n nouveau blog pour le PCF

Posté par jacques LAUPIES le 30 juin 2020

 

Quels sont nos buts

Pourquoi ce nouveau blog

Ce blog a pour intention d’aider à ce que, face aux enjeux considérables d’issue à la crise systémique, l’action de notre parti corresponde à ces exigences portées par le Manifeste adopté au Congrès : visibilité, audace de proposition, autonomie rassembleuse. Il a été conçu avant que n’éclate la crise du Corona virus. La crise épidémique du coronavirus renforce, au fond, ces exigences.

Ce blog a pour intention d’aider à ce que, face aux enjeux considérables d’issue à la crise systémique, l’action de notre parti corresponde à ces exigences portées par le Manifeste adopté au Congrès : visibilité, audace de proposition, autonomie rassembleuse. Il a été conçu avant que n’éclate la crise du Corona virus. La crise épidémique du coronavirus renforce, au fond, ces exigences.

Elle révèle en effet la volonté de Macron et du MEDEF de sauvegarder « coûte que coûte » le capital en foulant aux pieds les intérêts et les besoins populaires. Il leur faut par dessus tout empêcher toute « rupture » de la chaîne des profits, la protéger face aux chocs économiques et financiers à venir en rallongeant la durée du travail, en restreignant massivement les droits et libertés des travailleurs et de leurs familles, en s’apprêtant à imposer de nouveaux rationnements des services publics et de la protection sociale au nom de l’allègement de la dette…

Cela accentuera les risques d’effondrement.

L’aggravation très profonde de la crise systémique, annoncée dans la résolution de notre dernier congrès, s’est engagée bien avant l’éclatement de l’épidémie du Covid-19. Celle-ci ne fait que la précipiter. Et cela de façon d’autant plus dramatique que, avec les tentatives de réponse capitalistes à la crise de 2008-2009, de Sarkozy à Macron en passant par Hollande, les services publics ont été encore plus asphyxiés. Les filières de production ont été soumises aux rudes hémorragies des délocalisations, de l’insuffisance d’emplois, de formation et des salaires. Elles ont subi un rationnement du crédit, rendu si facile pour les spéculateurs, et la préférence pour les profits financiers dont la classe capitaliste française est si gourmande. On mesure aussi les coups terribles portés à la démocratie et aux libertés avec le renforcement du présidentialisme au sommet de l’État et celui, simultané, de la monarchie patronale dans les entreprises.

Cette situation inédite est désormais commune aux milliards d’êtres humains de la planète. Elle peut constituer le terreau de prises de conscience nouvelles  : l’argent des entreprises, des états nationaux et de l’Union européenne, des banques centrales et des banques ordinaires, du FMI … doit servir à protéger et développer chaque humain et la planète et non à accumuler les capitaux financiers, surexploiter les salariés et la nature. Elle peut permettre de prendre conscience qu’il faut, pour cela, avancer vers une révolution des systèmes de pouvoirs et de valeurs, des critères de gestion, des règles institutionnelles et de coopération.

Aussi, loin de contredire ou différer ces exigences, la situation actuelle accentue l’urgence vitale de faire vivre les changements, les novations décidées lors du 38ème Congrès du PCF. C’est un défi immédiat pour tout le parti, pour sa direction, pour chaque communiste, pour l’avenir d’options révolutionnaires en France, en Europe et dans le monde.

Initiateurs de ce nouveau blog, « En avant le Manifeste », nous avons été à l’initiative de l’appel à un Congrès extraordinaire, au lendemain de la séquence des élections présidentielles puis législatives de 2017, puis de la construction du rassemblement de militants qui a proposé le texte d’orientation d’abord adopté majoritairement comme « base commune de discussion », puis finalement adopté par le 38ème Congrès, au terme du processus de débat collectif et d’amendement habituel. Plusieurs d’entre nous ont co-animé la rédaction collective de ce texte dont les amendements en Congrès ont confirmé l’orientation de fond.

Nous continuons, dans la situation nouvelle ouverte par le Congrès de 2018, l’action menée avec le réseau Action, Novation, Révolution (ANR), constitué en 2003, dans le prolongement du 32ème Congrès qui avait suivi l’échec de la « période Robert Hue » et d’un texte alternatif « pour une réorientation radicale » ayant alors obtenu le vote de près d’un quart des militants. Cette liaison en réseau nous a permis depuis, à différentes reprises, d’intervenir et d’aider les communistes à se rassembler pour se faire entendre, particulièrement en 2007-2008 où l’assemblée nationale des délégués de section a battu en brèche la tentative de dilution du parti. Elle a aussi contribué à faire face à son effacement et à alimenter la bataille idéologique et l’action communistes avec des propositions, des analyses, des idées marxistes novatrices.

Le 38ème Congrès, en adoptant comme orientation le texte « Pour un Manifeste du PCF du XXIème siècle », a décidé d’importants changements concernant la stratégie, l’action, et l’organisation du parti. Cela appelle tout un travail d’information et de formation pour l’appropriation, la maîtrise, et la mise en œuvre en toute transparence des décisions du Congrès. Il est à faire. C’est pourquoi le texte du Manifeste doit être édité en brochure, largement diffusée aux militants et adhérents, afin de pouvoir être un outil de travail et de formation.

Nous avions défini ce Congrès comme « vital », au regard des responsabilités du Parti communiste, avec l’ampleur des périls, mais aussi des opportunités de transformation qui travaillent le monde.

Depuis le Congrès, de premiers pas significatifs ont été fait : mise en œuvre de la présence du PCF à toutes les élections, comme pour les européennes, Conseil National sur les entreprises, expression de nos propositions dans la bataille des retraites. C’est à valoriser mais aussi à évaluer en étant lucides sur où nous en sommes, ce qui a avancé, les problèmes rencontrés et ce qu’il reste à faire pour réussir.

Par exemple, de l’expérience de la plate-forme commune sur les retraites signée par les parlementaires PCF, PS et EELV,  il ressort à la fois des éléments communs, mais aussi des différences, voire des contradictions avec la cohérence de propositions originales que nous avançons. Faut-il faire silence dessus ? Cela ne doit ni faire reculer sur l’initiative unitaire, ni conduire à minimiser les enjeux de contenu. N’est-il pas indispensable pour traiter cela, pour avancer vers une union nouvelle, de développer en grand nos propres initiatives, autonomes et rassembleuses, ouvertes aux apports divers, permettant que le débat à gauche s’instaure avec les citoyens, au-delà du seul débat de sommet ?

Voyons combien la situation – du formidable mouvement sur les retraites, avec les enjeux de débouché politique pour une société nouvelle qu’il porte, à la crise mondiale dont la nouvelle phase aiguë est en train d’éclater – nous met, direction et militants, au défi d’une mise en œuvre plus résolue, plus offensive des décisions du Congrès, et du travail à faire sur ses bases, avec les initiatives de direction indispensables à tous les niveaux.

Il est d’autant plus impérieux et urgent de relever ce défi avec désormais l’éclatement des  crises siamoises – sanitaire et économique – qui ont toutes deux une cause commune : la domination du capital, de sa logique financière et de ses coûts dans tous les domaines de l’activité humaine.

C’est d’autant plus nécessaire que les conceptions et les  pratiques qui ont conduit à un effacement du parti jusqu’aux dernières présidentielles, quoique n’ayant pas remporté l’adhésion du dernier Congrès, n’ont pas disparu, alors que s’approche l’élection présidentielle de 2022.

Nous avons affirmé vouloir rompre avec cet effacement mortifère. Nous avons commencé à engager de premiers actes dans ce sens. Ce n’est sûrement pas le moment de lâcher. Notre responsabilité est historique : parvenir à donner au rassemblement populaire un contenu transformateur à la hauteur de la crise du système, c’est-à-dire révolutionnaire, pour une issue de progrès. Mesurons ce que cela appelle de travail, de créativité et d’initiatives. Et combien, pour avancer dans cette direction, va être incontournable, comme décidé par le Congrès, la présence, pour porter ces idées, d’une candidature communiste à l’élection présidentielle de 2022. Mesurons aussi ce que cela implique, dès maintenant, et jusqu’au plus haut niveau, de travail et d’investissement collectif et personnel.

C’est dire l’ampleur du travail à faire, des obstacles à bousculer.  Cela concerne notamment :

  • l’organisation de la campagne permanente sur le coût du capital et la démocratisation du pouvoir dans l’entreprise et sur elle, sur l’utilisation de l’argent des entreprises, des banques, de l’État, qui doit être au cœur de toutes nos actions et de notre mode d’organisation
  • la dimension européenne et mondiale de cette bataille, face aux multinationales
  • l’exigence d’un « nouvel internationalisme »
  • l’urgence de prendre le « tournant entreprises » appelé par le CN des 12 et 13 Octobre 2019
  • l’enjeu primordial d’avancer dans l’unité du salariat
  • la conjugaison des luttes sociales et sociétales, au lieu de leur séparation voire de leur mise en opposition, au premier plan desquelles celles portant sur les enjeux d’écologie, de pouvoirs et d’émancipation féministe
  • un nouvel âge des services publics
  • le besoin d’impulser le débat à gauche, inséparable de nos initiatives unitaires,
  • le besoin de l’appropriation de l’analyse marxiste, de son développement et d’un débat théorique vivant entre communistes et avec toutes les composantes progressistes de la société
  • la mise à jour du contenu de nos formations après le Congrès 
  • la mobilisation des moyens financiers du parti au service de la mise en œuvre des décisions du Congrès.
  • Plus généralement, une véritable « révolution culturelle » dans le parti communiste, tant sur les pratiques, leur évaluation, leur relation au terrain, que sur la théorie et son appropriation créatrice par le plus grand nombre de militants.

Signataires

Evelyne Bédrines, Frédéric Boccara, Stéphane Bonnery, Gisèle Cailloux, Jean Chambon, Jean-Louis Cailloux, Marc Cohen-Solal, Yves Dimicoli, Denis Durand, Jean-Marc Durand, Dauba Michel, Frédérique Garcia-Sanchez, Paul Huttl, Pascal Joly, Anne Lafaurie, Bernard Lamirand, Fabienne Lefebvre, Michèle Leflon, Annie Levi-Cyferman, Laumosne Gabriel, Nicolas Marchand, Catherine Mills, Alain Morin, Christian Poirson, Frédéric Rauch, Jacquy Rivoalan, Evelyne Ternant.

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Tarascon : prévisible le Maire sortant Lucien Limousin et sa liste sont réélus sans surprise grace au maintien du RN qui ôte toute possibilité à Valérie LAUPIES de rattraper son handicap du premier tour mais qui progresse malgré tout de 2 points. A noter que l’ensemble des élus regroupe seulement 45 % des électeurs inscrits et que le Parti Communiste avait appelé à ne cautionner aucune les listes de droite en présence !

Posté par jacques LAUPIES le 28 juin 2020

 

Tarascon 13150
Résultats aux municipales 2020 

: consultez l’intégralité des listes, des candidats, les résultats du scrutin du premier et du second tour et les données-clés de la commune.

  • Maire sortant : Lucien LIMOUSIN
  • Population : 15 020 habitants
  • Circonscription : 16e des Bouches-du-Rhône
  • Intercommunalité : CA d’Arles-Crau-Camargue-Montagnette

2nd tour des municipales 2020

  • Taux de participation : 48,01%
  • Votes nuls : 1,75%
  • Votes blancs : 1,40%
LISTE MAJORITAIRELucien LIMOUSIN (Div. D.) ÉLU(E)
ENSEMBLE, PROTEGEONS, DEFENDONS, VALORISONS TARASCON 48,12% (1 967 voix)

Valérie LAUPIES (Ext. D.) ÉLU(E)
LE BON SENS POUR TARASCON 39,31% (1 607 voix)

Jean-Guillaume REMISE (RN) ÉLU(E)
RASSEMBLEMENT POUR TARASCON12,57% (514 voix)

1er tour des municipales 2020

  • Taux de participation : 47,57%
  • Votes nuls : 2,42%
  • Votes blancs : 2,06%
Lucien LIMOUSIN (Div. D.)
ENSEMBLE, PROTEGEONS, DEFENDONS, VALORISONS TARASCON44,67% (1 781 voix)

Valérie LAUPIES (Ext. D.)
LE BON SENS POUR TARASCON35,77% (1 426 voix)

Jean-Guillaume REMISE (RN)
RASSEMBLEMENT POUR TARASCON19,56% (780 voix)

Tarascon : prévisible le Maire sortant Lucien Limousin et sa liste sont réélus sans surprise grace au maintien du RN qui ôte toute possibilité à Valérie LAUPIES de rattraper son handicap du premier tour mais qui progresse malgré tout de 2 points. A noter que l'ensemble des élus regroupe seulement 45 % des électeurs inscrits et que le Parti Communiste avait appelé à ne cautionner aucune les listes de droite en présence ! dans POLITIQUE
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CINÉMA. JEUNESSE SAUVAGE. LA FUREUR DE VIVRE

Posté par jacques LAUPIES le 27 juin 2020

 

© Madeleine Films, Orange Studio

© Madeleine Films, Orange Studio
Jeudi, 25 Juin, 2020

CINÉMA. JEUNESSE SAUVAGE. LA FUREUR DE VIVRE

Retour en salles pour découvrir un premier film saisissant. Le débutant Frédéric Carpentier signe une œuvre pleine de maturité sur une bande de jeunes voleurs de rue.

 

Longtemps Frédéric Carpentier a animé des ateliers de pratiques artistiques dans des quartiers dits sensibles. Ces fructueuses rencontres lui ont permis d’avoir une connaissance profonde de ces environnements et l’ont amené à imaginer le scénario de son premier long métrage. « Jeunesse sauvage » confronte l’intime et le travail quotidien d’une bande de voleurs de rue, en particulier de leur chef, ­Raphaël. À leur tête, ce charismatique adolescent à la gueule d’ange mène ses troupes avec autorité. Formations théorique et pratique, encadrement, répartition des tâches, il assure à ses membres un travail à part entière, en échange d’une loyauté sans faille. Lorsqu’un caïd lui propose un gros coup, il flaire le danger et refuse. Mais Kevin, son lieutenant, pressé de gravir les marches de la gloire de la voyoucratie, remet son autorité en cause.

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COMMENT DIDIER RAOULT A REMIS EN CAUSE L’INTÉGRITÉ DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DEVANT LA COMMISSION PARLEMENTAIRE

Posté par jacques LAUPIES le 26 juin 2020

COMMENT DIDIER RAOULT A REMIS EN CAUSE L’INTÉGRITÉ DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DEVANT LA COMMISSION PARLEMENTAIRE dans POLITIQUE

 
Mercredi, 24 Juin, 2020

COMMENT DIDIER RAOULT A REMIS EN CAUSE L’INTÉGRITÉ DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DEVANT LA COMMISSION PARLEMENTAIRE

« Je n’avais pas assez de temps pour participer à des couillonnades. » Auditionné mercredi devant la commission parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire, le Pr Didier Raoult a été très critique envers le conseil scientifique. Il a évoqué des conflits d’intérêts et justifié sa démission du comité. Récit.

 

« Vous êtes l’un des visages sanitaires que la France et le monde ont connu pendant cette crise. » C’est ainsi que Brigitte Bourguignon, députée LaREM et présidente de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, sur la gestion de la crise sanitaire, a présenté le Pr Didier Raoult, auditionné mercredi. Les membres de la commission souhaitaient l’entendre sur la fameuse chloroquine, mais aussi sur les tests et sa démission du conseil scientifique.

«  Il y a eu une grande folie sur l’hydroxychloroquine, le temps fera son tri. C’est devenu une espèce de guerre pour/contre avec des mobiles d’une grande complexité. C’est entré dans le contexte d’une autre guerre, aux États-Unis entre démocrates et républicains. Sous peine d’aller en prison et de recevoir une amende, puisque j’ai prêté serment, je vous le dis, je ne connais pas Trump ni Bolsonaro. Ce n’est pas moi qui leur ai dit d’utiliser la chloroquine », s’en est-il amusé.

Le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille (IHUM), d’abord très calme et modeste, a petit à petit retrouvé son verbe et son assurance frôlant l’arrogance, durant ces deux heures d’audition.

« L’ingérance de l’Etat »

S’il n’a d’abord pas souhaité défendre clairement les bienfaits de l’hydroxychloroquine ni les possibles décès qui auraient pu être évités en généralisant son protocole, il a fini par affirmer : «  Oui, nous aurions pu éviter des morts », lorsque le député LR Damien Abad lui a reposé la question. Didier Raoult a alors reproché aux autorités sanitaires, Olivier Véran et l’Agence nationale de sécurité du médicament en tête, d’avoir «  décidé ne pas s’acharner sur le soin. On a même vu des interdictions de médicaments, comme l’hydroxychloroquine et l’azythromycine qui étaient distribués à des milliards de comprimés. Cela a été une faute. On a dit qu’en cas de surdose c’était mortel, mais le Doliprane aussi. » L’infectiologue a fait notamment référence à l’étude publiée dans The Lancet, fin mai, affirmant que la chloroquine serait plus dangereuse qu’efficace contre le Covid-19, avant que ses auteurs ne demandent le retrait de l’article. Entre-temps, le ministre de la Santé avait demandé d’en interdire la prescription à l’hôpital. «  Il y a eu là-dessus une émotion et je pense que le ministre a été mal entouré parce qu’il n’a pas eu de remparts, des gens capables d’analyser les articles scientifiques et ne pas se précipiter », a estimé Didier Raoult. Il a dénoncé une dérive de l’État : « Les malades, c’est à leurs médecins de les soigner. Je ne suis pas d’accord avec l’ingérence de l’État dans la pratique des médecins. Je suis très surpris que l’ordre des médecins ait laissé faire et n‘ai pas démissionné. »

Didier Raoult a en revanche bien démissionné du conseil scientifique d’Emmanuel Macron, le 11 mars, quelques jours après l’avoir intégré. Le rapporteur de la commission, Eric Ciotti a voulu comprendre pourquoi. «  Je considérais que ce n’était pas un conseil scientifique. Un Conseil scientifique, ce n’est pas donner son avis sur des décisions purement politiques dont la science ne peut rien dire. (…) Je n’avais pas assez de temps pour participer à des couillonnades ». Le professeur s’est ensuite lancé dans une tirade sur le besoin de vérifier les conflits d’intérêts de chacun avant de les nommer à ce type de comités… Qui visait-il ? «  Vous n’avez qu’à regarder sur Internet, le site transparence.sante.gouv.fr est fait pour ça », a-t-il répondu aux députés, qui ont insisté.

Selon Marianne, plusieurs membres du conseil auraient des liens étroits avec des laboratoires. Yazdan Yazdapanah, également président du consortium REACTing, qui a dirigé l’essai Discovery, aurait «  bénéficié de 96 178 euros d’avantages en cinq ans » de la part de plusieurs firmes pharmaceutiques, dont Gilead.

« Il faut se poser la question de savoir si c’était un jeu boursier dans le but de faire monter la valeur de Gilead… »
Didier Raoult, à propos de l’insistence du conseil scientifique pour tester le remdésivir, produit par le laboratoire pharmaceutique américain

« Jeu boursier »

Didier Raoult a poursuivi sa critique du conseil scientifique : «  C’est un groupe qui se connaissait, qui avait des idées précises de ce qu’il fallait faire et je n’étais pas d’accord, comme faire des essais sur deux molécules auxquelles je ne croyais pas. »

Il leur a ainsi reproché clairement d’avoir insisté pour tester le remdésivir, produit par le laboratoire Gilead, alors que son inefficacité, du moins pour les cas graves, était selon lui prouvée depuis longtemps. « Il faut se poser la question de savoir si c’était un jeu boursier dans le but de faire monter la valeur de Gilead… »

Il a dénoncé des essais tardifs et une «  faillite totale » des grandes études internationales, comme Discovery, dont les résultats n’ont jamais été publiés. «  Ce n’est pas de ma faute si on ne sait pas diriger des essais dans ce pays… ». L’expression «  faillite totale » avait déjà été utilisée quelques minutes plus tôt pour qualifier le travail du conseil scientifique.

«  Organisation archaïque »

Hormis ces attaques, Didier Raoult a également déploré la politique des tests et l’incapacité de la France à dépister massivement. «  Ce qu’on aurait dû faire, pour identifier les malades mais aussi, tout simplement pour mieux comprendre la maladie. » Selon lui, l’État n’a pas fait ce qui était nécessaire pour permettre un dépistage massif de la population. Il a reproché notamment une «  organisation archaïque », en évoquant le Centre national de référence, à l’institut Pasteur, qui était le seul à pouvoir homologuer les tests et à autoriser les hôpitaux et laboratoires de les faire. «  Au début on m’interdisait de faire des tests, parce que ces centres jouissaient de leur pouvoir. Si on maintient ce système de Centres de références, vous développez des personnalités de niches, des blaireaux dans leurs terriers qui mentent quand on les approche. Ils considèrent que la maladie est leur territoire et c’est dangereux. »

Didier Raoult a donc souhaité que la France engage une large réflexion sur la gestion des épidémies et modifie son organisation, «  en établissant par exemple sept ou huit unités spécialisées dans les épidémies, dans de gros CHU. »

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Municipales J – 7 : au Havre la gauche fait front commun face au candidat 1er Ministre. Un exemple qui devrait inspirer les électeurs à Nîmes et Arles plus près de nous, pour battre la droite et parfois, comme à Arles, un « sans étiquette » (De Carolis) dont l’election serait une victoire de la bourgeoisie face au monde du travail que représente le candidat Nicolas Koukas ! communiste et la diversité de gauche de son équipe

Posté par jacques LAUPIES le 21 juin 2020

 

Actu du jour

Ce Mercredi 17 juin, Fabien Roussel ainsi que de nombreuses autres personnalités parmi lesquelles des élu-es du PCF, de la France insoumise, de EELV, du PS et de Générations.S, sont au Havre pour soutenir la liste « Un Havre citoyen » menée par Jean-Paul Lecoq, face à celle menée par Édouard Philippe.

Jean-Paul Lecoq est entouré de :
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député ord
Clémentine Autain, députée Ensemble !
Guillaume Gontard, Sénateur EELV
Corinne Narassiguin, secrétaire nationale du Parti socialiste
Mathilde Panot, députée la France insoumise,
François Ruffin, député la France insoumise
Sophie Taillé-Polian, sénatrice Générations.S
Sébastien Jumel, député PCF
Damien Carême, député européen EELV, Maire de Grand-Synthe
Céline Brulin, sénatrice PCF
Patrick Jeanne, Maire socialiste de Fécamp.

 

Havre_17_juin_1.JPG  Havre_17_juin_3.JPG

« C’est en étant unis mais aussi très organisés que nous pouvons aller convaincre les abstentionnistes, ceux qui se disent dégoutés de la politique ou qui ne se sentent pas concernés.

Il nous reste quelques jours pour aller les rencontrer et faire des procurations. Il faut aller les voir, famille par famille, maison par maison, une à une, celles et ceux qui peuvent faire la différence. Ne nous laissons pas détourner par autre chose que par ce travail minutieux.

J’appelle donc à la mobilisation générale dans toutes les communes, pour faire gagner des majorités de gauche, citoyennes, écologistes, pour les faire réélire ou pour battre la droite comme au Havre, avec notre camarade Jean-Paul Lecoq.

Voilà pourquoi l’heure est au déconfinement généralisé de notre parti. Soyons présents dans les luttes, soyons actifs pour résister aux projets du gouvernement et pour porter le nôtre, soyons offensifs pour ces élections municipales avec l’esprit de conquête. »

Fabien Roussel

 

Municipales J - 7 : au Havre la gauche fait front commun face au candidat 1er Ministre. Un exemple qui devrait inspirer les électeurs à Nîmes et Arles plus près de nous, pour battre la droite et parfois, comme à Arles, un

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