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Quand naissent les interdits…

Posté par jacques LAUPIES le 30 septembre 2020

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C’est bien connu lorsqu’une classe dominante est confrontée à des difficultés économiques, sociales et en définitive politiques, elle tend à s’arroger des pouvoirs supplémentaires. Les peurs sont accentuées et des bouc émissaires inventés. Les situations de conflits, de guerre ne manquent pas de créer  les conditions de développement des peurs pour détourner les exploités et les opprimés de la révolte, voire de la révolution. Une « bonne crise » sanitaire comme celle que nous vivons est particulièrement propice au développement des peurs !

Plus même  elle tend à donner le beau rôle aux oppresseurs les rangeant du côté de ceux qui luttent contre l’épidémie et veut rendre coupable les plus exposés à la maladie. Très vite s’instaure le moutonnement des trompés, des idiots ou des indifférents. S’il y a des résistances, elles sont muselées et on leur oppose le manque de responsabilisation !

La science qui peut apporter des réponses est divisée et le débat nécessaire éludé !

Pauvre de nous, cela m’attriste !

 

 

 

 

Objectif du gouvernement	: pouvoir interdire rassemblements et ouvertures d’établissements jusqu’au 1er avril. F. Scheiber/H. Lucas/AFP

Objectif du gouvernement : pouvoir interdire rassemblements et ouvertures d’établissements jusqu’au 1er avril. F. Scheiber/H. Lucas/AFP
 

Pandémie. La Macronie invente l’exception transitoire permanente

Jeudi 1 Octobre 2020
Les députés sont appelés à voter ce jeudi une prolongation des mesures liées à l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er avril 2021, abîmant toujours plus l’État de droit.
 

Attention, accrochez-vous. L’Assemblée nationale examine ce jeudi le projet de loi « prorogeant le régime transitoire institué à la sortie de l’état d’urgence sanitaire ». L’idée est de prolonger une transition exceptionnelle qui devait permettre de mettre fin progressivement à l’état d’exception l’ayant précédé. Vous suivez toujours ? Au final, c’est bien l’État de droit qui trinque. L’objectif est de maintenir des mesures contenues dans l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er avril prochain, alors qu’elles allaient devenir caduques le 30 octobre. Les préfets pourront toujours imposer des restrictions aux libertés individuelles et publiques, en interdisant manifestations, rassemblements et ouvertures d’établissement. Face au Covid-19, « nous devons accepter de restreindre certaines de nos libertés auxquelles nous sommes attachés », argumente le ministre de la Santé, Olivier Véran. « Les contaminations, les hospitalisations et les décès augmentent. C’est pour cela que nous ne pouvons pas laisser le pays désarmé au 1er  novembre », ajoute la députée LaREM Alice Thourot. La rapporteure du texte estime que « ce régime transitoire a fait ses preuves pendant l’été » et assure que « ces cinq mois supplémentaires ne constituent pas un chèque en blanc au gouvernement », car « l’État de droit ne cesse de s’affirmer ».

Tel n’est pas du tout l’avis des députés d’opposition. « Ce texte va trop loin et trop longtemps. Le Parlement peut se réunir beaucoup plus rapidement. Il faut des rendez-vous d’évaluation et des rendez-vous démocratiques. Là, on nous demande de donner les clés de la maison pour cinq mois », s’émeut le député LR Philippe Gosselin. « Il faut être convaincu, quand on renonce à quelque chose, que cela a un sens. Mais les consignes du gouvernement sont sans cesse contradictoires, sans logique globale », dénonce Ugo Bernalicis. L’élu FI se désole d’une stratégie sans cadre commun, qui serait normée et adaptable selon les cas et les territoires : « On est dans une course à l’échalote de l’innovation absurde chez les préfets, qui ont beaucoup trop de pouvoirs. Il faudrait fixer cette règle : à situation sanitaire égale, règle sanitaire égale. » De quoi éviter des décisions préfectorales ubuesques et scandaleuses, comme l’interdiction faite à Calais de distribuer des denrées alimentaires aux réfugiés, au nom de la lutte contre le Covid.

« Oui, il faut s’habituer à vivre avec le virus, mais il ne faut pas pour autant s’habituer à vivre avec un régime d’exception à nos règles démocratiques », observe Stéphane Peu. Le député PCF rappelle que depuis 1955, il y a des principes à respecter lorsqu’un état d’urgence est déclaré. « Le délai doit être court, et le contrôle du Parlement constant. Sinon les risques sont connus : une accoutumance du gouvernement à des pouvoirs exorbitants, et une pérennisation des mesures exceptionnelles dans le droit commun. En l’état, le texte ne respecte pas ces principes, et ne prémunit en rien les risques. » Le communiste rappelle d’ailleurs que l’état d’urgence suite aux attaques terroristes de novembre 2015 a sans cesse été prolongé jusqu’à ce que nombre des mesures liées entrent dans le droit commun en octobre 2017. Le gouvernement a d’ailleurs annoncé sa volonté d’instituer un « dispositif pérenne de gestion de l’urgence sanitaire » d’ici à janvier 2021…

« Nous sommes dans un flou permanent. L’exécutif brouille les frontières. Des dizaines d’ordonnances n’ont toujours pas été ratifiées, et le Conseil constitutionnel estime que même au-delà du délai de ratification, l’ordonnance continue de s’appliquer. Mais où est l’État de droit ? Où est passé le pouvoir législatif et décisionnel du Parlement ? », s’indigne Ugo Bernalicis. Les députés ne sont pas les seuls à alerter. La Défenseure des droits, Claire Hédon, estime que plusieurs dispositions du texte examiné ce jeudi sont « susceptibles de porter, directement ou indirectement, une atteinte disproportionnée aux droits et aux libertés, notamment à la vie privée et au principe d’égalité ». Elle signale de plus le caractère « aléatoire » des décisions prises depuis l’été, qui ne garantissent « ni l’intelligibilité des mesures ni la sécurité juridique des personnes ».

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Grève à « Fibre Excellence » usine de fabrication de pâte à papier de Tarascon

Posté par jacques LAUPIES le 30 septembre 2020

En arrivant sur le site, à l’entrée de l’usine, nous nous trouvons  une dizaine de salariés constitués en Comité de Grève et de Défense de l’Usine.  Tout à côté une série de camions chargés de bois semblent être bloqués  et manifestent leur présence à grand coup d’avertisseurs !

Je me présente comme responsable dun Parti Communiste de Tarascon et indique que je viens à la fois m’informer et apporter le soutien des communistes à cette action. Avec un Délégué du personnel FO Florian Berthon la discussion s’engage et il me rappelle l’origine du conflit en me remettant le communiqué suivant :

« Une grande majorité de salariés de Fibre Excellence de Tarascon (usine de pâte à papier) est en grève depuis lundi 21 septembre à 5 h 00 du matin suite à un énième chantage de la Direction. La Directeur le 16 septembre : « Ne sachant toujours pas s’il y aura signature ou non des accords de ce jour, je me vois dans l’obligation de suspendre le PA. Il ne reprendra que si seulement  et seulement si il y aura signature des ces 4 accords »

Ce chantage est celui de trop !Il s’agit d’annuler l’ arrêt technique et led travaux nécessaires à l’exploitation de l’usine et de les conditionner à 4 accords de régression sociale de l’ordre de 3 million d’Euros sur la masse salariale.

La Direction et sa politique calomnieuse, délétère et anti syndicale est le seule responsable de la grève. D’autant que le groupe a obtenu 12 millions de prêts garantis par l’état en lien avec le COVID !

Soutenez les salariés dans leur lutte pour la continuité de l’exploitation de l’usine et la préservation des emplois.

Venez à l’entrée du site déposer des denrées alimentaires ou une aide financière pour le caisse de grève. »

Evidemment depuis cette publication  les choses ont évolué et il semble que la CGT de l’entreprise, considère que le vote du personnel ouvriers et employés ayant rejeté l’accord la Direction entend ne l’appliquer qu’aux cadres qui l’ont majoritairement accepté. Il n’y aurait dans ces conditions pas de raisons de poursuivre la grève.

FO se trouve donc seul à préconiser la poursuite de la grève et est en cela suivi par la majorité du personnel, y compris par une bonne partie d’adhérent et de soutiens de la CGT.

Renseignement pris auprès d’un responsable  de l’Union Locale de la CGT, cette dernière apporte son soutien aux personnels de l’usine et souhaite  qu’aucune atteinte ne soit portée aux avantages acquis dans l’entreprise dont chacun sait qu’ils remontent aux luttes de 1968.

En fait nous sommes en plein cœur d’une situation que connaissent les travailleurs de ce pays et qui frappent de plein fouet les droits acquis avec en plus des menaces de restriction d’effectifs au prétexte de certaines modernisations tout cela sur fond de chantage à la fermeture.

Les actionnaires sont indonésiens, la Direction est canadienne. Le flou est grand sur les soi-disant déficits dont on sait qu’ils sont accompagnés de profits pour les actionnaires par les jeux de filiales.

Les communistes ne peuvent donc qu’apporter leur soutien aux ouvriers et autres catégories de travailleurs de cette entreprise en souhaitant qu’ils trouve unité et cohésion dans une combat qui n’est certes pas facile mais qui peut-être là comme ailleurs gagné

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Le comité de grève

 

 

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Elections sénatoriales : pas de bouleversement la droite reste majoritaire, les communistes semblent conforter leur position.

Posté par jacques LAUPIES le 27 septembre 2020

Jeremy Bacchi Secrétaire de la Fédération PC F du 13 élu sénateur
https://senatoriales2020.senat.fr/departement/13
 162	000 grands électeurs se sont rendus dimanche dans les bureaux de vote. Philippe Briqueleur/VM

162 000 grands électeurs se sont rendus dimanche dans les bureaux de vote. Philippe Briqueleur/VM
 

Parlement. Le Sénat reste à droite

Lundi 28 Septembre 2020
La Chambre haute a renouvelé un tiers de ses sièges, dimanche. Le groupe LR reste majoritaire, quand LaREM échoue à percer. Le nombre de sénateurs PCF devait augmenter.
 

Les élections sénatoriales ont été rattrapées par le Covid-19. D’habitude, ce scrutin assez discret n’attire que peu les regards. Seuls les grands électeurs sont d’ailleurs appelés à voter. Mais, au temps du coronavirus, le moindre rassemblement peut susciter l’émotion et l’interrogation. S’ils ne sont que 162 000 dans tous le pays, contre 45 millions d’électeurs pour les autres scrutins, des centaines de grands électeurs se sont massés dimanche devant les préfectures. Les photos de longues files d’attente, avec des masques mais sans recours régulier à la distanciation physique, se sont multipliées de département en département. Plusieurs grands électeurs ont dénoncé les conditions d’organisation, appelant À décentraliser le vote dans plusieurs sous-préfectures afin de limiter les concentrations de votants. « Merveille d’organisation du vote sénatorial des Bouches-du-Rhône. Des affectations de bureaux qui changent, file interminable d’un côté, personne de l’autre. Le foyer d’infection est en place ! » s’est ainsi indigné Jean-Luc Mélenchon sur les réseaux sociaux.

Au-delà du dispositif sanitaire, les grands électeurs étaient convoqués pour renouveler la moitié des sièges du Sénat, soit 172 sur 348. Les sénateurs, députés, conseillers régionaux et départementaux et surtout les délégués des conseils municipaux qui composent très majoritairement ce corps électoral ont voté selon deux types de scrutin (voir encadré). Il n’y avait cependant que peu de suspense : sans surprise, Gérard Larcher devrait être renouvelé à la présidence du Sénat. Le groupe LR y reste majoritaire, et son président, Bruno Retailleau, a été réélu en Vendée. Emmanuel Macron échoue ainsi à contrôler les deux chambres législatives. C’était attendu après la déroute de LaREM lors des élections municipales de cette année. Sans implantation territoriale, le groupe présidentiel était même menacé de perdre plusieurs de ses membres. Son président François Patriat, ancien socialiste élu avec les voix du PS en 2014, a labouré le terrain en Côte-d’Or dans l’espoir de conserver son siège. À l’heure d’écrire ces lignes, le résultat n’était toujours pas connu.

L’enjeu était moins brûlant pour les communistes, avec seulement deux sièges renouvelables. Céline Brulin devait conserver le sien en Seine-Maritime, et Gérard Lahellec succéder à Christine Prunaud dans les Côtes-d’Armor. Jérémy Bacchi avait tout pour les rejoindre : secrétaire départemental du PCF dans les Bouches-du-Rhône, il a mené la liste de la gauche rassemblée, et devait entrer logiquement au Sénat. Le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE) reçoit également des renforts depuis la Dordogne, où Marie-Claude Varaillas (PCF) a été élue. À gauche, le groupe PS devait rester le plus fourni en nombre de membres. Et les sénateurs EELV, qui espéraient recréer un groupe parlementaire à la suite de leurs conquêtes lors des dernières municipales, verront, quoi qu’il arrive, leurs effectifs se renforcer. Mais le seuil de 10 sénateurs à atteindre pour créer un groupe n’était pas encore atteint au moment de boucler nos pages.

Idem pour la situation des deux ministres en campagne : Sébastien Lecornu dans l’Eure et Jean-Baptiste Lemoyne dans l’Yonne. Anciens LR passés chez LaREM, tout en conservant des liens avec le parti historique de la droite, ils tentaient d’opérer à eux seuls la recomposition politique initialement promise par LaREM, mais faisaient face à une résistance de sénateurs centristes soutenus par des maires LR.

Deuxième chambre législative avec l’Assemblée nationale, le Sénat vote la loi et contrôle l’action du gouvernement. À droite tout au long de la Ve République, sauf entre 2011 et 2014, il s’est récemment illustré en s’opposant à Emmanuel Macron au sujet de son projet de réforme constitutionnelle et lors de l’affaire Benalla. Mais, à quelques détails près, les convergences de fond sont assez importantes entre la majorité LR et la Macronie sur les réformes économiques et sociales. « D’évidence, nous, les communistes, avons deux adversaires au Sénat : la Macronie, qui dépose les projets de loi, et la droite, qui les réécrits dans un sens qui n’est pas le nôtre et qu’il faut combattre », prévient Eliane Assassi, présidente du groupe CRCE au Sénat.

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Ces grands artistes qui nous quittent…Il faut les entendre !

Posté par jacques LAUPIES le 25 septembre 2020

 

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lettre ». « Au pied de la lettre », une nouvelle émission littéraire tous les jeudis à 19h00

Posté par jacques LAUPIES le 23 septembre 2020

 

Philippe Sollers, Josyane Savigneau et Vincent Roy sur le plateau de l'émission "Au pied de la lettre".<br /><br />

Philippe Sollers, Josyane Savigneau et Vincent Roy sur le plateau de l’émission « Au pied de la lettre ».
 

« Au pied de la lettre », une nouvelle émission littéraire tous les jeudis à 19h00

Jeudi 17 Septembre 2020

LITTÉRATURE. Chaque semaine, le jeudi à 19h, retrouvez « AU PIED DE LA LETTRE », l’émission littéraire de Vincent Roy sur la chaîne Youtube de l’Humanité.
Josyane Savigneau et Philippe Sollers seront les invités du jeudi 24 septembre.

 

 

L’Humanité lance une nouvelle émission littéraire en vidéo. Chaque semaine, le jeudi à 19 heures, retrouvez « AU PIED DE LA LETTRE ». Vincent Roy, que les lecteurs de l’Humanité-Dimanche connaissent bien puisqu’il y assure une chronique hebdomadaire, anime cette émission qui a pour ambition de donner la parole aux auteurs. Pour la première du jeudi 24 septembre, il reçoit Josyane Savigneau et Philippe Sollers.
Une émission à découvrir sur la chaîne Youtube de l’Humanité et sur l’humanité.fr

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