A qui profite la violence ?

Posté par jacques LAUPIES le 30 avril 2016

A qui profite la violence ? dans POLITIQUE afp_7

Classique ! Lorsque manifestent dans la rue les plus conscients de la situation qui est faite au monde du travail, apparaissent des groupes qui n’ont d’autre intention que d’en découdre avec les forces dites « de l’ordre » Il es même arrivé dans le passé que faute d’en avoir – de ces agitateurs violents – on les fabrique !

Mais tout cela ne peut se faire sans la complicité de médias à l’affût et prompts, le moment venu, à exploiter en direction de l’opinion ce type de violence, affaire évidemment de spécialistes.

Des médias tout aussi utilisés sur le plan politique dans la préparation des échéances électorales, comme on le constate actuellement avec la mise en avant des partis de la bourgeoisie auquel le PS est rallié avec ses orientations libérales.

Cette stratégie des pouvoirs en place, mise en cause par les forces progressistes en lutte contre la loi « travail » prend appui sur une évaluation des manifestations pacifiques et légales. Il est évident que l’on n’a recours à la provocation que si la manifestation n’atteint pas des proportions trop grande : 50 000 manifestants, ce n’est pas pareil que s’il y en a un million.

Voilà qui fait réfléchir et dont on doit tenir compte !

Doter notre pays d’une grande force politique cohérente, non fragilisée par des rassemblements hétéroclites mais capable de donner à un rassemblement indispensable toute son efficacité pour procéder aux transformations économiques et sociales nécessaires.

Le Parti Communiste doit devenir cette force !

 

« L’attitude des forces de l’ordre est irresponsable »

Pierre Duquesne
Vendredi, 29 Avril, 2016
L’Humanité

 

Des violences policières ont été constatées dans tous les cortèges, hier. Et cette stratégie de la tension, visible depuis le début du mouvement, ne cesse de s’intensifier.

Le ministre de l’Intérieur veut-il de nouveaux Malik Oussekine  et Rémi Fraysse ? On peut se le demander, au vu de l’ampleur des violences policières constatées, hier, dans tous les défilés contre la loi El Khomri. Et ce, dès les premières heures de la matinée. À Gennevilliers, un dispositif policier démesuré a accueilli 200 manifestants à proximité du port de cette ville des Hauts-de-Seine. Salariés, étudiants, chômeurs et syndicats de Saint-Denis avaient décidé, en AG interprofessionnelle, de bloquer son entrée pour soutenir les salariés du site et perturber les transports, avec barrage filtrant. Mais les militants, pacifiques, ont été chassés par des CRS très agressifs. Charges violentes, matraquage, gazage se poursuivront à Saint-Denis, lorsque les manifestants tenteront de rejoindre la bourse du travail. Une nasse policière est mise en place, et une centaine de militants sont interpellés. Un syndicaliste de SUD Rail, Nicolas Palmire, et le sociologue Nicolas Jounin, sont placés en garde à vue pour violence, alors même qu’ils ont été blessés à la tête.

À Marseille, le camion de l’Union syndicale Solidaires a été touché par des tirs tendus de grenades lacrymogènes et de flashballs. Un responsable local, touché à la gorge, a été hospitalisé. Des drones sont apparus dans le ciel parisien pour surveiller le défilé.

À Nantes, les CRS ont préféré charger un cortège de 20 000 personnes plutôt que d’isoler un petit groupe de casseurs (lire page 6). « Leur attitude est irresponsable, a réagi Fabrice David secrétaire général de la CGT 44. Ils ont cassé le cortège en deux, alors que tout se passait bien. Ils nous ont canardés. » Sous le choc, de nombreux militants exigent aujourd’hui des comptes. « J’ai vu une femme d’une cinquantaine d’années, manifestant comme moi à visage découvert et ne manifestant pas le moindre signe d’agressivité frappée de plein fouet, dans le dos par un projectile visiblement tiré à tir tendu », écrit Aymeric Seassau, adjoint au maire de Nantes et secrétaire départemental du PCF, dans une lettre envoyée hier au préfet, demandant que « les forces de police retrouvent le sens du discernement à Nantes ».

Cette politique répressive dure depuis le début du mouvement. À Rennes, neuf manifestants ont été poursuivis pour avoir participé à la manifestation du 31 mars et du 9 avril. Accusés de rébellion et d’outrage, sept d’entre eux ont été condamnés cette semaine à six mois de prison avec sursis assortis d’une obligation de 110 heures de travail d’intérêt général, un huitième à trois mois de sursis. Et deux mois de prison ferme pour un délégué CGT de PSA Rennes, Fabrice Rouillaux, qui a refusé les prélèvements ADN et les travaux d’intérêt général. La justice continue « à s’en prendre aux militants CGT et à la liberté de manifester dans le cadre de la mobilisation contre la loi travail », avait dénoncé Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central de PSA. Qui prévient : « Si le gouvernement pense pouvoir faire baisser la tête et intimider les militants de la CGT par cette politique de répression, il fait fausse route. »

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Manifestation contre la loi El Khomri à Arles hier matin…Et à Paris

Posté par jacques LAUPIES le 29 avril 2016

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Une belle manifestation marquée essentiellement par la présence des organisations locales de la CGT.

 ci dessous : paru dans le site de l’Humanité

Loi « Travail ». Face aux matraques, des défilés à l’unité sans faille

Christophe Deroubaix, Fanny Doumayrou, Joseph Korda, Clotilde Mathieu, Loan Nguyen et Lola Ruscio
Vendredi, 29 Avril, 2016
L’Humanité

 

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REUTERS

La mobilisation était au rendez-vous, jeudi, malgré les vacances, pour exiger le retrait de la loi travail. Des manifestations unitaires parfois gâchées par une répression policière indiscriminée déclenchée à l’occasion du passage de perturbateurs violents et isolés.

A Paris, au départ de la place Denfert-Rochereau, les jeunes et les étudiants étaient en tête, suivis de FO, Solidaires, puis la CGT, et des centaines de pancartes au mot d’ordre tout simple : « Non ! » Du fait des vacances scolaires, la mobilisation est certes en retrait par rapport aux journées précédentes mais de bon niveau, ont plaidé les leaders syndicaux, qui maintiennent le cap : « Nous avons déjà obtenu des mesures importantes sur les jeunes, mais l’objectif reste le retrait de ce projet de loi », martèle William Martinet, dirigeant de l’Unef. « Malgré les vacances, la mobilisation est là », pointe Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, estimant que « la balle est dans le camp du gouvernement. Notre première revendication, c’est le retrait de ce projet de loi ». Et de citer l’accord trouvé dans la nuit sur le régime d’assurance-chômage des intermittents, comme exemple de mobilisation qui porte ses fruits.

« On n’est qu’au début de ce mouvement social », estime Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, pour qui « il faut renverser la table, et renverser ce projet de loi ». Jean-Claude Mailly, pour Force ouvrière, confirme qu’« on ne lâche pas, on veut préserver la République sociale ! » L’intersyndicale se réunit lundi soir pour faire le bilan du mouvement et des remontées d’assemblées générales dans les entreprises, mais rendez-vous est déjà pris pour le 1er Mai ce dimanche, et un rassemblement mardi devant l’Assemblée nationale et en province, à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi.

« Je suis là pour l’avenir de la jeunesse, contre les licenciements abusifs, pour les embauches en CDI », raconte Dorothée, technicienne à l’usine Snecma de Gennevilliers et syndiquée chez FO depuis peu. « Chez nous il y a beaucoup de CDD et d’intérim, on prend des jeunes, on les forme et au bout de quelques mois on les jette pour en prendre d’autres, c’est très décevant pour tout le monde. Ma fille termine ses études, j’ai envie qu’elle ait un travail, un CDI ». Dominique, salariée d’un Carrefour Market de Seine-et-Marne et syndiquée CGT depuis vingt ans, « espère » le retrait de la loi. « Dans le commerce, on a déjà des conditions de travail et des salaires au minimum, le droit du travail est fondamental pour nous, on veut conserver nos acquis. »

à Marseille, des sigles syndicaux différents mais mêlés

Les deux cortèges sont arrivés au même moment sur la place Castellane. Celui de FO par la rue de Rome, celui de la CGT par le boulevard Baille. Timing parfait. Une radio avait annoncé le matin même que pour la première fois depuis 1995, les deux syndicats manifesteraient ensemble. L’information était imprécise. Les deux organisations se sont retrouvées ensemble à de nombreuses reprises en 2003, en 2010 et même cette année depuis le début de la mobilisation contre la loi El Khomry. Mais généralement, les militants, bien que participant au même défilé, ne se côtoyaient pas, les uns devant, les autres derrière. L’arrivée simultanée des deux cortèges a donc offert aux photographes une photo presque inédite de drapeaux rouges aux sigles différents mais mêlés.

« Il ne s’agit pas de fusionner les syndicats. C’est de l’ordre du symbole, explique Emmanuel Carrié, responsable FO de l’enseignement. Pour montrer qu’il y a une unité syndicale claire sur un objectif clair, le retrait de la loi El Khomry, et qu’il existe un axe CGT-FO sur lequel peuvent s’appuyer les travailleurs. » Du côté de FO, la mobilisation s’est affichée « un peu en retrait par rapport au 31 mars, selon Gérard Rué, responsable des territoriaux. On a autant de grévistes mais moins de manifestants ». Crèches, écoles, conseil général, hôpitaux : le gros des troupes de FO venait de ses « bastions » de la fonction publique dans une ville où, depuis Gaston Defferre, il est le syndicat privilégié par le pouvoir municipal. En revanche, à Airbus Helicopters, plus grosse entreprise de la région, FO, syndicat majoritaire, n’a pas mobilisé les salariés. Seuls les délégués sont venus manifester.

Pour Olivier Mateu, secrétaire général de l’UD CGT, cette manifestation a marqué « la reprise du ‘‘tous ensemble’’. On se prépare désormais à entrer dans une nouvelle phase. Dès la semaine prochaine, il faudra définir les modalités d’élévation de la poursuite de l’action et de la mobilisation ». La CGT Marseille a par ailleurs rencontré des organisateurs locaux des Nuits debout. « On a vérifié que l’on était d’accord sur les objectifs. » Les manifestants étaient invités hier à poursuivre sur le Vieux-Port par un atelier-débat sur « le travail en question ».

à Lyon, la mobilisation « redonne la pêche aux militants »

Environ 15 000 manifestants ont défilé à Lyon, soit autant de participants que le 9 avril. Des cheminots aux métallos en passant par les personnels hospitaliers et les enseignants, l’ensemble des secteurs étaient représentés dans le cortège. Du côté de la chimie, la mobilisation était « à peu près du même niveau que pour les journées d’actions précédentes », estime Jacques Lacaille, responsable CGT. Si le mouvement ne faiblit pas, les militants peinent à l’amplifier. Dans certaines entreprises, les situations locales supplantent parfois les revendications contre la loi travail. « La direction risque de nous annoncer des suppressions d’emplois demain, les salariés sont plus préoccupés par cela », explique Olivier Minoux, délégué CGT sur le site Rhodia-Solvay de Saint-Fons. S’il trouve que les discussions sur le projet de réforme du Code du travail sont « plus difficiles » en ce moment avec ses collègues, le syndicaliste, qui était présent au congrès de la CGT, se réjouit en revanche que cette mobilisation a « redonné la pêche aux militants qui n’ont pas connu de mouvement d’ampleur depuis la réforme des retraites de 2010 ».

Une situation un peu similaire à celle que connaît actuellement Sanofi Pasteur, la division vaccin du géant pharmaceutique. « La direction vient de nous annoncer le plan de compétitivité qu’elle veut nous imposer et qui comprend des suppressions de RTT, l’annualisation du temps de travail et un changement de rythme de travail qui aurait pour conséquence de faire travailler plus certains salariés gratuitement. Ce qui a provoqué d’importants débrayages mardi, mais qui fait que les salariés sont moins présents dans la grève aujourd’hui », affirme Tristan Teyssier, délégué du personnel CGT sur le site de Marcy-l’Etoile. « On explique aux salariés que le plan de compétitivité de Sanofi Pasteur, c’est la même chose que la loi El Khomri, et certains comprennent bien le lien, mais cela reste difficile de mobiliser, parce qu’on repart de zéro. La CGT a été un peu attentiste sous le mandat de Hollande. Maintenant, il y a un frémissement », juge-t-il.

à Orléans, les suites du mouvement en débat

Plus de 2 000 manifestants ont défilé dans la ville-préfecture du Loiret. Parmi eux, une grande partie de salariés du secteur privé qui s’interrogeaient sur les suites à donner à cette mobilisation. « Nous, à la CGT, nous sommes clairs sur cette question, affirme Aurélio Ramiro, secrétaire de l’union départementale. Le syndicat a appelé à l’organisation, dès la semaine prochaine, d’assemblées générales dans toutes les entreprises pour que les salariés eux-mêmes débattent de la reconduite de la grève. »

Cette perspective de blocage à grande échelle est portée depuis plusieurs semaines par les animateurs d’un appel baptisé « On bloque tout ! ». Théo Roumier, l’un de ses fondateurs défilait lui aussi, micro en main. « Le constat est simple : ce n’est pas facile, malgré une volonté forte que le débat soit posé, explique-t-il. Nous ne sommes pas dans un contexte de suiveurs d’une hypothétique corporation qui donnerait le top départ de la grève générale. Les mouvements de 2003 et 2010 (contre les réformes des retraites) ont prouvé que ce modèle était épuisé. Nous ne sommes plus non plus dans une attitude proclamatoire. Les choses avanceront en partant d’un travail de terrain et de la prise en compte des revendications locales. »

Pour François, salarié chez Famar, si la loi passe, le risque est palpable, surtout « pour les plus anciens ». « La boîte cherche par tous les moyens à réduire les frais de fonctionnement, notamment au travers du nombre de CDI. Elle est prête à utiliser cette loi pour licencier les plus anciens, sans mobile et pour trois fois moins d’indemnités. Elle n’attend que ça. » Pour autant, François estime que les esprits ne sont pas prêts à « un blocage général de l’économie française ». D’après Emmanuel, de FO-Éducation, la clef pourrait se trouver entre les mains de Valls et Hollande. « Si le gouvernement n’est pas capable d’entendre le mécontentement de centaines de milliers de Français, on sera obligé d’en passer par un blocage du pays », pense-t-il. A ses côtés, Laure, agent non-syndiquée du secteur médico-social, craint que « la mobilisation ne s’essouffle à force de descendre dans la rue tous les quinze jours ».

à Nantes, la belle journée a tourné au chaos

« Une belle journée de manifestation ». Il est 11 heures, le cortège part de l’île de Nantes. Le soleil est au rendez-vous, tout comme plus de 20 000 manifestants. « Dans l’usine nous sommes beaucoup plus nombreux à être en grève que lors de précédents mouvements. C’est bien, mais nous ne sommes pas encore assez nombreux », estime ce salarié d’Airbus, syndiqué chez FO. Sa collègue de la CGT, Laurence Dannet, souhaite également voir le mouvement s’amplifier. Le débat parlementaire qui s’ouvre mardi prochain, est pour la syndicaliste, « un point d’appui ». « Beaucoup de salariés sont conscients que cette loi est destructrice pour nos droits, mais comment transformer cette prise de conscience en lutte gagnante ? », s’interroge-t-elle. Juste à côté, les Arcelor Mittal du site de Basse-Indre sont venus en masse. « Chez nous, 80 % des salariés du site ont participé à la journée du 31 mars et nous sommes à peu près autant aujourd’hui, affirme Joël Viaud, élu CGT. En 2012, nous avons fait quatre jours de grèves consécutifs pour empêcher la fermeture du site. Et il n’est toujours pas sauvé. Nous avons de vraies inquiétudes et cette loi scélérate n’est pas là pour nous rassurer ».

Beaucoup de fonctionnaires sont également descendus dans les rues. Comme ceux de la Semitan, les transports urbains de l’agglomération nantaise. Parmi eux, des militants CFDT venus « surtout par solidarité », Une belle journée, une belle manifestation, qui, une demi-heure plus tard, à l’abord du centre ville, a tourné au chaos. Le cortège n’a pas fini sa course, alors qu’une Agora était prévue par les organisations syndicales. Après avoir divisé le cortège en deux, les CRS ont poussé une partie des manifestants tout droit au centre des affrontements avec quelques dizaines de casseurs. Des salariés ont subi durant plus d’une demi-heure les tirs de gaz lacrymogènes, certains ayant même été blessés. « Une attitude irresponsable », a réagi, le secrétaire de l’UD CGT, Fabrice David qui, quelques heures plus tôt, déplorait « ces violences » qui, déjà, posaient « un réel problème » pour mobiliser les salariés.

 

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Une vente d’armes est une vente d’armes, quels que soient ceux qui croient y trouver de quoi vivre !

Posté par jacques LAUPIES le 28 avril 2016

 

Il ne serait pas raisonnable de s’opposer et de critiquer une négociation qui aboutit à sauvegarder des emplois et une industrie française de pointe. Cela est entendu mais on peut tout de même déplacer le débat pour émettre un point de vue qui certes n’est pas lié à une spécificité française. Anglais, américains, allemands, japonais, etc. sont concernés et se trouvent être des concurrents sur le marché des armes et donc, on a beau être pragmatique, défenseur de l’intérêt national et même de la class ouvrière, il y a tout de même dans tout ça, beaucoup d’immoralité.

Alors, même si cela a peu de poids, nous pouvons tout de même nous permettre de dire que se taire ferait de nous d’innommables faux culs.

Si l’on totalise les dépenses effectuées et l’énergie déployée pour fabriquer des engins de mort, fussent-ils du domaine de la défense préventive ou des interventions beaucoup plus agressives comme il s’en est déroulé au moyen orient (et pas seulement) avec les conséquences que l’on connaît et qui ont transformé cette région en ballon d’essai pour expérimenter avions, drones et engins de toutes sortes, les perfectionner pour mieux les vendre, il y aurait de quoi nourrir et équiper le continent africain où l’on crève encore de faim !

Sans doute suis-je dans un discours banal et pas nouveau. Mais quand je me trouve en face de mes concitoyens, plus occupés à s’offrir un confort merdique qui alimente des productions inutiles, à observer dans une indifférence pitoyable le monde d’une bulle de médiocrité où les enferment les médias et tout le cortège d’institutions, de partis complices du système, qui ne pensent plus par eux-mêmes, comment ne pas réagir ?

Réagir contre qui, contre quoi ? Contre la connerie qui les habite ? Traiter les autres de cons c’est être con soi même ! Pas la solution donc, car cela conduit à l’isolement. Alors il faut s’adapter, tenter de convaincre au risque de parler dans le vide. Le phénomène n’est pas qu’individuel, il a une dimension collective souvent désordonnée, plutôt inefficace, qui se traduit par des actions dispersées, pleine de bons sentiments qui constituent la plupart du temps des voies de garage.

Altruisme ou égoïsme se mélangent, se dispersent dans des fatras de solidarités qui donnent bonne conscience, raccommodent quelques déchirures par ci par là. On ne va pas toujours s’en plaindre mais ça fait rigoler ceux qui tirent les ficelles de l’exploitation à grande échelle. les 1 % contre les 99 %.

Alors que l’on ne me dise pas que le combat politique  n’est plus à l’ordre du jour. Et s’il faut faire de l’humanitaire, cela ne saurait être sans l’accompagner d’une lutte résolue contre ceux qui sont cause d’inhumanité.

Et surement pas en fermant sa gueule quand on vend des sous marins et qu’il y en a pour 34 milliards (combien d’hôpitaux et d’école svp ?)

 

 Ceci est un article paru sur le site du PCF

« Une reconnaissance mondiale pour les salariés de DCNS » (Sébastien Jumel)

Le Premier ministre Australien a annoncé l’ouverture de négociations exclusives avec l’entreprise française DCNS en vue de la construction-vente de 12 sous-marins océaniques. Un contrat estimé à 34,3 milliards d’euros qui inclut la conception, les transferts de technologie, la production et la maintenance des navires pendant vingt-cinq ans.  « C’est une bonne nouvelle pour les salariés de DCNS à Cherbourg et leurs collègues des autres sites DCNS (Lorient, Nantes, Brest, Toulon, Indret) », déclare Sébastien Jumel après un échange ce matin avec un représentant des salariés cherbourgeois. « Le premier motif de satisfaction, c’est la reconnaissance du savoir-faire et des compétences des ouvrier(e)s, technicien(ne)s et ingénieur(e)s de ces sites. C’est une reconnaissance mondiale.

Les sous-marins, ils en fabriquent depuis plus de 100 ans, ils savent faire. C’est une satisfaction et un message fort pour ces travailleurs également car on est dans la perspective d’un contrat d’Etat à Etat. L’Australie, Etat souverain, commande des sous-marins pour la défense de ses côtes, pas pour aller faire la guerre. C’est une dimension importante du travail des salarié(e)s de DCNS », développe le maire de Dieppe et conseiller régional de Normandie. « Si on peut se réjouir d’une telle annonce, il faut également garder les pieds sur terre et éviter le triomphalisme de l’effet d’annonce, poursuit Sébastien Jumel.

J’observe d’abord que c’est une phase de négociations exclusives qui va s’ouvrir, qu’il y a un contexte électoral particulier en Australie justifiant cette annonce dès la fin de ce mois. Les sous-marins seront fabriqués, nous dit-on, sur les chantiers navals d’Adélaïde. Il reste à préciser quelle sera la part française, on parle de 8 milliards d’euros qui reviendraient aux industriels français sur le total de 34,3 milliards d’euros. Concrètement, il faut pour DCNS que cette annonce s’accompagne d’investissements, d’embauches et d’une garantie du schéma industriel. La conception, les transferts de technologie, la production de 12 unités c’est gourmand en ingénierie.

Il faut dans le même temps que l’on annonce ce contrat, et je comprends les préoccupations des salarié(e)s cherbourgeois(es) et de leurs collègues breton(ne)s, que soit bien finalisé le programme Barracuda, les sous-marins commandés par la France, le régalien. Il ne faudra pas déshabiller Pierre pour habiller Paul. Il n’y a qu’une solution pour cela, c’est de mettre un terme à l’actuel plan de sauvegarde de l’emploi appliqué chez DCNS, et qui conduit à des suppressions de postes et à des mutations de personnels. Cette signature annoncée doit conduire à l’arrêt de ce plan néfaste.

L’autre sujet fondamental c’est évidemment la part dans le contrat annoncé que prendront les transferts de technologie et ses conséquences sur le made in Normandie, le made in Bretagne, le made in France. Il faudra être vigilant et exigeant. On a vu avec les hydroliennes que des promesses mirifiques se dégonflent avec le temps, 1000 emplois annoncés au départ pour 100 aujourd’hui. Le contenu en emplois n’est plus le même avec la perspective de filialisation que ce qu’il était quand l’affaire a été rendue publique la première fois. »

 

http://www.dailymotion.com/video/x459agi

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Les trois bonnets

Posté par jacques LAUPIES le 27 avril 2016

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 En haut le Maire entouré de ses adjoints lors d’un Conseil antérieur.
En bas l’équipe FN : plus à droite que moi tu meurs !

 

 

Au hasard je m’arrête pour assister à la séance du Conseil Municipal de Tarascon ce mardi 26 avril 2016. Sans intention de faire un commentaire, mais voilà, chassez le naturel il revient au galop. Surtout lorsque vous entendez des énormités, quand bien même vous savez à quoi vous attendre d’un Conseil au sein duquel la majorité n’est pas votre majorité et l’opposition encore moins votre opposition.

Comme cela se passe dans tout conseil il y a des votes unanimes et des votes où les deux camps (si en l’occurrence on peut dire cela) s’opposent carrément et offrent l’occasion de passe d’armes significatives. Faisant référence à une loi sortie de la gouvernance nationale actuelle et concernant  les obligations en matière de logement social le Maire indique entre autre que la commune (classée comme n’ayant pas atteint le quota des  réalisations imposées par la loi SRU)* pourra se dispenser de réaliser des logements sociaux pendant 3 ans.

Une position que contestent les élus du FN, non pas pour que soient créés des logements de ce type (ne rêvez pas électeurs modestes du FN) mais parce que ce type d’initiative encouragerait les « nouveaux arrivants » au détriment des enfants du pays dont une conseillère FN se fait la porte parole, après un exposé de la Conseillère régionale qui disserte longuement sur le sujet face à un Conseil, plus « médusé » que révolté, et un Maire qui parait impatient et demande que l’exposé soit abrégé !

Un Maire qui rassure : « rien ne sera fait pendant trois ans ». Et dire que cela ne suffit pas à rassurer l’opposition FN qui votera contre une décision dont on nous dit qu’elle résulte des dispositions légales.

Si  l’image du rapport de convictions que nous donne ce débat municipal entre droite et FN traduit celle qui peut exister au niveau de la Région entre « les Estrosi » et les « Le Pen » on voit ou nous conduit la politique des « Hollande ». Une politique de logement social plus que timide devant laquelle droite et FN se défilent ou ne veulent même pas !

Je n’aime pas les amalgames et je ne parlerai pas de « Blanc bonnet et Bonnet blanc » d’autant qu’il faudrait y ajouter le troisième Bonnet, plutôt rose qui a dans l’affaire sa part de responsabilité au plan national. Mais le résultat est là qui fait qu’avec les trois organisations prétendant au trône présidentiel, la France et le social risquent bien de divorcer.

Fort heureusement une quatrième force est en gestation. Le problème est qu’il faut un accouchement rapide !

En attendant les communistes se doivent de rappeler leur position sur chaque question évoquée et faire leurs propositions : notre ville à grand besoin de logements sociaux, cela n’est pas à opposer à la réhabilitation du logement privé qu’il faut évidemment aider et encourager. Nous avions suggéré cela, lors des dernières municipales, aux autres forces de gauche dans notre ville, tentant de rassembler sur un programme à discuter et n’y parvenant pas. On voit le résultat !

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/03/19/un-tiers-des-communes-concernees-bafouent-la-loi-sru_4596195_4355770.html

 

 

Hé oh !, ça ne prend plus…

Par Patrick Apel-Muller
Mardi, 26 Avril, 2016
L’Humanité

 

L’éditorial de Patrick Apel Muller : «  Le président de la République a lancé la campagne pour sa réélection alors que la majorité des électeurs de gauche ne veut plus de lui et se sent trahie. »
Aujourd’hui, tous les syndicats de la SNCF sont au rendez-vous d’une grève qui s’annonce massive. Ils entendent s’opposer au projet animé conjointement par le gouvernement et le patronat des transports ferroviaires – désormais largement déréglementés – d’imposer une convention de branche qui brise des acquis sociaux des cheminots et notamment un aménagement du temps de travail qui vise à garantir la sécurité des circulations. Il s’agit de mettre en place un véritable dumping social à la société publique et un moins-disant pour les salariés des entreprises privées du rail. Le parallèle avec la loi El Khomri s’impose.
La même veine libérale irrigue aussi les projets qui menacent la situation des intermittents. Un nouveau front s’ouvre aussi dans le monde de la culture, avec aujourd’hui l’occupation du Théâtre de l’Odéon et cet été, si rien ne change, au cours de grands festivals perturbés. Hé oh ! tout cela n’est pas de gauche ! Stéphane Le Foll, flanqué par plus de la moitié du gouvernement devant un public maigrelet, a bien tenté hier soir une défense et illustration du bilan du pouvoir, mais l’opération se heurte brutalement à la réalité.
Même l’exercice de promotion personnelle d’Emmanuel Macron ne parvient pas à replacer le tandem dirigeant au centre de la gauche. Le ministre de l’Économie s’exprime franchement comme la droite libérale mais François Hollande et Manuel Valls agissent comme elle…
Restent des rivalités et des ambitions de cour, des postures monarchiques et des jeux de communication. Le président de la République a lancé la campagne pour sa réélection alors que la majorité des électeurs de gauche ne veut plus de lui et se sent trahie. Sans doute tentera-t-il de rosir son discours pour rallier ses anciens électeurs faute d’avoir gagné à droite. Mais il s’est trop placé dans les mains du Medef pour en sortir aujourd’hui. Il est des « Hé oh ! » qui s’entendent comme des « au secours ! ».

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jeudi 28 avril grève et manifestation

Posté par jacques LAUPIES le 26 avril 2016

 

ARLES 10H30 RDV Place de la République

Co-voiturage prévu au départ de Tarascon vers la manif à Arles RDV 9H45 devant le Chateau

AVIGNON 10h30 RDV Préfecture

MARSEILLE 10h30 RDV Vieux Port

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