Fabien Roussel questionne le premier ministre
Posté par jacques LAUPIES le 31 mars 2020
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Posté par jacques LAUPIES le 31 mars 2020
Faisant partie de ceux qui sont soignés pour une pathologie chronique (cardio vasculaire), j’ai été renvoyé chez moi suite à l’annulation d’une coronarographie prévue le 16 mars avec prière de recontacter la cardiologue pour une consultation. Le secrétariat de cette dernière m’ayant demandé de le rappeler à partir du 16 avril et pas avant ! Je ne sais même pas quand j’aurais droit à cette consultation à ce jour.
Atteint d’une bronchite contenue selon moi par la prise du médicament homéopathique « oscillococcinum » que j’utilise, généralement avec succès chaque hiver quand se manifestent les signes de rhume ou de grippe. Je m’efforce autant que faire se peut de ne pas faire de gros efforts et de marcher régulièrement malgré une tendance à l’essoufflement.
Comme nombre de personnes dans ma situation, pas de masques (introuvables) avec mon épouse nous procédons aux courses dans des magasins ou la plupart des caissiers et autres personnels n’en disposent même pas ainsi que les trois quarts des clients.
Peu de voitures semblent circuler. Quant aux piétons ils sont rares. Un dépistage systématique ne serait pas inutile pour savoir où nous en sommes.
Curieux moments où tout semble se passer sur les écrans de télé et sur internet ? Avec cependant des révélations sur l’état des mesures prises et non prises qui demain, et même déjà, devraient mettre au clair les responsabilités des uns et des autres et de chacun de nous !
Par Julia Razil<jrazil@laprovence.com>
Le maire Lucien Limousin vient d’annoncer sa décision de mettre en place un couvre-feu sur le territoire de la commune. L’arrêté municipal temporaire interdit la circulation des véhicules et le déplacements des personnes hors du domicile (sauf pour des raisons justifiées de santé ou professionnelles) de 22h à 5h du matin. Il entre en vigueur dès ce soir, jusqu’au 14 avril.
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Posté par jacques LAUPIES le 30 mars 2020
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Posté par jacques LAUPIES le 30 mars 2020
Écrit par Angelique Schaller dimanche 29 mars 2020 17:17 Imprimer
700 000 personnes âgées en Ehpad, autant à domicile, particulièrement vulnérables au Covid-19. AFP
700 000 personnes dans les 7 000 Ehpad que le ministre de la santé voudrait en isolement individuel… Faute d’avoir donné des masques en temps et heure, malgré les alertes répétées.
« L’urgence, c’est les masques pour les établissements et les services à domicile » : ainsi Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) a-t-il réagi sur Twitter à l’annonce d’Olivier Veran, samedi, de monter en puissance dans la protection des personnes âgées en demandant au Ehpad d’aller « vers un isolement individuel ». « Tester le personnel et porter des masques éviteraient des mesures d’isolement trop complexes des résidents », a surenchéri le directeur de l’association, Romain Gizolme.
Après le plan bleu qui a interdit les visites et éloigné les familles, le confinement des anciens se fait un peu plus sévère. « Nous allons déjà attendre lundi matin d’avoir l’avis du Comité national consultatif d’éthique, qui a été saisi par le gouvernement », a affirmé Pascal Champvert au micro de FranceInfo. « Il ne faut pas oublier que même en période de crise, nous restons une démocratie et que les questions d’éthique doivent être posées au même moment que les questions de sécurité physique ».
Cette solution extrême intervient alors que de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme depuis un moment. « La situation préoccupante observée dans un nombre de plus en plus élevé d’établissements » fait redouter « plus de 100 000 décès » chez les patients des Ehpad ont alerté les professionnels de la gériatrie dans un courrier adressé à Olivier Veran le 20 mars et révélé par France télévisions. Le 23 mars, c’est le président de l’association des médecins urgentistes, Patrick Pelloux, qui crie : « On va vers une hécatombe dans les Ehpad et je pèse mes mots ». Le 25, ce sont des intellectuels et des scientifiques qui prennent la plume pour écrire une tribune publiée dans Le Monde et exiger : « n’oublions pas les personnes âgées ! » À chaque fois, les professionnels réclament des masques à corps et à cri.
Des masques, Olivier Veran en a parlé samedi, s’engageant « à déstocker chaque jour 500 000 masques » chirurgicaux pour ces établissements. Mais la situation est telle qu’il envisage désormais l’isolement dans les chambres. Mieux, il veut même contraindre le personnel à ne plus quitter les Ehpad.
Or, ce personnel est à bout de souffle. Laminé par les semaines de confinement qui se sont déjà écoulées et qui, comme le souligne Pascal Champvert « demandent un surcroît de travail très important pour les équipes » mais aussi épuisé par des années d’exercice dans des conditions extrêmes. Nul ne doit oublier qu’en 2018 puis en juin 2019, l’ensemble de la profession s’est mise en grève pour réclamer des embauches afin d’arrêter de travailler dans de mauvaises conditions et de maltraiter les anciens. Les demandes étaient tellement légitimes que le mouvement était soutenu par les directeurs d’établissement. Le mouvement a donné lieu à des rapports. Le dernier en date est celui de Libault qui préconise 80 000 embauches et qui souligne l’importance d’augmenter les salaires. Car ces personnes à qui on veut demander de rester 24h/24 à leur travail, gagnent en moyenne 1300 euros en début de carrière et 1900 à la fin, avec de grosses disparités selon les sites.
Angélique Schaller
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Posté par jacques LAUPIES le 29 mars 2020
[ Mise à jour le 28 mars ] La seule usine de fabrication du médicament pour l’Hexagone, basée à côté de Lyon, a été placée en redressement judiciaire l’été dernier. Pourtant la direction de Famar Lyon, citée par lyon-entreprises.com, assure que l’entreprise pourrait répondre à une demande importante : “Avec notre ligne de production, nous pouvons produire un million de boîtes de 20 comprimés sur 21 à 28 jours.” Mais sous conditions. “Nous ne sommes pas propriétaires de la molécule. C’est un laboratoire qui nous la confie et à partir de là, on fabrique”, ajoute la direction. Qui précise : “La chloroquine est un principe actif qui est la base du médicament Nivaquine. Un médicament qui appartient à Sanofi et le fait fabriquer auprès d’un prestataire en Inde. »
La chloroquine sauvera-t-elle le monde ? Si le débat scientifique reste entier, les potentiels ouverts par cet antipaludéen dans la lutte contre le Covid-19 jettent un coup de projecteur sur la situation d’une petite usine de la région lyonnaise, Famar, seul site de production de nivaquine agréé pour le marché français, aujourd’hui menacé de fermeture. « Les dernières interventions du ministre Olivier Véran sur les situations critiques liées aux pénuries de médicaments et au risque épidémique du Covid-19 devraient nous permettre de reconsidérer l’avenir de notre site dans le but de retrouver une indépendance sanitaire », plaide la CGT de l’usine pharmaceutique dans un communiqué. Placé en redressement judiciaire fin juin (lire notre édition du 12 juillet 2019), ce sous-traitant de Merck et Sanofi, basé à Saint-Genis-Laval (métropole de Lyon), qui emploie un peu plus de 250 salariés, n’a pour l’instant pas trouvé de repreneur. Un laboratoire libanais, Benta Pharma Industries, a visité le site début mars mais sans formuler d’offre ferme. L’audience devant le tribunal de commerce, qui devait se tenir ce mois-ci, a été ajournée. À l’heure actuelle, les administrateurs judiciaires tablent sur une poursuite d’activité jusqu’au 3 juillet.
« Le site de Saint-Genis-Laval est à disposition pour répondre aux besoins sanitaires de milliers de patients en souffrance et ainsi satisfaire les intérêts de santé publique », souligne la CGT qui alerte depuis des mois sur l’impact sanitaire de la liquidation potentielle de ce site. Car, outre la nivaquine, l’usine produit douze médicaments d’intérêt thérapeutique majeur dont des neuropsychiatriques, un cardiovasculaire et un antidiabétique. Propriété d’Aventis jusqu’en 2004, l’établissement avait été cédé à un actionnaire grec, puis au fonds d’investissement KKR, qui a finalement décidé de se séparer de cette unité de production, jugée pas assez rentable.
« Nous n’avons aucun contact avec le ministère de la Santé. Seuls deux députés – Fabien Roussel et un député LaREM du Rhône, nous ont appelés », déplore Yannig Donius, délégué CGT de l’établissement, qui regrette également ne pas avoir de retour du corps médical. Les salariés de Famar restent donc suspendus aux résultats des essais cliniques de la chloroquine (lire notre encadré), en espérant que les pouvoirs publics réalisent l’importance stratégique de leur production.
Initialement, la stratégie prévoyait de l’en exclure : la chloroquine sera finalement bien testée au cours d’un vaste essai clinique engagé en Europe. Lancé la semaine dernière, celui-ci doit permettre d’expérimenter plusieurs traitements sur 3 200 malades, dont 800 en France. Il y a une dizaine de jours, les autorités sanitaires avaient prévenu que la chloroquine n’en ferait pas partie, en raison de ses effets secondaires jugés trop inquiétants. Mais la polémique a grandi. Plusieurs médecins affirment constater des améliorations chez des patients à qui le médicament – initialement un antipaludéen commercialisé sous le nom de Nivaquine – a été prescrit. Leur porte-drapeau, le professeur Raoult, assure l’avoir prescrit à 24 patients avec une relative efficacité (lire entretien ici). Un échantillon trop faible pour démontrer quoi que ce soit, alerte une large part du milieu médical. Les travaux chinois sur lequel s’appuie l’infectiologue n’ont pas été relus ni évalués par d’autres scientifiques, soulignent de nombreux médecins. Il n’a, en outre, utilisé aucun placebo en miroir, afin de mesurer l’effet réel du médicament, déjà testé dans le cadre d’autres maladies infectieuses, sans succès. Les interventions parfois sans précaution du professeur Raoult sur les réseaux sociaux – entre autres une vidéo, publiée le 25 février, intitulée Coronavirus : fin de partie ! – lui valent, enfin, pas mal de remontrances de la part de ses pairs. Lesquels le disent : gare à ne pas confondre hypothèse avec certitude, au risque de créer de faux espoirs. L’essai clinique européen devrait aider à y voir plus clair. Ses résultats ne seront toutefois pas significatifs avant une quinzaine de jour
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