Discours de Fabien Roussel dans le Nord : ce qu’en dit Le Monde ? La plupart des médias font mieux : ils ne disent rien !

Posté par jacques LAUPIES le 30 août 2020

 

Fabien Roussel, patron du PCF, en opération séduction envers La France insoumise

Dans son discours lors de la journée d’été du PCF, il a plaidé pour « une révolution citoyenne » et a insisté sur les points de convergences avec Jean-Luc Mélenchon.

Par Abel Mestre Publié hier à 17h10, mis à jour hier à 18h43 Temps de Lecture 4 min.

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C’est un presque centenaire. Et souvent, lorsque l’on atteint un siècle d’existence, l’on se plaît à rappeler nos belles histoires de jeunesse. Le Parti communiste français – né lors du Congrès de Tours de la SFIO en décembre 1920 – ne déroge pas à la règle. Comme tous ses prédécesseurs à la tête du parti, Fabien Roussel a respecté, dans son discours prononcé lors de la journée d’été du PCF le samedi 29 août à Malo-les-Bains (Nord), les passages obligés en évoquant les Jours heureux (le programme du Conseil national de la Résistance), le Front populaire, la sécurité sociale. Mais aussi en proclamant sa solidarité aux peuples opprimés par l’impérialisme. « Notre ADN n’a pas changé. Nous croyons toujours dans la force de notre peuple, qui a su s’affranchir de la monarchie, se libérer du nazisme, se construire une République, a ainsi martelé le député du Nord. Il saura sortir du capitalisme. Il faut une révolution sociale et écologique. Il y a urgence. »Pour Fabien Roussel, la mission du Parti communiste reste plus que jamais d’actualité, dans une situation de « double crise, sanitaire et économique ». « Il faudra aller plus loin que le partage des richesses. Il faut un changement profond de nos modes de production, sans exploiter et sans épuiser la planète. Il faut préserver l’être humain et le climat, se réapproprier les outils de production », a-t-il ainsi détaillé. Plaidant pour une politique tournée vers la jeunesse, M. Roussel a appelé à mener une « contre-offensive » face au « gouvernement et au Medef », quelques jours avant le dévoilement du plan de relance économique du gouvernement. « “Le jour d’après”, pour les communistes, ce doit être “le système d’après”, en rupture avec le capitalisme, en rupture avec les traités européens actuels », résume le parlementaire nordiste. Pour lui, cette « révolution [doit être] aussi citoyenne ». Un clin d’œil à peine voilé à Jean-Luc Mélenchon, qui assistait au discours au premier rang de la salle, flanqué des députés « insoumis » du Nord Adrien Quatennens et Ugo Bernalicis. M. Roussel a aussi déclaré un soutien sans réserve à la députée « insoumise » de Paris, Danièle Obono, qui a été représentée en esclave dans le dernier numéro de Valeurs actuelles.
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Un boulevard pour les communistes : affirmer l’identité de leurs propositions !

Posté par jacques LAUPIES le 27 août 2020

NOTRE COMMENTAIRE

 

Banal : rien d’étonnant à distinguer les petits des moyens ou grands patrons dans une unité factice qui hélas produit des syndicats ou des partis politiques où les grands dominent ! Plus difficile est de constater que des moutons du monde salarié les suivent au travers de syndicats et de partis politiques se disant « réformistes » ! Un casse-tête pour les syndicats et partis dits révolutionnaires comme le Parti Communiste  qui perdent en audience populaire. Mais tout n’est pas dit mais voila il faut le dire – et être entendu – et l’election présidentielle sera une opportunité si… Si les communistes décident enfin de porter leur analyse au cœur  d’une population déboussolée, repliée dans l’abstention électorale. La candidature communiste au présidentielle ne saurait attendre et laisser occuper le terrain par la droite extrême, la droite jugée molle par certains, et tous les courants  apparentés de gauche (verts, sociaux démocrates,  pseudos partisans d’une trouble révolution citoyenne) qui, s’ils sont précisément  des alliés potentiels, sont aussi sous influence idéologique d’une petite bourgeoisie qui n’a d’yeux que pour ses intérêts de classe et entraîne dans son sillon tout un cortège des salariés privés de leur conscience de classe !

 

 

PARU DANS L’HUMANITE   

Mercredi, à Longchamp, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, s’est dit «	confiant en l’avenir	» en dépit d’une «	atmosphère irrespirable	». éric Piermont/AFP

Mercredi, à Longchamp, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, s’est dit « confiant en l’avenir » en dépit d’une « atmosphère irrespirable ». éric Piermont/AFP
Jeudi, 27 Août, 2020

PATRONAT. DERRIÈRE L’UNITÉ AFFICHÉE DU MEDEF, LA LOI DU PLUS FORT

À son université d’été, le Mouvement des entreprises de France surjoue le patronat uni et rassemblé. Si PME et grands groupes s’accordent pour réclamer toujours moins d’impôts, ils s’écharpent sur la répartition des profits. L’actuelle crise accroît la discorde.
 
Un patronat rassemblé et unanime derrière Geoffroy Roux de Bézieux. L’image que s’est employé à montrer le Medef à l’occasion de son université d’été n’aura sans doute jamais été aussi éloignée de la réalité qu’en cette rentrée 2020. La crise économique a vu, en effet, une multiplication des contentieux opposant les PME aux grands groupes. Certains sont parfois spectaculaires. Le 25 avril dernier, le Trois, un site d’information sur le Nord-Est Franche-Comté, révélait que General Electric (GE) avait demandé par courrier à ses fournisseurs de la région de baisser leurs prix. « Il demandait 30 % », se souvient avec effarement Dominique Balduini, vice-président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) du Territoire de Belfort. « Ça se saurait si les PME avaient une telle marge. Et en plus, il voulait l’appliquer aux commandes en cours au mépris des contrats signés », poursuit le dirigeant d’entreprise.
L’organisation patronale saisit le médiateur au ministère de l’Économie et des Finances pour « pratiques déloyales ». Sous son égide, un accord, dont le contenu n’a pas été publié, a été conclu fin mai. « Le préfet, le ministre… Tout le monde s’est bougé pour trouver une solution. L’affaire a, semble-t-il, créé de l’embarras. Peut-être parce que Hugh Bailey, le PDG de GE France, est un ami d’Emmanuel Macron ? », s’interroge Dominique Balduini.
Le caractère exorbitant de la demande a beau avoir « été mis sur le compte d’un acheteur un peu zélé de GE », le responsable patronal l’estime assez révélateur des pratiques des multinationales, et pas seulement américaines. « J’ai eu connaissance de cas d’acheteurs de PSA basés en Pologne ou en Hongrie qui demandaient des baisses de prix irréalistes quand ils n’incitaient pas ouvertement à la délocalisation », raconte-t-il, déplorant que « les multinationales n’aient plus aucun sens de la valeur des choses ». À l’autre bout de la France, dans le Sud-Ouest, le patron d’une PME sous-traitante dans l’aéronautique qui a requis l’anonymat par « peur des représailles » fait part aussi de son désarroi. « À quoi joue Airbus ? Ils nous imposent des normes incroyables et nous poussent à produire à bas coûts. Tous les ans, ils nous demandent une réduction des coûts de 3 %, c’est abominable ce qu’on vit », témoigne-t-il. « Ils sont obsédés par la baisse des coûts alors que leur concurrent principal, Boeing, est quasiment mort et que leur carnet de commandes est plein à dix ans », constate-t-il encore. Le président de la CPME de Haute-Garonne et d’Occitanie, Samuel Cette, déplore que « les petites et moyennes entreprises soient les variables d’ajustement » des multinationales alors qu’elles en sont pourtant dépendantes. « Airbus conçoit et assemble les avions mais 80 % de l’appareil est fabriqué par ses sous-traitants, relève-t-il .
Les grands groupes gèrent des flux financiers alors que les PME gèrent des productions. » Les faits rapportés ne sont en rien isolés. Les contentieux opposants fournisseurs et donneurs d’ordre sont même en augmentation, comme l’explique le médiateur des entreprises, Pierre Pélouzet : « Entre mi-mars et mi-juin, nous avons reçu plus de 5 000 demandes de médiation, soit 600 par semaine. C’est dix fois plus qu’avant la crise. Depuis, les chiffres sont à la baisse mais cela reste supérieur à notre activité habituelle. » En raison du confinement et de l’arrêt d’activité qu’il a provoqué, le refus de suspension des loyers dont s’acquittent les PME pour leurs locaux professionnels a fait son apparition parmi les motifs de saisine (10 % des cas). Mais ces derniers restent dominés par les retards de paiement (50 % des cas) et les pratiques déloyales (40 %), qui constituaient déjà avant la crise l’essentiel de l’activité du médiateur. « Parmi les entreprises qui ne tiennent pas leur engagement vis-à-vis de leurs fournisseurs, toutes ne sont pas de mauvaise foi, loin s’en faut, veut croire le médiateur. La plupart connaissent elles-mêmes des difficultés qui nuisent à la tenue de leur engagement. »
La question des retards de paiement est pourtant un problème récurrent, y compris en période de croissance économique. Auteur d’un avis au Cese sur le financement des PME, l’économiste Frédéric Boccara chiffrait en 2017 à 16 milliards d’euros la perte de trésorerie des PME provoquée par les retards de paiement. « Pourquoi ne pas s’attaquer à ce problème plutôt que de faire un nouveau cadeau fiscal de 20 milliards d’euros comme le projette le gouvernement ? », demande le dirigeant du PCF, qui rappelle que « les grands groupes finissent toujours par capter les mesures de baisse des impôts ou de cotisations sociales accordées au PME ». Peu de données sont disponibles qui permettent de mesurer l’accumulation de profits par les multinationales au détriment des PME. Néanmoins, malgré une contribution équivalente à la création de la valeur ajoutée globale, la différence de taux de marge est importante.
En 2017, selon l’Insee, celui-ci des PME était de 15,3 %, contre 22,5 % pour les grandes entreprises. Si les conflits entre grands et petits patrons sont une réalité, l’actuelle crise accroissant les divergences de leurs intérêts, il serait pourtant erroné d’en déduire que leurs divisions sont irréductibles. « La moitié des PME sont des filiales de grands groupes », rappelle Frédéric Boccara. Si Dominique Balduini voit dans le Medef « le porte-parole des multinationales » et si, selon Samuel Cette, « à son université d’été s’étale la connivence entre des grands patrons et des ministres issus de la même promo de l’ENA », les deux patrons revendiquent, comme le président du Medef, la baisse des impôts et des cotisations sociales.
Pierre-Henri La
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Masques : utiles sans doute dans certaines circonstances mais son usage est soumis à des pratiques plus que fantaisistes qui conduisent à le rendre inopérant. Du n’importe quoi qui coûte…

Posté par jacques LAUPIES le 26 août 2020

Denis CHARLET/AFP

Denis CHARLET/AFP
Mardi, 25 Août, 2020

MASQUES GRATUITS. UNE REVENDICATION QUI MONTE EN PUISSANCE

« Inutiles » en mars, les masques sont désormais obligatoires quasiment partout. Pour autant, ils sont toujours payants. Avec la rentrée cette protection contre le Covid 19 va peser lourd dans les budgets des familles. À moins que le gouvernement ne les rende gratuits.

 

Le confinement avait démarré au mois de mars par le scandale de la pénurie de masques, y compris pour les personnels soignants, et du mensonge sur sa prétendue « inutilité ». Désormais, cet outil nécessaire à la prévention des contaminations par le Covid 19 est disponible en nombre. Et bien que de plus en plus obligatoire partout sur le territoire (il le sera notamment dès le 1er septembre dans les entreprises), il est payant. Dès que la date du déconfinement avait été annoncée par Emmanuel Macron en avril dernier, des responsables politiques, notamment à gauche se sont préoccupés de cette question et ont lancé des appels et engagé des initiatives en faveur de la gratuité des masques. L’Humanité avait d’ailleurs lancé une pétition en ce sens dès le 6 mai.

En cette rentrée, la bataille pour la gratuité reprend de l’ampleur. Au point que des collectivités territoriales ont dû reprendre l’initiative et mettre elles-mêmes leurs finances à contribution pour distribuer des masques aux lycéens et collégiens à la rentrée scolaire. C’est le cas notamment des régions Île-de-France, Hauts-de-France et Occitanie. Mais aussi de départements. La Seine-Saint-Denis distribuera ainsi des masques en tissus pour les collégiens, de même que le département du Val-de-Marne. Durant le confinement déjà, de nombreuses collectivités territoriales s’étaient mobilisées pour produire et distribuer des masques.

Pour l’instant, le gouvernement rejette toujours l’idée d’une gratuité des masques. Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer s’est même réfugié derrière l’augmentation de 100 euros de l’allocation de rentrée scolaire, considérant que celle-ci servait également à l’achat de ces protections pour les élèves… « Je suis en profond désaccord avec la déclaration du ministre de l’Éducation affirmant que le masque sera « une fourniture scolaire comme une autre », a vivement critiqué la présidente de la région Occitanie, la socialiste Carole Delga, et qu’il devrait être supporté par les familles au même titre que l’achat d’une « trousse » ou de « cahiers ». La situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui réclame des mesures exceptionnelles, sanitaire mais aussi sociale. Le port du masque en milieu scolaire en est une », a ajouté l’élue. Le président du département du Val-de-Marne, le communiste Christian Favier, est sur la même ligne : « même si on est amené à fournir des masques, nous continuons de demander la gratuité pour tous, compte tenu de l’obligation de la porter qui se généralise. On voit que ça peut peser très lourd dans le budget d’une famille, à peu près 228 euros par mois pour une famille de 4 personnes. Si ça doit durer pendant plusieurs mois, c’est très lourd ». Selon Christian Favier, « le port du masque est une mesure de santé publique. À partir de ce moment-là, il doit être pris en charge. Peut-être par la sécu. En tout cas par les pouvoirs publics, sans que cela soit soumis à la bonne volonté d’une collectivité. Je rappelle qu’elles n’ont pas toutes les mêmes moyens financiers ». L’idée d’une prise en charge selon les principes fondateurs de la République comme de la sécurité sociale, c’est aussi ce que défend le président de la Seine-Saint-Denis, le socialiste Stéphane Troussel. « L’école est laïque, publique, gratuite et obligatoire, rappelle-t-il. La Sécurité sociale rembourse à 100 % les médicaments irremplaçables. Or face au Covid, le masque est irremplaçable. Dans la philosophie qui fonde la sécu, on cotise selon ses moyens et on reçoit selon ses besoins. Les élèves ont besoin de masques ».

C’est aussi avec cet argument que le PCF réclame la prise en charge des masques par la sécurité sociale, et pas uniquement pour les scolaires, mais pour tous. Il n’est pas seul à gauche à avoir une revendication en faveur de la gratuité. Les députés de la France Insoumise avaient déjà déposé un projet de loi en ce sens dès le 28 avril dernier, par le biais d’une prise en charge par l’État. Mardi 25 août, ce sont des élus de l’opposition, dont Yannick Jadot (EELV) et Damien Abad (LR) qui ont joint leurs efforts pour réclamer la gratuité pour les scolaires au gouvernement. En Seine-Maritime, le député Sébastien Jumel, le maire de Dieppe, Nicolas Langlois, la sénatrice Céline Brulin, les maires du Tréport et d’Eu, Laurent Jacques et Michel Barbier, ont publié une lettre ouverte réclamant au gouvernement de passer commande aux 500 entreprises de la filière de production française pour assurer la gratuité des masques aux élèves de 11 ans et plus. « À considérer que le masque serait une fourniture scolaire comme une autre, écrivent les élus communistes, le risque est grand de banaliser cet objet de protection et au bout du compte de renforcer les inégalités sociales de prévention et de santé. Ce n’est pas la conception que nous nous faisons de la République pour tous et partout ». Avec la FCPE, des parents d’élève se mobilisent également : une pétition a été mise en ligne par l’association le 21 août.

Pour l’instant, le gouvernement fait la sourde oreille. Avec l’installation de la crise sanitaire dans la durée, il va devoir faire face à une campagne en faveur de la gratuité qui monte en puissance. Finira-t-il par l’entendre ?

Diego Chauvet
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L’Union s »impose à gauche mais pas n’importe comment ? Il faut un projet commun avec un contenu de réformes incontournables sur le plan économique et social notamment et pas que…Dans ces conditions le PCF doit déclarer une candidature pour s’exprimer sur ce contenu ! Le reste viendra après que les français aient le temps de se faire une opinion. Quant à la « candidature unique » elle viendra ou pas après.

Posté par jacques LAUPIES le 21 août 2020

 

Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d’EELV, Adrien Quatennens, coordinateur de la France insoumise, Clémentine Autain, députée de la FI, Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste et Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, à la Fête de l’Humanité 2019. Photo Lahcène Abib

Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d’EELV, Adrien Quatennens, coordinateur de la France insoumise, Clémentine Autain, députée de la FI, Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste et Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, à la Fête de l’Humanité 2019. Photo Lahcène Abib
Vendredi, 21 Août, 2020

RENTRÉE POLITIQUE. LE COVID, UN TEST POSITIF POUR LA GAUCHE ?

Les partis de gauche tiennent ces jours-ci leurs universités d’été. L’objectif : préparer la riposte face au gouvernement alors même que la pandémie a révélé toutes les dérives et dangers du libéralisme. Or, la bataille idéologique fait rage, et est encore loin d’avoir un vainqueur.
 
Les vacances se terminent, et le Covid-19 est toujours là. Le plus dur de la crise économique et sociale est même toujours à venir d’après le gouvernement. C’est dans ce climat que se déroulent dès aujourd’hui et jusqu’à la fin de la semaine prochaine les universités et journées d’été des partis politiques de gauche. Que ce soit pour EELV et la FI ce week-end, ou pour le PCF et le PS le suivant, l’objectif est de fournir un travail intellectuel et programmatique capable de faire face à la crise et de bâtir le fameux monde d’après. Personne ne part pour autant d’une page blanche : de nombreuses pistes et conclusions sont déjà sur la table, tant les combats portés par la gauche depuis des années ont montré toute leur pertinence pendant le confinement. « La pandémie du Covid-19 prouve à quel point le libéralisme nous rend fragiles et nous met en danger. Il met à mal notre système de santé, s’attaque aux services publics, marchandise la recherche et précarise les métiers en première ligne. Il délocalise aussi la production de biens indispensables et détruit peu à peu toute souveraineté sanitaire et industrielle », mesure Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. Mais alors même que la crise du Covid lui donne en grande partie raison, la gauche parviendra-t-elle à convaincre les Français dans les mois qui viennent ? « Cela ne se fait pas naturellement, hélas. Le chômage et la pauvreté peuvent nourrir la peur, l’égoïsme et le repli sur soi. C’est tout le travail de la gauche de faire naître l’espoir et surtout de faire prendre conscience aux gens du pouvoir qu’ils ont de changer les choses », ajoute le député du Nord. La bataille idéologique s’annonce ainsi des plus âpres dans les jours à venir, d’autant plus à deux ans de la présidentielle. « Il y a un danger, pointe Olivier Faure, premier secrétaire du PS. À gauche, nous nous sommes convaincus que le Covid nous a donné raison sur tout, et que le jour d’après sera forcément pour nous. Mais l’extrême droite pense elle aussi que le Covid lui a donné raison – sur le repli sur soi, sur les frontières, sur l’idée d’une ‘‘France aux français’’. Le jour d’après sera donc surtout ce que nous en ferons. »

Le train des réformes doit reprendre dès la mi-septembre

D’où l’intérêt de bien se préparer dès cette rentrée politique. « Ce qui domine nos Amfis, c’est clairement les suites à donner à la crise du Covid, avec comme fil rouge le monde d’après », indique d’emblée Ugo Bernalicis, responsable de l’événement organisé par la FI. « Notre programme de 2017, l’Avenir en commun, entre clairement en résonance avec cette crise », précise le député du Nord, qui considère que la FI est « au début d’un processus de régénération de ce programme. Il constitue un très bon point de départ, mais il va falloir mettre les bouchées doubles pour l’améliorer et le défendre. » D’autant plus que l’exécutif va présenter mardi son plan de relance, et n’envisage de rien lâcher sur son projet politique. Le train des réformes doit reprendre dès la mi-septembre. Emmanuel Macron et Jean Castex ont plusieurs objectifs : agiter une loi sur les « séparatismes » pour occuper le débat public et détourner l’attention de la crise économique et sociale, en plus de redessiner la carte électorale avant 2022.

« Le Covid a exacerbé une envie de sens »

Mais ils proposeront surtout dès l’automne deux budgets : celui de l’État et celui de la Sécurité sociale. C’est à n’en pas douter à ce moment que seront définitivement connus la réalité des prix et à qui l’exécutif entend faire payer la crise. « Bien que la pandémie donne raison à notre analyse, le travail des forces macronistes pour camoufler la réalité peut faire son œuvre : la dette va être utilisée pour tétaniser tout le monde », alerte Guillaume Roubaud-Quashie. Mais celui qui organise les universités d’été du PCF contre-argumente déjà : « Nous avons vécu des décennies sous un discours assénant que rien n’est possible et qu’il n’y a plus d’argent. Sauf que nous avons bien vu cette année que le gouvernement pouvait trouver cet argent. » Il y en a d’ailleurs encore plus à trouver, à travers par exemple une fiscalité plus juste, une meilleure répartition des richesses créées et une lutte acharnée contre la fraude fiscale. « La crise du capitalisme et la crise écologique n’ont pas non plus été déclenchées par le Covid-19. Nous allons donc élaborer la riposte aux réponses que le pouvoir entend donner à cette crise », ajoute le communiste. Au-delà de l’opposition à l’action de Macron viennent aussi les échéances départementales, régionales, et la présidentielle à gagner. « Le Covid a exacerbé une envie de sens. Cela crée des espaces de discussion à gauche. Mais la tectonique des plaques a été lancée bien avant », analyse Éric Piolle. Le maire EELV de Grenoble estime que trois blocs se font face : « Une droite de repli sur soi, un ultralibéralisme qui s’affirme de façon de plus en plus violente et un arc humaniste à cristalliser. » Lequel des trois passera le test du Covid-19 ? « Il y a un risque que la ‘‘gauche d’après’’ n’existe jamais. La crise du Covid montre pourtant plus que jamais l’urgence d’une gauche sociale, démocratique, écologique et féministe, et celle d’éviter un second tour entre les libéraux et les fachos », insiste Olivier Faure. « Ce qui compte, c’est le contenu du changement de société à réaliser. Il ne faut pas s’enfermer dans un débat sur les personnes », prévient d’emblée Fabien Roussel. Aurélien Soucheyre   https://www.limmobilierdesparticuliers.com/recherche/appartement-a-vendre-30/vends-appartement-a-nimes-30900-473985.html?fbclid=IwAR2hwEVN2Tadup–s-A1Ld3LgsM5yBRLgkIMZIjRxLUy7bW7OAjaAlI3Eik

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La fête de l’Humanité n’est pas annulée, elle se tiendra autrement !

Posté par jacques LAUPIES le 20 août 2020

 

Publié le 19/08/2020 par PCF

La fête de l’Humanité n’est pas annulée, elle se tiendra autrement !

Avec l’épidémie de Covid-19, la fête de l’Humanité ne pourra se tenir comme les années précédentes, elle prendra exceptionnellement une forme nouvelle alliant initiatives décentralisées et format numérique au travers d’une chaîne télé qui durant les 3 jours de fête (11, 12, 13 septembre) donnera accès aux différents espaces de la fête (Forum social, Agora, Espace culture, Village du monde…).

La fête de l'Humanité n'est pas annulée, elle se tiendra autrement ! dans POLITIQUE

Chacun de ces espaces donnera accès à des débats, des concerts, des interviews, des événements en direct comme des rediffusions de moments forts de fêtes de l’Humanité passées.

La chaîne TV commencera à émettre dès le 10 septembre au soir pour se terminer le dimanche 13 septembre à 20h. L’objectif est de continuer à faire vivre une fête de l’Humanité porteuse de luttes, de convergences, d’alternatives politiques à l’heure où les questionnements politiques s’accentuent chez nombreux de nos concitoyens et où le gouvernement met tout en œuvre pour poursuivre son tour de vis libéral.

Pour faire retentir la fête de l’humanité partout en France, l’idée est de démultiplier les initiatives de rencontres, de débats, de moments conviviaux autour des événements retransmis par la chaîne TV de la fête.

Ainsi, chaque fédération ou section pourrait construire une initiative publique de la fête de l’Humanité sur son territoire. L’ensemble de ces initiatives seront recensées sur le site de la fête de l’Humanité. Ces moments de rencontre et de convivialité locaux pourraient être des moments importants de débat et de réflexion sur la situation politique mais aussi des temps de mobilisation dans la perspective d’une rentrée sociale qui ne doit pas être étouffée par la situation sanitaire.

Pour nous permettre la réalisation de cette fête de l’Huma, nous avons à disposition un bon de soutien vendu 25 euros dont 5 seront reversés au Secours populaire. Le bon de soutien est donc à la fois l’outil de construction de cette fête inédite mais aussi de la nécessaire solidarité dans la période très difficile que nous traversons. L’achat du bon de soutien sera cette année déductible des impôts et donnera droit à la réception d’un hors série de l’Humanité spécial fête de l’Humanité.

Les fédérations vont recevoir ces jours-ci les bons de soutien, comme les années précédentes il y a un enjeu à transmettre très rapidement le fruit des ventes à l’Humanité pour construire cette fête inédite qui pourra être visionnée collectivement ou individuellement par des centaines de milliers de personnes mais aussi de transmettre au secteur « vie des fédérations » au CN l’ensemble des initiatives que nous allons prendre partout en France.

Nathalie Simonet, membre de l’exécutif national, responsable de la diffusion du bon de soutien

 

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