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Venezuela. Dans les barrios de Caracas, l’espoir le dispute à la colère

Posté par jacques LAUPIES le 31 juillet 2017

 

Pierre Barbancey
Lundi, 31 Juillet, 2017
L’Humanité
Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche dans un climat très tendu pour l’élection d’une Constituante. Carlos Garcia Rawlins/Reuters<br /><br /><br />
Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche dans un climat très tendu pour l’élection d’une Constituante. Carlos Garcia Rawlins/Reuters
 

Le scrutin pour l’élection de l’Assemblée nationale constituante (ANC) a été boycotté par l’opposition. Celle-ci n’a pas réussi ses grèves et ses manifestations. Les Vénézuéliens veulent une solution pacifique à la crise.

Lorsque les pétards ont éclaté dans les rues de Caracas, hier à 6 heures alors que le soleil se levait, annonçant l’ouverture du scrutin pour l’élection de l’Assemblée nationale constituante (ANC), bien malin celui qui aurait pu dire comment allait se terminer cette journée. Une journée cruciale pour l’avenir du pays et de la révolution bolivarienne, mais surtout pour la paix.

L’opposition, qui a refusé de participer à l’élection de l’ANC qu’elle juge « illégitime », a tout fait pour empêcher la tenue du scrutin. Mais la grève de quarante-huit heures à laquelle elle avait appelé en fin de semaine dernière n’a pas eu le soutien escompté, pas plus que la volonté de « prendre Caracas ». Même si le mécontentement est réel au sein de la population, la stratégie violente de l’opposition effraie bon nombre de Vénézuéliens, y compris ceux qui ne veulent plus du pouvoir en place. Dans le barrio el Guarataro, à l’ouest de Caracas, les avis sont ainsi partagés. Dans sa petite maison, modeste mais parfaitement tenue, Maria Noelia Romero de Figueroa raconte qu’elle avait voté pour Chavez, elle qui tenait auparavant une petite épicerie. « Mais tout s’est compliqué, souligne-t-elle. Je me suis sentie étouffée avec tous ces problèmes. Depuis 2015, les prix n’arrêtent pas d’augmenter, nous manquons de nourriture et de médicaments. » Elle ajoute néanmoins : « Mais les manifestations en cours me rendent triste car beaucoup d’innocents sont en train de mourir. » Hier, elle est allée voter « parce que j’attends que quelque chose de bien se produise, même si on ne sait pas très bien ce que va faire l’ANC ».

Les manœuvres pour faire monter la colère de la population

Kaliana, qui a encore des enfants en bas âge, n’est pas de cet avis. Si elle a effectivement souffert de la pénurie, elle souligne que depuis quinze mois maintenant les choses se sont améliorées avec la mise en place du Clap, un kit de nourriture subventionné par le gouvernement qu’une famille paie 10 000 bolivars pour un coût réel de 200 000 bolivars. « Ceux de l’opposition qui disent que le Clap ne sert à rien sont sans doute assez riches pour s’en passer, dit-elle. Ce n’est pas notre cas. Grâce à ça on peut épargner un peu. » Kaliana sait aussi que la corruption et les prébendes vont bon train, notamment avec la revente à des privés de certains stocks de nourriture ou de médicaments. « C’est du sabotage », lâche la jeune femme. Sans compter les manœuvres des négociants privés pour faire monter la colère de la population. Dans ce même barrio, on signalait que le groupe Polar, aux mains de la famille Mendoza, fournisseur de l’abasto communal (sorte de supermarché à bas prix), n’a plus livré de marchandises dans ces quartiers populaires depuis deux semaines. « Surtout la harina pan (farine de maïs) pour confectionner l’arepa (galette), se plaignait Irama Panicha, pas dupe. Par contre, les aliments pour chiens ont été livrés… »

Samedi, si des barrages avaient été dressés dans quelques quartiers traditionnellement opposés aux chavistes, à l’est de la capitale, le reste de la ville était totalement calme. Vendredi soir, comme pour exorciser les peurs, le centre-ville était même en fête. Des estrades avaient été dressées et les musiques se mêlaient d’un carrefour à l’autre dans une joyeuse cacophonie. Sur la place Simon-Bolivar, la Banda Marcial de Caracas laissait éclater ses cuivres et la voix de ténor de son chanteur. Ali Alejandro Primera, chanteur lui-même, directeur de la formation et par ailleurs conseiller métropolitain de Caracas, ne cachait pas son soutien au scrutin tout en expliquant ses attentes : « Il faut que le gouvernement mette en place une politique culturelle post-pétrolière claire. Il faut des propositions qui touchent aux infrastructures pour une culture populaire plus démocratique, pour que les travailleurs de la culture aient une meilleure protection sociale et que la promotion culturelle soit élevée au niveau constitutionnel. »

Le pouvoir bolivarien espérait dépasser les 8 millions de votants, soit plus que la participation annoncée par l’opposition lors du scrutin informel organisé il y a deux semaines – un peu plus de 7 millions mais sans qu’aucune vérification indépendante n’ait pu être réalisée.

 

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Un constat clair de la vie politique de ces derniers jours par le Directeur de l’Humanité : Patrick Le Hyaric

Posté par jacques LAUPIES le 31 juillet 2017

« Quand un ouvrier se bat il se bat pour une cause générale… »

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Vénézuéla : c’est un combat de classe !

Posté par jacques LAUPIES le 30 juillet 2017

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Dans toute lutte d’émancipation sociale il faut savoir choisir son camp.

Quelles que soient les erreurs commises par les dirigeant des révolutions  ou courants de transformations politiques et économiques prenant appui sur les institutions en place, l’adversaire est là pour empêcher le l’humanité suivre son cours naturel vers son fondement qui a permis son émergence : la coopération et la solidarité de l’espèce humaine.

Cet adversaire, ce cancer à la fois destructeur et producteur, malgré tout, d’avancées scientifiques et technologiques, de lumières mais aussi d’obscurantisme dans l’évolution de la pensée humaine, ce cancer est bien là et il a pour nom l’exploitation de l’homme par l’homme. Il faut s’en libérer au risque si nous ne le faisons pas d’une auto destruction de cette humanité.

Le chemin de l’émancipation est long et difficile. Seuls les exploités peuvent mener efficacement  ce combat et imposer la disparation des exploiteurs qui sont aussi les possédants, libérant également ces derniers de leur statut malsain d’oppresseurs.

Ces possédants ne sont pas enclins pour des raisons matérielles mais aussi culturelles à s’effacer et se fondre dans une solidarité humaniste !

S’ils n’ont pas le nombre ils ont la puissance financière, parfois la puissance militaire tournée contre le peuple. L’un allant bien entendu avec l’autre. Sans compter l’essentiel : l’appui de leurs comparses sur l’ensemble de la planète. Tous  capables de diviser, voire d’affamer par des mesures économiques, d’aliéner les esprits en instrumentalisant les religions, en fabricant des partis politiques, en réhabilitant « philosophiquement » des lois pseudos naturelles qui ne sont qu’un retour aux règles de l’évolution animale, etc.

Ils peuvent même pousser à la révolte pour ensuite mieux la réprimer, sévir et tuer si besoin est en se parant du mot liberté qui en fait n’est pour eux que celle de maintenir leurs privilèges, de leur inutilité sociale !

 

 

 

Les chroniques Latines de Jean Ortiz portent un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains… Toujours un oeil vif sur l’Espagne et les enjeux sous-jacents du quotidien…
Jean Ortiz
Samedi, 29 Juillet, 2017 – 10:32

Tous bolivariens !

Dans quelques heures le Venezuela peut être plongé dans un bain de sang par ceux qui, nationalement et internationalement, ne supportent pas que les pauvres refusent de le rester, et qui voudraient faire main basse sur les énormes réserves en hydrocarbures du pays.

L’enjeu géopolitique dépasse Caracas.
Les secteurs majoritaires et d’extrême droite de l’opposition connue comme « Table d’union démocratique » (MUD en espagnol) tentent de bloquer le pays pour empêcher les élections à l’Assemblée constituante et en appeler à l’intervention de Washington. Le président TRUMP et la CIA ont prévenu : s’il y a vote, « l’empire » prendra des sanctions immédiates contre le droit à l’auto-détermination d’un peuple.
 
Ce qui se joue au Venezuela aujourd’hui, quelles que soient les erreurs qu’ait pu commettre le président Maduro, a et aura des répercussions continentales et internationales lourdes. Washington (soutenu en sous-main par l’Union européenne) s’apprête à violer la souveraineté du Venezuela. Ils tentent de provoquer une rupture dans l’armée. Pour les États-Unis, le Venezuela bolivarien constitue « une menace pour la (sa) sécurité ». La formule est de ce « bon » président Obama.
 
Le Venezuela redevient le cœur de la stratégie impérialiste. Il doit plus que jamais faire battre le cœur de tous les démocrates. Le Haut commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’homme vient d’appeler à « garantir la paix » afin que le vote de l’Assemblée constituante, le 30 juillet, se déroule en toute normalité. Les médias vénézuéliens, qui appartiennent très majoritairement à l’oligarchie, et leurs clones français, soufflent sur le feu au lieu de calmer le jeu, hurlent à « la dictature » parce que le gouvernement Maduro a interdit les manifestations pour que le vote ait lieu en toute tranquillité, et éviter que le sang coule davantage.
 
L’opposition, nous serions tenté d’écrire la « subversion », refuse de participer à la consultation. Elle a préalablement et illégalement organisé, un vote parallèle et bidon où elle aurait obtenu plus de 7 millions de suffrages. Aucune vérification, aucun comptage sérieux n’ont pu avoir lieu. Listes électorales « maison » et bulletins de vote ont été monopolisés, puis brûlés.
Les principaux chefs de l’opposition veulent aujourd’hui, après trois mois et demi d’insurrections localisées, surtout dans les quartiers riches, en découdre, quel qu’en soit le prix. Les opposants sont devenus des émeutiers. Depuis l’élection, avec une courte majorité, du président Maduro, en 2013, l’opposition se refuse à reconnaître la légitimité du président. Cette attitude putschiste rappelle et dépasse le « golpe » contre Chavez de 2002. Et pourtant …
 
L’élection d’une Constituante, l’élargissement de la démocratie, la consultation de l’ensemble de la population, dans un processus de fond, constituent bien l’un des derniers atouts, sans doute, pour le vivre ensemble, dans un pays aujourd’hui déchiré, au bord du gouffre. La révolution veut modifier la Constitution de 1999, y ajouter les acquis sociaux reconnus par les institutions internationales. Malgré l’effondrement économique, la révolution est parvenue à maintenir les grandes « Missions » sociales. Peu en parlent. La pénurie sur des produits ciblés, sur des médicaments, certes cruelle, organisée essentiellement par le patronat, est sur-médiatisée. Et pourtant les chiffres, eux, parlent… L’indice de développement humain du Venezuela était en 2015 de 0.767, 71e rang sur un ensemble de 188 pays. De 1990 à 2015, l’espérance de vie à la naissance a augmenté de 4,6 années. La santé et l’éducation (gratuites) restent des priorités, malgré la profonde crise économique et politique.
Le Venezuela ne doit pas être le Chili. L’expérience a prouvé que tout blocus affecte surtout les populations civiles et se retourne finalement contre ses promoteurs. Cuba a plus que prouvé et éprouvé les voies de la résistance pratique, concrète, au quotidien.
Les niveaux atteints par la désinformation ne sauraient nous détourner de notre devoir d’internationalisme. L’internationalisme, disait le Che, c’est la solidarité de classe des exploités.

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Lepage et Hue, entre autres : des opportunistes ou des imbéciles, à moins que ce ne soit les deux !

Posté par jacques LAUPIES le 29 juillet 2017

 

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Juillet dans la campagne de Saint Pierre de  Mézoargues (13150)

 

Le Figaro fait état des « soutiens » de Macron  déçus par certaines de ses orientations. Comme si ces braves gens, du style de l’inénarrable Robert Hue, ne savaient pas à quoi s’en tenir lorsqu’ils ont pris cette décision de soutien. De deux choses l’une ou bien ce sont de vrais imbéciles ou bien des opportunistes non payés en retour. Lamentable !

Robert Hue disait parait il, à une relation commune s’en faisant l’écho auprès de moi, que je devais être un apparatchik du PCF parce que je dénonçais sa compromission avec un candidat aux dernières départementales, ex-communiste comme lui (un certain Dufour) !

Dire que pendant une période où j’étais trop occupé par mes responsabilités associatives et mutualistes, j’ai assumé, même sans responsabilités, par discipline, les orientations de ce sinistre dirigeant du PCF, qui n’est pas étranger à la dégringolade de mon parti. Mais il n’est pas seul évidemment. 

 

 

La déception des ténors politiques ralliés à Macron (Le Figaro)

figarofr: L'ancien candidat communiste, Robert Hue.
© ALAIN JOCARD/AFP L’ancien candidat communiste, Robert Hue.
LE SCAN POLITIQUE – La déception étreint les anciennes personnalités de la politique, ralliées à Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.Pendant la campagne, chaque personnalité au nom un tantinet célèbre qui se ralliait à Emmanuel Macron, lui permettait d’affermir le sérieux de sa candidature. Robert Hue, Corinne Lepage, Alain Tourret, toutes ces anciennes figures de la politique ont permis au candidat Macron d’accroître sa crédibilité. Et puis les législatives ont accouché du «nouveau monde» macroniste et l‘ère du désenchantement a débuté pour ceux qui, pendant si longtemps, ont fait partie de l’ancien.Le premier épisode s’est déroulé autour de la loi de moralisation de la vie publique dont l’examen a débuté il y a quelques jours à l’Assemblée. Pour le gouvernement, il faut frapper fort et vite, car cette loi doit être un emblème du quinquennat. Les députés sont sommés de se délester de certains privilèges précieux: leur indemnité de frais de représentation (IRFM), la possibilité d’employer un ou plusieurs membres de leur famille et leur réserve parlementaire qui sert à financer des projets locaux. Les députés macronistes n’ont pas intérêt à piper mot puisqu’ils ont précisément signé pour ça, la réforme était stipulée dans le programme présidentiel de leur seigneur et maître. 

Alain Tourret a évoqué une «réforme dangereuse»

 

Si les jeunes pousses de la start-up Macron n’ont pas eu le temps de s’habituer à ce confort de la vie parlementaire, ce n’est pas le cas d’un Alain Tourret, 69 ans, élu pour la première fois en 1997, ancien membre du Parti radical de gauche et proche d’Emmanuel Macron.

Le député LREM vit très mal cette redite de la nuit du 4 août qui veut le forcer à produire des notes de frais pour se voir rembourser repas et billets de train. En pleine séance d’examen en commission des lois, Alain Tourret s’en est pris à cette réforme «dangereuse» et s’est indigné de devoir peut-être aller au McDo. Sans doute sermonné après son envolée verbale en commission, le député a pesté contre le manque de «parole libre» dans le mouvement.

 

Robert souhaite qu’une «autre direction soit prise»

 

En janvier, Corinne Lepage louait le candidat Macron et parlait de lui comme «la meilleure solution pour la France». En juillet, Corinne Lepage file un coup de main aux adhérents du mouvement qui intentent une action en justice pour protester contre les nouveaux statuts du parti, pas assez démocratiques à leurs yeux. Si l’eurodéputée MoDem n’assimile pas sa démarche à une rébellion, elle admet que le «centralisme démocratique» d’En Marche la gêne.

Autre dossier, autre motif d’embarras pour Robert Hue. Rallié à Emmanuel Macron en mars, le candidat à la présidentielle de 1995 a fait savoir que le tout petit parti qu’il préside, le Mouvement des progressiste (MdP) était contre la baisse de cinq euros du montant des aides aux logements (APL) prévue pour la rentrée. Le sénateur du Val d’Oise a émis le souhait «qu’une toute autre direction soit prise afin que les propositions faites pendant la campagne électorale par le candidat Emmanuel Macron – hausse du pouvoir d’achat, protection des classes sociales les moins favorisées – soient véritablement mises en œuvre».

Extrêmement composite, la majorité macroniste n’est soudée que par une commune admiration pour Emmanuel Macron et par l’envie de faire de la politique autrement. Comme «Manu», devenu chef de l’État, n’a que peu de temps à consacrer à ses grognards, l’admiration risque de passer et comme le nouveau monde ressemble de plus en plus à l’ancien, il n’est pas impossible que la fragile majorité ne se disloque avant l’hiver.

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Bastien Lachaud

Posté par jacques LAUPIES le 27 juillet 2017

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Ce jeune député (FI) a fait une remarquable intervention à l’assemblée nationale dans la discussion sur la loi de moralisation le 24 juillet

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