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Après les gilets jaunes de prolétaires les foulards rouge des bourges…Une imposture ?

Posté par jacques LAUPIES le 31 décembre 2018

J’ai une écharpe rouge que j’avais plaisir à utiliser quand l’hiver arrivait. Mais voilà l’usage abusif que font certaines célébrités de ce qui peut être considéré comme un  symbole d’attachement à la gauche socialisante m’incite à réfréner cette habitude.

De surcroit, pour faire la pige aux gilets jaunes, des soutiens à l’un des commis direct de la grande  bourgeoisie, notre Président, veulent se parer de ce rouge qu’ils ignorent, méprisent et combattent. Il se préparent à manifester courant janvier. Une bien pâle copie de ce qu’ont organisé les gaulliste en 1968 !

Avec de tels actes nous vivons un temps où règnent les impostures c’est clair ! 

Que cela peut-il inspirer sinon du dégoût !

Complice ou pas de ce genre d’opération notre Président n’en sortira pas grandi ! Cela donnera du grain à moudre à tous ceux qui sont particulièrement intéressés par sa démission mais se gardent bien de nous dire ce qu’ils proposent en retour !

Mais avant tout cela devrait faire réfléchir tous ce qui se battent sous la couleur du moment, le jaune, et auraient intérêt eux à se rapprocher des vrais drapeaux rouges

 

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Vœux. Dans la tête d’Emmanuel Macron

Lundi, 31 Décembre, 2018

De retour de Saint-Tropez, le chef de l’État peaufine son allocution télévisée de la Saint-Sylvestre. Dans un climat, imagine l’Humanité, de pensée complexe.

«Bon, opération reconquête. Qu’est-ce que j’avais dit aux Français le 31 décembre 2017, déjà ? Voyons, “sur le plan national, l’année 2018 sera celle de la cohésion de la nation”. Moui, je ne peux pas trop la resservir, cette phrase. Là, entre Alexandre Benalla qui m’a pourri l’été et réduit à néant l’effet Coupe du monde comme il s’apprête à le faire avec la trêve des confiseurs, les gilets jaunes qui m’ont pourri l’automne et l’hiver, comment dire… “Nous nous sommes trop longtemps et trop souvent divisés : les débats sont nécessaires mais les divisions irréconciliables minent notre pays”, disais-je aussi l’an dernier. Ah ça, c’était visionnaire en revanche. Mon souci, c’est que le discours de vœux aux Français, je l’ai déjà prononcé le 10 décembre pour répondre aux gilets jaunes. “Françaises, Français, nous voilà ensemble au rendez-vous de notre pays et de notre avenir.” Bien, ça. Solennel, ça fait très “moi président”. “Cette colère (…) je la ressens comme juste à bien des égards. Elle peut être notre chance.” Bien, ce truc, là, de la crise-qui-peut-être-une-chance. Très start-up dans l’esprit.

« J’ai renoncé au ski à La Mongie pour les fêtes. Trop ostentatoire. »

Sylvain ? Sylvain ! (Sylvain Fort, directeur de la communication et superviseur des discours élyséens, féru d’opéra, passe une tête par l’entrebâillement de la porte, sifflotant le Mi chiamano Mimi de la Bohême. L’allusion à Mimi Marchand qui s’est occupée de l’image des Macron l’amuse beaucoup – NDLR). Dis, Sylvain, n’oublie pas dans mon discours de ce soir de caser quelque chose qui fasse président humble, genre “je vous ai compris”. Comme devant cette retraitée, là, en octobre, qui déplorait sa maigre pension, à qui j’ai cité du de Gaulle : “La seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est de se plaindre.” Et toc. Sylvain, trouve-moi une formule comme dans le discours du 10, là, où j’ai dit “je sais qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos”. C’est bien, ça, en une phrase, hop, je fais oublier le pognon de dingue, les illettrées, le costard, et traverser la rue pour trouver un emploi. Déjà que j’ai dû m’excuser fin septembre pour avoir parlé de “Gaulois réfractaires au changement”. J’ai dit que “c’était une erreur”, que “ça nourrit toutes ces espèces de confusions”. Que veulent-ils de plus ? Que j’augmente le Smic ?

Ah, penser après le discours à tweeter un petit mot aux Français pour le Nouvel An. À Noël j’avais écrit quoi, déjà ? Ah oui : “Brigitte se joint à moi pour souhaiter un joyeux Noël à chacun d’entre vous.” Bien trouvé, ça, juste le prénom, ça fait intime, et en même temps (Pfff !, faut vraiment arrêter avec cette expression) un petit côté Giscard et Anne-Aymone réunis pour les vœux, qui rassure. Quand même, je fais tout mon possible. Je prends la peine de déjeuner dans un Courtepaille à Meaux, la semaine dernière. Ça fait pas président des riches, le Courtepaille. Jolie photo diffusée par la photographe de l’Élysée. Si ça pouvait faire oublier l’épisode du Puy-en-Velay où mon convoi s’est fait courser et insulter par des gilets jaunes… Dire à Brigitte d’éviter à l’avenir de se faire photographier tout sourire avec Marcel Campion, depuis ses saillies homophobes. Et puis zut, quoi, j’ai fait fuiter dans la presse au mois d’avril que je payais moi-même les croquettes de Nemo ! J’ai renoncé au ski à La Mongie pour les fêtes. Trop ostentatoire. Trop tentant aussi pour des gilets jaunes qui s’aventureraient sur les pistes rouges… Je fais tout pour apparaître normal. Un président norm… Non, ce n’est pas le bon mot, ça. Je ne vais tout de même pas annoncer le rétablissement de l’ISF pour les calmer, les gilets jaunes !

«  Les Tontons flingueurs , me voilà en plein dedans »

Allez, zou, question suivante, justement. Les gilets jaunes. Vont-ils voir que je ne leur ai accordé que de la poudre de perlimpinpin ? Vendu des carabistouilles ? “Nous sommes à un moment historique pour notre pays : par le dialogue, le respect, l’engagement, nous réussirons.” Tiens c’est bien ça, ce que je disais début décembre, qui ne serait pas d’accord ? Moi qui expliquais en 2017 que l’un de mes films préférés était les Tontons flingueurs, me voilà en plein dedans. Audiard a raison, “aujourd’hui, les diplomates prendraient plutôt le pas sur les hommes d’action. L’époque serait aux tables rondes et à la détente”. Il me faudrait Paul Volfoni à l’intérieur. Tiens, Gérard Collomb me manque. Hulot, pas trop.

En même temps, je ne suis pas venu beurrer les sandwichs, moi. J’ai une élection à gagner, en mai. Le grand débat national qui replace l’immigration dans les questions abordées, sacrée idée pour remettre en selle Marine Le Pen. Ça peut se présenter pas trop mal. J’ai aussi la réforme de l’assurance-chômage, de la fonction publique et des retraites à faire passer en 2019. Déjà que les gilets jaunes ont obtenu le retrait des hausses de carburant et des mesures sociales, il ne faudrait pas qu’ils découvrent tout de suite que, sur le contrôle technique durci au 1er juillet, j’ai déjà fait signer les décrets à Rugy. La réforme institutionnelle ou la PMA, je les ai déjà repoussées. “Réformer sera beaucoup plus compliqué qu’avant”, a confié un ministre à RTL. Je veux son nom. »

Lionel Venturini

 

 

 

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La consultation : une saine intention mais parfois une manie maladive

Posté par jacques LAUPIES le 30 décembre 2018

Nombre d’hommes politiques en difficulté avec leurs mandants n’ont d’autres solution  pour s’en sortir que d’appeler au débat et à la consultation. Elus, dirigeants de partis sans compter les perroquets qui les interpellent dans les médias, se gorgent de grands principes démocratiques en vantant le débat, la concertation, la consultation, s’efforçant de faire passer ceux qui ne s’y plieraient pas pour de méchants semeurs de merde !

Alors même que ces personnages ont vécu les campagnes  électorales, la poussée de la rue depuis des décades et savent fort bien ce que veulent les gens ils font et jouent les innocents qui ont besoin de savoir.

Un manière de noyer le poisson bien connue de ces pécheurs en eau trouble !

Alors de grâce ne mordez pas à leur hameçon ! En deux lignes dites leur : nous voulons que les richesses soient mieux partagée donc par exemple de meilleurs salaires (smic à plus 200 € net mois) de meilleures retraites et pensions indexées sur le coût de la vie (avec suppression des augmentations de la CSG) Des minima sociaux garantissant une vie décente (Allocations familiales, RSA, allocations handicapés) garantie de formation et de rémunération dès l’âge de seize ans, etc. Accès à des logements sociaux, gratuité des soins et plan de redressement de l’hospitalisation publique. Mise en oeuvre d’une politique en faveur des personnes âgées (maintien a domicile, réhabilitation des maisons de retraites et EHPAD)

Ce sera un bon début et les effets sur l’économie et la relance iront de pair !

Et pour financer cela : rétablissement de l’ISF, chasse aux fraudes des multinationales et élaboration d’un système fiscal plus juste. 

Pas de consultation nécessaire, nous savons ce que nous voulons ! Simplement une table ronde et si gouvernement, députés de la mjorité ou autres ayant le cul entre deux chaises n’en veulent alors on consulte le peuple direct…

 

Pourquoi Macron ment ?

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Samedi, 29 Décembre, 2018

Macron a menti devant 23 millions de citoyens, en direct à la télévision, et il a manœuvré pour ne pas augmenter le Smic tout en laissant croire le contraire. La raison en est son hostilité au salariat, aux salaires et au Smic. Pour lui, le salaire, net et brut, c’est l’ennemi. Il veut « une société postsalariale ».

C’est ce qu’a dit Édouard Philippe : « Nous sommes contre la hausse du Smic, car nous voulons que le travail paie. » L’expression « pour que le travail paie » s’entend pour les seules marges des entreprises. Ou Muriel Pénicaud : « Augmenter le Smic, c’est fabriquer du chômage. » Ce qui signifie : il faut baisser le Smic pour faire de l’emploi ! Ce qu’elle a fait par ordonnances en cassant les droits des salariés.

Macron a menti parce qu’il ne peut pas avouer qu’il préfère une économie administrée où des primes sont versées par l’État qui se substitue aux employeurs ; c’est une forme d’assistanat aux patrons. D’autant que ces étranges primes sont conditionnées par des critères extérieurs au travail : impossible si on a un conjoint à plus de 1 300 euros. Sur 1,65 million de smicards combien y auront droit? Édouard Philippe répond déjà que 1,2 million sont au-dessus des critères.

À quoi tout cela rime-t-il de la part de libéraux qui veulent « moins d’État » ? Dans le cas des « heures supplémentaires désocialisées », Macron pousse les employeurs à multiplier ces heures pour ceux qui ont un boulot plutôt que d’embaucher. Ce qui augmente forcément le chômage en évitant aux actionnaires de baisser leurs profits. Car ces heures coûtent moins cher aux employeurs puisque Macron en supprime la partie du salaire brut !

Mais qui compensera ces sommes sinon les impôts, entre autres, des salariés qui ne font pas d’heures supplémentaires ? Étrange religion qui verse des primes et des cotisations sociales à la place des actionnaires et des patrons et, « en même temps », prétend baisser les impôts. Ça ne passera pas…

gerard filoche

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Benalla ferait encore des siennes ! De quoi alimenter les médias en mal de sensationnel mais sur tout de faire diversion. Car si l’affaire contribue à affaiblir Macron, plutôt inquiétante, elle donne aux commentateurs de quoi bavasser et finalement tenter de faire oublier qu’il y a des revendications à satisfaire ! Des revendications claires nettes : augmenter salaires et pensions, rétablir l’impôt sur la fortune, avec une fiscalité plus juste et des institutions plus démocratiques…Alors Benalla ? Au vu des faits qui lui sont reprochés et des milliers de détenus en préventive pour bien moins que ça, il se ballade impunément aux quatre coins de la planète ! Qui ou quoi le protège : la présomption d’innocence diront les « innocents » aux mains pleines…de fric !

Posté par jacques LAUPIES le 29 décembre 2018

Benalla ferait encore des siennes ! De quoi alimenter les médias en mal de sensationnel mais sur tout de faire diversion. Car si l'affaire contribue à affaiblir Macron, plutôt inquiétante, elle donne aux commentateurs de quoi bavasser et finalement tenter de faire oublier qu'il y a des revendications à satisfaire ! Des revendications claires nettes : augmenter salaires et pensions, rétablir l'impôt sur la fortune, avec une fiscalité plus juste et des institutions plus démocratiques...Alors Benalla ? Au vu des faits qui lui sont reprochés et des milliers de détenus en préventive pour bien moins que ça, il se ballade impunément aux quatre coins de la planète ! Qui ou quoi le protège : la présomption d'innocence diront  les

De la colère et de l’espoir

 

Jeudi, 27 Décembre, 2018

Des centaines de contributions aux « Cahiers de la colère et de l’espoir » sont déjà parvenues à l’Humanité, en ligne ou sur papier. Autant de témoignages qui racontent l’espoir d’une société où l’humain soit la valeur de toute chose. 

Messe de minuit. Sous les voûtes de la cathédrale, pleine à craquer ce soir-là et éclairée pour l’occasion de mille feux, résonnent les paroles du Divin enfant, ce chant de la nativité, qui me touche en raison de ces paroles : « Une étable est son logement/ Un peu de paille est sa couchette/ Une étable est son logement/ Pour un Dieu quel abaissement »… Une majorité de gens simples, modestes, très modestes voire pauvres, peaux blanches, peaux brunes, chante de concert pour célébrer un Dieu « abaissé». L’origine égalitaire de l’idéologie chrétienne… Du reste, je sais qu’en temps normal, toutes conditions sociales, ethniques, culturelles mêlées, trente bénévoles qui ne sacrifient pas au Dieu argent, s’affairent à tour de rôle dans cette cathédrale ! En vérité, je vous le dis : le besoin de sens a horreur du vide… Et puis à un moment – je n’invente rien – le prêtre qui officie à la place de l’évêque empêché lance le plus naturellement du monde : « Mieux vaut être un bon athée qu’un mauvais croyant ! » Voilà qu’il ne m’a pas oublié, moi et mes pareils, me dis-je silencieusement, après cette parole ouverte, tout ragaillardi de ne pas être rejeté dans le troupeau des mécréants.

Bon, quel rapport avec les Cahiers de la colère et de l’espoir ouverts par l’Humanité et le mouvement des Gilets jaunes, objectera-t-on ?

Michel, comme d’autres, répond dans Les Cahiers, me semble-t-il, à cette question : « Dans cette société malade de l’argent tout est un problème : la jeunesse, la vieillesse, le travail, le logement… Développons un humanisme du XXIe siècle. »  Ou bien, Annie de Marseille qui récuse ceux qui font de « l’argent la seule valeur humaine », ou encore Marco : « Les créanciers et les actionnaires se gavent mais le peuple perd de son pouvoir. »

Quant aux ronds-points des gilets jaunes, ne regroupent-ils pas une majorité de gens simples, modestes, très modestes voire pauvres, peaux blanches et peaux brunes réunis en tant que citoyens cette fois, ensemble, rassemblés dans la colère et l’espoir ? Le besoin de chaleur humaine qui se nourrit des valeurs de dignité, de fraternité est commun à celles et ceux qui manquent chaque jour d’être noyés dans les eaux glacées du calcul égoïste. Ceux de Rochefort ont récolté des cadeaux pour les gosses qui n’en avaient pas. Solidarité…

Parmi les témoignages déposés à l’Humanité, Jean-Pierre de Châteaurenard, bénévole dans une épicerie alimentaire sociale (encore un qui ne sacrifie pas au Dieu argent), constate qu’en « cinq ans le ravitaillement est passé de 400 à 1800 kg » tandis que Catherine raconte « je prends les bus et le métro deux fois par jour (3 heures) et je n’en peux plus de croiser de pauvres gens qui mendient, qui dorment dans le métro ou à même le trottoir. » Quant à Barbara, « classe moyenne un peu perdue », qui dit, avec ses deux mille euros mensuels, n’avoir « pas à se plaindre en comparaison à beaucoup de nos concitoyens » et ne pas adhérer « aux gilets jaunes violents » déclare pourtant : « Je me joins tout de même à cette grande majorité de personnes qui ne s’en sortent pas à la fin du mois. »

Les contributions offrent également de possibles solutions. Comme Jean-François, la plupart demandent « l’arrêt de l’enfumage » en rappelant que « les mesures prises ces derniers jours pour calmer le mouvement social seront payées par l’impôt. » Aussi, parmi « quelques pistes pour ne pas rajouter de la misère », Jean-François préconise-t-il  « la mise en place l’Impôt sur la fortune, l’arrêt de CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), l’imposition des bénéfices à la source. » Toutes les questions touchant à la vie en société sont évoquées, mieux, elles sont traitées. Ecoutons Anne, cette directrice d’école « dont le métier est dévalorisé par ceux-là même qui nous dirigent La France est endettée, il faut faire des efforts. Faire des efforts c’est travailler au rabais. C’est maltraiter les plus faibles… L’échec de l’école ne peut pas être que le nôtre… Alimentée par la fatigue, lourde, lourde, par l’ambiance générale, l’impression que les gens ont de n’être que quantité négligeable. Elle l’est par l’exploitation qui est faite de tous ceux qui, chacun de leur côté, sont trop faibles, loin, très loin dans la cordée pour se faire entendre. Cette société qu’on nous impose n’est pas humaine… elle sape l’énergie. Elle épuise au lieu de construire. » Ou Valérie, fonctionnaire dans un territoire rural « qui est en colère contre nos instances politiques qui ne nous entendent pas, plus. Je veux vivre de mon salaire et d’aide… J’en ai assez de payer des impôts, taxes, alors que de plus en plus de services publics disparaissent. »

De la colère et de l’espoir, tel est le titre choisi par une ou un internaute, signant d’un pseudonyme, pour sa contribution somme toute emblématique. « La colère est une émotion saine. Elle informe qu’un élément de notre environnement nuit à notre équilibre. Maîtrisée, elle devient une puissante motivation pour dire non, pour dire stop ! » Quant à l’espoir : « dès lors qu’il se manifeste dans l’agir, dans le faire, c’est-à-dire qu’il passe de la parole aux actes, la vie change du tout au tout. » Qui dit mieux ? …

Les titres des contributions témoignent, informent et instruisent. En vrac : « Les racines de la contrariété, Vivre décemment, C’est insupportable, Stop aux disparités, Halte au racket des retraites, Partage des richesses, Le peuple d’abord, La morale la grande oubliée de nos gestionnaires, Personne ne devrait être pauvre en France, Les Français vaches à lait de la finance, La maltraitance des communes, Changer le système économique pour l’écologie, Servir l’intérêt général contre l’intérêt privé, Au secours, les enseignants sont à bout, Et après, on s’étonne que les gens craquent, Vivre pas survivre, Les services publics source d’égalité, Revalorisation des pensions pour personnes handicapées, Urgence sociale et écologique, Pour une sortie du capitalisme, Contre la désinformation… »

Il m’est souvent arrivé ces dernières années, à moi comme à d’autres j’imagine, de constater qu’une partie de la population de notre pays, des jeunes particulièrement, faisait par la force des choses sécession avec la société… Le mouvement des gilets jaunes a crûment dénudé le fossé entre la pensée du Palais (mais pas que) et celle de la Place publique dont parle Nicolas Machiavel dans ses discours sur la première décade de Tite Live. C’est ainsi que les tenants du pouvoir sont pris à contre-pied par le jugement de l’opinion commune évoqué par le même Machiavel, « le peuple est plus sage, plus constant et plus avisé qu’un prince », à l’image de Gilles Legendre, responsable du groupe présidentiel à l’assemblée, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, qui a regretté « d’avoir été trop intelligent, trop subtil, etc.… ». Populisme ? Non, bon sens ! « On vient avec les Gilets jaunes de constater ce choc inouï entre les décideurs et ceux qui galèrent », estime une ancienne travailleuse sociale. Que la lutte des classes prenne cette forme de résistance à la soi-disant modernité et emprunte les chemins de l’horizontalité contre ceux, viciés, de la verticalité dépasse visiblement certains soixante-huitards qui, plus ils deviennent vieux, plus ils deviennent… comme le dit si bien la chanson de Jacques Brel, Les Bourgeois

La direction politique que prendra ce mouvement, pour le moins marquant déjà l’histoire de notre pays, n’est pas inscrite par avance. Une chose est sûre, une certaine confiscation des grands moyens d’information matérialisée par ce que Jean-Claude nomme « la non-présence des gens d’en bas » et Daniel, « le pilonnage médiatique clairement au service des dominants, composante essentielle dans ce qu’il est convenu d’appeler une guerre de classes » font de sérieux dégâts dans l’exercice de la démocratie. Jean-Claude comme Daniel rappellent à leur manière que l’existence même du journal l’Humanité est une des conditions pour que toutes les composantes du peuple de France soient visibles et actrices.

En démocratie, ce n’est pas seulement la moindre des choses, c’est vital.

Les cahiers de la colère et de l’espoir

 

 

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Comme le souligne l’article ci dessous paraissant ce jour dans l’Humanité : comment traduire l’action des gilets jaunes sur le plan politique. Il n’y en a qu’une c’est entendre et appuyer la démarche communiste.

Posté par jacques LAUPIES le 28 décembre 2018

Modestes, il est des communistes qui préfèrent appeler au rassemblement des forces de gauche pour accomplir cette mission et ne pas se replier sur nous mêmes. Très bien mais il y  a un temps pour tout et le temps actuel c’est de dire qu’entre tous les autres : de l’extrême droite au  LREM et nous il n’y a rien de bien crédible pour se prévaloir d’une quelconque capacité à solutionner comme il se doit les exigences qu’ont les Gilets jaunes.

Il n’est pour ces derniers, à qui beaucoup trop de monde fait hypocritement allégeance en espérant les récupérer électoralement ou les laisser se noyer dans une démarche d’autonomie politique, également récupérable que de se tourner vers les syndicats comme la CGT pour amplifier leur lutte et le Parti communiste pour y donner une traduction politique.

Le reste n’est que bavardage et littérature. Désolé de vous le dire si crûment !

Vous voulez une explication : regardez l’histoire  politique de notre pays, le combats menés par les communistes et les syndicats attachés à la lutte des classes et de masse et vous aurez la réponse.

Pourquoi ce qui fut vrai hier serait périmé aujourd’hui ?

Comme le souligne l'article ci dessous paraissant ce jour dans l'Humanité : comment traduire l'action des gilets jaunes sur le plan politique. Il n'y en a qu'une c'est entendre et appuyer la démarche communiste.  dans POLITIQUE 62679.HR

Gilets jaunes. Des ronds-points aux bulletins, quelle traduction politique ?

Vendredi, 28 Décembre, 2018

À moins de cinq mois des européennes, entre les velléités d’une liste « 100 % gilets jaunes », l’extrême droite en embuscade et la défiance vis-à-vis des corps intermédiaires, l’aboutissement politique de ce mouvement citoyen inédit reste à écrire.

L’idée était dans l’air. Elle pourrait bien se concrétiser. Une vingtaine de personnes réunies sous la bannière « Coordination nationale des gilets jaunes » se sont réunies, le 20 décembre, à Paris pour travailler sur « une stratégie électorale » en vue des élections européennes, qui se tiendront le 26 mai prochain. « La perspective est bien de composer une liste pour les européennes », confirme Jean-François Barnaba, l’une des figures médiatiques du mouvement. « On est en train de mettre en place tous les groupes de travail, des pôles thématiques, dans lesquels des citoyens vont faire remonter du terrain un certain nombre d’idées et de revendications », assure également Hayk Shahinyan, qui a déposé les statuts d’une association, Gilets jaunes, le mouvement. Ce restaurateur de 25 ans, passé par les rangs du MJS (Mouvement des jeunes socialistes), est l’un des initiateurs de cette liste aux européennes.

Vers une liste aux européennes ?

« La plupart des gilets jaunes que j’ai rencontrés sont des gens qui ne votent plus depuis longtemps. On leur propose d’arrêter de boycotter les élections en rejoignant enfin un mode de fonctionnement innovant », explique-t-il. Alors, les gilets jaunes peuvent-ils devenir un mouvement politique ? Les personnalités qui encouragent la création d’une liste 100 % gilets jaunes, de Bernard Tapie à Francis Lalanne, en passant par l’écrivain Alexandre Jardin, peuvent en faire douter. Un milliardaire fraudeur fiscal, un chanteur dépassé ou un écrivain qui assurait les meetings d’Emmanuel Macron pendant la présidentielle… avec un tel attelage, difficile d’être crédible et de dessiner une cohérence politique. Pourtant, Jean-François Barnaba l’assure : « On crée les conditions pour que cette liste se réalise. » Un piège, craignent déjà certains gilets jaunes, qui s’inquiètent d’une division du mouvement. Sans parler d’une dispersion des voix, dont Emmanuel Macron et Marine Le Pen sortiraient vainqueurs, sans que cette irruption citoyenne, qui a remis les inégalités sociales au cœur du débat politique, ne trouve de débouchés lors de cette élection. La majorité s’en frotte déjà les mains et ne s’en cache pas. « Puisque chaque jour on nous dit “Voilà les nouvelles propositions”, eh bien, qu’ils s’organisent, qu’ils fassent une plateforme de propositions et qu’ils aillent aux élections », a lancé le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. Le 8 décembre, un sondage réalisé par l’institut Ipsos créditait de 12 % d’intentions de vote une liste des gilets jaunes aux élections européennes.

Jeudi, c’était au tour de Florian Philippot d’annoncer la conduite d’une « liste hybride mi-Patriotes mi-gilets jaunes » aux européennes. « Ce n’est pas sorti de mon chapeau depuis trois semaines, je voulais déjà donner cette coloration sociale au Front national », se justifie l’ancien bras droit de Marine Le Pen, alors que le RN est toujours annoncé en tête du scrutin. Opposée à la hausse du Smic, la patronne du RN, dont le projet politique est en contradiction totale avec les aspirations démocratiques et sociales exprimées par les gilets jaunes, espère patiemment que le dévoiement de ce mouvement serve de marchepied à un débouché autoritaire, à l’image de ce qui s’est passé en Italie avec le Mouvement 5 étoiles.

Transformer la colère en espoir

« Saurons-nous faire grandir les conditions d’une issue émancipatrice ? » interroge la députée FI Clémentine Autain. La question reste entière, tant les formations de gauche avancent affaiblies et en ordre dispersé. « Notre but, ce n’est pas de récupérer, mais d’être récupéré, et j’ai l’honneur de vous dire que c’est fait », affirmait un peu rapidement Jean-Luc Mélenchon début décembre, alors que son mouvement, en panne de dynamique, peine à incarner naturellement le débouché politique des gilets jaunes. « La colère, si elle est seule, elle ne produit rien de bon », avertit Fabien Roussel. « Nous voulons donner aussi l’espoir et montrer qu’il y a d’autres choix à faire », explique le secrétaire national du PCF, qui souhaite une « liste ouverte à des gilets jaunes, des blouses blanches, des robes noires, des cols bleus » pour sortir du duel mortifère entre « l’Europe des technos » et « l’Europe des fachos ».

Maud Vergnol

 

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A l’approche des élections européennes les commentateurs tirent des plans sur la comète : pour la plupart d’entre eux il y a les partis traditionnels qui seraient confrontés aux conséquences de l’apparition de gilets jaunes et seraient ainsi placés en état de combattre ces derniers ou à l’inverses de les récupérer ! Possible mais personne n’énonce sur quelles bases !

Posté par jacques LAUPIES le 27 décembre 2018

 

A l’approche des élections européennes les commentateurs tirent des plans sur la comète : pour la plupart d’entre eux il y a les partis traditionnels qui seraient confrontés  aux conséquences de l’apparition de gilets jaunes et seraient ainsi placés en état de combattre ces derniers ou à l’inverse de les récupérer ! Possible ? Mais personne n’énonce  sur quelles bases !

Pour cause, car la plupart de ces partis dits « traditionnels » n’ont jamais été en phase avec les revendications formulées par les gilets jaunes sauf, pour quelques uns comme le RN, par des ralliements opportunistes. Et lorsqu’ils le sont – en phase – il convient d’aller voir de plus près comment ils entendent inscrire ce soutien dans un combat politique  et des démarches économiques, sociales, institutionnelles cohérentes pour satisfaire ces revendications.

Alors ne resterait-il que cette possibilité de construire un nouveau parti « gilets jaunes » ?

Et voila que les participants à ce mouvement se voient sollicités par toute une bande de vieilles barbes, genre Tapi et quelques « portes paroles » qui ont émergé dans la bataille que les médias ont un temps promotionné ! 

Cette hypothèse est stupide compte tenu de la diversité du mouvement et des contradictions qui, au delà des revendications qui ont émergé  et ébranlé le pouvoir et le patronat, rendent quasi impossible toute homogénéité.

Cela évidemment n’est pas repris et diffusé par les médias mais la seule cohérence possible pour satisfaire les exigences formulées par les gilets jaunes est de prendre en compte les propositions du Parti Communiste d’accueillir des candidats émanant des gilets jaunes et affichant clairement ce que souhaitent des millions de français qui les ont soutenus.

Pour ce qui me concerne toute autre solution n’est qu’enfumage ! Peut-être parce que j’ai un passé politique et des expériences à l’appui !

 

 

Gilets jaunes: prison ferme requise contre une militante du PCF

Mercredi, 26 Décembre, 2018

La militante communiste de la Drome, Maria B., comparaissait aujourd’hui pour « violence en réunion ». Elle a été condamnée à 9 mois d’emprisonnement, dont 6 assortis du sursis simple, avec interdiction de manifester pendant trois ans. Pourtant le dossier semblait bien maigre.

Convaincu qu’ils ont voulu « bouffer du flic » le 8 décembre, le procureur Dominique Binet a réclamé 12 mois de prison, dont six avec sursis, pour trois des prévenus, deux hommes de 22 ans et la militante de 37 ans; ainsi que 10.000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. Pour le quatrième, « le plus violent et le plus déterminé à en découdre selon lui », il a réclamé 18 mois de prison dont six avec sursis, et 15.000 euros d’amende dont la moitié avec sursis. Le magistrat a enfin réclamé trois ans d’interdiction de manifester pour tous les mis en cause.
 

On vous raconte le parcours de cette militante depuis son arrestation lors d’un rassemblement des gilets jaunes, le 8 décembre à Valence

 
En ces jours de fête, Maria B. a eu un emploi du temps rempli de tâches assez inhabituelles. La militante communiste de 37 ans, qui a pris sa carte au PCF à la dernière Fête de l’Humanité, s’est affairée à remplir un carnet d’adresses, à mettre des timbres, des livres et des vêtements adéquats de côté. « L’avantage traître », dit la jeune femme, d’avoir douze jours de détention provisoire à son actif. L’idée ? Se préparer psychologiquement à toute éventualité.
 
Car c’est aujourd’hui que cette habitante de Die (Drôme) et boulangère bio, ainsi que trois autres personnes, est jugée pour « violence volontaire en réunion sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Elle est soupçonnée d’avoir participé à l’agression du directeur départemental de la police lors d’un rassemblement des gilets jaunes, le 8 décembre, dans une zone commerciale de Valence. Ce jour-là, les autorités décident de dégager le terrain et l’ambiance est électrique. C’est alors que le patron de la police, présent en personne, ceinture l’un des manifestants qui prenait la fuite. Selon la police, « une dizaine de gilets jaunes lui sont alors tombés dessus, le faisant chuter au sol », rapporte l’AFP.

 

Des consignes fermes d’« aller au contact, de casser le mouvement »

Pour Maria, qui la semaine précédente battait le pavé à l’appel de la CGT, « il était évident que le ministère de l’Intérieur avait donné des consignes d’extrême fermeté ». Et même, dit-elle, d’« aller au contact, de casser le mouvement ». « J’ai eu la peur au ventre. Je n’avais jamais vécu ça en manifestation. On voit des images de violence sur les réseaux sociaux et, là, j’y étais confrontée », souffle-t-elle. La scène, très brève, a été filmée et ne montrerait aucunement Maria comme à « l’initiative de la violence », pointe son avocat, Me Bertrand Beaux, mais elle s’inscrit dans un contexte global d’affrontement.
 
Deux personnes sont arrêtées, deux autres le sont dans l’après-midi, dont la militante PCF, alors qu’elle a rejoint la marche pour le climat, également à Valence. L’interpellation est musclée, comme l’atteste une vidéo postée sur la page Facebook du PCF de la Drôme. La militante est placée en garde à vue pour quarante-huit heures, avant une possible comparution immédiate. Ce que refusent les quatre interpellés, qui souhaitent préparer leur défense. Ce sera donc la détention provisoire à Lyon, dans l’attente du procès, le lendemain de Noël. Pour Me Beaux, « le contexte national », avec un pouvoir désireux d’« envoyer un message à l’extérieur », a « joué » pour placer en détention des individus sans casier judiciaire.
 
Maria est alors « coupée du monde », dit-elle. Aucun coup de fil personnel n’est autorisé et il lui faut attendre plusieurs jours avant d’obtenir un bloc de papier, deux enveloppes et deux timbres. La jeune femme raconte le refus de l’administration de lui faire parvenir ses lunettes – et son obligation, donc, de porter ses lentilles de contact jetables pendant dix jours –, le personnel en sous-effectif et « sous-payé », la solidarité entre codétenues présumées innocentes… « Certaines sont là depuis des mois. Je me suis rendu compte de la chance que j’avais de ne pas avoir d’enfants, puisque, pour leur part, elles étaient sûres de ne pas les voir pour Noël. » Au bout d’une semaine, la jeune femme reçoit les premiers courriers la rassurant sur les formalités liées à sa soudaine disparition. Puis affluent les lettres de soutien de « camarades de Die, de Valence ». D’une par jour, le nombre est passé à une dizaine. « Je ne les lisais pas toutes d’un coup, pour ne pas avoir le reste de la journée à meubler. Du coup, j’espaçais pour faire durer le plaisir », rit-elle au bout du fil. Elle apprend tardivement qu’une demande des quatre familles des interpellés – qui « se sont rapprochées par la force des choses », observe Maria, un sourire dans la voix – est transmise au tribunal pour leur remise en liberté. Le 20 décembre, la bonne nouvelle tombe. « Ce sont quatre cas différents avec un point commun : le cadre carcéral pour des personnes sans casier judiciaire, en pleine période de Noël, n’est pas évident », souligne Me Beaux, qui qualifie la détention d’« excessive ».

 A l'approche des élections européennes les commentateurs tirent des plans sur la comète : pour la plupart d'entre eux il y a les partis traditionnels qui seraient confrontés  aux conséquences de l'apparition de gilets jaunes et seraient ainsi placés en état de combattre ces derniers ou à l'inverses de les récupérer ! Possible mais personne n'énonce  sur quelles bases !  dans POLITIQUE 62613.HR

Le PCF a relayé l’information sur les réseaux sociaux

Autre point qui a pesé, de l’avis de l’avocat : la mobilisation à l’extérieur. La fédération PCF a alerté la presse, relayé l’information sur les réseaux sociaux, organisé un rassemblement devant la préfecture, imprimé des affiches… puis le parti, depuis Paris, a alerté toutes les fédérations avant d’évoquer le cas de Maria en conseil national. « Ils n’aiment pas trop ce type de publicité. Que cette mobilisation vienne d’un parti a pesé », observe Jean-Marc Durand, secrétaire fédéral, qui connaît Maria depuis deux Fêtes de l’Humanité, où elle a offert ses talents de boulangère sur le stand de la Drôme.
 
Cette « énergie » et ces « réseaux déployés », Maria ne les a réellement découverts qu’en sortant. En plus du « stress que (sa) disparition a provoqué chez (ses) proches ». « Les camarades ont pris soin de ma mère. Ça, je ne leur en serai jamais assez reconnaissante. Je suis d’autant plus touchée que je suis une jeune membre du parti. C’est là qu’on voit toute la chaleur humaine au sein de ce que je préfère appeler une famille politique. » « À quelque chose malheur est bon », dit-elle, d’autant qu’habituellement elle reste loin de sa famille, résidant en Bretagne, pour Noël. « C’est toute l’ironie de la situation. On devait, dans la vallée, se réunir entre personnes “seules”. Et, finalement, j’ai eu ma belle-sœur et ma mère avec moi. » Un Noël, « improvisé », qui « revient à son essence même ». À l’aube du procès – politique tant il illustre une « remise en cause de notre droit à manifester » selon ses mots –, Maria garde « une boule au ventre » : « J’ai du mal à dormir, contrairement à ma période de détention où je n’avais pas de prise sur les événements. Mais tout l’amour que j’ai reçu m’a regonflée à bloc. »

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