Gérard Filoche : « Il faut plus d’élus. Il faut mille élus avec des petites circonscriptions. »
Posté par jacques LAUPIES le 30 avril 2019
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Posté par jacques LAUPIES le 30 avril 2019
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Posté par jacques LAUPIES le 30 avril 2019
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Edito (jacques.laupies@orange.fr) Mai 2019
« Sur le plan national nous assistons à un développement des luttes sociales qui traduisent une partie d’un mécontentement général dont l’origine est dans une aggravation des conditions de vie des français, notamment des catégories modestes : dégradation des salaires et revenus, des institutions de soins, d’éducation, de transport, de justice, toutes amputées de moyens nécessaires à leur développement notamment en personnel. Le chômage et la précarité persistent tout autant que la déscolarisation. Sans compter les difficultés subies par les collectivités territoriales.
Les pouvoir en place est issu d’une élection antidémocratique qui élimine les 4/5 de la population de leur choix initial, concentrant sur deux candidats à l’élection présidentielle dont le vainqueur Macron jouit de toutes les faveurs de la finance, du monde politique et médiatique qu’elle contrôle.
Il suffit d’observer attentivement les grands moyens d’expression télévisés, publics ou privés, pour deviner les choix politiques que l’on veut nous imposer : les pseudos réformes, toutes anti sociales, pour ne pas dire anti nationales sont, accompagnées de mise en condition de l’opinion avec commentaires et reportages appropriés justifiant la liquidation des entreprises et service publics (Poste, SNCF, Tribunaux, Hôpitaux et bientôt Système de retraite) Et les simulacres de débats télévisés ne sont là que pour donner l’illusion d’un pluralisme en réalité grand absent. »
Ce qui précède a été écrit il y a exactement un an dans ce bulletin !
Depuis un phénomène de luttes sociales intenses s’est développé et sa forme « Gilets jaunes » a surpris nombre de partis politiques et de syndicats, Cependant sur le fond le Parti Communiste et certaines organisations syndicales comme la CGT ont retrouvé dans l’expression de ce mouvement ce qu’ils défendent depuis des années : pouvoir d’achat, réforme fiscale, rétablissement de l’ISF et suppression du CICE, etc.
Ce qui importe avant tout dans notre pays est donc <wde changer de cap politique et de mettre en œuvre une politique de la demande c’est-à-dire d’augmentation du pouvoir d’achat, facteur de relance de la consommation et donc de relance économique.
Cela seul le mouvement social en cours, s’il s’accompagne d’une convergence les luttes – ce qui semble se dessiner – pourra l’imposer.
Cependant il ne faut pas négliger l’incidence que peuvent avoir les élections européennes à venir si elles donnent force au PCF (notamment àvec la liste conduite par IAN BROSSAT, adjoint communiste au Maire de Paris, liste composée d’ouvriers et d’employés de militants aux gilets de toutes les couleurs)
A Tarascon la gauche – dite radicale – a obtenu plus de 20 % aux élections présidentielles avec un soutien sans réserve des communistes.
Cette force est considérable dans une ville où l’on tente de nous faire croire qu’il n’y aurait plus que la droite « réformiste » et la droite extrême.
LE 26 MAI NOUS APPELONS LES TARASCONNAISES ET TARASCONNAIS A FAIRE LA DEMONSTRATION, EN VOTANT IAN BROSSAT, QUE LA GAUCHE DE TRANSFORMATION ET DE VRAI CHANGEMENT EST BIEN REELLE ET FORTE
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Posté par jacques LAUPIES le 29 avril 2019
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Posté par jacques LAUPIES le 29 avril 2019
Les manœuvres du chef de l’État pour éteindre la crise sociale n’ont pas trompé des milliers de personnes qui ont manifesté samedi à l’appel des gilets jaunes et de la CGT.
Les yeux creusés, Nadine manifeste après sa pénible semaine de travail. Employée dans le service à la personne, cette gilet jaune résume en ces termes les annonces d’Emmanuel Macron : « C’est du grand bla-bla. Mes difficultés ne vont pas s’améliorer, mon compte en banque sera toujours dans le rouge au début du mois. » Comme elle, environ 6 000 personnes ont battu le pavé parisien, samedi, pour riposter aux « offensives du capital » et du gouvernement, à l’appel de fédérations, unions locales CGT et gilets jaunes, soutenus par des organisations politiques comme le PCF, le NPA ou la France insoumise. « Des milliers d’emplois sont détruits en silence dans le commerce et ailleurs. Le chef de l’État n’a même pas eu un mot contre ces grandes entreprises, comme Carrefour, qui licencient alors qu’elles touchent du Cice », fustige Amar Lagha, secrétaire général de la fédération CGT commerce et services.
Au départ de la manifestation, place Montparnasse, Jean-Michel et Valérie, de la CGT Pas-de-Calais (Nord), ne digèrent pas l’absence de mesures en faveur des salariés. « Ce gouvernement n’entend pas les difficultés à boucler les fins de mois, il n’a même pas annoncé une hausse du Smic », regrette cette employée de La Poste depuis dix-huit ans. Quant à la pérennisation de la prime exceptionnelle, ce dispositif est une chimère : « L’hiver dernier, mon patron a refusé de la verser, alors je ne compte pas là-dessus », pointe Jean-Michel, un ouvrier touchant 1 500 euros par mois, sans aucun avantage, comme le treizième mois. Exonérée de cotisation sociale, cette prime est dénoncée par les manifestants comme « une fausse bonne idée » : « Une fois de plus, les patrons ne vont pas payer de cotisation, au détriment de la Sécurité sociale. Ce que nous désirons, c’est une hausse des salaires dans les entreprises, mais Macron ne les a même pas incités à le faire. Comme d’habitude, il ne soutient pas les employés », dénonce-t-il.
Alors, entendre le chef de l’État invoquer la nécessité de « travailler davantage » agace. Cette piste, Emmanuel Macron l’a évoquée pour financer une baisse de l’impôt sur le revenu pour « les classes moyennes », à hauteur de 5 milliards d’euros. Sur ce point, Serge (CGT Air France) se sent berné : « C’est aux Français de bosser davantage pour financer une diminution d’impôt qui va profiter aux plus aisés. Les catégories les plus fragiles ne sont pas concernées, alors que le mouvement social souhaite plus de justice fiscale. Il fallait plutôt toucher à la TVA sur les produits de première nécessité. » Sa pancarte sur le dos, il exige le rétablissement de l’ISF. Mais le gouvernement continue de fermer la porte à cette revendication phare des gilets jaunes. Lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a simplement consenti à une « évaluation » de la mesure, déjà annoncée par Benjamin Griveaux pour l’automne 2019. Pas de quoi convaincre Serge (CGT) : « Comme pour le Cice, ils vont trouver des astuces pour dire que le dispositif fonctionne. Mais un an après la suppression de l’ISF, personne au gouvernement n’est en mesure de dire si un fortuné a investi dans l’économie réelle. Pendant que les hôpitaux ferment, le gouvernement se prive de 3 milliards d’euros sur le dos des travailleurs ! »
Creuser toujours plus les inégalités, c’est un des risques de la réforme des retraites par points, alerte encore Évelyne. Si Emmanuel Macron a affirmé ne pas toucher à l’âge légal du départ, comme il s’y était engagé lors de la campagne présidentielle, il a en revanche annoncé un allongement de la durée de cotisation, avec un système de décote. En clair, les assurés les plus fragiles, comme les femmes, devront partir plus tard à la retraite, sous peine de toucher une maigre pension. Un marché de dupes qui n’a pas échappé aux syndicalistes. « En réalité, un départ à 62 ans avec une décote sur les points revient à faire travailler les Français plus longtemps », précise cette militante d’Attac, son chapeau à paillettes rouges sur la tête. « Macron voudrait qu’on bosse plus longtemps, mais moi, je ne retrouverai pas de boulot à 58 ans », s’inquiète Pascal, qui tenait à manifester au pied du siège de France TV. Ce demandeur d’emploi a été licencié depuis peu par le groupe de nettoyage Onet.
Alors qu’Emmanuel Macron comptait solder la crise sociale, née des mobilisations des gilets jaunes, la colère a redoublé depuis sa conférence de presse. Ce samedi, les manifestants ont tous en tête la mobilisation du 1er Mai, qui prendra cette année un relief particulier. « Cet acte-là, c’est pour occuper le terrain. C’est une guerre de communication, analyse Pascal, gilet jaune de la première heure. Par contre, il y aura du monde pour le 1er Mai. On a les mêmes revendications que les syndicats. Donc, il faudra laisser de côté nos a priori sur ces organisations pour faire bloc, et faire plier Macron. »
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Posté par laupiesjacques le 27 avril 2019
En meeting à Rennes mercredi, puis à Rouen et à Clermont-Ferrand dans la foulée, la tête de liste communiste pour le scrutin du 26 mai, Ian Brossat, « redonne de l’oxygène » au PCF, affirment ses militants, plus mobilisés que jamais.
Il se passe quelque chose, soufflent les militants du PCF réunis à la halle Martenot, à Rennes, ce mercredi, pour le meeting de Ian Brossat, leur tête de liste aux européennes. « La détermination monte de partout, assure Jeanne, la responsable des jeunes communistes du département, à l’entrée de la salle. On a une belle liste, avec beaucoup d’ouvriers, d’employés. C’est la première élection après la présidentielle. Et puis, avec tout ce qu’on s’est pris dans la tête depuis… » Avec près d’un millier de personnes qui assistent au meeting du jour, est-il annoncé plus tard au micro, la soirée est à la hauteur de leurs espérances.
Depuis le débat du 4 avril sur France 2, où la prestation de Ian Brossat a été saluée au-delà des cercles militants, les communistes assurent qu’il y a eu « un déclic ». « Le climat est très bon et on a d’excellents échos », se réjouit Serge. « Certains nous voient comme des dinosaures, mais d’un autre côté Ian montre une autre image », constate aussi Patrick, qui s’active dans la salle avant que les candidats ne gagnent la tribune. Ici, beaucoup se félicitent de la décision de mettre en selle un candidat communiste qui « redonne des couleurs » au PCF, après les vifs débats stratégiques qui avaient animé la formation, notamment sur le soutien à Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle. « Il y a une nouvelle génération post-chute du Mur qui assume d’être communiste », estime Lucien, un étudiant de 23 ans. Ian Brossat « redonne de l’oxygène à notre force politique », lance encore au micro Cinderella Bernard, une de ses colistières.
Alors les sondages ont beau ne pas être au beau fixe, et demeurer pour l’heure sous le seuil des 5 %, les troupes sont mobilisées et enthousiastes. « On n’a pas d’autre choix qu’une campagne de terrain pour le faire connaître », reprend Serge, alors que le problème de l’apparition dans les médias est régulièrement soulevé par les militants. Reste que la participation s’annonce des plus faibles et que convaincre n’est pas toujours des plus aisés. « Les européennes touchent assez peu les gens, c’est assez compliqué de sensibiliser sur ces enjeux pourtant essentiels », constate Victor, un demandeur d’emploi de 26 ans. Sur scène, pour convaincre justement, la tête de liste déroule son programme, tout juste sorti de l’imprimerie, « Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent ». Smic européen à 60 % du salaire moyen (pas sous le seuil de pauvreté comme LaREM), clause de non- régression sociale, plans de transport par le fret ou de rénovation énergétique financés via la BCE, « notre coffre-fort à tous », lutte contre l’évasion fiscale défilent dans son discours (lire le détail sur l’Humanité.fr). Une forme de réponse aussi à Emmanuel Macron. « Les enjeux européens et nationaux sont étroitement connectés, ce sont les mêmes politiques libérales menées à Paris, Bruxelles et Strasbourg », insiste le candidat, qui torpille la politique présidentielle. Dans le public, les punchlines sur l’injustice sociale et fiscale font leur effet. « Quand je vois qu’on arrive à débloquer autant pour un monument (un milliard pour Notre-Dame la semaine dernière – NDLR) et que des gens continuent de crever dans la rue, je suis révoltée », gronde Natacha, une militante qui a fait le déplacement depuis Saint-Malo.
Au dernier rang, Raphaël, lui, est venu « s’informer ». L’étudiant suit Ian Brossat sur Twitter et a entendu parler de son action pour le logement à Paris. La baisse des APL décidée par Macron lui est restée en travers de la gorge : « J’ai des amis qui sont obligés d’aller manger chez d’autres à la fin du mois, il faut arrêter de s’en prendre à ceux qui touchent le moins. » Lui non plus n’est pas encore décidé, mais, après avoir quitté Génération.s et sa liste mi-avril, Sébastien Baguerey s’interroge : « J’ai été très désolé que l’on n’ait pas réussi à faire d’union à gauche, mais je me demande si aujourd’hui Ian Brossat ne tient pas le discours le plus juste. » Et de s’enthousiasmer pour la clause de non- régression sociale, « une idée géniale ». Une ombre demeure toutefois au tableau pour l’ex-socialiste : l’écologie, qui ne serait pas assez mise en avant. « Il nous reste un mois pour gagner les voix une à une, un mois pour envoyer la première femme ouvrière au Parlement européen depuis trente ans », plaide le candidat en fin de discours. Il n’en fallait pas tant à Jeanne : « On va mettre le paquet dans la dernière ligne droite », promet-elle.
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