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Soutien sans faille aux cheminots en préparation de lutte

Posté par jacques LAUPIES le 28 février 2018

L’affrontement qui s’annonce prendra nécessairement une tournure historique et lorsque l’on connaît l’histoire des cheminots. on sait bien que tous les travailleurs de ce pays seront concernés.

Cet affrontement a bien entendu un profond caractère de classe et on va y trouver les enjeux essentiels qui le justifient pour les cheminots et doit les déterminer. Autre chose est qu’ils en aient conscience.

Il ne s’agit pas de défendre et d’améliorer seulement des salaires mais de défendre un statut  auquel chaque travailleur de ce pays devrait pouvoir prétendre : garantie de l’emploi, droit à une retraite à un âge qui tient compte des conditions de travail de la profession, régime de sécurité sociale supérieur, extension de droits à la famille et en particulier aux veuves , etc.

Mais l’essentiel est de créer les conditions pour éviter la destruction d’une entreprise nationale dont le but est d’assurer à l’économie de notre pays qui s’est construite est devenu un fleuron  peu à peu remis en cause sous la pression des politiques libérales françaises et européennes.

Les cheminots doivent mesurer l’importance pour eux mais aussi pour tous les français de l’action qui se profile !

Sans doute les opérations de diversion ne vont pas manquer. Le gouvernement  veut employer l’arme des ordonnances mais celle – ci est à double tranchant et peut se retourner contre lui en provoquant l’obligation pour les syndicats réformistes de réagir. Toutefois certains d’entre ces derniers  peuvent s’en servir en se limitant à un combat prenant plus appui sur la forme que sur le fond.

Libre de toute appartenance syndicale, je fais évidement  confiance à la CGT sein de laquelle j’ai exercé des responsabilité et ai assuré des mandats de Délégué du personnel pendant plus de 20 ans, recueillant jusqu’à plus de 80 %¨de voix aux élections professionnelles avec les camarades de mon collège électoral.

Je  m’autorise devant la gravité de la situation à m’impliquer dans un affrontement où chaque retraité est concerné et j’entend m’adresser à tous dans le secteur de Tarascon et Beaucaire toutes organisations syndicales confondues

L’ argument selon lequel les actifs actuels et les retraités ne seront pas concernés par la mise en coupe envisagée par le gouvernement est une tentative pour les  « soudoyer » indirectement ! Encore qu’à y regarder de près rien n’est garanti sur le maintien des droits actuels des retraités, et des veuves notamment. De toute façon il est abject et amoral de dire « toi tu ne perdras rien mais tes enfants et petits enfant seront privés d’une statut fruit des combats des ainés depuis plus d’un siècle ».

Que penser de la décision s’accorder aux cheminots une prime de 350 à 450 €, annoncée hier soir par le Directeur de la SNCF si ce n’est une tentative pour les amadouer. En tout cas c’est reconnaître un du ! 

L’intérêt pour les transports, comme pour l’énergie, les télécommunications, les services de santé, l’éducation est d’être soustraits au secteur privés lequel veut  non seulement exploiter plus librement les salariés mais aussi priver les entreprises publiques des investissements nécessaires à leur développement : infrastructure, recherche, formation, respect des besoins écologiques notamment.

Les cheminots plus particulièrement concernés par ce risque comme l’ensemble de la population, dans son propre intérêt, doivent se mobiliser.

Les communistes doivent s’impliquer dans l’organisation de ce soutien et, pour ce qui nous concerne, nous ne faillirons pas à ce  devoir certes de solidarité mais aussi  d’auto défense fussions nous retraités:

 

Service public. Le gouvernement accélère la casse du rail par ordonnances

Marion d’Allard
Mardi, 27 Février, 2018
L’Humanité
L’ouverture totale à la concurrence du service public ferroviaire fait figure de ligne directrice des annonces d’Édouard Philippe. Ludovic Marin/REA<br /><br /><br />
L’ouverture totale à la concurrence du service public ferroviaire fait figure de ligne directrice des annonces d’Édouard Philippe. Ludovic Marin/REA
 

Édouard Philippe a annoncé hier le recours aux ordonnances pour réformer la SNCF. Casse du statut des cheminots, ouverture à la concurrence, le premier ministre a validé la plupart des préconisations du rapport Spinetta. La CGT se prépare à « un mois de grève ».

Pour Édouard Philippe, « le statu quo n’est pas une option ». Et « pendant trop longtemps », enchaîne le premier ministre, personne n’a « osé réformer la SNCF ». Alors, du rapport Spinetta remis le 15 février dernier, tout est bon à prendre pour l’exécutif. Tout, ou presque. Seule la préconisation de fermeture de près de 9 000 kilomètres de voies ferrées dites « secondaires », grandes oubliées des politiques de réhabilitation du réseau, n’a pas retenu l’attention du gouvernement.

Dans un souci d’apaisement, sans doute, face à la colère des élus locaux montés au front contre le réenclavement des territoires ruraux et l’incohérence d’une telle mesure en matière d’aménagement du territoire et de service public, Édouard Philippe a affirmé que « le gouvernement ne suivra pas les recommandations » de Jean-Cyril Spinetta concernant « “les petites lignes” les moins circulées ». Édouard Philippe annonçant dans la foulée une enveloppe de 3,6 milliards d’euros sur dix ans consacrée à la rénovation du réseau, sans toutefois donner plus de détails quant à sa répartition à l’échelle du territoire. En somme, la question reste entière, mais est renvoyée, pour l’heure, à plus tard.

« Un scénario déjà appliqué à EDF, GDF ou France Télécom »

Mais pour le reste, la feuille de route rédigée par l’ancien PDG d’Air France est suivie à la lettre. En quatre grands axes, le « nouveau pacte ferroviaire français » consacre ainsi la casse du statut de l’entreprise publique, la fin de celui des cheminots, l’exigence d’un « alignement des coûts de la SNCF sur les standards européens » et la volonté d’« organiser l’ouverture à la concurrence » du réseau domestique.

En ce qui concerne le statut du groupe public, Guillaume Pepy, président de la SNCF, l’avait affirmé la semaine dernière, et Édouard Philippe a enfoncé le clou hier : « En aucun cas, il ne peut s’agir d’une privatisation. » Pourtant, en transformant la SNCF, découpée en trois Epic (pour établissement public industriel et commercial) depuis la dernière réforme ferroviaire, en 2014, en « société nationale à capitaux publics », l’État, actuellement propriétaire, deviendrait actionnaire unique de la nouvelle structure. « Et qui dit actions dit possibilité de les vendre en ouvrant le capital de l’entreprise à des investisseurs tiers », note Laurent Brun, secrétaire général de la CGT cheminots. « C’est le scénario qui a été appliqué à Air France, EDF, GDF ou France Télécom », toutes passées du statut d’Epic à celui de société anonyme à capitaux publics, avant d’être privatisées, rappelle le syndicat.

Pour ce qui est du statut des cheminots, Édouard Philippe l’a annoncé sans ambages ni possibilité de négociation : « Il n’y aura plus de recrutement au statut. Les futurs recrutés de la SNCF bénéficieront des conditions de travail de tous les Français, celles du Code du travail. » Si les cheminots actuellement au statut ne sont pas concernés par la mesure, c’est bien la destruction complète de celui-ci qui se dessine dans les prochaines années. Et quant aux « contraintes spécifiques aux métiers du ferroviaires » (horaires, travail de nuit, mobilité, sécurité…) qui ont d’ailleurs justifié, historiquement, la mise en place d’un statut à part entière, Édouard Philippe renvoie la négociation d’éventuelles « contreparties » au niveau de la branche. Fermez le ban.

« Faire rouler un train en France coûte 30 % plus cher qu’ailleurs », a en outre déclaré le premier ministre, qui y voit là la marque non seulement du vieillissement du réseau, mais également le poids du « fonctionnement interne de l’entreprise ». « Polyvalence », « souplesse », « agilité », « efficacité industrielle », les mots-clés s’enchaînent avec, derrière, les fameuses exigences de « productivité ». Et en la matière, Matignon s’en remet à la direction de la SNCF, qui devra rendre un « projet stratégique d’entreprise » à l’exécutif et lui remettre, « avant l’été », une « feuille de route définissant modalités et calendrier ».

Proposition de grève avant le 22 mars

L’ouverture totale à la concurrence du service public ferroviaire, largement plébiscitée par ce gouvernement, fait figure de ligne directrice des annonces d’Édouard Philippe. À ce chapitre, le locataire de Matignon a évoqué au détour d’une phrase la nécessité « d’organiser » cette libéralisation, « notamment pour définir les conditions de transfert des salariés, et donner de la visibilité à tous sur les nouvelles règles du jeu ». À ce « jeu »-là, les syndicats de cheminots n’entendent pas passer leur tour et préparent une réponse au cours magistral de libéralisme auquel s’est livré le premier ministre hier.

Les quatre organisations représentatives – CGT, Unsa, CFDT et Sud rail – ont prévu de se revoir aujourd’hui. Le calendrier de la mobilisation, fixée au 22 mars à l’appel de la CGT et de Sud rail, pourrait être resserré. L’Unsa, deuxième organisation syndicale de la SNCF, a d’ores et déjà annoncé qu’elle proposerait à l’intersyndicale une grève « avant le 22 mars ». De son côté, Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT cheminots, prévient dans le Parisien : « Pour faire plier le gouvernement, il va sans doute falloir un mois de grève. Nous allons relever le défi. On est sûrement parti pour l’un des plus importants mouvements sociaux de l’histoire de la SNCF. »

journaliste

 

 

 

 

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Communiqué de la CGT : http://www.cheminotcgt.fr/actualites/

Posté par jacques LAUPIES le 27 février 2018

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Les différents gouvernements qui se sont succédés ont crée les conditions des difficultés rencontrées par la SNCF. L’objectif de ces politiques désastreuses en matière de transports ferroviaires n’est ni plus ni moins que la privatisation et pour la préparer au mieux des intérêts du capital la liquidation du statut des cheminot et s’assurer des profits (y compris en faisant payer les usagers)

Depuis des années il en est ainsi. C’est clair et ceux qui tergiversent à ce sujet arguant que les français doivent payer pour maintenir l’entreprise et qu’il faut en finir avec le statut actuel de la SNCF sont des pompiers pyromanes.

Macron et Philippe veulent donner l’estocade à l’entreprise malmenée et blessée. Ils tentent le coup de poker avec l’usage des ordonnances.

A cela il n’y a d’autre réponse que la grève et un blocage des transports. Les cheminots eux n’ont que cette carte au stade où en est cette parti qui dure depuis des décades.

Mais une action d’une telle ampleur a besoin d’unité même si la CGT est déterminée.

Egalement il va falloir  gagner l’opinion qui sera confrontée à la manipulation des médias favorable au gouvernement et  à la classe dominante.

Toutefois, et en premier lieu, c’est de la détermination des cheminots mais aussi d’autres catégories confrontées à la régression sociale organisée au pas de course par un gouvernement que dépend la mise en échec du pouvoir.

Ce gouvernement se heurtera rapidement à des forces politiques qui, bon gré mal gré, ne pourront ignorer la lutte qui s’annonce et peut aller au delà de la défense d’une entreprise qui demeure encore un fleuron des transports français. Partout où ils se trouvent les communistes doivent s’engager pour soutenir ces luttes en s’adressant à la population.

Les futurs recrutés  (donc la jeunesse) voient  se profiler la disparition d’un modèle social avec garantie de l’emploi, conditions de mise à la retraite plus favorables, protection maladie,  gratuité des transports, etc.

Cette bataille qui s’annonce est doit être la bataille des jeunes et si les cheminots la gagnent avec leur aide ils seront les premiers vainqueurs pour leur avenir  de cheminot ou pas !

 

Pour agir pour une véritable entreprise nationale au service de la population garantissant le statut actuel des cheminots

- Section PCF de Tarascon : 06 45 47 03 90

- jacques laupies@orange.fr

DE LA CONTINUITÉ DANS LA CASSE

Réforme SNCF

26.02.2018 | Espace presse 

Le 26 février 2018, le Premier Ministre a présenté les principaux axes et la méthode envisagés concernant la réforme de la SNCF.

Ces éléments confirment la volonté d’un passage en force, sans avoir pris en compte les remarques des Organisations Syndicales.

Les annonces du Gouvernement reprennent l’intégralité du rapport Spinetta. En cela, cette réforme s’inscrit dans la continuité des précédentes. Le Gouvernement est donc dans le statu quo.

OUVERTURE À LA CONCURRENCE

La CGT est fermement opposée à l’ouverture à la concurrence.

Nous réaffirmons que l’ouverture à la concurrence n’est pas gage d’efficacité et de développement pour le mode ferroviaire. Les exemples multiples dans d’autres pays le démontrent.

L’ouverture à la concurrence n’est pas obligatoire.

Le Règlement OSP européen cité à maintes reprises par le Gouvernement prévoit, art. 5 § 4 bis :

« L’autorité compétente peut décider d’attribuer directement des contrats de Service Public relatifs à des services publics de transport de voyageurs par chemin de fer :

a/ Lorsqu’elle considère que l’attribution directe est justifiée par les caractéristiques structurelles et géographiques pertinentes du marché et du réseau concernés (…)

b/ et lorsqu’un tel contrat aurait pour effet d’améliorer la qualité des services ou le rapport coût-efficacité, ou les deux, par rapport au précédent contrat de Service Public attribué. »

La France entre dans ce cadre.

Le rapport « recommande » l’ouverture à la concurrence pour les TGV et TER en 2023. Pourtant, en Île-de-France, il renvoie celle-ci à 2039 pour certaines lignes. Le Gouvernement n’est donc pas face à une « obligation », mais fait un choix !

Ces éléments démontrent qu’il est possible de faire autrement.

DETTE, FINANCEMENT

Comme en 2014, le Gouvernement renvoie cette question à plus tard.

Pour la CGT, le Gouvernement doit reprendre intégralement la dette et apporter des sources de financement pérennes pour le développement du Service Public ferroviaire fret et voyageurs.

AVENIR DES LIGNES RÉGIONALES

Le Gouvernement ment en affirmant que ce n’est pas une réforme des « petites lignes ». En ne finançant pas les régénérations et en ouvrant à la concurrence, il met fin à la péréquation, se désengage et laisse la responsabilité aux Régions de décider du maintien ou non des lignes régionales du Réseau Ferré National.

Les restrictions budgétaires dans les Régions augurent mal de leur capacité à financer ces lignes. Par ailleurs, le Gouvernement confirme les menaces sur certaines dessertes TGV et maintient sa volonté de recentrer ses investissements autour des métropoles.

STATUT DE L’ENTREPRISE SNCF

Le Gouvernement préconise le passage du Statut d’EPIC, où l’État est propriétaire, à celui de « Société Nationale à Capitaux Publics », où l’État est actionnaire.

En clair, le Gouvernement s’offre la possibilité d’ouvrir le capital et de privatiser la SNCF à court terme. C’est le scenario qui a été appliqué à Air France, EDF/GDF…

La CGT exige le retour à une entreprise publique unique et intégrée : la SNCF.

AVENIR DU FRET SNCF

Malgré une situation catastrophique après plus de 10 ans d’ouverture à la concurrence dans le transport de marchandises, rien n’est dit sur le Fret SNCF.

Le Gouvernement veut liquider purement et simplement le Fret SNCF.

STATUT, CONDITIONS SOCIALES DES CHEMINOTS

Le Gouvernement annonce la fin des recrutements à Statut pour les futurs embauchés.

Le Statut des cheminots permet une continuité et une stabilité dans le fonctionnement du Service Public. Il permet également un niveau de qualification, de formation initiale et continue pour assurer un haut niveau de technicité et de sécurité.

La Fédération CGT des cheminots réaffirme qu’elle n’acceptera pas la fin du Statut pour les futurs embauchés, de même qu’elle exige une amélioration de la situation des cheminots contractuels.

La Fédération CGT des cheminots agit depuis plusieurs mois pour la modernisation et le développement du service public ferroviaire ainsi que pour l’amélioration des conditions sociales, de vie et de travail des cheminots.

Face à l’ampleur des attaques annoncées, la CGT va proposer, dans un cadre unitaire le plus large possible, la construction d’une riposte à la hauteur pour pérenniser l’entreprise publique SNCF, les trains publics et les conditions sociales des cheminots.

La Fédération CGT des cheminots présentera, dans les prochains jours, un rapport CGT sur « l’avenir du transport ferroviaire public et contre le statu quo du Gouvernement ».

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Méfions nous des recompositions politiques locales : soyons nous mêmes !

Posté par jacques LAUPIES le 26 février 2018

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La tradition c’est bien, le progrès social, c’est mieux et cela fera la tradition de demain !

 L’article ci dessous publié dans l’Humanité de ce jour ne manque pas de perspicacité ?

Localement on peut déjà faire une approche de la situation dans nos villes et villages du Nord des Bouches du Rhône. 

Ne soyons pas naïfs, demeurent en présence des forces identifiables  au sein desquelles vont se retrouver, chacune pour ce qui les concerne, l’expression de catégories de  classes et de catégories sociales confrontées à des difficultés grandissantes.

Si les intérêts des différentes couches de la population sont différents, ils ont un sens commun qui fait que le grand capital réduit leurs revenus pour pouvoir poursuivre une politique de démolition de tout ce qui ne lui assure pas des profits suffisants et, comme nous le disions ici même hier , dont le taux tend à baisser. 

Les municipalités sont au cœur de cette question et les priver de moyens, tenter de faire des économies en investissements logements sociaux, services scolaires, transports, etc.) et en dépenses de gestion (réduction d’effectifs de personnel, nous fait  imaginer  ce qui se passerait si Macron et son parti s’implantait dans les communes à qui il  a ôté une dizaine de milliards de dotations.

Afin d’éviter qu’une telle catastrophe se produise il convient que le Parti Communiste reconstitue une force déterminante pour ensuite permettre le rassemblement de la gauche et les républicains.

Cela concerne évidemment l’ensemble de ceux qui ne veulent pas que les communes tombent entre les mains de la droite et de l’extrême droite mais aussi des sociaux libéraux qui ont contribué, localement à la naissance de LREM. Le PS et ses différents réseaux ne vont pas manquer de semer le trouble et tenter d’entrainer des électeurs dans le seul but de faire du PCF une force d’appoint.

Brandir l’épouvantail du FN ne peut que donner des ailes à ce dernier. Ce qu’il faut, c’est prouver de manière concrète que les politiques de Sarkozy, de Hollande et de Macron font le nid du FN et qu’en aucun cas les programmes municipaux ne peuvent ni s’aligner sur elles, ni d’alliance avec ceux qui en sont les représentants.

Ensuite il convient d’appeler la population à s’emparer de nos propositions et à tous ceux qui sont prêts à s’investir pour les défendre et nous soutenir

 A deux ans des élections c’est cela qu’il importe de réaliser. Viendra le moment venu la question des alliances et de l’Union qui seront indispensable pour « sortir » la plupart des commune des difficultés auxquelles elles sont confrontées.

Permanences PCF Tarascon : 35 rue Monge le lundi de 17 à 19 h 00

Élections. En marche ! prépare les municipales

 

Aurélien Soucheyre
Lundi, 26 Février, 2018
L’Humanité
Le délégué général de LREM a annoncé que son parti « n’a pas vocation » à se présenter dans toutes les villes de France en 2020. Alain Jocard/AFP<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />

Le délégué général de LREM a annoncé que son parti « n’a pas vocation » à se présenter dans toutes les villes de France en 2020. Alain Jocard/AFP
 

Le parti présidentiel a créé des comités chargés de dresser la liste des maires « macron-compatibles » déjà en place, notamment dans les grandes villes.

C’est en 2020, mais c’est déjà demain. La République en marche, qui a franchi les portes de l’Élysée « par effraction », selon les propres mots d’Emmanuel Macron, avant de se tailler une majorité sans précédent à l’Assemblée nationale, vise déjà les prochaines municipales. Christophe Castaner, délégué général du parti, a nommé fin janvier quatre « délégués nationaux aux élections et aux territoires ». François Patriat, président du groupe LREM au Sénat, l’ancienne sénatrice Bariza Khiari et les députés Marie Guévenoux et Pierre Person (soit trois anciens socialistes et une ex-LR) se sont vu fixer cette feuille de route : « Où veut-on être ? Quelles sont les villes stratégiques ? »

Sans surprise, les métropoles, où Emmanuel Macron a généralement obtenu de hauts résultats à la présidentielle, sont tout particulièrement dans le viseur. De nombreuses villes gérées par le PS sont convoitées : Lille, Rennes, Brest, Rouen, Strasbourg, Nantes, où pourrait se présenter le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, et bien sûr Paris, où les candidats macronistes ont raflé 14 des 18 circonscriptions aux législatives. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, ne cache pas ses vues sur la capitale, dans laquelle les militants En marche ! déclarent que le « travail programmatique a commencé ».

Sauf que LREM, qui dispose de très peu d’élus locaux, n’est pas parvenu à séduire les grands électeurs lors des sénatoriales de 2017 (les effectifs de son groupe, composé de transfuges à sa création, ont diminué après les élections), et ne dispose que rarement d’une implantation militante conséquente. Christophe Castaner a d’ailleurs reconnu que le parti présidentiel « n’a pas vocation » à se présenter dans toutes les villes de France. Des « comités politiques » ont ainsi été créés dans chaque département, où les responsables et les élus (essentiellement des députés) ont pour mission de dresser la liste des maires « macron-compatibles » déjà en place et à séduire.

« On n’a pas 36 000 Macron à disposition »

C’est le cas à Bayonne, où le maire UDI Jean-René Etchegaray a soutenu Macron à la présidentielle. Idem pour l’ex-PS Jean-François Fountaine à La Rochelle, sans oublier Christophe Béchu, à Angers, et David Robo, à Vannes, qui ont tous les deux quitté « Les Républicains ». À cette liste non exhaustive s’ajoutent Ludovic Jolivet, à Quimper, et Jean Dionis du Séjour, à Agen, qui se sont d’ores et déjà déclarés « macron-compatibles ». Enfin, les maires d’Angoulême, du Havre et de Reims, par exemple, sont des proches du premier ministre, Édouard Philippe, et le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, regarde de près la situation à Lyon.

Reste à savoir si ce grand travail de recyclage d’ex-socialistes et d’anciens membres de LR laissera aussi la place à de nouveaux visages, partout en France, comme cela a été le cas à l’Assemblée nationale. Plusieurs élus macronistes en doutent, et s’amusent à déclarer de concert que le parti n’a pas « 36 000 Macron à disposition ». En attendant, des députés LREM se verraient bien tenter l’aventure, peut-être en prévision de la diminution d’un tiers du nombre de parlementaires annoncée par Macron, dont Coralie Dubost à Montpellier et Barbara Pompili à Amiens. Quand à Christophe Castaner, il se déplace avec assiduité à Marseille. Mais tout cela peut encore bouger : 2020, c’est encore loin.

Journaliste

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Évasion fiscale. Attac 1 – Apple 0

Posté par jacques LAUPIES le 25 février 2018

Lorenzo Clément avec AFP
Samedi, 24 Février, 2018
Humanite.fr
CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
La justice a débouté vendredi à Paris le groupe américain Apple, qui lui demandait d’interdire à Attac de pénétrer dans ses magasins français pour des actions militantes, ce que l’association altermondialiste dénonçait comme une « procédure bâillon ».

Le groupe américain avait déposé l’assignation fin décembre, trois semaines après l’occupation de son magasin proche de l’Opéra de Paris par une centaine de militants d’Attac, qui venaient y dénoncer « l’évasion fiscale massive pratiquée par la marque à la pomme ».  »Deux jours plus tôt, nous avions été reçus par la direction d’Apple France, mais cela a été un dialogue de sourds, tout ce qui les intéressait était de savoir si nous comptions poursuivre nos actions », a déclaré le porte-parole d’Attac, Raphaël Pradeau.

Afin de justifier son assignation, la marque à la pomme avait souligné le « risque imminent pour Apple, ses employés et ses clients » que feraient courir les actions de l’association.
Le « dommage imminent » invoqué par Apple pour justifier cette demande n’est « pas caractérisé », a expliqué le tribunal de grande instance (TGI) de Paris.  »Attac menace de réitérer des actions qui ont déjà causé un préjudice à Apple et qui aboutiront à vandaliser les magasins exploités par Apple, à mettre en péril la sécurité de ses employés et de ses clients et à causer un préjudice commercial à Apple », affirmait alors le géant technologique dans sa demande au TGI.
« La simple pénétration de militants dans l’enceinte du magasin (…) ne suffit pas à caractériser un dommage imminent », a au contraire estimé le juge vendredi.
« Le tribunal reconnaît la légitimité de nos actions et va jusqu’à dire que nous sommes d’intérêt général et que nous sommes en droit de mener ces actions, même s’il ne se prononce bien entendu pas sur le sujet de fond », s’est félicité Raphaël Pradeau pour l’ONG.

Attac avait notamment conduit plusieurs actions le 3 novembre, date de la sortie du dernier smartphone Apple, l’iPhone X, aux magasins de Paris-Opéra et d’Aix-en-Provence, dans le cadre de sa campagne #ApplePayeTesImpôts. Plusieurs militants d’Attac avaient également envahi le magasin de Paris-Opéra le 2 décembre, dans le cadre de cette campagne.
Revenant en particulier sur l’occupation du 2 décembre, le tribunal estime que « la pénétration a eu lieu sans violence » et que l’évacuation du magasin s’est déroulée « spontanément, sans intervention des forces de l’ordre ».  »Aucune dégradation n’est invoquée par Apple, qui parle des « actes de vandalisme » ou des actions ayant mis en péril la sécurité des employés et des clients dans les extraits de journaux cités, sans préciser ces dommages dans son assignation, et sans en justifier par la production de pièces probantes », ajoute le tribunal.
L’association altermondialiste, qui a déjà mené une série d’actions contre Apple pour « dénoncer l’évasion fiscale » pratiquée selon elle par le groupe, ne compte pas en rester là.  »Même condamnés, nous aurions poursuivi nos actions contre l’évasion fiscale d’Apple, nous les aurions simplement adaptées. Apple s’inquiétait d’une montée en puissance, cette décision nous donne justement envie de poursuivre, » a assuré M. Pradeau.

 

 

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Le scandale de la sous évaluation des produits de l’agriculture

Posté par jacques LAUPIES le 24 février 2018

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Lorsque j’étais jeune militant j’apprenais que le maintien des prix bas dans l’agriculture était fait pour atténuer les revendications ouvrières qui ainsi voyaient leur pouvoir d’achat moins amputé.
Bien entendu le contexte était différent (dans les années 60) à tel point que le PCF allait jusqu’à dire qu’il fallait augmenter les coût des produits agricoles et de ne pas craindre de demander à  la classe ouvrière d’accepter cette mesure. En lui conseillant par ailleurs de lutter pour de meilleurs salaires.
Dans l’industrie comme dans l’agriculture le capital subit ce que l’on appelle « la baisse tendancielle du taux de profit » qui découle du fait que le capital accumulé grandit et ne trouve plus la même  rentabilité à cause notamment du fait qu’il subit le contre coup des réductions d’effectifs. Dans l’exploitation familiale agricole la quasi absence de mains d’œuvre salariée laisse l’exploitant  seul pour reproduire son capital. Il en résulte une atomisation qui « …est en opposition avec les règles de fonctionnement de l’entreprise  capitaliste » (page 66  de l’ouvrage : « quelle agriculture pour la France »  – éditions sociales  1974)
Cela évidemment n’a aucun attrait pour le grand capital  qui a préféré intervenir en aval et a disposé ainsi des moyens de pression sur les agriculteurs aggravant leur auto-exploitation provoquant un assistanat qui n’a fait qu’aggraver la situation de ces derniers.
Ce qui a conduit les communistes à ne jamais faire l’amalgame entre la propriété foncière et celle des grands groupes qui interviennent dans l’agro alimentaire et la distribution. 

Agriculture. À quand l’éclaircie pour le revenu paysan ?

 

Olivier Morin
Vendredi, 23 Février, 2018
L’Humanité
Pour le Modef (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux), «	la loi portera sur les ventes à perte et l’encadrement des promotions abusives, sans mesure concrète pour les paysans	».<br /><br /><br /><br /><br /><br />
Pour le Modef (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux), « la loi portera sur les ventes à perte et l’encadrement des promotions abusives, sans mesure concrète pour les paysans ».
 

À la veille de l’ouverture du 55e Salon de l’agriculture et malgré un projet de loi prétendant rééquilibrer la répartition de la valeur ajoutée, les paysans sont toujours la variable d’ajustement des négociations commerciales.

Quand un artisan réalise un devis, il y intègre ses coûts de production et la rémunération de son travail. Rien de tel pour la majorité des agriculteurs. Si quelques-uns d’entre eux peuvent fixer leurs prix en pratiquant la vente directe (y compris avec les grandes surfaces), pour la majorité des volumes commercialisés, ce sont les acheteurs qui fixent les prix. Une situation ubuesque que ne résout pas le récent projet de loi issu des états généraux de l’alimentation et proposé par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert. C’est que les négociations commerciales annuelles, qui prennent fin dans quelques semaines, tiennent davantage de la fosse aux lions que de relations d’égal à égal.

Contrairement à ce qui est parfois sous-entendu, les producteurs ne sont pas directement invités à négocier avec la grande distribution. « Pour la viande bovine, ce sont les sociétés comme Bigard ou la SVA Jean Rozé qui discutent avec les enseignes », détaille Éric Chapelle, directeur de la Fédération nationale bovine (FNB), liée à la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). « En bout de chaîne, les producteurs sont véritablement la variable d’ajustement des prix », ajoute-t-il. Et c’est le cas pour la majeure partie des produits agricoles qui subissent une transformation, notamment pour le lait. « Ce qui occasionne une pression énorme sur les producteurs, estime éric Chapelle. Des éleveurs ont déjà été blacklistés par Bigard pour avoir témoigné des conditions de leurs rémunérations. Comment peuvent-ils vendre leur viande ensuite ? » Une omerta qui peine à se fissurer, d’autant que la concentration des capitaux des sociétés de transformation comme de distribution se fait de plus en plus forte.

Dans le secteur laitier par exemple, Sodiaal et Lactalis règnent toujours en maîtres sur la collecte et la transformation du lait français et les quatre centrales d’achat de la grande distribution se partagent le gâteau de la consommation.

« Pour nous, les négociations se font avant le début de chaque campagne »

Si les producteurs de fruits et légumes frais n’ont pas à traiter avec l’industrie de transformation, ils ne siègent pas non plus dans les négociations commerciales annuelles. « Pour nous, les négociations se font avant le début de chaque campagne, explique Luc Barbier, arboriculteur et président de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF). Par exemple, pour la cerise, dont la récolte débute en mai, on commence à négocier en mars ou avril. » Mais là encore, le compte n’y est pas. « Comme il n’y a pas de régularité des marchés, les jeunes hésitent à s’installer. Nous souhaitons un encadrement des prix, avec un plancher et un plafond, mais, pour l’instant, c’est toujours l’offre et la demande qui font les prix », déplore Luc Barbier.

La majeure partie de ceux qui négocient avec la grande distribution sont en fait les entreprises agroalimentaires. Tous les ans, celles-ci envoient leurs conditions générales de vente début décembre. Puis les discussions s’ouvrent avec les enseignes, pour finir début mars. Des milliers de fournisseurs défilent dans des box au mobilier minimal, dignes d’un parloir, pour défendre leurs produits. Face à eux, des centrales d’achat qui n’en finissent pas de se regrouper, frisant le monopolisme. Valérie Weil-Lancry, directrice juridique à l’Association nationale des industries agroalimentaires (Ania), parle de la violence des négociations commerciales entre les 17 600 entreprises alimentaires et les quatre centrales d’achat de la grande distribution, « où les produits ne sont même pas évoqués et où seuls les prix comptent ». L’obsession des enseignes étant de baisser les prix pour gagner des parts de marché. À tel point, que cette année, Valérie Weil-Lancry parle de déflation « stratosphérique » pour les prix payés aux industriels, de l’ordre de 2 % à 8 % par rapport à l’an dernier. Résultat, « la majorité des entreprises, qu’elles soient petites ou grandes, n’a pas encore signé d’accord ou très peu, mais presque toujours en déflation avec la grande distribution », s’inquiètent conjointement l’Ania, Coop de France, la FNSEA et l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation (Ilec). Dans ces conditions, que peut-il bien rester aux fournisseurs de matières premières que sont les agriculteurs ?

Si l’affichage du projet de loi dite « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable » entend inverser la formation des prix en partant des coûts de revient à la production, certains syndicats agricoles dénoncent un coup de communication sans effet réel, et qui s’intéresse seulement au maillon industrie-distribution. Pour le Modef (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux), « la loi portera sur les ventes à perte et l’encadrement des promotions abusives, sans mesure concrète pour les paysans ». Même écho du côté de la Confédération paysanne, qui estime que « lorsque le texte aborde, à demi-mot, la question des coûts de production, c’est pour laisser la place aux industriels de multiplier les indicateurs ». Pour Sébastien Jumel, député PCF, qui a analysé attentivement le texte de loi, « le grand soir des états généraux de l’alimentation risque d’accoucher, avec cette loi, d’un petit matin ».

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