Pas tres rassurant…
Posté par jacques LAUPIES le 30 novembre 2016
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Posté par jacques LAUPIES le 30 novembre 2016
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Posté par jacques LAUPIES le 30 novembre 2016
LOISIRS
Ces petites choses qui ont le mérite de faire rêver les enfants dénotent aussi la pauvreté de tout un monde qui n’y a même pas accès… Et les difficultés de ceux qui nous les proposent !
POLITIQUE :
Communistes locaux : mieux élaborer nos propositions en concertation, mieux rassembler pour nous faire entendre !
Première réunion après le vote des communistes qui prononce pour le soutien à la candidature de Jean Luc Mélenchon. Légère déception d’une équipe locale qui s’était unanimement prononcée pour une candidature communiste avec possibilité de retrait si une perspective de rassemblement était offerte.
Après une discussion au cours de laquelle personne ne remet en cause son choix il apparaît clairement que l’on va s’inscrire dans la décision prise démocratiquement c’est à dire œuvrer pour que le candidat de la « France insoumise » réalise un score le portant au deuxième tour de la présidentielle ou, du moins, rende la prise en compte des objectifs communs que nous défendons ensemble, incontournables pour l’avenir.
Les communistes locaux sont bien décidés à porter dans la population leur projet pour la France, projet qui vise sur le plan intérieur à développer la demande par une action sociale forte concernant le pouvoir d’achat (qu’il s’agisse des rémunérations et salaires, du développement de l’accès au services publics, de l’amélioration des remboursements de sécurité sociale) avec en parallèle des mesures économique visant à maitriser ou contrôler les secteurs bancaires et la production des biens, à élaborer une fiscalité plus juste et à récupérer les quelques 80 milliards de fraude fiscale.
Sur le plan extérieur à œuvrer pour une autre Europe plus sociale, à prôner la coopération, à user du prestige de la France et mettre sa diplomatie au service de solutions politiques visant à résoudre les conflits. Du pain sur la planche qui nécessitent un Parti plus fort, plus influent, à l’écoute pour mieux élaborer sa politique et la faire entendre.
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Posté par jacques LAUPIES le 30 novembre 2016
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Posté par jacques LAUPIES le 29 novembre 2016
Pâquerettes en automne
On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Et quand l’omelette c’est la révolution qui émancipe un peuple les œufs ne peuvent être compris de la même manière que lorsqu’il s’agit de la contre révolution. Tout comme ne peuvent être ignorées les souffrances séculaires de ceux qui se révoltent et usent de la violence pour se débarrasser de celles qu’ils ont subies.
Les pseudos démocrates et soi disant adeptes des droits de l’homme ne rentrent pas dans cette logique et viennent, parfois des siècles après les évènements dramatiques des révoltes et des révolutions contre les oppresseurs, tenter de nous expliquer que Robespierre, Lénine et Mao étaient d’horribles sanguinaires, eux qui ont été des combattants pour la paix, la liberté, le bien être de leur peuple. Eux qui souvent ont connu des cheminements semés de doute et d’erreurs mais ont réussi malgré tout à permettre aux générations qui leur ont succédé de se libérer de la misère et de tout ce qu’elle engendre d’obscurantisme.
Toutes proportions gardées, nous connaissons, nous observons toutes ces ingratitudes à l’égard d’hommes et de femmes lesquels au delà de leurs imperfections d’être qui engendrés par une société elle-même porteuse de tares, ont permis des progrès irréversibles. Les ingratitudes, les amertumes sont souvent portées par des individus dont l’échec personnel (qui n’est qu’une illusion) les range inconsciemment aux côtés de ceux qui en sont véritablement responsables.
Selon les temps, les contextes politiques et sociétaux, ils s’érigent en censeurs, en procureurs au service d’une réaction « naturellement » présente dans tout affrontement. Attention que cela ne les conduise pas à devenir des bourreaux.
Un récit de José Fort. Rarement un révolutionnaire, un homme d’Etat aura provoqué autant de réactions aussi passionnées que Fidel Castro. Certains l’ont adoré avant de le brûler sur la place publique, d’autres ont d’abord pris leurs distances avant de se rapprocher de ce personnage hors du commun. Fidel Castro n’a pas de pareil.
Il était « Fidel » ou le « Comandante » pour les Cubains et les latino-américains, pas le « leader maximo », une formule ânonnée par les adeptes européo-étatsuniens du raccourci facile. Quoi qu’ils en disent, Fidel Castro restera un géant du XXe siècle.
Les détails de l’Opération Carlota, révélés par le romancier Gabriel Garcia Marquez, une promenade en mer ou une nuit d’entretien avec Fidel Castro, le journaliste de l’Humanité José Fort revient dans son livre Trente ans d’Humanité sur ses rencontres avec le dirigeant cubain. Extraits.
Opération Carlota et une promesse
Le célèbre romancier colombien Gabriel Garcia Marquez, ami très proche de Fidel Castro, révéla au monde en 1977 les détails de l’Opération Carlota. Cuba, petit pays des Caraïbes, avait réalisé la prouesse de transporter plusieurs milliers de soldats en Angola pour mener l’une des opérations militaires les plus audacieuses des dernières décennies. Luanda assiégée par les troupes racistes sud-africaines, sur le point de tomber, lança un appel à l’aide. Moscou n’était pas favorable à une intervention. Cuba répondit en réalisant un pont aérien avec ses propres avions, des appareils au rayon d’action limité. Les agresseurs eurent à affronter la puissance de feu et le courage des premiers soldats cubains parachutés, noirs pour la plupart, avec pour résultat un choc psychologique chez les mercenaires blancs Dès décembre 1975, j’étais au courant de l’opération. A La Havane, en cette fin 1975, je participais à une rencontre très décontractée sur une terrasse autour d’un verre. Il y avait là le dirigeant communiste hongrois Janos Kadar, le ministre des Affaires étrangères cubain Carlos Rafael, Georges Marchais, Jean Kanapa, Georges Fournial et moi. Fidel Castro arriva en pleine discussion et resta un long moment silencieux en écoutant Kadar, le visage balafré, expliquer comment il avait été torturé dans les prisons staliniennes. Il posa quelques questions puis environ une heure après son arrivée déclara : « J’ai une information de la plus haute importance à vous donner. Je demande la plus grande discrétion ». Je commençais à ramasser mes affaires lorsque, à mon grand étonnement, Georges Marchais indiqua : « José a toute ma confiance ». Je n’ai jamais pipé mot sur l’affaire y compris dans ma famille. Et puis Garcia Marquez a écrit…
Fidel Castro : « Décris-moi le bocage vendéen »
Il était un peu plus de minuit ce 31 décembre et nous venions de terminer le repas de réveillon. Il y avait là Carlos Rafaël Rodriguez, le brillant ministre cubain des Affaires étrangères, Georges Marchais, sa femme Liliane et leur fils, ma première femme Nicole et mes enfants. Soudain, Fidel Castro surgit dans la pièce et dit : « Préparez vos affaires, nous partons en mer. » Alors que tous les présents se précipitaient dans les chambres, Fidel me pris à part et me dit : « En attendant leur retour, décris moi le bocage vendéen. » Stupéfait, je me lance dans un discours sur la révolution française, les chouans… Fidel m’arrête et me dit : « tout cela, je le sais. Je suis en train de lire un ouvrage sur la Révolution française. Ce que je veux c’est que tu m’aides à visualiser le bocage. » J’aurai dû lui dire simplement que je ne connaissais pas la région. Il s’en est rendu compte.
Une nuit avec Fidel
Une interview de Fidel Castro relève du parcours du combattant. En ce début de soirée du mois de février 1989, Roland Leroy accompagné de sa femme Danièle, reporter photographe de l’occasion, la correspondante de « l’Humanité » à Cuba, Maïté Pinero et moi attendions le signal. « C’est pour ce soir », nous avait-on dit. A 21h, le départ était annoncé. La rencontre a duré la nuit entière. L’entretien a commencé par un échange personnel entre Roland Leroy et Fidel Castro. Puis les magnétophones ont tourné jusqu’à 23h. C’est alors qu’un des assistants du Président s’approche et dit à Fidel : – « La délégation mozambicaine conduite par le ministre des Affaires étrangères quitte La Havane demain matin très tôt ».
- « Fais les venir tout de suite », lui dit Fidel.
- « Mais ils sont couchés », s’inquiète l’assistant ».
Nous avons vu arriver les Mozambicains les cheveux hirsutes. Fidel Castro flanqué de Roland Leroy sont partis les rejoindre. Pendant ce temps avec Daniele nous avons posé derrière le bureau de Fidel. Une bonne heure plus tard, l’interview a repris. Puis, Fidel nous a raccompagnés. Il était 5h et le soleil se levait sur la capitale cubaine.(Extraits de mon livreTrente ans d’Humanité, Editions Arcane 17)
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Posté par jacques LAUPIES le 28 novembre 2016
Le lundi 13 mars 1995, Fidel Castro était l’invité chez Georges et Liliane Marchais. Un dîner « en famille » dans le petit pavillon de Champigny-sur-Marne, dans le Val de Marne.
Quel souvenir pour les Campinois ! Le 13 mars 1995, Fidel Castro, en tenue civile, était l’invité chez Georges et Liliane Marchais. Un dîner « en famille », joyeux, dans le petit pavillon de Champigny-sur-Marne, dans le Val de Marne. Le journaliste de l’Humanité, Claude Marchand, a relaté cette soirée dans l’édition de journal datée du vendredi 17 mars 1995.
« Il est 21 h 40, lundi à Champigny, dans une petite rue ordinairement tranquille de la banlieue sud de Paris. Fidel Castro quitte le perron du petit pavillon de Georges Marchais, en disant quelques mots à l’Humanité. «Je viens de passer une soirée très, très agréable, en famille, avec mon ami Georges Marchais, et je me suis senti très heureux.» Les mots suivants se perdent dans le brouhaha et le crépitement des flashes: la porte du jardinet vient de s’ouvrir sur la rue où l’attend une foule de journalistes en quête de déclarations. «Commandante!», l’interpelle un reporter. «Non, pas commandant. Aujourd’hui, je ne suis pas militaire, je porte un costume civil. Je me sens comme un citoyen français qui vient de rendre visite à un ami», répond-il en s’engouffrant dans sa voiture. Sous les applaudissements et les encouragements de quelques dizaines de personnes, des jeunes pour l’essentiel, venues spontanément des cités voisines en entendant la nouvelle à la radio ou à la TV.
Fidel Castro vient de passer plus de deux heures chez son «ami Georges». Une rencontre qu’il a personnellement souhaitée dans l’intimité familiale du domicile des Marchais, loin des mondanités. Une rencontre chaleureuse, le temps d’un repas – on allait dire à «la bonne franquette» – entre deux frères de combat pour la libération humaine, liés par une solide amitié depuis près de trois décennies. «Une soirée toute simple, dont je suis très content, raconte Georges Marchais aux journalistes. Nous nous connaissons depuis 1966. Je n’ai jamais cessé de lui dire mon souhait qu’un jour il vienne en France et lui même avait aussi cette idée, parce qu’il aime beaucoup la France, il est très attaché à notre peuple. Je suis sûr qu’avec ce voyage il réalise une aspiration profonde.»
De quoi ont-ils parlé ? Du blocus américain, naturellement. Georges Marchais :
«L’opinion qui se dégage de notre discussion, c’est que le problème de l’embargo est maintenant très fortement posé au plan mondial. Depuis la rencontre internationale sur ce thème, à laquelle j’ai participé à La Havane en novembre dernier, en compagnie de représentants de cent dix-huit pays de toutes opinions politiques, philosophiques et religieuses, la cause de la levée de l’embargo a progressé. J’ai la conviction que les voyages de Fidel à Copenhague, puis en France vont contribuer à ce que le président Clinton et les Américains prennent en compte le fait qu’on ne peut pas essayer d’affamer un peuple comme ils le font actuellement. C’est un voyage qui est une très bonne chose pour la levée de cet embargo.» Georges Marchais conclut en évoquant l’avenir: «La position du PCF est claire, nous pensons que la France, qui joue déjà un certain rôle, doit faire plus pour la levée de cet embargo et pour l’aide à Cuba. Voilà ce que j’ai réaffirmé à Fidel Castro.»
Le lendemain du repas, le journal télévisé de France 2 rendait compte de cette soirée à Champigny, qui reste un moment inoubliable pour nombre d’habitants du quartier.
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