Unédic. Les évadés fiscaux font leur beurre sur l’argent des chômeurs

Posté par jacques LAUPIES le 30 avril 2018

 

Sylvie Ducatteau
Vendredi, 27 Avril, 2018
L’Humanité
Unédic. Les évadés fiscaux font leur beurre sur l’argent des chômeurs dans POLITIQUE

Des citoyens ont retracé le circuit très opaque de la dette de l’assurance-chômage française. Leur enquête montre que les détenteurs de cette créance, auxquels l’Unédic verse 400 millions d’euros d’intérêts par an, opèrent dans les paradis fiscaux.

Ce vendredi matin, au moment même où le Conseil des ministres se penche sur les réformes de la formation professionnelle, de l’apprentissage et du système d’indemnisation du chômage qui constituent le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » – un titre pour le moins décomplexé –, une quinzaine de membres du Groupe d’audit citoyen de la dette de l’assurance-chômage (Gacdac) rendent public un premier rapport sur la dette de l’Unédic. Ils dénoncent l’opacité du financement de l’organisme chargé de la gestion des cotisations de 16,5 millions de salariés, un « système-dette » volontairement mis en place par ses dirigeants avec le soutien de l’État et des investisseurs sur les marchés financiers, détenteurs de 35 milliards d’euros de titres de créances sur l’assurance-chômage. Des investisseurs dont certains flirtent avec les paradis fiscaux, et se trouvent en bonne place sur les listings des Panamas et Paradise Papers révélés dans la presse.

Où va l’argent de l’Unédic ? Quel est le niveau d’évasion fiscale tiré des cotisations des salariés et de la CSG, l’impôt payé par les salariés et les retraités pour financer une partie de la protection sociale ? Après plusieurs semaines d’enquête dans les méandres de la comptabilité et des opérations financières de l’Unédic, ce que les membres du Groupe d’audit citoyen de la dette de l’assurance-chômage (Gacdac) ont découvert les a laissés pantois. D’autant que plus d’un chômeur sur deux n’est pas indemnisé.

Si le montant de la dette du gestionnaire des allocations-chômage, estimée entre 34 et 37 milliards d’euros, n’a pas vraiment surpris les membres du Gacdac, la proximité de l’Unédic avec certains créanciers adeptes de l’optimisation, voire de l’évasion fiscales les a, en revanche, stupéfiés. « L’opacité du système ne nous a pas aidés. Nous ignorons précisément où sont les titres (de dette de l’Unédic), mais nous savons avec certitude que les entités qui les détiennent sont présentes dans les listings des Paradise ou Panama Papers (ces fichiers de comptes cachés dans les paradis fiscaux qui ont fuité dans la presse – NDLR). Sur cinquante investisseurs que j’ai réussi à repérer, la moitié est présente sur ces listes », révèle Louise Ferrand, qui a conduit les recherches ­documentaires pour le groupe d’audit.

Pour emprunter sur les marchés financiers, l’Unédic, via des banques dites « placeuses », émet des titres, des obligations, pour l’essentiel assez encadrés. Pour ses besoins de financement à court terme, elle recourt à des Euro Medium Term Notes (EMTN) imaginés aux États-Unis, des prêts très flexibles en taux, durée et peu réglementés, donc très prisés des « investisseurs », qui peuvent les échanger sans trop de contraintes. Pour ses affaires, l’Unédic fait appel à une vingtaine d’établissements financiers : les banques françaises BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Bred et ­Natixis, les britanniques Barclays et HSBC, la suisse Crédit suisse, ou encore l’italienne Unicrédit, les allemandes Commerzbank AG, Nord/LB, Landesbank Baden-Württemberg, DZ Bank AG et Helaba, les américaines Citigroup et J.P. Morgan, la canadienne Scotiabank et la japonaise Daiwa Capital.

«Nous ignorons qui sont les vendeurs et les acheteurs »

« Aucune de ces banques, quel que soit le montant des titres qu’elle achète, n’a à rougir puisqu’on estime qu’elles pratiquent toutes, avec plus ou moins de dextérité, l’évasion fiscale », notent les auteurs de l’audit, déçus de n’avoir pu présenter un tableau exhaustif des acteurs de la dette de l’assurance-chômage. Notamment ceux du marché dit secondaire, où se joue le gros de la partie, et qui, grâce à des réformes des Codes du commerce, monétaire et financier de 2002, bénéficient de véritables paravents qui garantissent leur anonymat.

Une fois acquis par les banques, les titres de l’Unédic sont en effet revendus sur un autre marché, le marché secondaire, en échange d’une commission, bien sûr, via une chambre de compensation, institution financière qui joue les intermédiaires dans les transactions en assurant leur bonne exécution. En l’occurrence, Euroclear, l’une des deux chambres européennes ; la seconde, Clearstream, avait défrayé la chronique dans les années 2000. Selon le Gacdac, l’Unédic verserait autour de 400 millions d’intérêts aux investisseurs sans les connaître vraiment, expliquait son directeur, Vincent Destival, auditionné par les sénateurs en 2015 : « Nous n’avons pas de suivi précis sur la manière dont notre dette est renégociée sur les marchés entre détenteurs primaires et des investisseurs intéressés. Nous savons à quel prix mais nous ignorons qui sont les vendeurs et les acheteurs. » L’un d’eux a pourtant été repéré par les auteurs du rapport : Sicav-Fis, adepte de l’optimisation fiscale. « En fouillant, je suis tombée sur ce fonds de compensation privé. Il a été créé pour gérer la réserve du régime général des pensions de retraite des Luxembourgeois. En 2016, il possédait pour 7,95 millions d’euros de titres de l’Unédic », précise Louise Ferrand.

La dette équivaut à un an de recettes de cotisations

Les citoyens auditeurs ont ainsi retracé le circuit d’une partie de la dette de l’assurance-chômage française passant par le Luxembourg : le Crédit suisse (sous le coup d’une enquête pour blanchiment aggravé, pour ne pas avoir déclaré des milliers de comptes au fisc français) gère pour Sicav-Fis un emprunt de 252 millions d’euros qu’il a lui-même placé avec HSBC (un champion des placements dans les paradis fiscaux, qui vient d’éviter un procès en versant 300 millions à l’État français pour compenser les impôts dus) sur le marché primaire pour le compte de l’Unédic. « Nous demandons que la clarté soit faite sur l’identité des créanciers. Nous voulons savoir où passe l’argent de la collectivité », explique Pascal Franchet, du Gacdac. Lui ne se fait pas d’illusions sur la réponse attendue à la longue liste de questions que les auditeurs posent, dans une lettre jointe à leur rapport, à la ministre du Travail, aux administrateurs et à la direction de l’Unédic. « Les dirigeants ont fait le choix du système-dette, de l’endettement pour financer l’assurance-chômage avec le soutien de l’État qui garantit les emprunts. Cet aval de l’État permet à l’Unédic d’obtenir des taux d’emprunt très bas auprès des banques. Mais, si les taux remontent, ce qui est probable, ce sera une catastrophe pour le système d’assurance-chômage », poursuit Pascal Franchet.

La dette équivaut désormais à un an de recettes de cotisations. Des cotisations dont le taux stagne depuis maintenant quinze ans, alors que le nombre de chômeurs a, lui, doublé. « En fait, les allocations-chômage sont une variable d’ajustement. D’où la nouvelle course à la radiation qui s’annonce », déplore Pascal Franchet.

Journaliste

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Muguet du 1er Mai : solidarité avec les vendeurs à la sauvette mais aussi et surtout pour les cheminots en grève !

Posté par jacques LAUPIES le 29 avril 2018

 

 

 

Comme prévu nous vendrons notre muguet, je devrais dire votre muguet.

 

J’ai un peu la nostalgie du temps ou nous occupions tous les coins de la ville pour proposer ces brins. Depuis ce temps cette fleur symbole est offerte à des prix défiant toute concurrence dans les grandes surfaces qui ont eu raison des petits commerces, lesquels à l’époque se plaignaient parfois de notre vente.

 

Et la vigilance de nos policiers municipaux; relativement bienveillante, va s’exercer sur ces vendeurs à la sauvette qui nous ont  partiellement remplacés avec bien entendu une motivation moins militante puisqu’il s’agit pour eux de s’offrir à l’occasion un peu d’argent de poche. Quand ce n’est pas, hélas, pour compléter les maigres ressources du RSA, 

 

Signe des temps où peu à peu la lutte, l’action militante s’effaceraient, si nous n’étions pas là, ou plutôt si des milliers (pas encore des millions) de travailleurs, ne levaient la tête pour défendre les derniers bastions que nous a donné la part sociale de la République  .

 

Marx était à l’honneur sur la chaine Arte ce soir. Des opinions y étaient présentées selon lesquelles certains estiment que le capitalisme disparaitra victime de ses propres contradictions, sans qu’il soit besoin d’imposer le communisme au nom du prolétariat, d’autres indiquant que les oppositions au sein de ce prolétariat exclurait tout accès à une société communiste et paraissent insurmontables, d’autres encore que la mondialisation capitaliste pose la question de la convergences des luttes à l’échelle mondiale comme seul moyen de l’abattre. 

 

N’oublions pas que Marx et d’autres ensuite ont évidemment indiqué que si par exemple la philosophie expliquait le monde elle devait contribuer à présent à le transformer. Ce qui exclut tout déterminisme dans l’attente.

 

Ainsi Marx indiquait que sans l’action politique, la prise du pouvoir voire la fameuse « dictature du prolétariat » galvaudée abondamment par les libéraux et les socio démocrates, la transformation de ce monde n’est pas envisageable.

 

Une chose est sûre le capitalisme qui porte tout l’atavisme de l’animal humain n’est pas prêt de lâcher l’os qu’il a gagné en exploitant le prolétariat lequel, divisé ou pas, ne doit pas cesser de le contraindre au partage de la richesse. Un partage qui ne peut se réaliser sans que le pouvoir de l’entreprise soit totalement contrôlé par ceux qui produisent !

 

L’histoire est là pour nous prouver que ce sont les humains qui  la font et que leurs « échecs » sont à inscrire, aussi douloureux cela soit ils, dans une marche en avant contre tous les systèmes d’exploitation et que le pire, en ce 1er mai, serait de considérer que le brin de muguet que nous vendrons pour en consacrer le bénéfice aux cheminots en lutte, n’aurait précisément pas de lien avec une conception internationaliste de l’émancipation humaine !

 

.Résultat d’images pour muguet

UN BRIN DE SOUTIEN POUR LES CHEMINOTS

CE PREMIER MAI AVEC LE COMMUNISTES DE TARASCON

VENTE BOULEVARD ITAM FACE AU NUMERO 40

 

Un 1er mai des convergences !

Samedi, 28 Avril, 2018
Humanité Dimanche
Muguet du 1er Mai : solidarité avec les vendeurs à la sauvette mais aussi et surtout pour les cheminots en grève ! dans POLITIQUE

L’éditorial de Patrick Le Hyaric.

La fête internationale des travailleurs peut être l’occasion pour celles et ceux qui sont dans l’action depuis des mois comme pour celles et ceux qui n’ont pu s’y joindre de se retrouver et de se faire entendre ; un moment privilégié pour notre société en ébullition de soulever le couvercle que veut imposer le pouvoir par la force policière comme par l’autoritarisme présidentiel. Cette stratégie dangereuse ne saurait faire oublier la casse des services publics, le délitement des solidarités, le chômage et la précarité qui cheminent au quotidien, et encore moins faire taire une jeunesse qui ne réclame pas la lune en demandant plus de places dans les universités pour y être accueillie dignement.
 
Le glissement sémantique du gouvernement est significatif. Face aux mouvements sociaux, le pouvoir n’en appelle plus à la défense de « l’état de droit » mais à « l’ordre républicain ». Aussi entend-on qu’il ne s’agit plus de régler les conflits par le droit, la démocratie, le dialogue, mais par la troupe déployée de manifestations en universités, à la manière d’un Clémenceau. Voilà une nouveauté qui devrait autant interroger qu’inquiéter. Le Président de l’Assemblée Nationale s’est même autorisé une remise en cause inédite du droit de grève dans la fonction publique… La droite jubile de tant de « fermeté » qui permet d’empêcher tout débat sur les grandes questions qui taraudent en profondeur nos concitoyens.
 
Deux grandes options s’opposent et s’affinent sous nos yeux. L’une consiste dans les libéralisations et l’intensification de la concurrence pour donner aux milieux financiers et industriels transnationaux de nouveaux espaces de rentabilisation. C’est ainsi qu’il faut comprendre le projet d’ouverture du capital de la SNCF, combiné avec l’offrande de nos rails aux sociétés privées. L’autre consiste à développer une appropriation sociale et démocratique, adaptée aux besoins d’aujourd’hui pour des services publics bénéficiant des investissements à la hauteur des enjeux sociaux, environnementaux, agricoles ou de formation. La première est portée par le pouvoir en osmose avec  des institutions européennes acquises à la promotion des intérêt du capital financier. La seconde est défendue par les travailleurs en lutte et le mouvement social, une large frange du mouvement associatif, des créateurs. L’une défend l’ordre inégalitaire de l’ultralibéralisme, l’autre l’intérêt général. Cette opposition s’aiguise depuis plusieurs années. Elle s’est accélérée avec la loi Travail de M. Valls après le CICE et autres cadeaux fiscaux et sociaux aux grandes entreprises pendant le précèdent quinquennat. Ce dernier reposait sur les mêmes présupposés et la même ambition de porter atteinte aux soubassements d’un modèle social qui conditionne l’efficacité économique à la protection sociale et à un droit du travail élevé.
 
Le ton goguenard du pouvoir et des médias dominants à l’égard du mouvement étudiant témoigne d’une cécité volontaire qui confine au mépris vis à vis d’une jeunesse populaire dépossédée de la possibilité même de définir son propre avenir. A travers la sélection socialement déterminée du système Parcoursup, le pouvoir ne dit pas autre chose que son incapacité à répondre au formidable défi de la démocratisation de l’enseignement supérieur. Toute une classe d’âge pourrait pourtant accéder à une formation élevée et l’université devenir un modèle de creuset social qui tirerait l’ensemble de la société vers le haut au lieu d’être le sas d’entrée d’un « marché » du travail répondant aux objectifs étriqués d’un grand patronat de plus en plus indexé sur les rendements financiers. C’est bien ce monde sans âme que refuse massivement la jeunesse. Traiter ses aspirations par la condescendance ou, pire, par le déploiement de gendarmes mobiles, témoigne d’un autoritarisme aveugle qui pourrait se retourner contre le gouvernement plus vite qu’il ne le croit. Surtout quand il s’additionne au mépris affiché vis à vis des cheminots confrontés aux fins de non-recevoir gouvernementales dont celle du Premier Ministre. Ce refus de négocier le moindre point d’un projet aussi déterminant pour l’avenir du pays, qui redéfinit en profondeur la place du rail pour la vie des territoires et l’environnement et, qui plus est, n’a jamais été présenté au suffrage des électeurs, est le symptôme de cette « a-démocratie » confiscatoire de la parole populaire qui définit si bien les gouvernements néolibéraux.
 
L’effervescence sociale des derniers mois doit trouver un prolongement retentissant ce 1er mai qui, en tout état de cause, ne ressemblera pas aux autres.  La manifestation des forces syndicales doit être le point d’appui d’une contre-offensive pour imposer au gouvernement une feuille de route sociale sur la modernisation et le développement des services publics, la grande question salariale qui figure au centre des débats de nos voisins allemands, le rôle et l’utilisation de l’argent qui irrigue les secteurs spéculatifs au détriment de nos universités, de nos services publics, de nos territoires et de l’emploi, notamment dans les secteurs industriels. A chacun de nous de faire de ce 1er mai un puissant relais des luttes en cours, une étape vers un rassemblement encore plus large, unitaire et déterminé pour sortir de ce système du règne de l’argent-roi.
 dans POLITIQUE
Directeur de l’Humanité

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Soutien aux cheminots : tract de la fédération PCF 13

Posté par jacques LAUPIES le 28 avril 2018

 

SERVICE PUBLIC SNCF

« E.MACRON doit RESPECTER L’INTERET GENERAL ! »

Depuis, le 3 avril 2018, les cheminot(e)s sont en grève pour défendre et développer le Service Public Ferroviaire. Ils n’ont cessé de demander de vraies négociations sur l’avenir de la SNCF avec les citoyen(ne)s comme seuls « arbitres »…et rendez-vous est pris le 7 mai, chez le Premier ministre.

De la démocratie parlementaire 

Face à cette exigence démocratique, le Gouvernement Macron répond : « démocratie parlementaire » niant que ses 350 députés ne représentent que de 18% des Français(e)s.

Il ignore les propositions des organisations syndicales et les centaines d’amendements de l’opposition parlementaire et il utilise les ordonnances pour passer en force…

Il contredit tous ses engagements pour lutter contre le réchauffement climatique.

à l’autoritarisme !!!

Pour la SNCF, ce sera : Ouverture à la concurrence, filialisation de Fret SNCF, abandon du Statut pour les nouveaux cheminots… ce qui conduira à de nouvelles pollutions, thromboses routières au détriment de la santé publique.

 Tout comme les autres Services Publics (Hôpitaux, Sécu, Fonctions publiques, Universités…) il sacrifie les biens communs.

A nous de lui rappeler que :

« LA SNCF APPARTIENT A LA NATION ET RIEN NE DOIT SE FAIRE SANS LES CITOYEN(NE)S »

SORTONS DES MAQUIS

ET PASSONS A L’OFFENSIVE POUR LA SNCF

Dès le mois de février 2018, les communistes des Bouches-du-Rhône ont lancé des débats publics «

les maquis du service public ferroviaire ».

A partir d’un triptyque : « Transparence, proximité et intervention citoyenne», ils ont informé les citoyen(nes) de notre département sur les attaques nationales et régionales que subit le service public ferroviaire SNCF.

DESERTIFICATION, POLLUTION, ENCLAVEMENT

Telles sont les conséquences concrètes des décisions gouvernementales concernant la démolition du service public SNCF, l’abandon des « petites lignes » que les Régions n’auront pas les moyens de gérer…

Les questions environnementales et l’aménagement du territoire ne sont plus à l’ordre du jour alors que les perspectives sont alarmantes en matière de réchauffement climatique et l’Etat continue d’investir 73 % sur les infrastructures routières contre 27 % sur le rail.

D’AUTRES PROPOSITIONS EXISTENT !

En voici quelques-unes du PCF :

-  Mobiliser de nouvelles ressources immédiates : (6 milliards dont 3 pour la SNCF et 3 pour les différents modes de transports).

-    Libérer la SNCF du poids de la dette pour investir dans la modernisation du réseau.

-    Créer un fonds européen pour les services publics.

 DEBATTONS-EN PASSONS A L’OFFENSIVE CITOYENNE !

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Réforme ferroviaire. Jours de grève : l’inspection du

travail donne raison aux cheminots

Marion d’Allard
Vendredi, 27 Avril, 2018
L’Humanité
Soutien aux cheminots : tract de la fédération PCF 13 dans POLITIQUE

 
 

Saisie localement par les syndicats, l’inspection du travail atteste la légalité des préavis de grève à la SNCF et conteste la politique de retenue supplémentaire de jours de repos mise en œuvre par la direction pour casser le mouvement.

La fin du mois approche, les fiches de paie d’avril aussi. Une période particulière pour les cheminots, engagés dans un mouvement de grève inédit de deux jours sur cinq pendant trois mois, et qui attendent avec appréhension de découvrir le montant exact de leurs retenues sur salaires. Car si les jours de grève ne sont naturellement pas payés aux cheminots mobilisés, la direction, invoquant une réglementation propre à l’entreprise publique, tente de soustraire au salaire des grévistes des jours de repos supplémentaires. L’objectif est clair : démobiliser les agents en les frappant au porte-monnaie. Saisie par les syndicats de différentes régions, l’inspection du travail vient de donner raison aux grévistes.

Tout est question de préavis

Véritable conflit dans le conflit, la question du calcul des jours non payés alimente depuis des semaines une joute entre organisations syndicales et direction de la SNCF. Dans cette affaire, tout est question de préavis. D’un côté, les organisations syndicales (CGT, Unsa, CFDT) ont prévu de déposer 18 préavis de grève spécifiques aux motifs distincts avant chaque période de grève de 48 heures. De l’autre, la direction estime que la stratégie des syndicats vise à « détourner les règles applicables en matière de retenues », et persiste à considérer cette grève comme « un seul et même mouvement dont l’objet est la contestation de la réforme décidée par le gouvernement ». « Déjà limite, la réglementation de la SNCF stipule qu’à compter de sept jours de grève continue, les jours de repos compris dans cette période sont également retenus », explique Matthieu Bolle-Reddat, secrétaire des cheminots CGT de Versailles. En clair, poursuit le syndicaliste, « si un cheminot fait deux semaines de grève, c’est-à-dire deux fois cinq jours, la direction lui prend en plus le week-end du milieu ». Mais cette règle ne saurait s’appliquer au mouvement actuel, considérant que les différents préavis n’excèdent jamais 48 heures. C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé l’inspection du travail. Datés respectivement du 17 et du 24 avril, au moins deux courriers à en-tête du ministère du Travail et rédigés par les inspections de Lille et de Marseille attestent ainsi la légalité de la démarche syndicale. « Les organisations syndicales de la SNCF déposent des préavis de grève successifs à durée déterminée de deux jours. Cette pratique a été reconnue à plusieurs reprises licite par la chambre sociale de la Cour de cassation (notamment le 25 janvier 2012 et le 7 juin 2006) », note Pierre Joanny, inspecteur du travail à Lille.

Redonner le sourire aux grévistes

Par conséquent, poursuit-il, « dans ce cas précis, le retrait ne peut donc s’effectuer sur des périodes supérieures à deux jours ». Même constat de la part de l’inspection du travail de Marseille, qui confirme que les syndicats ont respecté scrupuleusement les règles qui régissent le droit de grève à la SNCF. Des règles complexes, qui comprennent plusieurs étapes strictement définies. Les syndicats constatant un motif de conflit social doivent tout d’abord déposer auprès de la direction une demande de concertation immédiate (DCI) à la suite de laquelle la direction a trois jours pour les rencontrer. Un relevé de conclusions est rédigé à l’issu de la rencontre, ce qui laisse aux organisations syndicales dix jours pour déposer un préavis de grève et ce cinq jours avant le début du mouvement. En parallèle, individuellement, les cheminots dont « les fonctions sont essentielles à la circulation des trains » (aiguilleurs, contrôleurs, conducteurs…) doivent déposer 48 heures avant le début de la grève une déclaration individuelle d’intention (DII) avertissant la direction de leur participation au mouvement. Leur déclaration de reprise de travail (DRT) doit, elle, être déposée 24 heures avant le retour effectif. Dans le cas où la direction de la SNCF jugerait le préavis de grève « irrecevable », l’entreprise doit informer les syndicats « par courrier ». Ce qui n’a pas été fait, relève l’inspection du travail de Marseille, qui conclut que « les préavis de grève déposés devraient être considérés comme indépendants ».

De quoi redonner le sourire aux grévistes dont certains, témoigne l’un d’entre eux, « peuvent se voir retenir sur leur paie le double des jours de grève » !

journaliste

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Israël en souffrance

Posté par jacques LAUPIES le 27 avril 2018

Dans ce pays  la droite et l’extrême droite ainsi que les intégristes judaïques entrainent ce peuple dans une aventure qui conduit à l’arbitraire. Comme l’indiquait nombre d’intellectuels dans une récente émission sur Arte, ce dernier mercredi, le pouvoir actuel conduit à l’impasse une nation qui a été certes fondée par un grand élan d’inspiration religieuse mais aussi, nous explique-t-on, d’inspiration laïque, ce qui est moins connu.

Israël est en souffrance. Une souffrance qu’entretiennent les impérialismes et dont les palestiniens sont encore plus frappés. Un peuple qui en opprime un autre ne peut-être un peuple libre dit-on.

Peut-on croire un instant qu’une coopération entre israéliens et palestiniens est impossible ?

 

Pascal Boniface agressé à Tel-Aviv

Ils n’ont pas honte !
Pierre Barbancey
Mercredi, 25 Avril, 2018
L’Humanité
Photo Martin Bureau/AFP.

Photo Martin Bureau/AFP.

Le directeur de l’IRIS a été bousculé et insulté à l’aéroport Ben-Gourion sans que la sécurité n’intervienne. Protestation du Consulat de France.

Il y a quelques jours, Pascal Boniface, directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), répondant à l’invitation du consul général de France à Jérusalem pour prononcer une série de conférences, débarquait à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv.

Alors qu’il attendait dans le hall de l’aérogare, plusieurs individus sont venus l’agresser, l’injuriant en français de la plus vile des manières, lui crachant dessus et même le bousculant, comme le montre une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.

Nullement impressionné, Pascal Boniface s’exclame néanmoins à haute voix : « Mais il n’y a pas de sécurité ici ? » Pour être passé des dizaines de fois par cet aéroport, l’auteur de ces lignes peut témoigner que la sécurité existe. Non seulement la police en uniforme est largement présente mais il y a aussi des patrouilles en civil qui, régulièrement, contrôlent les passagers ou les personnes présentes dans l’aérogare et qu’elles jugent suspects. Cette fois-ci, rien, alors que la scène, violente, s’est déroulée au vu et au su de dizaines de personnes. Le « fils de p…, avance ! », lancé par l’un des individus, a largement été entendu.

Et pourtant, rien. Pas l’ombre d’un flic, pas une interpellation. « Cette agression est bien sûr indissociable des messages souvent haineux diffusés contre le directeur de l’Iris et contre le consulat général après l’annonce de ses conférences, a dénoncé Pierre Cochard, consul général de France à Jérusalem. C’est parce que je prends très au sérieux la lutte contre le fléau de l’antisémitisme sous toutes ses formes, antisémitisme que Pascal Boniface a constamment récusé, que j’estime très dangereuse l’instrumentalisation qui en est faite dans des débats qui sont d’une tout autre nature. »

Voilà où mènent les dénonciations publiques qui assimilent critique de la politique d’Israël avec antisémitisme. Au fait, Natalie Portman est-elle antisémite ?

Israël en souffrance dans POLITIQUE
Grand reporter

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Discours de Macron devant le Congrès américain : pourvu que les actes puissent suivre ses paroles…

Posté par jacques LAUPIES le 25 avril 2018

Ne nous y trompons pas le discours est celui d’un libéral mais quand un libéral tient un discours comprenant des substances positives il faut savoir les reconnaître.

Cela rattrape un peu la prestation du Président Macron  pendant les deux premiers jour qui nous ont donné une image un peu guignolesque de cette rencontre avec le Président des Etats-Unis.

Cela dénote également deux visions des classes dominantes des deux pays, l’une conservatrice, l’autre d’un conservatisme plus progressiste et prenant en compte les réalités écologiques et économiques. En disant en quelque sorte on peut développer (en fait faire des profits) en œuvrant  contre les menaces du changement climatiques et sauver ainsi la planète. C’est, à peu de frais, faire l’économie des responsabilités u libéralisme dominant dans la dégradation qui sévit.

Egalement sur les questions touchant au retour à la paix au Moyen Orient son approche, qui mérite d’être approfondie et prend en compte certainement les intérêts occidentaux des multinationales, constitue une variante intéressante par rapport à celles du gouvernement Trump. Les faits à ce jour nous  laissent cependant sceptique à l’égard des possibilités de concrétiser cette approche !

Tout cela pourrait nous faire oublier la politique intérieure du Président qui demeure favorable aux riches et non comme le laisserait supposer son discours protégerait les « classes moyennes »

Concernant les rapports avec l’Iran, on peut comprendre la manœuvre du Président mais apparemment elle n’emballe pas les dirigeant iraniens et russes !

Comme ont dit : »il y a loin de la coupe aux lèvres » après ce discours qui, pour le moins, a séduit les démocrates américains. Bien sur toute parole doit-etre entendue…Attendons les actes !

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Les millions des banquiers français

Pierric Marisssal
Mercredi, 25 Avril, 2018
Humanite.fr
Discours  de Macron devant le Congrès américain : pourvu que les actes puissent suivre ses paroles... dans POLITIQUE

AFP

Les banques françaises ont distribué un nombre record de bonus en 2017. Plusieurs banquiers ont dépassé le million d’euros de revenus sur l’année.

En cette période de NAO (négociations annuelles obligatoires), tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Quand les salariés d’Air France se battent depuis 2 mois pour demander une augmentation de salaires qui rattraperait tout juste l’inflation, que la participation aux bénéfices chez Carrefour plafonne à 50 euros, les banquiers de Natixis eux se voient verser des bonus supérieurs à 300 000 euros chacun.

De manière générale, le banquier français est choyé.

Le nombre d’entre eux qui ont dépassé le million d’euros de revenu sur 2017 atteint déjà un record (100 tout rond selon les Echos) alors que le Crédit Agricole n’a même pas encore publié ses chiffres. 47 banquiers français ont dépassé le million pour la seule BNP, 215 à l’international. Le record reste à la Deutsche Bank qui, malgré de mauvais résultats revenus et la perte d’importants clients, a plus que doublé le nombre de ses banquiers millionnaires, le portant à 705. HSBC a elle donné plus d’un million d’euros de bonus à 375 de ses banquiers.
 
Les banques françaises se révèlent particulièrement généreuses. Elles ont distribué en moyenne deux fois plus de bonus que les banques de Wall Street. Il s’agirait de soigner leur « attractivité », surtout en cette  période de Brexit. Et les établissements bancaires se plaignent encore de la législation européenne, qui les empêche de distribuer des bonus dépassant le double du salaire fixe… 
Face à cette débauche de bonus, la BCE a annoncé le mois dernier vouloir « examiner de près les systèmes de rémunération pour voir s’ils sont propices à une gestion saine et prudente des banques ». Les sommes sont énormes. Les 1400 banquiers de la BNP se sont partagés ainsi une enveloppe de 444,6 millions d’euros. La somme allouée aux bonus atteint 2,2 milliards pour la Deutsche Bank, alors que le groupe a perdu 500 millions d’euros en 2017…

 

 

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