La lutte des classes toujours la…Et pour longtemps ! Tellement s’aggrave l’exploitation des peuples par une poignée de profiteurs.

Posté par jacques LAUPIES le 31 mai 2020

 

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Samedi, 30 Mai, 2020

MACRON S’ENTOURE D’UN CONCLAVE D’ÉCONOMISTES TRÈS ORTHODOXES

À la manière du conseil scientifique qu’il avait réuni sur l’épidémie, le président a sélectionné 26 économistes pour orienter sa politique post-covid. Un casting qui laisse à penser que le monde d’après coronavirus, sera le même que celui d’avant.

 

À la tête de son conseil d’experts, Emmanuel Macron a nommé l’éternel Jean Tirole, récent «prix Nobel» d’Economie, et Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI. On y retrouve le cénacle traditionnel et médiatique des économistes orthodoxes libéraux convaincus, Daniel Cohen, Philippe Aghion ou encore Jean Pisani-Ferry, qui a écrit le programme économique du candidat En Marche en 2017. Seul Patrick Arthus, le chef économiste de Natixis, semble manquer à l’appel. Le Président a su aussi recruter quelques pontes étrangers, comme le néokeynésien Paul Krugman, l’ancien vice-président de la Banque mondiale Nicholas Stern et l’ex-conseillère économique de Bill Clinton, Laura Tyson. Tous ensemble, ils ont pour mission de répondre au souhait d’Emmanuel Macron de « repenser nos dogmes économiques à l’échelle française, européenne et internationale » dans un cadre qui se trouve désormais « aux limites de la pensée contemporaine », explique l’Élysée. Ce qui peut prêter à sourire lorsqu’on voit ce panel d’experts de l’ancien monde, ceux-là mêmes qui murmurent à l’oreille des gouvernements depuis des décennies. Le président leur a imposé trois grands thèmes de réflexion : le climat, les inégalités et la démographie.

« Ce conseil n’est pas tout à fait monolithique, Krugman par exemple apporte un peu de contraste, il faut croire que Macron est trop fin pour n’avoir choisi que des ultra-libéraux, analyse Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac. En revanche, il n’y a aucun économiste de renom qui a une vraie pensée critique. Pas de Piketty, pourtant la référence mondiale en matière d’inégalités, pas de Gabriel Zucman ni d’Esther Duflo, prix Nobel en 2019 et qui a une vraie réflexion sur le monde d’après Covid. Bref, aucun des experts choisis ne remettra radicalement en cause la politique menée par Macron ». Pour preuve, les deux économistes en chef de ce conclave ont eu la faveur des colonnes du Monde et pour seule suggestion en matière de fiscalité, ils ont ressorti la taxe carbone du congélateur. « Ils sont censés réfléchir aux inégalités, mais ne sont pas près de remettre en cause tous les cadeaux accordés aux plus riches par ce gouvernement, et je ne parle même pas de restaurer l’ISF, » déplore Raphaël Pradeau. Pour le porte-parole d’Attac, ce conseil va surtout servir au Président de justification pour la poursuite de sa politique néolibérale, en se cachant derrière une excuse toute trouvée (« ce sont les recommandations des économistes »), à la manière de ce que Nicolas Sarkozy avait fait en 2008 en mettant l’économiste Joseph Stiglitz à la tête d’une commission. « Plus problématique encore, le principe même de ce comité d’experts revient à dépolitiser des choix éminemment politiques, en faisant croire à un consensus scientifique sur des questions pour lesquelles il existe d’importants débats entre économistes », alerte Raphaël Pradeau.

Pierric Marissal
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Célébration de la résistance au nazisme

Posté par jacques LAUPIES le 28 mai 2020

 

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Fabien Roussel ce mercredi à 14 h oo

Posté par jacques LAUPIES le 26 mai 2020

 

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Demain, mercredi 27 mai à l’occasion de la Journée nationale de la Résistance, les communistes partout en France rendront hommage à la mémoire des Résistant·e·s et à toutes celles et ceux qui ont combattu, à celles et ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté.

Nous célébrerons également durant cette journée, la création du Conseil National de la Résistance. Son esprit et sa visée de transformation sociale sont plus que jamais d’actualité, en ce moment où le choix de la société dans laquelle nous voulons vivre est au cœur des débats.

A cette occasion, Fabien Roussel prendra la parole pour un discours depuis le siège du PCF,

diffusé à partir de 14h sur la page Facebook du PCF, et via ses comptes Twitter et You Tube

 

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Et en fin d’après-midi de ce 27 mai, à 18h30, 

un hommage sera rendu à Ambroise Croizat,

en présence de Ian Brossat et de Pierre Caillaud Croizat,

devant le 48 rue Dufour Paris 6e

Lieu de la première réunion clandestine du CNR, présidé par Jean Moulin, le 27 mai 1943.

Pour que tous les communistes qui le souhaitent puissent s’associer à distance à cet hommage,

il sera retransmis en direct à 18h30 sur la page facebook du PCF

Bien fraternellement

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La vraie question : Doit-on être confiant dans les luttes et sans illusion sur les accords de sommet ?

Posté par jacques LAUPIES le 26 mai 2020

La vraie question qui se pose aux communistes : Doit-on être confiant dans les luttes et sans illusion sur les accords de sommet ? Le texte ci dessous doit nous faire réfléchir sur les démarches d’apparence unitaire que proposent  certains mais dont les contenus restent flous ! L’union oui mais pas pour n’importe quoi. 

https://enavantlemanifeste.fr/2020/05/21/de-nombreuses-reactions-se-font-jour-a-propos-du-contenu-dune-longue-tribune-collective/

Jamais en aussi peu de temps n’auront fleuri autant d’appels pour « le jour d’après ». Et ces derniers jours auront été particulièrement prolixes : de « plus jamais ça » en passant par le « conseil national de la nouvelle résistance » jusqu’à une « convention du monde commun » lancée par 150 personnalités de gauche (militants et dirigeants socialistes, écologistes, voire de droite, des économistes, des syndicalistes et quelques dirigeants du parti communiste). À croire que le coronavirus a déclenché une autre forme d’épidémie ! Une sorte de frénésie politique doublée d’une logorrhée qui permet de dire un peu tout, de se référer aux actes les plus héroïques de notre histoire contemporaine y compris en oubliant l’essentiel, par exemple que les morts enregistrés à ce jour, à l’occasion de la crise sanitaire, sont le résultat de l’épidémie et non d’actes de résistance et de combat contre l’ennemi pour la liberté et un monde meilleur.

À cet instant c’est l’appel pour « une convention du monde commun » qui fera l’objet des propos suivants. Il convient en effet de relever que la signature, par des dirigeants communistes, d’un pareil texte et en une telle période, interroge. D’une part les communistes, y compris le Conseil National du Pcf, sont mis devant le fait accompli. De l’autre, il faut bien constater que le soutien au contenu de ce texte pose la question du respect des orientations votées lors de notre 38ème congrès tant en la forme que sur le fond.

En la forme le soutien à ce texte renvoie à toute une démarche avec laquelle notre dernier congrès avait décidé de rompre. Celle qui consistait, pas plus tôt les travaux d’un congrès achevés, à ranger consciencieusement le texte au fond d’un tiroir pour l’oublier définitivement quelques mois plus tard. Et par conséquent celle qui, s’agissant de notre stratégie, particulièrement de la construction du rassemblement, avait décidé d’en finir avec un modèle essentiellement conçu autour d’accords programmatiques de sommets. L’orientation définie consistait à mettre la construction des contenus du projet politique et de l’union des forces politiques dans les mains des citoyens. Il s’agit de faire avancer, au rythme de l’action commune, les solutions politiques et le rassemblement nécessaire des organisations. Cela implique le débat public sur les propositions des uns et des autres, et donc l’autonomie d’expression de chacun.

Par ailleurs ce texte est pernicieux tant il peut distiller de division entre les communistes mais aussi parmi le mouvement populaire naissant. Il est dangereux de profiter du désastre sanitaire et de la colère de la population face à la gestion de la crise par le pouvoir, pour créer des illusions. La chute sera d’autant plus terrible que les vrais problèmes auront été soigneusement contournés, que le peuple aura été minutieusement tenu à l’écart des décisions essentielles concernant le contenu des changements à opérer et les dispositifs pour les porter afin de promouvoir une autre politique en France et Europe.

Et c’est bien précisément en matière de contenus que ce texte pose un véritable problème. Plutôt que d’éclairer le débat, ce texte le brouille. Cela tient au fait qu’il n’y a pas réellement de caractérisation des origines et des causes de la crise en cours. Il se borne à travailler le « jour d’après » comme si une fois le virus terrassé, la crise serait derrière nous et qu’il s’agirait de repartir de plus belle avec quelques corrections à la marge et un ripolinage vert. La crise à laquelle nous avons à faire est une sorte de crise jumelle articulant une crise sanitaire et une crise économique, sociale et financière, d’ailleurs largement entamée avant l’épisode sanitaire, comme en attestent les données de conjoncture mondiale de la fin 2019. Et la pandémie du coronavirus s’est transformée en une crise sanitaire mondiale parce pendant de nombreuses années le système avait choisi de briser les outils de lutte et de résistance aux pandémies par ailleurs prévisibles ; particulièrement l’offre de santé publique mais aussi l’ensemble de garanties et protection sociales dont les services publics et les droits sociaux et collectifs.

Et que propose ce texte en réponse à cette situation ? Par exemple en matière d’énergie, dont on sait qu’elle est un des éléments fondamentaux pour assurer le développement d’une offre de soins de haut de niveau sur l’ensemble de la planète ? Tout pour les productions locales d’électricité, c’est-à-dire exit une maîtrise sociale et nationale nouvelle de l’énergie électrique avec un grand pôle public de l’énergie et bienvenue aux affairistes et aux ponctions sur le consommateur.

Si ce texte aborde successivement les questions de protection sociale, d’Europe, de financements, de travail et d’emploi, les propositions en restent à un niveau très général et vague, permettant toutes les évolutions possibles lorsqu’il s’agirait de prendre concrètement des décisions. Par exemple sur l’utilisation de l’argent rien de précis n’est avancé, surtout pas en matière de politique nouvelle du crédit et de rôle de la BCE avec un euro au service du développement humain et écologique en lien avec d’indispensables pouvoirs nouveaux d’intervention des salariés et des citoyens pour en décider l’orientation. Idem en matière de fiscalité. Rétablir l’ISF, c’est bien, mais encore faudrait-il l’étendre aux biens professionnels. Par contre, rien sur l’impôt sur les sociétés qui est pourtant l’impôt par excellence pouvant jouer un rôle efficace de levier afin d’inciter à une autre utilisation de l’argent issue de la production des richesses dans les entreprises. S’agissant de l’Europe et de son évolution, là encore, derrière d’apparentes bonnes intentions, pointent en fait des solutions poussant au fédéralisme et contribuant au final à dessaisir encore plus les peuples de leur destinée. Enfin s’agissant de l’emploi la question n’est pas que d’en finir avec les chômeurs de longue durée et encore, à cet égard, faudrait-il évaluer vraiment l’efficacité du dispositif : « territoire zéro chômeur » ! Il s’agit aujourd’hui, dans les conditions créées par la crise sanitaire toujours en cours, et aussi pour l’avenir, de proposer une véritable sécurisation d’emploi et de revenus pour toutes et tous avec la formation comme moyen de régulation du marché du travail, dans l’objectif de développer les compétences et les potentiels de chaque individu, pour une nouvelle productivité au service de l’émancipation humaine.

Dans la situation de crise actuelle de système et de ses développements qui risquent de faire des ravages bien plus grands que la pandémie, plus que jamais il faut faire appel à l’intervention et à l’action lucides du peuple. Encore faut-il pour cela ne pas le conduire sur des voies qui ont maintes fois échoué. Chaque salarié, chaque citoyen est capable de comprendre et de prendre les décisions les plus importantes, les plus audacieuses mais encore faut-il que les responsables politiques, dont le rôle est d’éclairer la voie et de verser au débat des propositions crédibles et constructives, abattent leurs cartes en affichant clairement la couleur du pavillon qu’ils défendent.

Faire croire qu’on va repartir j’oserai presque dire comme en 14, la fleur au fusil en disant « faites-nous confiance ce ne sera pas long et on va régler le problème », alors qu’on n’a ni armes, ni munitions à la dimension de l’arsenal de l’adversaire, c’est-à-dire aujourd’hui le capital et son avidité de profit, c’est préparer un désastre encore plus grand et des issues encore plus dramatiques.

L’urgence, c’est des propositions précises, offensives, engageant une vraie bascule de système. Cela concerne, avec des objectifs sociaux et écologiques audacieux, les moyens de les réaliser :

  • Tout ce qui touche à l’utilisation de l’argent et à la création monétaire (rôle des banques, de la BCE au service d’un autre euro, mais aussi la politique fiscale pour une incitation à un autre mode de gestion de l’argent des entreprises).
  • Dans le même mouvement des droits et des pouvoirs nouveaux d’intervention des salariés et de la population dans les gestions.
  • Cela nécessite enfin la relance et la création de grandes entreprises publiques adossées à des services publics modernes et renforcées afin de gérer les biens communs de l’humanité et de pouvoir répondre en réel et non de façon superficielle au défi écologique et de maîtrise sociale nouvelle.

Tourner autour du pot d’enjeux aussi décisifs, c’est mentir au peuple et en quelque sorte le laisser nu face à un adversaire qui n’a de cesse de vouloir le dépecer !

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« Toute révolution qui n’est pas accomplie dans les mœurs et dans les idées échoue ».

Posté par jacques LAUPIES le 26 mai 2020

La photo souvenir

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Lors d’un voyage à Moscou en 1988

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Le covid 19 ne décourage pas le capitalisme français dans son entreprise de désindustrialisation  qu’il impose  pour ses besoins de rentabilité et sous couvert de concurrence internationale !  Cette logique le conduit à réduire les charges salariales et les dépenses que lui impose les cotisations sociales ainsi que les dépenses publiques génératrices de fiscalité. 

Bien au contraire il en fait un prétexte pour les réduire. Au bout du compte la crise sanitaire, si elle n’est pas sans dégâts économiques pour une fraction de, la bourgeoisie, celle que l’on dit « petite » et « moyenne »  n’ébranlera guère la grande, celle des actionnaires des grandes sociétés et des multinationales.

Comme toujours ce sont les salariés ceux que l’on n’ose plus appeler les prolétaires, tant eux mêmes ne veulent pas s’identifier ainsi, qui vont trinquer et trinquent déjà. Sans omettre qu’il y a tous ces mutants dans le bricolage commercial, artisanal, voire dans les cultures, celle de l’esprit et celle des champs, qui se mettent à grogner s’habillant de jaune, parfois de vert mais rarement de rouge. Et puis il y a les vieux (j’en suis) qui s’abritent sous des parapluies de retraites menacées, au diamètre certes différent, dont l’avenir nécessairement court même lorsqu’ils échappent à l’épidémie.

Quant aux jeunes qui, comme généralement tous les jeunes, sont pipés par la rigolade bon marché et, vaille que vaille, peuvent encore profiter d’un bon temps  que la précarité et la pénurie fort heureusement ne leur ôte pas (enfin presque) nous attendons leur sursaut !

Enfin ne soyons  pas trop pessimiste car la prise de conscience de l’intérêt commun à tous, de la nécessité de s’unir et et d’en finir avec « l’exploitation de l’homme par l’homme », de repérer les idées de progrès au détriment des charlatanismes médiatiques qui font feu de tout bois pour nous tenir dans l’ignorance comme le faisaient, et le font encore, les clergés, et les sorciers de tout poil, cette prise de conscience  pourrait bien émerger.

« Chaque chose en son temps » dit le proverbe et, comme disait Chateaubriand à propos de révolution  : « Toute révolution qui n’est pas accomplie dans les mœurs  et dans les idées échoue ». Ceci au fond est pour nous une consolation de ne pas la voir – cette révolution espérée- sur cependant qu’elle est en marche…

 

 

 

«	Je suis venu écouter les délégués syndicaux, et comprendre ce qui pourrait pousser Renault à fermer cette usine	», a déclaré, lundi, le secrétaire national du PCF.

« Je suis venu écouter les délégués syndicaux, et comprendre ce qui pourrait pousser Renault à fermer cette usine », a déclaré, lundi, le secrétaire national du PCF.
Mardi, 26 Mai, 2020

FABIEN ROUSSEL MONTE AU FRONT POUR L’EMPLOI À CHOISY-LE-ROI

Le secrétaire national du PCF s’est rendu lundi devant l’usine Renault, dont l’activité est menacée par la direction. Cette dernière lui a refusé l’accès au site.

 

Depuis l’annonce de la fermeture programmée de quatre sites, dont celui de Choisy-le-Roi, situé dans cette cité du Val-de-Marne en bord de Seine, c’est la stupeur. Et l’incompréhension, tant cette usine est un modèle d’économie circulaire : ici, les 263 salariés, sans compter les intérimaires, assurent la remise à neuf de pièces automobiles, dont des moteurs. En ce lundi matin ensoleillé, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, est venu rencontrer les salariés et visiter le site, en compagnie du maire communiste de la ville, Didier Guillaume. Hélas ! La direction de Renault en a refusé l’accès au député et à l’édile. Un comportement qui symbolise le peu de cas que le groupe fait du débat public… Qu’importe : devant les grilles, Fabien Roussel rencontre « de façon informelle quelques salariés qui, pour l’instant, ne veulent pas s’exprimer publiquement ». Car eux aussi restent interloqués et ne comprennent pas. Ils préfèrent attendre les annonces du chef de l’État, qui doit s’exprimer ce mardi, et surtout celles de la direction de Renault, prévues vendredi 29 mai.

Pour Dider Guillaume, le maire de la ville, cette fermeture ne serait rien de moins qu’une « hérésie »

À l’écart des journalistes, le secrétaire national du PCF s’entretient avec plusieurs délégués syndicaux – notamment de FO, majoritaire sur le site. « Je suis venu les écouter, et comprendre ce qui pourrait pousser Renault à fermer cette usine. » Pour le maire de la ville, cette fermeture ne serait rien de moins qu’une « hérésie ». Didier Guillaume est inquiet, car cela « aurait une incidence sur de nombreuses familles, sur le commerce, les sous-traitants ». Depuis la révélation par le Canard enchaîné des projets funestes du groupe Renault, les sentiments mêlés, à Choisy-le-Roi, sont « le choc, l’étonnement, l’inquiétude et l’incompréhension, car cette usine est rentable et vertueuse ». De nombreux jeunes de la ville y travaillent, parfois après des formations spécialisées dans les établissements alentour ou l’antenne locale de Pôle emploi. « Ici, c’est un fleuron, poursuit Fabien Roussel. C’est écologique puisqu’ils recyclent des moteurs. Pourquoi les salariés devraient-ils aller travailler à Flins (l’usine pourrait accueillir l’activité de Choisy – NDLR), à 70 kilomètres d’ici ? »

En toile de fond, ce qui est en cause est toujours la stratégie industrielle de l’État, alors que ce dernier est actionnaire à hauteur de 15,01 %. Car les aides nationales ne sont pas conditionnées au maintien de l’emploi… « Le groupe Renault veut maintenir la rentabilité pour les actionnaires. Nous voulons l’emploi et l’investissement. Ce sont deux logiques qui s’affrontent », résume Fabien Roussel. Le député insiste sur le rôle de l’État : « J’attends du gouvernement qu’il exprime clairement une stratégie pour l’industrie automobile. Nous avons besoin du maintien de ces sites industriels dans notre pays, de relocaliser la production des Dacia depuis la Roumanie, ou de la Clio, aujourd’hui fabriquée en Turquie. » Renault réalise actuellement 17 % de ses véhicules en France, et le secrétaire national estime qu’un « objectif ambitieux serait déjà de doubler ce chiffre ». D’autant que la crise liée au coronavirus a montré le besoin de relocaliser les productions, notamment industrielles. Didier Guillaume en appelle à Emmanuel Macron : « La filière automobile a de l’avenir, elle doit créer des emplois pour nos jeunes ! »

Benjamin König
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