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ÉCONOMIE. « REVALORISATION » DU SMIC, LE NOUVEAU COUP BAS DU GOUVERNEMENT

Posté par jacques LAUPIES le 31 décembre 2019

 

En refusant d’augmenter le plancher des salaires, l’exécutif freine en réalité l’ensemble des évolutions salariales. William Beaucardet/Rea

En refusant d’augmenter le plancher des salaires, l’exécutif freine en réalité l’ensemble des évolutions salariales. William Beaucardet/Rea
 

ÉCONOMIE. « REVALORISATION » DU SMIC, LE NOUVEAU COUP BAS DU GOUVERNEMENT

Mardi, 31 Décembre, 2019

Le 1er janvier, le salaire minimum sera majoré, a minima, de 1,2 %. Le refus du gouvernement de lui accorder un coup de pouce freine l’ensemble des évolutions salariales et bloque mécaniquement le volume global des cotisations sociales.

 

Un bien triste anniversaire. Alors que 2020 marque le cinquantenaire du salaire minimum, le gouvernement a décidé, une nouvelle fois, de ne lui accorder, au 1er janvier, qu’une revalorisation a minima. Pas plus de coup de pouce cette année que les précédentes, et ce depuis 2008 – à l’exception de 2013, dans la foulée de l’élection de François Hollande. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, l’assume, il a choisi de « respecter la formule » d’augmentation automatique du Smic, calculée par rapport à l’inflation d’une part, à l’augmentation des salaires ouvriers et employés d’autre part.

Au 1er janvier, le Smic n’augmentera donc que de 1,2 % (contre 1,5 % en 2019) pour s’établir à 1 539,42 euros brut mensuels (1 219 euros net). Muriel Pénicaud s’en félicite, la ministre du Travail estimant le gain de pouvoir d’achat à « 15 euros net par mois pour les 2,3 millions de personnes concernées ». Mais, pour l’économiste Henri Sterdyniak, il convient de remettre cette hausse « tout à fait minime » dans un contexte plus global. « Le gouvernement, cette année encore, va essayer de réduire les dépenses sociales. Il ne procédera qu’aux hausses obligatoires. Et, compte tenu de l’ensemble des mesures en cours et en particulier les restrictions très fortes sur l’assurance-chômage qui vont jouer à plein en 2020, il n’y aura pas de hausse de pouvoir d’achat cette année », détaille le coordinateur des Économistes atterrés.

Pour faire passer la pilule d’un pouvoir d’achat en berne, le ministre de l’Économie parie sur l’augmentation de la prime d’activité de 90 euros pour les salariés payés au Smic. Concédée par l’exécutif suite à la mobilisation des gilets jaunes, la mesure est censée compenser les pertes. Le gouvernement continue d’affirmer que la revalorisation de cette prime d’activité est « plus efficace » qu’une augmentation du salaire minimum pour combattre la pauvreté. Or, répond Henri Sterdyniak, « la prime d’activité est une prestation d’assistance, alors que le Smic est un salaire. Ce dernier reconnaît la valeur du travail, la contribution du travailleur à la production et donne droit à des prestations retraite et chômage ».

En refusant d’augmenter le plancher des salaires, l’exécutif freine en réalité l’ensemble des évolutions salariales, en empêchant l’effet d’entraînement d’une hausse du Smic. Par conséquent, le niveau général des cotisations stagne, creusant les déficits de la Sécurité sociale. « Augmenter le Smic, c’est aussi augmenter les prestations chômage et permettre aux salariés d’acquérir des droits supplémentaires à la retraite. La prime d’activité, elle, ne donne aucun droit », précise Henri Sterdyniak. Une fois de plus perdantes, beaucoup de femmes ne perçoivent en outre pas la prime d’activité du fait des revenus trop élevés de leur conjoint. Quant aux salariés payés au Smic, « ils perdent la prime d’activité quand ils deviennent chômeurs, ce qui plonge leur famille dans la pauvreté », poursuit l’économiste.

« Pour les entreprises, l’avantage est grand »

En préférant l’augmentation de la prime d’activité, le gouvernement choisit de fait de répondre aux attentes du patronat au détriment de l’intérêt général. « Pour les entreprises, l’avantage est grand. La prime d’activité étant versée par l’État, il ne leur en coûte rien », explique l’économiste. L’argument avancé, chaque année, pour justifier d’une revalorisation a minima du Smic est « encore et toujours le même : l’augmentation du coût du travail aurait un effet négatif sur l’emploi », estime, pour sa part, Force ouvrière qui dénonce un « discours dogmatique guidé par le seul objectif de réduction des coûts pour les entreprises ».

L’annonce constitue « une grosse escroquerie »

Si les salariés paient d’une perte de pouvoir d’achat les décisions gouvernementales, les retraités, aussi, en subissent les conséquences. Avec son projet de réforme par points, le gouvernement répète qu’aucune pension ne se situera désormais en dessous de la barre symbolique des 1 000 euros, calculés sur la base de 85 % du Smic. Non seulement une revalorisation a minima du Smic obère toute perspective d’augmentation des petites pensions, mais l’annonce constitue aussi « une grosse escroquerie », selon l’économiste atterré. « Car les 85 % en question ne prennent en compte que la valeur du Smic et non celle de la prime d’activité qui, désormais, le complète. » Or, lorsque le principe d’une pension minimale de 1 000 euros mensuels pour une carrière complète au salaire minimum a été inscrit dans la loi de 2003, « le dispositif de la prime d’activité n’existait pas », précise Henri Sterdyniak.

Et, en matière de retraites, les conséquences du refus systématique d’augmenter le Smic ne s’arrêtent pas là. Plafonnées en fonction de son montant, les pensions de réversion – dont bénéficient les veuves et les veufs – sont, elles aussi, maintenues au niveau le plus bas. En somme, conclut Henri Sterdyniak, « il y a tout un tas de prestations qui sont indexées sur le salaire minimum. Et si les politiques continuent de ne revaloriser que la prime d’activité au détriment des salariés, les niveaux de ces prestations sociales vont automatiquement baisser ».

Marion d’Allard

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Edifiant…

Posté par jacques LAUPIES le 30 décembre 2019

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LES FEMMES GRANDES PERDANTES DE LA REFORME DES RETRAITES !

Posté par jacques LAUPIES le 30 décembre 2019

 

 

LES FEMMES GRANDES PERDANTES DE LA REFORME DES RETRAITES !

A croire que plus on parle d’égalité entre les Hommes et le Femmes, moins il y en a ! Les faits sont têtus, la réforme des retraites si elle venait à passer accroitrait gravement la précarité des femmes, toutes les générations de femmes, tous les couples… sont concernés, qu’on en juge !

 

AVEC DES PENSIONS DEJA INFERIEURES DE 42%, LES FEMMES LES GRANDES PERDANTES DU SYSTEME A POINTS !

Le système par points avec le calcul de la pension sur toute la carrière va pénaliser toutes les personnes aux carrières hachées, précaires, avec des bas salaires. Les femmes en sont déjà les 1ères victimes : Elles ont des salaires inférieurs de 24% aux hommes et des pensions inférieures de 42 % !

Lors du passage pour le calcul de la pension de retraite des 10 au 25 meilleures années, pour les générations nées entre 1945 et 1954, la baisse des pensions a atteint 16% pour les hommes et 20% pour les femmes ! Sur une carrière entière la perte serait encore plus importante, les femmes seront pénalisées par un mécanisme qui paupérise !

 

LES DROITS FAMILIAUX REMIS EN CAUSE : LES FEMMES VONT SE FAIRE PLUMER !

Concernant les droits familiaux : le gouvernement annonce la suppression de majoration des 2 ans par enfant à la mère (dont 1 peut être attribué au père ; 6 mois dans la fonction publique) auquel se rajoute pour les familles de 3 enfants une majoration des pensions de 10%.

A la place une majoration de 5% des pensions par enfant est instaurée, les 5% pouvant être pris aussi bien par les hommes que par les femmes. Mais compte tenu que les pensions des hommes sont plus fortes, nul-doute que les couples décideront de la donner aux hommes.  En cas de divorce que se passera t’il !

Toutes les études, y compris officielles, le montrent : résultat les mères de 3 enfants vont y perdre et la majorité de celles ayant 1ou 2 enfants également !

De plus cette mesure, en pourcentage, avantage bien évidement les plus riches !

 

LA PENSION DE REVERSION REMISE EN CAUSE !

DES DIZAINES DE MILLIERS DE  FEMMES EXCLUES !

 

-          Quant aux pensions de réversion, elles ne pourront plus être prises à 55 ans comme actuellement, mais à 62 ans soit 7 ans plus tard !, ce qui devrait exclure 84 000 femmes. Et si on rajoute le fait qu’il faudra être à la retraite pour en bénéficier, en sachant que l’âge de départ recule…. Des dizaines de milliers de femmes supplémentaires vont la perdre…

-           

-          Gâteau sur la cerise, la pension de réversion est supprimée pour les divorcées ! En fait la réversion représente un montant de 36 milliards d’€, un gros morceau sur lequel le gouvernement veut économiser.

CETTE REFORME EST UN RECUL ENORME POUR LES FEMMES ! MACRON DOIT RETIRER SON PROJET !

-          Après 13 lois en 40 ans, les femmes gagnent toujours 24% de moins que les hommes. Ça suffit, à travail égal salaire égal, les Communistes proposent une loi contraignante.

-           L’égalité salariale femmes-hommes apporterait 6 milliards d’euros supplémentaires pour le financement des retraites.

Contre la retraite Macron 

UNE AUTRE REFORME EST POSSIBLE ! 

LE 9 JANVIER, ON MANIFESTE

  Section de Miramas, 35 Rue Castagne, 13140

 

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Fabien Roussel appelle au retrait

Posté par jacques LAUPIES le 30 décembre 2019

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Les menteurs ne sont pas payeurs

Posté par jacques LAUPIES le 29 décembre 2019

 

Les menteurs ne sont pas payeurs

Posté par jacques LAUPIES le 29 décembre 2019

Les menteurs ne sont pas payeurs 

 
 

NIVEAU DE VIE. PAR POINTS OU NON, LA RÉFORME N’ÉPARGNE PERSONNE

Vendredi, 27 Décembre, 2019

Si le passage à la retraite à points frapperait les plus jeunes, les autres seraient aussi touchés par le projet du gouvernement. Ce dernier exige de réaliser 30 milliards d’euros d’économies d’ici à 2030, qui se concentreront sur les personnes nées entre 1960 et 1975.

 

Vous pensiez être épargné par la réforme des retraites, car le passage au système à points ne vous concerne pas ? C’était sans compter la mise en place de l’âge pivot, la solution privilégiée par l’exécutif pour couper dans les dépenses. Parmi les grands enfumages du gouvernement, affirmer que les personnes nées avant 1975 ne seront pas concernées peut tenir la palme. Le premier ministre a ainsi affirmé sa volonté de mettre en place des « mesures d’équilibre » avant la généralisation du système à points (en 2037), lesquelles toucheront les personnes nées entre 1960 et 1975. En se basant sur les prévisions du Conseil d’orientation des retraites (COR), il entend réaliser 30 milliards d’économies à l’horizon 2030 à leurs dépens.

Un système de bonus/malus

« Voilà encore une preuve que le débat démocratique n’est pas clair du tout. Le gouvernement tente de faire croire aux gens qu’ils ne sont pas concernés par la retraite en refusant de donner des clés concrètes de compréhension, et ce, alors qu’une grève d’ampleur est en cours », dénonce Agathe, porte-parole de Nos retraites. Ce collectif citoyen vient de publier un rapport édifiant, dédié aux conséquences que la réforme aura sur les actifs nés avant 1975. La mesure qui a été présentée mercredi 11 décembre par Édouard Philippe vise à instaurer un âge pivot, aussi appelé « âge d’équilibre », à 64 ans. Son principe est d’inciter à partir plus tardivement en pénalisant les départs à 62 ans, et ce, quelle que soit la durée de cotisation, via un système de bonus/malus.

Le rapport du COR précise les contours d’une telle mesure, sous le nom d’ « âge minimal du taux plein ». C’est, parmi tous les scénarios possibles, celui que le gouvernement entend mettre en place progressivement, dès 2022, trimestre par trimestre, jusqu’en 2027. Le vice a été poussé jusqu’à demander aux syndicats de statuer eux-mêmes sur la progressivité de la mesure et des bonus/malus, alors que tous y sont fermement opposés. En moyenne, il faudra repousser l’âge de départ à la retraite de quatre mois par an entre 2022 et 2027. « Même mise en place sur cinq ans, la violence sociale de la mesure sera réelle. Il faudra travailler plus longtemps, sous peine de subir une perte sèche de la pension », assure Agathe. « Plus des deux tiers des personnes nées entre 1960 et 1975 seraient ainsi concernées : elles verraient leur décote s’aggraver ou leur surcote diminuer », a calculé le rapport.

Selon les cas types présentés par le collectif Nos retraites, il leur faudrait travailler de cinq à huit trimestres supplémentaires, sous peine de voir le montant de leur pension baisser de près de 10 %. Seules les personnes qui, à l’âge d’équilibre, n’atteignent pas encore le nombre de trimestres donnant droit à un taux plein, ou celles qui devaient déjà partir à la retraite à 67 ans, ne subiraient pas les effets négatifs de cette mesure. « La mise en place d’un âge pivot pénaliserait en outre les personnes disposant d’un petit salaire de référence (la moyenn e des salaires des vingt-cinq meilleures années – NDLR) et d’une carrière longue (à temps partiel par exemple), qui devront attendre non seulement une carrière complète, mais également l’âge de 64 ans pour bénéficier des minima de pension », poursuit le rapport.

Un étau d’austérité

Et puis la froide réalité des chiffres doit se confronter au vivant. À l’espérance de vie en bonne santé qui plafonne à 63 ans. Au fait qu’à peine un senior sur deux est encore en emploi lorsqu’il part à la retraite. « À partir d’un certain âge, on n’est plus les bienvenus dans les entreprises, on est poussés vers la sortie, remarque Agathe. Il faut réaliser que ceux qui sont partis dans des dispositifs de préretraite, comptant sur une indemnité et deux années de chômage, risquent de se retrouver aux minima sociaux, car, avec la mise en place de l’âge pivot, ils devront travailler six mois, voire un an de plus que ce qu’ils avaient calculé. Cela va générer toujours plus de précarité. »

Cet étau d’austérité qui entend corseter le système de retraite restera si la réforme passe. Par points ou non, tout le monde est concerné. C’était le but avoué de la commande passée par Matignon au COR, l’été dernier, de calculer « la contribution que pourrait apporter chacun des trois leviers que sont le montant de la pension moyenne, l’âge moyen de départ à la retraite et le taux de prélèvement, au redressement de l’équilibre financier en 2025 », dit l’ordre de mission. Le conseil a dû y répondre, tout en modérant ses propres conclusions : « Le fait que le système de retraite présente un déficit en 2025 n’implique pas nécessairement pour tous les membres du COR que celui-ci doive être résorbé à cette échéance par des mesures d’économies. De même, le fait que ce rapport présente l’impact chiffré de potentielles mesures ne signifie pas que celles-ci soient considérées comme opportunes par tous. »

Le COR n’avait pourtant pas oublié de rappeler que les réserves constituées au sein des régimes de retraite s’élevaient, au 31 décembre 2017, à 136,9 milliards d’euros. Mais aussi que la dette sociale, qui sera remboursée en 2025, dégagera 16 milliards d’euros par an pour les caisses de la Sécurité sociale. Deux autres scénarios ont été écartés d’emblée par l’exécutif. La hausse des cotisations – ou la fin des exonérations de cotisations patronales accordées ces dernières années – fâcherait trop les amis du pouvoir. Une désindexation des pensions aurait engendré immédiatement trop de précarité et de colère. Restaient donc les mesures d’âge.

Pierric Marissal
LES SCÉNARIOS ALTERNATIFS DU COR

Si l’âge pivot est la solution privilégiée par le gouvernement, deux autres mesures d’âge étaient envisagées par le Conseil d’orientation des retraites pour répondre à la mission d’économiser 30 milliards d’ici à 2030. Passer à 44,5 années de cotisations pour une personne née en 1965 – deux ans et trois mois de plus que prévu actuellement – ou reculer l’âge minimal de départ à la retraite, et la fixer à 63 ans et quatre mois. Deux scenarii que les « partenaires sociaux » ont loisir de discuter, mais rejettent en bloc. Selon les calculs de Nos retraites, l’augmentation du nombre de trimestres cotisés serait encore plus pénalisante : – 14 % de pension pour un salarié né en 1965 et voulant partir à 62 ans, après 42 années de carrière. En outre, plus des trois quarts des retraités ont arrêté de travailler avant 63 ans.

 

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