Posté par jacques LAUPIES le 31 août 2016
D’évidence Jean Luc Mélenchon spécule sur le résultat électoral obtenu en 2012 avec sa candidature soutenue par le Front de Gauche. C’est son droit de considérer que ce potentiel est devenu sa propriété d’autant que les sondages semblent lui donner raison présentement !
Mais il est du droit des électeurs, dont je suis, de dire qu’il n’aura pas ma voix s’il persiste dans cette idée très mitterrandienne qu’il va, ainsi, rouler les communistes et leur piquer ce qu’ils ont d’électorat dont tout laisse penser que si le PCF devait aller à une bataille électorale seul il en conserverait un volume appréciable. Car une campagne électorale mettrait les choses au clair. Malgré le concours des médias qui ont tendance à le présenter comme le quatrième homme. Savoureux son « évitons de leur ressembler »
Mais nous n’en sommes pas là et il est nécessaire de mener le combat pour le rassemblement et pas seulement au niveau des « états-majors » et ce n’est pas un vain combat si l’on mesure le poids de la masse de français réfugiés dans l’abstention notamment sympathisants de gauche découragés, déçus, sans omettre ceux qui se perdent dans un vote d’extrême droite !
Parce qu’il considère qu’il existe pour défendre, sur des positions de classe, l’intérêt des français et non pour lui même le Parti Communiste en appelle à la raison qui doit le conduire à user de son influence et de sa capacité militante à travailler pour établir un programme commun (plateforme) en ne se privant pas d’afficher sa spécificité.
Quand on met en cause un adversaire politique il est ridicule d’ignorer les partenaires possibles dotés de valeurs et d’objectifs partiellement ou pleinement semblables aux nôtres pour le combattre et qui peuvent eux aussi trouver dans l’union . De plus la constitution et son système électoral nous impose de ne pas nous enfermer dans un isolement mortifère dans l’immédiat et qui aurait des conséquences que l’on ne peut mesurer. Cela bien sur ne nous dispense pas d’exiger des garanties et une certaine rigueur « morale »
Dans nos combats à tous les niveaux (local, régional, national) les démarches politiciennes, les ambitions personnelles et les replis sectaires sont des obstacles qu’il faut franchir et donc l’union ne dépend pas que de nous. les électeurs ont le droit de savoir et d’être informé des positions de chacun !
Le prof d’histoire ne devrait pas manquer un rendez-vous avec l’histoire. Il lui suffirait de se rallier à une plate forme commune et d’accepter une confrontation pour la défendre !
Jean-Luc Mélenchon « Si on veut les vaincre, évitons de leur ressembler »
La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a fait sa rentrée hier à Toulouse, s’inquiétant des « guerres de religion » que la droite voudrait déclencher. Il a préféré développer sa vision du monde que détailler sa stratégie.
Drôle d’endroit pour un meeting, les jardins de l’Observatoire à Toulouse. Jean-Luc Mélenchon aurait préféré la Cité de l’espace. Le candidat de La France insoumise vise haut. Il monte à la tribune, décontracté, à l’image des deux mille cinq cents « insoumises et insoumis » recensés par les organisateurs dimanche. Sur la tribune circulaire, le public autour, le député européen déambule pendant toute la durée d’une allocution aux allures de causerie. Il ne fait qu’ébaucher son programme – « derrière le programme, une vision du monde » –, mais donne des indications sur le déroulé de sa campagne, annonçant un « rendez-vous » le 18 mars à la Bastille.
Jean-Luc Mélenchon réitère son refus catégorique de participer à la « primaire de la gauche » mais n’en dit pas plus sur sa stratégie de campagne, les modalités du rassemblement, les alliances éventuelles. Pas un mot sur le PCF ni sur le Front de gauche. « Je n’ai jamais dit que j’étais contre les partis, j’ai été membre d’un parti toute ma vie, mais nous nous situons hors du cadre d’un parti », précise-t-il cependant. Il jette un peu un froid dans l’assemblée quand il informe ne posséder à ce jour que deux cents parrainages pour sa candidature. « La marche reste haute. »
Pendant une heure et quinze minutes, Jean-Luc Mélenchon décline de nombreux thèmes : l’école, les sciences, l’environnement… « Si la civilisation humaine ne s’éteint pas avant, elle a de magnifiques perspectives », estime-t-il avant d’enchaîner. Sur la pauvreté : « Il faut que quelqu’un dans cette élection parle des pauvres. La pauvreté est inacceptable quand la richesse s’accumule à un autre pôle. » Ou encore sur la loi travail : « Si je suis élu, elle sera abolie. »
Le candidat de La France insoumise évoque aussi la religion, la laïcité et le pseudo-débat sur le burkini. Se réjouissant de la décision du Conseil d’État suspendant les arrêtés municipaux d’interdiction, Jean-Luc Mélenchon brocarde ceux qui jouent avec le feu : « Il est facile de déclencher des guerres de religion, il est difficile d’y mettre fin. » Sarkozy et Hollande ? « Des hypocrites ! » En cas d’élection à la présidence de la République, il interdira tout financement public pour la construction d’édifices religieux, abrogera le concordat en Alsace-Moselle et… refusera d’être nommé chanoine de Latran par le pape. « Ne vous résignez pas », lance-t-il avant de conclure en citant l’empereur Marc Aurèle : « Si on veut les vaincre, évitons de leur ressembler. »
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Posté par jacques LAUPIES le 30 août 2016

La question est clairement posée et les français, particulièrement attachés aux « valeurs » de gauche doivent s’en emparer.
Quant aux leaders politiques concernés ils doivent faire preuve d’une responsabilité qui ne peut échapper à l’élaboration d’un programme commun (baptisé plate-forme par le PCF et d’autres partenaires) qui devra déboucher sur un choix de candidat lequel ne pourra échapper à mon sens à une consultation primaire.
Sans cela pas d’autre issue pour le PCF, avec les risques que cela semble présenter et pour ce parti, et bien entendu pour notre peuple, que de présenter un candidat en ordre dispersé avec d’autres émanant d’autres forces politiques.
Avancer cette dernière idée parait pour beaucoup d’entre nous prématuré. Mais si une réflexion politique devait reposer sur des choses non dites, où irions nous ?
Evoquer des hypothèses sans les porter à la connaissance des électeurs et en particulier ce ceux qui veulent renoncer à ce droit en s’abstenant est, en l’état, extrêmement dangereux car cela dispenserait les français d’un élément de réflexion et donnerait du crédit à ceux qui tout en se déclarant opposé à l’élection du Président au suffrage universel s’inscrivent dans sa préparation en utilisant toute la perversité du système !
J’ai pu considérer que les primaires étaient un élément de négation du rôle des partis dans la mesure ou il incombe à ces derniers, force de réflexion, de proposition et d’action de faire ce que le citoyen lambda, isolé et soumis aux pressions médiatiques, donc à l’idéologie dominante, ne peut toujours valablement accomplir, sauf à avoir un parcours intellectuel bien armé.
A l’écoute ce que j’ai pu entendre notamment lors de cette dernière université d’été du PCF, force est de faire un constat : la situation exige de créer dans le pays une véritable force de gauche rassemblant des courants de pensée d’accord sur l’essentiel pour définir des axes politiques pour de véritables transformations sociales (cela d’ailleurs est conforme au décisions du 37ème Congrès)
Là où il y a désaccord il suffirait de s’en remettre à un débat démocratique ultérieur suffisamment ample pour permettre, en définitive, au peuple de prendre la décisions finale (avec le référendum notamment)
En attendant pour aborder avec une chance de succès l’élection présidentielle, une fois établie et adoptée la plateforme commune, une élection pourrait permettre de choisir parmi les candidats des différents partis, ou courants de pensée, concernés, le candidats jugé le mieux placé ?
Chaque force politique étant en droit d’avoir son candidat pour ne pas réduire la nécessité pour chacun d’eux de mener la bataille en mettant en évidence ses capacités pour prétendre être choisi. Ainsi pas de frustration pour personne et l’efficacité derrière !
Ainsi pourrait-on, avec des garanties contre toute spéculation de candidature isolée prolonger et amplifier la démarche entreprise avec le Front de Gauche. Ce n’est pas la un processus facile à réaliser mais probablement le seul qui puisse donner à la gauche (la vraie) une possibilité concrète de victoire.
Encore dispersée, la gauche retrouve des couleurs
Communistes, verts, socialistes critiques et soutiens de Jean-luc mélenchon ont fait leur rentrée.
Du jamais-vu à La Rochelle depuis vingt-trois ans. Pour ce dernier week-end du mois d’août, aucun convoi de ministres ou de députés maires n’est venu troubler la quiétude du port. À Nantes non plus, où ils avaient été un temps annoncés, le château d’Anne n’a rien vu venir. La direction du PS ayant annulé son raout annuel pour un plus petit, passé quasi inaperçu à Paris, ce n’est pas Manuel Valls qui a occupé le haut de l’affiche à gauche en dépit de ses efforts, mais les voix multiples des opposants à sa politique, couvrant toute la palette du rouge au rose et au vert. Une éclipse du social-libéralisme bienvenue, dont les semaines à venir diront si elle était ou non momentanée.
C’est tout l’enjeu qui se pose aux militants des différentes sensibilités réunis ce week-end en France, en ordre encore dispersé. « Il est temps de décider de construire un chemin commun, c’est encore possible », les a invités Pierre Laurent, samedi, depuis Angers, devant 800 communistes. Le secrétaire national du PCF a demandé aux candidats « déclarés ou potentiels » à la présidentielle de « ne pas brader la grande ambition collective de changer les choses (…) (pour de) moins grandes ambitions, personnelles ou partisanes ». C’est aussi ce que réclament à leur façon les hommes et femmes croisés à Malo-les-Bains pour la sortie à la mer des communistes du Nord. Lire la suite ici demain
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Posté par jacques LAUPIES le 29 août 2016
Bien timidement, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, a mis en garde la Turquie, samedi, contre « une éventuelle tentation » de « traiter » la question des Kurdes de Syrie derrière sa nouvelle l’implication dans la lutte contre le groupe Etat islamique en Syrie. Pendant ce temps des avions de combat turcs ont bombardé samedi des habitations civiles et des positions alliées aux Forces démocratiques syriennes (FDS) dans une ville située au sud de Djarablous.
« C’est une bonne chose que la Turquie s’implique franchement dans la lutte contre Daech (ndlr, acronyme arabe de l’EI), qui la frappe durement », a déclaré M. Ayrault dans une interview au quotidien Le Monde. »Il est aussi légitime que la Turquie assure la sécurité de sa frontière. Mais attention à l’engrenage de la violence et à une éventuelle tentation de vouloir traiter en Syrie une partie de la question kurde », a-t-il averti.
L’armée turque a lancé mercredi l’opération « Bouclier de l’Euphrate » sur le territoire syrien visant à la fois à chasser l’EI de la zone et à contrer l’avancée des milices kurdes, désireuses selon elle de former un corridor le long de la frontière. Ankara considère les forces kurdes en Syrie comme une émanation du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), organisation « terroriste » en Turquie. Selon des experts, l’intervention de la Turquie en Syrie vise à éviter la création d’un « Kurdistan autonome syrien ».
« Nous condamnons le PKK et les attentats qu’il commet en Turquie », a déclaré M. Ayrault. Mais « en Syrie, des forces militaires kurdes combattent Daech efficacement », a-t-il souligné. Les forces kurdes en Syrie sont soutenues par les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, qui les considèrent comme les meilleurs combattants contre les jihadistes.
Des avions de combat turcs ont bombardé samedi des habitations civiles et des positions d’un groupe rebelle allié aux Forces démocratiques syriennes (FDS) dans une ville située au sud de Djarablous, ont annoncé les insurgés dans un communiqué.
Or, le conseil militaire de Djarablous, composante des FDS, un mouvement armé soutenu par les Kurdes, indique que le bombardement a fait plusieurs victimes civiles et a qualifié l’opération « d’escalade dangereuse qui menace la région ». Les autorités turques n’ont pas réagi à ces informations. Le village en question, Al Amarna, se trouve à dix kilomètres au sud de Djarablous, ville prise cette semaine aux djihadistes de l’Etat islamique (EI) par des insurgés syriens soutenus par Ankara. Le conseil militaire de Djarablous a été formé dans le but avoué de reconquérir cette ville à l’EI. Dans son communiqué, il taxe les bombardements turcs de samedi de provocation. « Nous confirmons notre aptitude à nous défendre nous-même », dit-il.
M. Ayrault a par ailleurs exhorté Moscou à condamner le régime de Damas à l’ONU et à « arrêter de bombarder » en Syrie pour soutenir les forces du régime.
Une enquête de l’ONU a conclu cette semaine que le régime était responsable de deux attaques à l’arme chimique en 2014 et 2015, et les Occidentaux souhaitent une résolution du conseil de sécurité pour sanctionner les responsables. L’EI a également été mis en cause pour une attaque dans ce rapport.
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Posté par jacques LAUPIES le 28 août 2016



Pierre Laurent a développé sa vision d la stratégie du PCF c0nfronté à une situations dont selon lu on ne peut sortir sans réussir un rassemblement de forces populaires opposées aux politique de droite et des tendances gouvernementales social libérale.
Le débat n’a pas manqué de susciter des réactions mettant en évidence les risques encourus avec des partenaires potentiels qui ne semblent pas vouloir s’inscrire dans cette démarche unitaire. J’ai eu l’occasion de donner mon point de vue sur ce blog.
L’un des arguments émis par le Secrétaire National est que, quelle que soit l’issue de notre démarche elle sera retenue par les français qui aspirent à trouver une solution avec un véritable changement de politique, face à celle conduite par le gouvernement actuel et celle que propose une droite qui ne manque pas d’exprimer ses vues réactionnaires.
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Posté par jacques LAUPIES le 27 août 2016
Pour se rendre de Tarascon à Angers il faut moins de sept heures dont une heure d’attente à Nîmes et autant pour le transfert à Paris entre gare de Lyon et gare Montparnasse. Avec des rames TGV dont le confort a été amélioré au fil des années la canicule et de légers retards à chaque étape du parcours, il faut reconnaître que nous disposons avec la SNCF (pour les grands axes notamment) d’une belle entreprise de transport nationale à préserver et sans doute à améliorer, ce qui évidemment fait l’objet de luttes bien justifiées de la part des cheminots.
Des luttes il devrait en être question dans les débats abordés durant ces trois jours pendant lesquels nous sommes accueillis dans l’enceinte de la faculté des lettres d’Angers où nous avons constaté que les étudiants disposaient d’installations appropriées que l’on voudrait bien vouloir se multiplier dans ce pays où tant de jeunes sont privés encore de formation.
Je suis évidemment enchanté de découvrir des lieux faits pour étudier dans des conditions excellentes et dont une partie de la jeunesse peut bénéficier mais en même temps cela me ramène à tous ceux que je peux côtoyer au quotidien et qui sont privés de tout cela. L’une des raisons étant l’absence de ressources dans les familles les plus modestes qui non seulement ne bénéficient pas de moyens suffisants mais ne peuvent pour des raisons culturelles transmettre à leurs enfants les bases nécessaires pour prendre goût aux études et au savoir !
C’est précisément un peu de cela qu’il a été question dans le premiers débat, plus large, consacré au « revenu universel »
Une aspiration pas si nouvelle que cela et qu’il faut, je suppose, après tout ce que j’ai pu entendre, approfondir et dont les communistes veulent et doivent impérativement se saisir.
D’ailleurs comme je l’ai souvent souligné dans ce blog cela a à voir avec l’allocation d’autonomie pour les jeunes qui doit, selon moi, pour eux comme pour d’autres catégories compléter des acquis sociaux tels que les aides au transport, au logement et à la nourriture, à l’accès à la culture, etc. Un revenu, comme cela a été souvent souligné ne doit pas conduire à remettre en cause les formes actuelles de sécurité sociale et la base de leur financement à la source, dans l’entreprise.





Rentrée scolaire. Le SNES appelle les enseignants à la résistance pédagogique
Le Snes-FSU appelle à la grève dès le 8 septembre contre la réforme du collège et invitant les enseignants à la « résistance pédagogique ».
Il y a « une espèce d’incertitude qui plane sur cette rentrée », a déclaré Frédérique Rolet, secrétaire général du Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire, lors de sa conférence de presse de rentrée.
Elle est « due à la mise en place notamment d’une réforme du collège qui se veut « hollistique » parce qu’elle concerne tout: le renouvellement des programmes sur quatre niveaux d’un seul coup, la mise en place de l’accompagnement personnalisé, les Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), le livret scolaire unique numérique, à la fin de l’année un nouveau Diplôme national du brevet », a-t-elle énuméré.
Frédérique Rolet a évoqué « un état d’esprit des enseignants marqué par beaucoup de lassitude devant l’empilement des réformes » et « un sentiment de gâchis » en cette dernière rentrée du quinquennat. Depuis la loi de refondation de l’école de 2013, « on a l’impression que très vite le soufflé est retombé, la mise en oeuvre ne suivait pas », a-t-elle jugé, doutant que l’objectif des 60.000 créations de postes soit atteint. Mme Rolet a dénoncé « un fossé qui s’est creusé entre le gouvernement et les enseignants », avec « une perte de sens du métier ». « Les professeurs sont très désorientés, ils ne savent plus ce qu’on leur demande ».
Elle a critiqué « beaucoup de mesures extrêmement chronophages », comme la mise en oeuvre pour la première fois en même temps des programmes de la 6ème à la 3ème, nécessitant de refaire toutes les préparations de cours.
Les enseignants sont « mécontents de leur salaire et leurs conditions de travail ». Le plan de revalorisation progressif de leurs salaires, échelonné au-delà de l’élection présidentielle, « vient trop tard ». Elle a pointé une « volonté du gouvernement de raccrocher le vivier électoral que constituent les enseignants », mais « beaucoup considèrent que ça ne lève pas le contentieux sur les questions de métier ». Le Snes appelle à la grève contre la réforme du collège et les conditions de rentrée, au sein d’une intersyndicale qui inclut FO, la GCT et Sud. Elle appelle aussi à organiser des assemblées générales dans les établissements le 31 août, jour de la pré-rentrée des enseignants, afin de « faire remonter les principaux problèmes rencontrés ».
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