Déclarations de Fabien Roussel et Ian Brossat

Posté par jacques LAUPIES le 29 mai 2019

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Le message de Fabien Roussel aux militants

Posté par jacques LAUPIES le 29 mai 2019

Bonjour Jacques,

Le message de Fabien Roussel aux militants dans POLITIQUE spacer
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Je tiens à te remercier personnellement de ton engagement dans la très belle campagne électorale que nous venons de mener, avec notre liste « Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent ».

 

565 717 électeurs et électrices ont voté Ian Brossat. Ce résultat est évidemment décevant et en-deçà de nos attentes, mais nous pouvons être fiers de notre mobilisation durant des mois, aux côtés de nos candidates et candidats.

 

Avec eux, avec Ian Brossat qui a superbement incarné le visage que nous voulons donner à notre projet, avec Marie-Hélène Bourlard et nos député·e·s européen·ne·s sortant·e·s, nous avons semé des idées et des propositions qui font leur chemin. Nous avons porté les valeurs d’une gauche de combat, celles qui doivent redonner des couleurs à toute la gauche, et nous avons permis à notre parti de renouer ou conforter des liens avec les Français·e·s.

 

Au-delà des rangs du Parti, des syndicalistes, des artistes, des responsables associatifs, des élu·e·s locaux, des militant·e·s de gauche… se sont engagé·e·s publiquement pour notre liste, confirmant que nos propositions et notre démarche de rassemblement rencontrent un écho positif dans toute la gauche et dans le monde du travail.

Ce travail doit être poursuivi car, d’une part notre projet communiste est encore insuffisamment identifié et d’autre part, nous ne sommes pas parvenus à convaincre suffisamment les ouvrier·e·s et employé·e·s.

 

Nous devons cette belle campagne à nos candidates et candidats, qui ont incarné avec enthousiasme ce retour de notre parti dans un scrutin national, et à vous toutes et vous tous. Gardons en tête ces superbes meetings, toutes ces initiatives réussies !

 

Avec humilité mais aussi lucidité, nous allons désormais prendre le temps d’analyser tous les résultats, et en tirer les enseignements tous ensemble. Je t’invite d’ailleurs à participer à ce travail, dans ta section, pour que nos travaux soient le fruit de l’expérience et de la réflexion de toutes et tous.

 

Mais le contexte issu de ces élections nous conduit à ne pas rester l’arme au pied, bien au contraire.

 

D’abord parce que l’essentiel reste à construire pour redonner au Parti communiste l’influence qui doit être la sienne pour viser l’indispensable dépassement du capitalisme et des fléaux qu’il nourrit.

 

Ensuite parce que la situation politique en Europe et en France est lourde de dangers immédiats, avec le score très élevé de l’extrême-droite, avec la recomposition politique orchestrée par le Président de la République pour empêcher l’émergence de toute alternative de transformation sociale à ses politiques ultralibérales, et avec la faiblesse globale de la gauche et les obstacles à la construction de son unité.

 

Tout ce qui a été semé durant cette campagne doit être cultivé dès maintenant. Il est temps d’entrer dans le temps de la reconquête à gauche.

Les bras ouverts, continuons à tendre la main à toutes celles et à tous ceux qui n’en peuvent plus de cette France des riches, à toutes celles et à tous ceux qui veulent construire un espoir à gauche, une alternative au capitalisme.

 

Au plaisir de te retrouver bientôt dans l’action,

Bien fraternellement.

 

Fabien Roussel

Secrétaire national 

 

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Union : chaque chose en son temps ! Parti d’abord avec un langage de lutte contre le capital, pour une société communiste !

Posté par jacques LAUPIES le 29 mai 2019

Ian Brossat, Tête de liste PCF aux européennes. Photo :  Jean-François Monier/AFP

Ian Brossat, Tête de liste PCF aux européennes. Photo : Jean-François Monier/AFP

IAN BROSSAT : « LA GAUCHE DOIT S’ASSUMER FIÈREMENT ET SE RASSEMBLER »

Mardi, 28 Mai, 2019

Entretien. Ian Brossat fut l’une des révélations de la campagne, mais sa dynamique ne s’est pas concrétisée. Avec 2,49 % des voix, le PCF n’a plus d’eurodéputés. 

Votre campagne a été marquée par une belle dynamique, saluée unanimement, même chez vos adversaires politiques. Avec 2,49 %, elle ne s’est pas traduite dans les urnes. Comment analysez-vous ce score décevant ?

Ian Brossat Le surcroît de participation a bénéficié à l’extrême droite. C’est le résultat de la stratégie délibérée d’Emmanuel Macron. L’électorat de gauche était désorienté par les divisions et très volatil. Un quart des votants se sont finalement décidés dans l’isoloir. Nous avons eu du mal à apparaître dans la dernière semaine, où les grosses machines électorales étaient au contraire invitées sur tous les plateaux télé. Certes, en montrant de nouveaux visages au cœur de la gauche, nous avons gagné de nombreuses voix nouvelles, mais d’autres qui avaient fait confiance aux candidats locaux du PCF durant les législatives ont privilégié le vote utile pour ce scrutin national. Résultat, malgré une belle dynamique, nous sommes en dessous de nos objectifs.

Cela faisait quinze ans que le PCF n’était pas parti sous ses propres couleurs aux élections européennes. La marche des 5 % était-elle trop haute ?

Ian Brossat J’aurais tant voulu ramener une victoire. Mais il faut voir d’où l’on vient. Il est clair que les élections nationales sont plus difficiles pour nous que les élections locales, où le travail formidable de nos élus est reconnu. La marche des 5 % est profondément antidémocratique, elle était d’autant plus élevée pour les formations de gauche que la droite macroniste et l’extrême droite ont écrasé le débat politique. Pour autant, nous n’avons pas fait tout cela pour rien : désormais, le PCF a repris pied sur la scène nationale et a montré qu’il portait des idées utiles. Nous avons beaucoup appris lors de cette campagne. L’expérience sera très précieuse pour la suite.

En dépit de cette déception, pensez-vous avoir semé des graines pour l’avenir ?

Ian Brossat À l’évidence. Nous avons attiré la sympathie, l’intérêt. Beaucoup ont porté sur nous un regard neuf. Tous n’ont pas voté pour nous dimanche dernier, bon nombre d’entre eux ont hésité et ont au final choisi de porter leur voix sur une liste donnée à plus de 5 % dans les derniers sondages. Mais tout cela existe et ne peut pas être balayé d’un revers de main. Nous devons préserver en nous l’état d’esprit positif et l’énergie qui ont été les nôtres durant cette campagne.

L’ensemble des formations de gauche, excepté EELV, sortent très fragilisées de ce scrutin, avec un rapport de forces dangereusement favorable à la droite macroniste et au RN. Vous avez appelé dès hier soir à « reconstruire une gauche digne de ce nom en France ». Par quoi cela doit-il passer selon vous ?

Ian Brossat La gauche doit s’assumer fièrement et se rassembler. S’assumer fièrement : la gauche de demain doit placer au cœur de son projet la justice sociale et l’urgence écologique, et pour cela la rupture claire avec le libéralisme. Se rassembler car, sinon, le risque est grand de voir le scénario mortifère de la bipolarisation entre libéraux et fachos s’ancrer durablement dans notre pays. Pour y parvenir, les formations de gauche doivent se garder de toute tentation hégémonique, avoir la modestie de tendre la main encore plus qu’hier. J’ai l’intime conviction que l’avenir passe par l’humilité, le travail collectif et le respect mutuel. Écoutons-nous, respectons-nous, travaillons ensemble. Dans cette période politique trouble, n’oublions jamais que nous n’avons aucun adversaire à gauche. Préservons la bienveillance qui fut la nôtre, préservons cette envie sincère de tendre la main, de réussir le rassemblement demain.

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Pas de miracle pour les communistes qui stagnent dans un pourcentage plus élévé tout de même que les 1.9 % de Marie George Buffet en 2007 qui avait marqué « l’apogée » de la perte d’influence du PCF. Dans l’immédiat, avant de se poser la question de la reconstruction de la gauche ne conviendrait il pas mieux de se poser celle du PCF. Car de lui dépendra aussi une gauche offensive et transformatrice et non dominée par la pression libérale ? Nous y reviendrons !

Posté par jacques LAUPIES le 28 mai 2019

Pas de miracle pour les communistes qui stagnent dans un pourcentage  plus élévé tout de même que les 1.9 % de Marie George Buffet en 2007 qui avait marqué

EUROPÉENNES. À GAUCHE, LE JOUR D’APRÈS

Mardi, 28 Mai, 2019

Le résultat de dimanche confirme que la gauche n’échappera pas à une large recomposition si elle veut être à la hauteur du moment politique. Évacuées du match dimanche, toutes les formations politiques planchent sur l’« après ».

Hors-champ. Incapable d’agir sur l’évolution du paysage politique. C’est le constat cinglant qui s’impose après l’échec collectif des différentes formations de gauche. Certes, EELV, surprise du scrutin, réalise une belle percée en arrachant la troisième place avec 13,47 %, mais sans pour autant égaler le score de Cohn-Bendit en 2009 (16,28 %), qui n’avait pas fondamentalement rebattu les cartes dans la foulée. Et, surtout, sans avoir véritablement clarifié sa ligne politique, après la campagne très libérale de Yannick Jadot. Mais il s’est joué ici une petite révolution. Même si 60 % des 18-34 ans se sont abstenus, ceux qui se sont mobilisés ont majoritairement embrassé la cause écologique. Mieux, les plus jeunes, 18-24 ans, ont retrouvé le chemin du bureau de vote face à l’urgence climatique. Ce sera un élément structurant de cet espace à reconstruire, ou plutôt à inventer. Car dans ce paysage dévasté, aucun parti n’a la légitimité pour s’imposer à lui seul comme le pivot d’une future recomposition. Il faudra faire preuve de plus d’imagination. La France insoumise, qui en avait la prétention, se prend une douche froide. Avec 6,31 % des voix, elle est talonnée de peu par la liste PS-Place publique (6,19 %). Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon perd 1 million de suffrages comparé aux législatives de 2017. 5,5 millions par rapport à la présidentielle… Après une telle contre-performance, l’appel à construire une « fédération populaire », lancé il y a un mois, n’aura plus la même portée. D’autant que la FI doit désormais affronter de sérieux désaccords internes, entre les tenants de la stratégie « populiste » et ceux qui tiennent aux marqueurs de gauche. « Le débat qui va s’ouvrir à gauche doit être nourri. Il faut sans doute un profil plus rassembleur que clivant, qui permette de faire vivre le pluralisme pour faire advenir une force à vocation majoritaire, qui travaille davantage du côté de l’espérance que de la haine », a lancé dimanche soir la députée Clémentine Autain.

« Cette élection a mis sur le devant de la scène l’écologie politique »

Le résultat est « une déception », mais « appelle intensément » à la « reconstruction » et à l’« unité de la gauche et des écologistes », a commenté, de son côté, le mouvement Génération.s de Benoît Hamon (3,27 %), qui a confirmé hier son retrait de la vie politique. « La gauche est en déconfiture. À la différence de 2017, ce n’est pas le flanc gauche de la gauche qui a donné le ton, analyse l’historien Roger Martelli. Cette élection a mis sur le devant de la scène l’écologie politique. La liste de Yannick Jadot, qui récuse le clivage gauche-droite, est prête à travailler avec toutes les composantes de l’arc politique plutôt qu’avec une gauche écologiste qui intègre les dimensions sociales et qui manifeste un ancrage à gauche prononcé. »

C’est pourtant de ce côté-là que la gauche pourrait reprendre des couleurs, sur cette lame de fond citoyenne qui refuse d’opposer « fin du monde » et « fin du mois », convaincue que la justice climatique rime avec la justice sociale et la redistribution des richesses.

Un enjeu sur lequel le PCF avait mis les bouchées doubles pendant la campagne, avec sa formule « Red is the new green », qui n’aura pas suffi à convaincre les électeurs. Car en dépit d’une belle campagne (voir ci-contre), le PCF s’est réveillé lui aussi hier matin avec la gueule de bois. Avec 2,49 %, aucun député communiste ne siégera à Strasbourg. Dès dimanche, sa tête de liste, Ian Brossat, a appelé à « reconstruire une gauche digne de son nom ». Hier, le secrétaire national du PCF a commencé à en dessiner les contours. « Il faut mener ensemble des batailles concrètes et obtenir des victoires », estime Fabien Roussel, citant l’exemple de la privatisation d’ADP. « Cette bataille-là, si on s’y met tous, on peut la gagner. La gauche est peut-être très affaiblie à l’issue de cette élection, mais elle peut s’unir demain pour des batailles victorieuses », avance le député du Nord.

43 % des électeurs de gauche se sont décidés dans les derniers jours

Reste que la tectonique du système partisan qui prévalait jusqu’ici à gauche est sérieusement fissurée. « La gauche est toujours là, même si, en termes de structures partisanes, c’est beaucoup plus compliqué, explique le politologue Vincent Tiberj. Dimanche, l’électorat à gauche ne s’est clairement stabilisé sur aucune offre partisane particulière. Depuis 1995 s’observe cette fluidité à l’intérieur de la gauche, où la consigne du parti compte de moins en moins. Si la liste Jadot est aujourd’hui haute, ses électeurs peuvent dès la fois suivante voter autrement à gauche. »

En effet, 43 % des électeurs de gauche se sont décidés dans les derniers jours. Moins d’un sur deux qui s’est déplacé affirme avoir voté par adhésion. C’est dire si les alternatives positives à l’ordolibéralisme ont du mal à trouver crédit chez des citoyens biberonnés à la stratégie du « moins pire », et particulièrement dans les classes populaires. Les jours heureux pour éviter les heures sombres. Le temps presse, désormais.

Maud Vergnol

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Ode aux résistants (avril 2007)

Posté par jacques LAUPIES le 26 mai 2019

Ode aux résistants (avril 2007) dans POLITIQUE 809909895_small
Le ciel s’assombrit et les orages nous guettent
Ou sont-ils les temps glorieux de lutte et de fête
Quand de la foule naquirent des jours heureux
Faits par de rouges martyrs hélas trop nombreux

De grèves en défilés fiers de trente six
Imaginant un monde nouveau de justice
Ils avaient tous marché généreux conquérants
Pour le pain la liberté la paix et les chants

Loin des étoiles dans les nuits sombres et brunes
Ou la faiblesse joignit traîtres et fortunes
Ils ont osé dans d’obscurs et sombres couloirs
Sans lumière bâtir les chemins de l’espoir

Ceux qui un temps purent dire au pays saignant
Relève la tête et reconstruit dignement
Qui nous ont donné une vie pour le bonheur
Si nos voix ne s’élèvent seront des tueurs

Un demi siècle a suffi pour qu’un génocide
Devienne le paravent des mondes cupides
Qu’un silence efface les chants ou l’on résiste
Afin que d’un peuple héros rien ne subsiste

Ne jugez pas trop hâtivement les combats
Des êtres souffrants qui ont abattu les rois
Quand vient le temps des grandes émancipations
Il faut choisir entre grandeur et soumission

Épargnez aux vainqueurs le transport de leurs tombes
Dans les grands cimetières de l’oubli immonde
Car c’est grâce à eux que nous atteignons nos cibles
A savoir qu’avec lutte justice est possible

Et si de nos mille et une contributions
Peuvent naître de nouvelles révolutions
Et faire découvrir l’amour des résistances
Ce sera leur offrir notre reconnaissance

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