Pour quand l’Adieu aux Armes ?
Posté par jacques LAUPIES le 30 avril 2015
Je rêve : il va falloir mettre la main à la poche pour payer les dépenses militaires.
Non seulement nous héritons des conneries des politiques internationales qui nous ont été imposées par les affairistes de cette planète mais en plus c’est nous qui allons payer la facture de la pseudo réparation qui s’impose face aux rebellions fascisantes.
Car évidemment rien de changé dans la démarche austéritaire.
Décidément se pose avec urgence la mise à la retraite de tous ces roquets, qui aboient pour leur maîtres, dans un chenil pour vieux cabots.
Peut-être y trouveraient-ils un peu de sagesse encore que comme l’a dit Hemingway dans « L’adieu aux armes » : « La sagesse des vieillards c’est une grande erreur. Ce n’est pas plus sage qu’ils deviennent, c’est plus prudents »
On en viendrait presque à regretter de ne pas être gouvernés par des vieillards !
Le budget des armées tranché à l’Élysée
Actualisation, avec AFP : Défense: Hollande annonce une rallonge et le maintien de 18.500 postes menacésFace à la menace terroriste, François Hollande a annoncé mercredi une rallonge budgétaire de 3,8 milliards d’euros pour la Défense, où seront préservés plus de la moitié des 34.000 postes qui devaient être supprimés. Lors d’un Conseil de défense à l’Elysée, le chef de l’Etat « a annoncé qu’il allait préserver 18.500 postes sur les 34.000 suppressions de personnels prévues » dans la Loi de programmation militaire 2014-2019, a indiqué son entourage.A l’issue de cette réunion, M. Hollande a aussi annoncé le maintien « durable » de la mobilisation de 7.000 militaires sur le territoire national contre les menaces d’attentat. Les crédits de la Défense seront « sanctuarisés cette année à hauteur de 31,4 milliards d’euros », « sans aucun appel à des ressources extérieures », a déclaré le chef de l’Etat et des armées, devant la presse.Fançois Hollande a ainsi écarté le recours à des « sociétés de projet » qui auraient acquis des matériels militaires (avions de transport Airbus A400M, frégates multimissions) pour ensuite les louer à l’armée. »Cela veut dire que le ministère de la Défense est sûr de pouvoir disposer de ces crédits dans l’année 2015″, a-t-il insisté.Toujours au chapitre budgétaire, François Hollande a donc également annoncé une rallonge budgétaire de 3,8 milliards d’euros d’ici à 2019, dans le cadre d’une loi de programmation actualisée 2014-2019 qui « sera présentée en Conseil des ministre le 20 mai ».Le président de la Républiqure a par ailleurs annoncé la pérennisation de l’opération antiterroriste intérieure Sentinelle, avec le maintien de la mobilisation de 7.000 militaires contre 10.000 jusqu’à présent. »Ces décisions seront donc opérationnelles dès demain aussi bien pour le budget 2015 et son exécution que pour la préparation de la loi de programmation militaire », a confirmé François Hollande.
La Grande Muette va ouvrir grand ses oreilles ce matin. Dès 9 heures en effet, François Hollande, lors d’un Conseil de défense, doit rendre publics ses arbitrages financiers pour le budget des armées. Manuel Valls, dans ses lettres de cadrage du week-end dernier (lire notre édition d’hier), annonçait un tour de vis quasi général des dépenses publiques, sans aborder le dossier de la défense, traité au plus haut niveau ce mercredi. Le président de la République va devoir trancher entre les avis divergents de deux de ses ministres, Jean-Yves le Drian (défense) et Michel Sapin (finances). Le premier milite notamment pour la création de « sociétés de projet », sortes de holdings à qui il reviendrait d’acheter à l’État des matériels militaires comme des navires ou des avions pour les louer ensuite à l’armée. Le second défend plutôt l’idée que d’autres solutions pourraient être trouvées, car « les sociétés de projet présentent un certain nombre d’inconvénients ».
Mais au-delà de ces montages financiers, c’est d’abord la question des effectifs qui est posée. Initialement, la loi de programmation militaire, adossée sur le livre blanc de la défense présenté en mars 2013, envisageait à terme la suppression de 34 000 postes, tout en maintenant à 66 000 soldats « la force opérationnelle terrestre ». Dès le mois de janvier, alors que se sont développées les opérations Vigipirate, François Hollande avait déjà accepté de revenir sur une tranche de 7 500 suppressions de postes. Ce qui a mis en lumière le caractère étriqué, pour ne pas dire irréaliste, des préconisations du livre blanc gouvernemental. Désormais, les spécialistes de la défense expliquent qu’il faudrait conserver 18 500 postes.
Les chiffres ont déjà explosé
Ils expliquent que la montée en puissance des engagements sur les terrains extérieurs est réalisée à effectifs minimaux, avec des formations annulées, des congés reportés… afin de répondre aux ordres de mission. En 2014, avec 9 000 soldats français œuvrant à l’extérieur, les perspectives précédemment chiffrées ont déjà explosé. À cela s’ajoute l’opération « Sentinelle » qui, comme son nom le souligne, se traduit par l’engagement sur le terrain métropolitain d’au moins 7 000 hommes pour les plans de sécurisation de lieux et de sites ; un chiffre qui nécessite, en prenant en compte les périodes d’exercice et les congés, trois fois cet effectif. Histoire de bricoler des solutions, certains, aux finances, ont émis l’idée que l’Intérieur pourrait reprendre à son compte une partie de ces missions, ce qui reviendrait à demander aux CRS déjà exténués d’en faire encore plus, alors que se multiplient dans leurs rangs des arrêts de travail justifiés par des certificats médicaux. Et ce n’est pas la proposition royale de 2 euros par jour de supplément à leur indemnité de déplacement qui devrait leur redonner le moral.
Reste à savoir si les économies affecteront alors davantage les matériels, qui sont eux aussi soumis à rude épreuve, à l’image des turbines des hélicoptères qui subissent les assauts du sable des déserts. La cyberdéfense a aussi un coût élevé, tout comme l’achat d’avions de transport de troupes, de drones… Selon les choix retenus, il en coûtera entre 5 et 10 milliards d’euros supplémentaires à trouver d’ici à 2019.
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