

Le PCF demande au Président de la République, à son gouvernement, à l’Union européenne :

• D’agir en faveur de la stricte application des résolutions de l’ONU exigeant la levée totale et immédiate du blocus contre Cuba

• De faire entendre la voix de la France pour exiger de M. Biden l’arrêt des ingérences et le respect de la souveraineté de Cuba.

• De développer nos échanges économiques, culturels, politiques avec Cuba.

Les communistes français sont résolument aux côtés du peuple cubain. Ils prendront dans les prochaines semaines toutes les initiatives de solidarité nécessaires.

 

Parti communiste français,

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Les sénateurs communistes disnt non au projet de loi sur le pass

Posté par jacques LAUPIES le 26 juillet 2021

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Les bourgeoisies de notre planète ont deux appuis considérables : la maitrise des médias et les institutions (anti-démocratique malgré les apparences)

Posté par jacques LAUPIES le 25 juillet 2021

 

Certes il y a des mouvements sociaux, des poussées électorales populaires, qui freinent parfois l’usage de ces deux atouts. Mais ne nous y trompons pas nous les trompés de la politique.

Je le répète ici naivement : les classes dominantes, celles qui disposent de la richesse produite, s’adaptent et donc se servent de ces deux atouts pour nous affaiblir politiquemment avec l’appui d’une minorité français de  qui se fait berner.

Allez expliquer à cette minorité que Macron, authentique représentant guignolisé des puissances d’argent a été fariqué et choisi, pour le  temps ou la manipulation sera possible, pour défendre les intérêts de ces dernières.

Voila un homme qui réussit – pas tout seul certes – à se faire élire avec l’assentiment de deux français sur dix et à gouverner avec le rejet de plus de 60 % d’abstentionnistes et sans doute de plus de la moitié du tiers restant.

Un gouvernance qui lui permet de déterminer les problèmes à débattre  qui ne dérangent pas sa tentative de renouveler avec l’utilisation de cette fameuse maxime : « Diviser pour régner »

A droite comme à gauche on peut dire que le bourgeois triomphe dans cette démarche d’autant qu’il dispose des « courants de pensée » -  si l’on peut dire – qui hantent depuis plus de deux siècles la vie politique : conservatismes  avec leur tralala de droites diverses chez qui prospère le libéralisme économique, cause de bien des maux, jusqu’au progressisme ou viennent se perdre socio démocrates et (ou) libéraux, les opportunistes de l’écologie.

Pour être clair il ya eux et nous, nous convaincus que tout réside dans la maitrise populaire des moyens de production, des choix de consommation, hors de ce capitalisme, certes mouvant mais irrémédiablement destructeur de l’humain !

Nous qui conscient que nous devons être plus forts pour constituer, comme cela a été le cas dans le passé,  une force attractive d’un rassemblement pour en finir avec ce système et les institutions.

Nous avons notre candidat porteur de nos solution. Faisons honneur à nos aînés qui nous ont permis d’importantes conquêtes sociales, démocratiques, culturelles, donnons de l’espoir àla jeunesse, votons en 2022 FABIEN ROUSSEL.

 

 

Smic à 15 dollars, contrôle des armes à feu, réforme favorisant l’exercice du droit de vote... Depuis trois mois, les grandes lois progressistes annoncées sont retoquées. Preuve, aussi, que la polarisation du pays n’a pas disparu avec l’arrivée du nouvel élu. © Carlos Barria/Reuters

Smic à 15 dollars, contrôle des armes à feu, réforme favorisant l’exercice du droit de vote… Depuis trois mois, les grandes lois progressistes annoncées sont retoquées. Preuve, aussi, que la polarisation du pays n’a pas disparu avec l’arrivée du nouvel élu. © Carlos Barria/Reuters
 

Joe Biden, la fin de l’état de grâce

Samedi 24 Juillet 2021

À gauche toutes. Il y a six mois, il démarrait son mandat en trombe avec des mesures inégalées dans l’histoire des États-Unis. Mais le virage amorcé cale au Sénat… Un état de fait auquel le nouveau président refuse de remédier. REPORTAGE

 

Joe Biden la fin de l’état de grâce 
 Reportage  ♦ Entretien ♦ Témoignages

Il était parti sur les chapeaux de roue. À peine entré dans le bureau ovale, « Sleepy Joe », Joe l’endormi, surnom dont l’avait affublé Trump, se montrait d’une vigueur politique inattendue. Le vieux routier modéré s’affichait même plus à gauche que même la gauche ne semblait l’espérer. Le magazine marxiste « Jacobin » invitait les progressistes à en revendiquer la paternité : « Si Joe Biden évolue vers la gauche, vous pouvez remercier la gauche. » « Je n’attendais pas grand-chose de lui, étant donné son histoire de démocrate centriste et sa personnalité terne. Ses premières décisions furent vraiment une surprise plaisante », nous confirme, en ce début juillet, Doug Henwood, journaliste à Brooklyn et animateur d’une émission de radio. Frances Fox Piven, 89 ans, l’une des dernières grandes figures de la gauche intellectuelle des années soixante, se surprend presque par les mots que lui ont inspirés les premiers pas de Biden président : « L’ampleur et l’audace de ses initiatives ont été ­incroyables… et pas si faciles à expliquer. »

 

La cérémonie d’investiture à peine terminée, le 46e homme à occuper la fonction présidentielle ne signe pas moins de 17 « executive orders », ces décrets qui n’ont besoin que d’une signature pour prendre force de loi. Washington rejoint les accords de Paris et réintègre l’OMS. Le « muslim ban » interdisant d’entrée sur le territoire américain les ressortissants de plusieurs pays musulmans est retoqué, la construction du mur avec le Mexique abandonnée tandis qu’un moratoire s’impose au projet d’oléoduc géant Keystone XL.

« Je veux changer le paradigme »

Le Congrès vote un plan de relance économique de 1 900 milliards de dollars (soit près de 10 % du PIB) annoncé avant même que Joe Biden ne glisse un orteil à la Maison-Blanche : chèque de 1 400 dollars pour chaque Américain (en fonction des revenus), extension de l’indemnité chômage fédérale supplémentaire de 400 dollars par semaine jusqu’en septembre 2021. Des aides pour les frais de garde sont également prévues ainsi que l’instauration de congés payés subventionnés par le gouvernement fédéral. Le tout devient effectif dès le 11 mars.

Deux semaines plus tard, lors de sa première conférence de presse en tant que président, Joe Biden répète à trois reprises : « Je veux changer le paradigme. » Journalistes, observateurs et élus se perdent dans l’exégèse de ces cinq mots (quel paradigme ? le paradigme néolibéral dominant depuis la présidence Reagan ?), tandis que quelques journaux se lancent dans une sorte de comparaison entre le nouveau ­président et un de ses plus ­illustres prédécesseurs, démocrate lui aussi : ­Franklin Delano Roosevelt, dont un portrait trône sur l’un des murs du bureau ovale. Serait-on entré dans un « nouveau New Deal », auquel le pays serait prêt ­depuis plus de dix ans, selon le prix Nobel d’économie et désormais chroniqueur au « New York Times », Paul Krugman ?

 

Biden ne laisse personne souffler et annonce le plus grand plan d’investissements publics de l’histoire du pays, l’American Jobs Plan, appuyé sur l’augmentation de la fiscalité des entreprises et des plus riches. Quelques jours plus tard, sa grande argentière, Janet Yellen, révèle que Washington prend le manche d’un projet d’impôt minimal mondial sur les multinationales. Pour Doug Sosnik, ancien conseiller politique de Bill Clinton, ite missa est : « Ils (l’équipe ­Biden – NDLR) avancent la proposition que la politique de l’ère Reagan est terminée. »

Ce blocage institutionnel total amène le démocrate à faire ce qu’il a finalement fait durant toute sa carrière politique : négocier avec les républicains.

Trois mois après ce qui pouvait ressembler à un « état de grâce », un autre verdict s’impose au fil des discussions et rencontres entre New York et Washington : ce grand virage a débouché sur un cul-de-sac qui a pour nom « Sénat des États-Unis ». Du Smic à 15 dollars au contrôle des armes à feu, en passant par une grande réforme favorisant l’exercice du droit de vote et même l’immense plan de modernisation des infrastructures : toutes les grandes lois progressistes annoncées en début d’année sont bloquées à la Chambre haute. Théoriquement, les démocrates y disposent d’une majorité avec 50 élus et la voix prépondérante de la vice-présidente Kamala Harris. Mais c’est compter sans une vieille pratique datant de la ségrégation que les républicains ont transformée en arme ­fatale depuis la présidence Obama : le « filibuster », obstruction parlementaire, qui ne peut être contré que si 60 sénateurs le décident. Ce qui n’arrivera jamais : aucun républicain ne joindra sa voix à celles des démocrates afin de mettre fin à sa propre capacité de nuisance.

 

Premiers compromis

En revanche, le « filibuster » peut être remisé aux oubliettes grâce à une majorité simple. Sauf que deux démocrates (Joe Manchin et Kyrsten Sinema) ne veulent pas en entendre parler. Blocage institutionnel total qui amène Joe Biden à faire ce qu’il a finalement fait durant toute sa carrière politique : négocier avec les républicains. Premier résultat tangible fin juin avec un « compromis » sur le grand plan d’infra­structures pourtant réduit de moitié et vidé de toutes les mesures visant à ­assurer la transition écologique. Mais, pour Célia Belin, « le refus des républicains de voter la création d’une commission d’enquête sur les attaques du 6 janvier est un signal profond qu’il n’y a aucun espoir bipartisan avec eux ».

 

Finalement, rien de si étonnant quand on écoute la politiste à la Brookings Institution : « En fait, les données de départ ont toujours été les mêmes : c’est une Amérique divisée, polarisée, en proie à une crise économique et raciale. » Il y a sans doute eu une lecture erronée de la part d’une certaine Amérique politisée, tellement enthousiaste après l’inauguration que l’on a commencé à lire des articles sur le « moment rooseveltien ». À ce climat politique et idéologique « chaotique, polarisé et souvent insensé », comme le définit Doug Henwood, il faut ajouter le rôle néfaste des institutions, que le journaliste détaille ainsi : « Toutes les structures constitutionnelles engendrent une réelle crise démocratique. Le Sénat est un organe particulièrement antidémocratique. L’État de New York a deux sénateurs, alors qu’il dispose d’autant d’habitants que les neuf États les moins peuplés (tous républicains – NDLR) qui ont ensemble 18 sénateurs. Joe Manchin peut bloquer des lois sur le salaire minimum et le climat alors qu’il représente un État qui n’a pas plus d’habitants que Manhattan. »

Le Sénat est un organe antidémocratique. L’État de New York a deux sénateurs, alors qu’il dispose d’autant d’habitants que les neuf États les moins peuplés qui cumulent 18 sénateurs.

Joe Biden n’a pas montré la moindre velléité de réforme institutionnelle, comme l’y invitait l’aile gauche. En affirmant sa volonté d’en finir avec le fameux « filibuster », il aurait à la fois obligé chaque élu à prendre ses responsabilités lors d’un vote et créé un climat de discussion ­nationale sur le sujet. Le refus implicite de l’hôte de la Maison-Blanche n’a pourtant pas déclenché un feu roulant de critiques parmi les progressistes. « Le calcul politique de l’aile gauche n’a pas changé : hier, il s’agissait de battre Trump; aujourd’hui, de redresser le pays. Donc, pas de campagne d’opposition déclarée. Ils ont appuyé sur quelques dossiers : le seuil de réfugiés, la situation à Gaza. Mais aucun des leaders progressistes ne veut être ­responsable d’un échec de l’administration Biden », suggère Célia Belin. Et d’ajouter : « On verra au printemps prochain lorsque les primaires arriveront. Il y aura certainement une opposition frontale. »

Le président n’a pas montré la moindre velléité de réforme institutionnelle pour mettre fin au fameux « filibuster », comme l’y invitait l’aile gauche.

Aux États-Unis, les primaires jouent finalement le rôle d’un Congrès : c’est le moment où les orientations politiques sont tranchées. Mais elles le sont, circonscription par circonscription, donc dans des contextes socioculturels très ­différents. La stratégie de l’aile Sanders est de porter le fer dans des centres urbains où cohabitent classes populaires issues des « minorités » et millennials, cette nouvelle génération plus progressiste que les précédentes, raison pour laquelle sans doute « l’establishment démocrate semble parfois plus effrayé par la gauche que par les républicains », selon Doug Henwood.

 

La primaire, moment-clé

« Pour être clair, nous savons que Biden ne va pas accomplir toutes ces choses seul, remet en perspective Maurice Mitchell, président du Working Families Party, un parti indépendant très influent à New York et dans l’État. Rien n’arrivera sans une gauche mobilisée, qui lui demande de rendre des comptes et ouvre le chemin pour que le programme soit mis en œuvre. » Pour Michael Zweig, professeur d’économie, auteur de plusieurs livres sur la classe ouvrière et militant pacifiste et syndical, « la clé, c’est l’outside/inside. L’outside, c’est la construction d’un mouvement social le plus indépendant possible du capital. L’inside, c’est le processus ­législatif. Et la gauche n’est pas encore assez bonne dans ce domaine. Pour changer la donne, il faut prendre le pouvoir au sein du Parti démocrate. Et le moment essentiel demeure la primaire ».

Les prochains mois risquent donc de ressembler à de longues discussions stériles entre démocrates et républicains, d’un côté, et à une veillée d’armes au sein du parti de Joe Biden et Bernie Sanders.

Icon GPSRetrouvez ici tous nos articles sur les États-Unis.

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