Battre l’extrême droite : le rappel de l’histoire nous l’impose !

Posté par jacques LAUPIES le 31 mai 2021

 

Peut être une image de texte qui dit ’LaFrance vivre libre et indépendante" je le nötre ne sera un peuple "Jamais un grand peuple comme d'esclaves AUCOUP DOH MauriceTHOREZ THOREZ -Jacques DUCLOS Appel du Parti Communiste Français du 10 juillet 1940’

 

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Pour de nombreuses raisons, avant tout d’ordre social mais également psychologique les générations qui ont suivi celle à laquelle j’appartiens ont progressivement été détournées de cet élan national qu’a incarné  la résistance contre le fascisme hitlérien et son relais pétainiste français.

Dès lors qu’une grande partie du peuple se trouve confrontée à des difficultés sociales elle entre en contestation du pouvoir en place et toutes les insuffisances de ce dernier sont exploitées : manque de réponses au besoin d’un statut social notamment en matière d’emploi, de salaires, de logement, d’éducation, de santé et de protection sociale. Place est ainsi faite aux idéologies les plus réactionnaires fussent-elles à caractère politique ou (et) religieux.

L’histoire,  mal ou pas enseignée, faussement interprétée, ne joue plus son rôle émancipateur tout autant que pourrait le faire la philosophie, sans oublier l’histoire des religions. Autant de disciplines qui arment les citoyens face aux révisionniste de tout poil, aux sectarismes et intégrismes qui ont tôt fait de se faire une place dans un mouvement contestataire généralisé et relativement hétéroclite (lesquels expliquent entre autre les actes individuels de violence – dont la signification est à observer – tout autant que ceux à caractère collectifs)

La droite dite « libérale » avec ses divers courants bonapartistes, orléaniste, légitimiste, etc tout autant à gauche que la social démocratie avec  les radicaux, le parti socialiste et la forme populiste que semble développer Mélenchon, ont adopté ou subi un néolibéralisme qui arme le capitalisme sous ses formes financières et industrielles.

Il va de soi que la situation devient grave face à de tels échecs politiques et favorable à toutes les démagogies et complotismes. La menace se précise sournoisement contre les libertés et la démocratie et le bien être social, si une majorité du peuple ne se rassemble derrière une force prenant appui notamment sur la réalité économique et sociale avec ses contradictions de classe qu’il convient de saisir de comprendre et d’expliquer et surtout en les accompagnant de mesures fortes comme le fut en son temps l’application du programme du Conseil National de la Résistance.

Le Parti Communiste retrouve une voie qui conduit à ces dernières préoccupations. Il est cependant affaibli électoralement et  c’est ainsi que devient nécessaire d’assurer la promotion de ses propositions dont est porteur son candidat à la Présidentielle se 2022 : Fabien Roussel. On ne doit pas dissocier une réponse concrète aux besoins de la nation de sa condition : un Parti Communiste plus fort.

Pour ce qui concerne les prochaines élections régionales et départementales il faut donc appeler au renforcement notamment en direction de la jeunesse, des salariés ouvriers, employés, cadres des entreprises et de la population en général.

 

 

 

Selon wikipédia :

En France, on distingue de nombreuses tendances à droite, certaines représentées par des partis, d’autres relevant plus du mouvement associatif :

 

 

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A suivre

Posté par jacques LAUPIES le 30 mai 2021

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Tous (les états colonialistes) veulent bien s’excuser ! Intérêts économiques à la clé sans doute ? beurk, les bourgeoisies européennes n’ont vraiment pas de figure !

Posté par jacques LAUPIES le 29 mai 2021

Des prisonniers namibiens durant la guerre conduite par l’Allemagne entre 1904 et 1908. © National Archives of Namibia/AFP

Des prisonniers namibiens durant la guerre conduite par l’Allemagne entre 1904 et 1908. © National Archives of Namibia/AFP
 

L’Allemagne reconnaît le génocide des Hereros et des Namas de Namibie

Vendredi 28 Mai 2021

L’Allemagne a reconnu vendredi 28 mai sa responsabilité dans le génocide commis il y a cent quinze ans en Namibie. Entre 1904 et 1908, quelque 60 000 Hereros et 10 000 Namas ont été pendus ou fusillés. Berlin versera au pays d’Afrique australe plus d’1 milliard d’euros d’aides au développement. Mais les communautés concernées s’opposent à un arrangement « dénué de sens et bradé ».

 

Quelque cent quinze ans après les massacres des peuples hereros et namas, des représentants de l’Allemagne et de la Namibie sont parvenus à se mettre d’accord samedi 15 mai à Berlin sur un ­document qui établit les responsabilités de la puissance coloniale d’antan.

Le texte, paraphé par le représentant allemand, Ruprecht Polenz (CDU), et son homologue namibien, le diplomate ­Zedekia Ngavirue, a été transmis aux différentes instances et assemblées des deux pays pour une ratification en bonne et due forme.

Puis, le vendredi 28 mai, l’Allemagne a reconnu avoir commis « un génocide » pendant l’ère coloniale et s’est engagé à verser au pays plus d’1 milliard d’euros d’aides au développement.

« L’acceptation de la part de l’Allemagne qu’un génocide a été commis est un premier pas dans la bonne direction », a affirmé à l’AFP Alfredo Hengari, le porte-parole du président namibien Hage Geingob. « C’est la base de la deuxième étape, qui consiste à présenter des excuses, suivies de réparations. »

Un chapitre s’ouvre dans le traitement du colonialisme

Le ministère allemand des Affaires étrangères Heiko Maas a salué ce vendredi la conclusion d’un « accord » avec la Namibie après plus de cinq ans d’âpres négociations sur les événements survenus dans ce territoire africain colonisé par l’Allemagne entre 1884 et 1915. Le président de la République fédérale, Frank-Walter Steinmeier (SPD), a fait savoir qu’il souhaite se rendre rapidement à Windhoek devant le Parlement namibien pour y prononcer les excuses de l’Allemagne.

 

Un chapitre s’ouvre indiscutablement dans le traitement du colonialisme et des tueries pratiquées en son nom. Au-delà de l’ex-empire allemand, il peut résonner très fort aux oreilles d’autres ex-empires européens, singulièrement français et britannique, qui, s’ils n’ont sans doute pas perpétré de véritable génocide, ont commis eux aussi nombre d’exactions demeurées ­impunies contre les populations soumises à leur joug.

Réparations : des mesures loin du compte

En reconnaissant juridiquement sa responsabilité, Berlin va donc s’engager à verser des réparations à la Namibie et aux descendants des Hereros et des Namas ­exterminés via le paiement de plus d’1 milliard d’euros d’aides au développement. La question du montant des réparations a contribué à étirer les négociations entamées depuis presque dix ans entre Berlin et Windhoek.

Le président namibien organisera dans les semaines à venir des discussions avec les représentants des communautés Herero et Nama sur les « modalités de mise en oeuvre de ce qui a été convenu avec l’Allemagne », a précisé Alfredo Hengari, le porte-parole du président Hage Geingob. « Nous n’accepterons aucun accord conclu entre ces deux gouvernements », a réagi Mutjinde Katjiua, représentant de l’Autorité traditionnelle herero. La semaine dernière, les deux communautés s’étaient déjà opposées dans une déclaration à la préparation d’un arrangement « dénué de sens et bradé ».

Leurs représentants directs avaient fait connaître leurs réticences à voir leurs intérêts représentés par les autorités de Windhoek. Ils soulignent l’ampleur des crimes commis à l’occasion de ce qui fut le premier génocide perpétré au XXe siècle. Et les faits établis par les historiens sont effectivement accablants. Ils renvoient à d’autres récits effroyables qui allaient envahir par la suite les plus sombres ­épisodes de l’histoire de ­l’Allemagne et de l’Europe.

Camps de concentration et expériences pseudo-­scientifiques

Tout commence en 1904. Les Hereros sont chassés de leurs terres, sur lesquelles ils pratiquent l’élevage, par des colons allemands. Ils se révoltent et tuent des paysans allemands. Ils seront rejoints, quelque temps plus tard, par les Namas, une autre population de bergers expulsée. Les représailles de la puissance coloniale seront dantesques. Entre 1904 et 1908, quelque 60 000 Hereros (sur un total ­estimé à 80 000 individus) et 10 000 Namas (sur 20 000) vont être pendus ou fusillés. De façon méthodique et très organisée. Selon des préceptes eugénistes et des procédés qui renvoient aux génocides commis quelques décennies plus tard par les nazis.

Des familles entières de Hereros et de Namas sont regroupées dans des camps de concentration. Ils sont catalogués comme faisant partie d’une « race ­inférieure ». Des expériences pseudo-­scientifiques sont conduites sur certains prisonniers. Près de 300 crânes sont ­envoyés dans la métropole et exposés longtemps au cœur de Berlin dans la ­fameuse « île des musées ».

Objets d’art pillés

En 2018, à la suite d’un premier round de négociations avec Windhoek, l’Allemagne avait remis à la Namibie ce sinistre butin. À cette occasion, une cérémonie solennelle avait été organisée dans une église protestante. « Nous, en tant ­qu’Allemands, reconnaissons aujourd’hui notre responsabilité historico-politique, mais aussi morale et éthique, ainsi que la faute historique commise par nos ­ancêtres », avait alors déclaré Michelle Müntefering, secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères. Un débat de plus en plus virulent s’était alors installé sur le passé colonial et les biens culturels mal acquis par le pays à l’initiative du parti Die Linke, mais aussi d’intellectuels et de nombreuses associations progressistes.

Le musée berlinois intégré au Forum Humboldt, inauguré en ce printemps 2021, qui doit exposer des collections dites « extra-européennes » dans le ­château des Hohenzollern en partie ­reconstitué, en est ébranlé tant la polémique ne faiblit pas sur la jouissance par l’ex-puissance coloniale d’objets d’art pillés et sur le droit à la restitution des pays africains spoliés.

L’exigence de restitutions pour vol comme de réparations pour crime contre l’humanité prend une place de plus en plus importante. Ce passé-là ne saurait plus être refoulé sous les tapis de l’histoire. Comme l’atteste l’accord, même ­imparfait, enfin passé entre Berlin et Windhoek. 

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Une journée pour toutes les résistances

Posté par jacques LAUPIES le 28 mai 2021

 

 

Une journée pour toutes les résistances

Une journée pour toutes les résistances dans POLITIQUE 3374657

Alain Chouraqui, président fondateur du Camp mémorial des Milles. PHOTO J.N.

AIX-EN-PROVENCE

La Journée nationale de la Résistance, choisie pour rappeler la date de la première réunion du Conseil national de la Résistance en 1943, a été célébrée ce 27 mai à la fondation-mémorial du Camp des Milles. Elle prend, en cette année électorale, une importance particulière.

Soleil de plomb mais cœurs serrés, au vu du contexte électoral. La veille, un sondage Elabe /BFMTV plaçait l’extrême droite en tête des élections régionales Paca. Devant un parterre d’élus et institutionnels de tous bords, la cérémonie de la Journée nationale de la Résistance au Camp des Milles embraye sur un message d’espoir, d’abord distillé par Inès, lycéenne à l’établissement militaire d’Aix, qui lit un extrait de l’exposition du Camp mémorial des Milles.

 

« Résistons par le vote »

Un message qui insiste sur les « mille manières » possibles de faire « acte de résistance et de refus d’une réalité injuste souvent présentée comme inéluctable ». La résistance « peut prendre des formes multiples, individuelles ou collectives spontanées ou organisées, de la création artistique à la lutte armée, du bulletin de vote à la manifestation ou à la grève… »lit la jeune lycéenneAlain Chouraqui, président fondateur du musée-mémorial du Camp des Milles – où Vichy a interné pendant la guerre des populations jugées indésirables – se fait plus précis. Conscient que « les engrenages sont déjà enclenchés »que la démocratie est « sur la brèche »« Résistons par le vote. C’est notre chance, en démocratie. Même si nous savons que l’élection ne suffit pas à donner une légitimité démocratique. C’est toute une série de principes. Respectons les souvenirs des résistants, en évitant d’avoir à suivre leurs exemples. »

 

Refuser la fatalité

Mille manières de résister dont une urgente – dans les urnes – et un nombre inquantifiable de visages, héros malgré eux du passé. Remémorés par Bruno Cassette, sous-préfet de l’arrondissement d’Aix, qui lit le discours de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée à la Mémoire et aux anciens combattants. « Qu’ils soient célèbres ou anonymes, qu’ils aient accompli de petites ou de grandes actions, des faits d’armes mémorables ou des luttes du quotidien, le jeune réfractaire au STO venu grossir les rangs des maquis, la secrétaire muée en agent de renseignement, l’ouvrier étranger devenu combattant au grand jour, l’écrivaine faite pourvoyeuse de tracts et de journaux clandestins, ils furent la fraternité au combat ». Sylvane Maréchal-Malacrida, qui relaie le message de l’Association nationale des anciens combattants et ami(e)s de la Résistance, donne quelques-uns de leurs noms : le général de Gaulle, Honoré d’Estienne d’Orves, le Parti communiste clandestin, le journal du mouvement Libération sud, Michel Brûlé (mineur communiste), Pierre Georges dit le Colonel Fabien, Guy Môquet (militant communiste), Jean Moulin… et le Conseil national de la Résistance. Pourvu que le XXIe siècle n’ait pas à en rajouter d’autres.

 

 
 
 

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Il y a à Tarascon une place Emile Combes

Posté par jacques LAUPIES le 27 mai 2021

Émile Combes (1835-1921). © Albert Harlingue/Roger-Viollet

Émile Combes (1835-1921). © Albert Harlingue/Roger-Viollet
 

Centenaire. Émile Combes, militant de la laïcité

Vendredi 28 Mai 2021

Décédé il y a cent ans, le 25 mai 1921, le professeur de philosophie est un acteur de premier plan de la séparation de l’Église et de l’État. Cette figure de gauche modérée entretiendra une relation forte avec l’Humanité de Jean Jaurès. Portrait.

 

REPÈRES

  • 6 septembre 1835 Naissance d’Émile Combes à Roquecourbe (Tarn). Son père était un modeste tailleur.
  • 1876 Il est élu maire de Pons (Charente-Maritime) et assumera ce mandat électif jusqu’en 1919.
  • 1885 Sénateur radical-socialiste de la Charente-Inférieure, il devient président de la Gauche démocratique.
  • 1902 Il est désigné président du Conseil et mène alors une politique dite du combisme, qui mènera à la loi de 1905.

La vie d’Émile Combes comporte sa part de romanesque (1). Né à Roquecourbe, dans le Tarn, le 6 septembre 1835, fils de tailleur élevé dans un milieu modeste, il réussit à faire des études grâce à un parrain et cousin curé. Docteur en philosophie avec une thèse sur saint Augustin et une autre en latin sur saint Bernard et Abélard, il est nommé professeur dans l’enseignement catholique. Mais il perd la foi et, pour se marier avec son amoureuse, d’un milieu plus aisé, il change de métier, devenant docteur en médecine (1868).

Un homme de dossiers et de réalisations

Il s’épanouit en jeune notable, républicain et franc-maçon, adversaire des bonapartistes, encore dominants localement. Il s’implante aux élections : conseiller municipal de Pons, petite ville charentaise où il réside et exerce, maire (1878), conseiller général, sénateur enfin (1881), président du conseil général.

C’est un homme de dossiers et de réalisations (adduction d’eau, éclairage au gaz…), spécialiste au Sénat de la marine. Il se situe dans l’aile avancée du camp républicain, celle des radicaux, parfois associés au gouvernement. Il est ainsi ministre de l’Instruction publique pendant moins de six mois dans un cabinet Léon Bourgeois (1895-1896).

Une transition prudente

Le temps passe. Combes n’est pas un grand dreyfusard, mais il soutient la « défense républicaine » menée par Waldeck-Rousseau. Celui-ci l’emporte aux élections de 1902, mais, malade, hésitant à poursuivre son action à la tête d’une majorité un peu trop à gauche, il recommande de lui confier le soin de conduire le futur gouvernement.

Président du groupe de la gauche démocratique au Sénat, âgé de 66 ans, Combes paraît apte à assurer une transition prudente avant d’éventuelles recompositions politiques.

Radicaux et modérés laïques

Or, Combes surprend. Son gouvernement reflète sa majorité (radicaux et modérés laïques). Les socialistes n’en sont pas, mais une part d’entre eux, avec Jaurès, Briand et Viviani, siègent dans la délégation des gauches qui organise la majorité parlementaire.

Les socialistes révolutionnaires (Vaillant et les guesdistes) restent dans une opposition capable de procéder à un soutien critique en cas de besoin. Ils soutiennent, par exemple, une politique extérieure pacifique comportant un net rapprochement avec la Grande-Bretagne (Entente cordiale).

Une vigoureuse politique anticléricale

La surprise vient de ce que Combes entreprend d’appliquer intégralement le programme sur lequel la nouvelle majorité a été élue. Il mène une vigoureuse politique anticléricale : fermeture de plusieurs dizaines d’ordres monastiques, voués à l’enseignement ou à la prédication, considérés comme hostiles à la concorde républicaine ; interdiction de l’enseignement aux congrégations religieuses ; laïcisation du personnel hospitalier, des prétoires de justice…

Par ailleurs, à la suite d’un discours de Jaurès, l’affaire Dreyfus est relancée afin de permettre la réhabilitation du capitaine injustement condamné.

Cette politique est populaire. Les comités, les militants l’approuvent, et le gouvernement emporte les élections intermédiaires (municipales, cantonales, sénatoriales). Elle ne vise pas nécessairement à sortir du cadre du Concordat et à instaurer la séparation des Églises et de l’État. Combes apprécie d’avoir des moyens d’action sur l’Église (nomination des évêques, retenues sur salaires, etc.). Mais cette politique a sa logique et tend les relations avec les catholiques.

Le scoop de l’Huma

C’est alors qu’intervient… l’Humanité. Né le 18 avril 1904, soutien actif du Bloc des gauches, le journal réussit un scoop retentissant en publiant, le 17 mai 1904, une note confidentielle du Vatican adressée aux pays étrangers afin de protester contre la visite à Rome du président de la République Émile Loubet. L’information, transmise à Jaurès par le prince Albert de Monaco, débouche sur la rupture des relations diplomatiques entre la France et le Vatican, qui sera effective jusqu’en 1920.

Un nouveau régime de relations entre l’État et les cultes se révèle nécessaire : celui de la séparation. Combes le comprend et lance le projet (discours d’Auxerre, 4 septembre 1904). Son gouvernement n’en verra pas l’aboutissement, obtenu sous son successeur Rouvier par la commission qu’anime Aristide Briand.

Marginalisé par d’anciens rivaux

L’autorité de Combes s’est en effet affaiblie : critiques sur la lenteur des autres réformes, sur des moyens de contrôle parfois irréguliers de l’opposition (affaire des fiches dans l’armée) ou sur certaines pratiques, résumées par la formule : « La justice pour tous, les faveurs pour les amis. » Il choisit de se retirer en janvier 1905 afin de continuer à peser sur la vie publique. Il le fera dans une certaine mesure, mais il est quelque peu marginalisé par des rivaux anciens (Clemenceau) ou nouveaux (Caillaux).

Symbole de la politique anticléricale, son souvenir reste associé à la séparation, fondement de la laïcité républicaine grâce aux infléchissements apportés par Briand et Jaurès.

(1) Émile Combes, de Gabriel Merle, Fayard, 1995.

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