Pierre Laurent fait le point
Posté par jacques LAUPIES le 13 juillet 2014
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Posté par jacques LAUPIES le 13 juillet 2014
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Posté par jacques LAUPIES le 13 juillet 2014
On a parfois envie de ne plus s’informer de rien dans ce monde ou guerres et violences de toutes sortes deviennent le lot quotidien des médias.
Et comme dirait la célèbre humoriste « on ne nous dit pas tout » Il n’y aurait pas à s’en plaindre compte tenu que nos cervelles ont une capacité limitée d’enregistrement. Seulement voilà il n’est pas sur que la sélection soit équilibrée et objective.
Dès lors que certains conflits divers mettent en cause les maîtres du jeu économique et politique on peut s’attendre à la manipulation, à la déformation, au silence ou au contraire au matraquage massif des évènements qui les concernent.
L’usage du fait divers s’inscrit dans cette logique.
Pauvre de nous !
Le crime se poursuit. Les avions israéliens pilonnent sans trêve Gaza, tuant des dizaines de civils. Des corps d’enfants ensanglantés sont arrachés aux ruines de leurs maisons. Benyamin Netanyahou a décidé d’embraser le Proche-Orient par des représailles massives après l’assassinat de trois adolescents israéliens par on ne sait quels extrémistes. Le premier ministre israélien traite en otage la population palestinienne comme partout les occupants l’ont fait, avec l’espoir de briser l’évolution du Hamas qui renoue enfin avec le Fatah et ainsi d’édifier de nouveaux obstacles à une solution politique assurant l’existence de deux États souverains dans les frontières de 1967. La droite israélienne alliée à une extrême droite fanatique parie sur l’enchaînement des violences pour maintenir sous son joug la prison à ciel ouvert qu’est Gaza, pour étouffer les confettis administrés par l’Autorité palestinienne et les emmurer, pour amplifier la colonisation des territoires occupés et de Jérusalem-Est. C’est une voie sans autre issue que la souffrance et la haine à perpétuité. Condamnée à de multiples reprises par les Nations unies, cette politique trouve de sinistres complaisances. Les salves de roquettes tirées par le Hamas, qui compte ainsi capter la colère populaire, ne sont rien face à la force brute et électronique des missiles tirés depuis les avions et les drones. Mais les voilà mis sur le même rang par des responsables occidentaux ! Sans crainte d’indécence, François Hollande a «condamné fermement les agressions» contre Israël, a exprimé sa «solidarité» envers Benyamin Netanyahou et jugé qu’il «appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces». À cette heure, on comptait déjà 64 morts à Gaza et aucun en Israël… À Paris, ce n’était pas la France qui s’exprimait, tout juste un président qui en usurpe le prestige pour couvrir une tuerie. Ainsi parlait Ponce Pilate, sachant où était l’innocence et où gisait le crime. Il ne suffira pas de s’en laver les mains pour en effacer les taches de sang.
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Posté par jacques LAUPIES le 12 juillet 2014
J’ai revu, pour la seconde fois ce téléfilm sur Jaurès qui fut l’un des fondateurs de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière). Film qui évoque à la fois son évolution du républicanisme vers le socialisme dans ses combats aux côtés des mineurs de Carmaux et de celui qu’il mena au sein même de la famille socialiste (fort divisée) pour la rassembler, et dans son action parlementaire.
Le film met bien en évidence les grands thèmes de discussion sur la conduite de l’action pour donner le pouvoir à la classe ouvrière et au peuple vers la construction d’une société socialiste. S’y affronte le courant dit « révolutionnaire » qui n’attendait rien du parlementarisme bourgeois et qu’incarnait Guesde et celui que représentait Jaurès qui estimait que dans ce cadre avec une forte représentation des socialistes au parlement, le chemin pouvait s’ouvrir pour des conquêtes successives.
Jaurès prenait appui sur les acquis obtenus à la fin du 19eme siècle telle l’école publique et laïque, les nouveaux droits syndicaux, la liberté d’association, la lutte contre l’antisémitisme, pour justifier que le cadre républicain peut permettre des victoires et il avait foi en l’éducation, combattant parfois l’idée de ses adversaires plus radicaux qui prônaient avant tout la nécessité de transformer la société pour changer l’homme.
Controverse qui plus tard, après la disparition de Jaurès, prit des formes extrêmes notamment avec la création du Parti communiste incarnant un courant révolutionnaire contre un réformisme défendu par les socialistes de la SFIO. Mais les divergences ne se résumaient pas un débat théorique et il y avait les réalités ou communistes et socialistes se sont affrontés (guerres coloniales, répression ouvrière, attitude conciliatrice avec les partis républicains, radicaux, etc.) et qui sont plus édifiantes sur les responsabilités des uns et des autres
Cependant, pour Jaurès le ralliement à la lutte des classes, la référence à Marx étaient présents et sa dénonciation de la violence capitaliste, dont la guerre était une forme, qu’il combattait avec vigueur, sa volonté d’établir « une république sociale » lui ont attiré les foudres d’une bourgeoisie et des milieux les plus réactionnaires qui finalement ont, avec leurs campagnes de haine contribué à son assassinat.
On ne résume évidemment pas en si peu de mot la vie politique de Jaurès mais à la lecture de son œuvre on voit quel peut-être le cheminement d’un intellectuel, comme le fut avant lui celui de bien d’autres vers le camp progressiste et socialiste à l’image d’un Victor Hugo par exemple. Et ce ne fut pas sans contradictions, comme pour bien d’autres grands leaders politiques.
Une possibilité d’évolution humaine qui peut concerner tout homme politique et dont nous aurions besoin sans pour autant nous perdre dans le mythe de l’homme providentiel. Mais ce cheminement d’un homme va généralement de pair avec les luttes de milliers d’autres et son talent doit les servir. Encore faut-il que cet homme s’imprègne bien de ce que l’on attend de lui. Ce que visiblement Jaurès n’avait pas omis de faire.
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Posté par jacques LAUPIES le 11 juillet 2014
Après le communiqué de F. Hollande, la tension monte sérieusement. Les images qui arrivent de Gaza (et que l’on ne nous montre pas sur nos bonnes télévisions qui ne disent que la vérité) sont terrifiantes ! 9 enfants ont été tués, une famille entière exterminée !
Ce n’est pas d’une trêve dont le peuple palestinien a besoin mais d’un solution à l’occupation, la fin du blocus immoral et illégal, la destruction du mur (la décision de la Cour Internationale de Justice a eu 10 ans hier et le mur est toujours là !), la création d’un état palestinien, le retour des réfugiés !
Des dizaines de bombardements chaque nuit depuis des semaines sur la population civile terrorisée, prisonnière d’un blocus illégal imposé par ceux qui bombardent la Bande de Gaza. Des dizaines de morts, des centaines de blessés !
Ce soir, 8 juillet, 21h49 16 morts, 106 blessés victimes des frappes chirurgicales de l’armée israélienne !
Encore et encore ! L’aviation israélienne a mené soixante raids sur plusieurs régions dans la Bande de Gaza, ce mardi 8 juillet 2014 ! Quelle horreur !
Les raids ont touché plusieurs maisons, écoles, usines, centres, bâtiments et terrains agricoles dans toutes les villes de la Bande de Gaza
Cinq maisons ont été détruites suite à ces bombardements aveugles
Nous assistons à une vraie scène de guerre à Gaza : bombes, missiles, morts, blessés, destruction massive et horreur
Et ça continue !
C’est le début de l’offensive militaire israélienne contre notre population civile La bande de Gaza de nouveau bombardée par l’aviation israélienne Les agressions israéliennes contre les civils de Gaza se poursuivent Devant le silence complice de cette communauté internationale officielle impuissante. Le gouvernement israélien poursuit sa politique criminelle en bombardant la bande de Gaza, une région sous blocus israélien inhumain depuis plus de 7 ans. Jusqu’à quand ?
Il est où le monde qui se dit libre ? Ils sont où les médias qui se disent objectifs ? Jusqu’à quand cette injustice ? Mais notre population est confiante ! Ils ont oublié que notre population est déterminée !
Gaza la vie défie les avions de l’occupation ! La lutte continue ! Nous nous lâchons rien!
Amitiés de Gaza sous les bombes Mais Gaza la dignité, Gaza la résistante, et Gaza la vie ! ZIAD MEDHOUK
Départ possible de Tarascon vers 13 h 30, nous contacter
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Posté par jacques LAUPIES le 11 juillet 2014
La sémantique joue un très grand rôle en politique. Le mot souvent utilisé en l’occurrence, n’est cependant pas courant dans le langage de tous les jours. Je dois dire que je n’y ai guère eu recours dans le passé car il m’était étranger. Je vous renvoie donc au dictionnaire comme je le fais souvent pour savoir en quoi consiste cette « discipline ».
Disons pour résumer qu’il s’agit de l’étude du sens des mots et des phrases. Notamment dans leur variabilité et leur transformation au fil du temps mais aussi des lieux, de l’histoire,
Ainsi, exemple bien connu lorsque Marx évoquait la Dictature du Prolétariat, la signification n’avait rien de commun avec le sens qu’ont donné aux dictatures les régimes fascistes qui ont traversé le vingtième siècle et qui d’ailleurs rejoignait la définition du mot dans l’antiquité romaine.
Mais bon ! La notion de pouvoir absolu des uns sur les autres est toujours rattachée et l’on peut comprendre que la démocratie suffit bien, en elle même, pour imposer le pouvoir de la majorité à la minorité. Disons même que dans notre belle France nous sommes constamment sous la coupe d’une minorité qui gouverne dans la plus grande légalité démocratique et républicaine. Ce qui ne doit pas necessairement nous conduire à faire la meme chose et même si nous étions majoritaires l’utilité de bannir cette notion de dictature du prolétariat demeurerait.
Mais les mots démocratie et de république pourraient faire l’objet eux aussi d’une étude de sens. Finalement bousculé par les sciences humaines et naturelles dont essentiellement l’histoire ces mots ne veulent plus dire aujourd’hui ce qu’ils signifiaient hier.
Doit on de ce fait les abandonner, ce que la facilité nous dicterait lorsqu’ils sont porteurs d’un contre sens, ou bien tenter leur réhabilitation. ou hâtivement les remplacer comme certains s’y aventurent.
Il est bien évident que le mot communiste, qui porte en lui toute la générosité d’un nouvel humanisme, dès son apparition à la révolution française a été galvaudé tant il heurtait et inquiétait la classe bourgeoise qui fut débordée dans sa révolution par un peuple, ses propres penseurs et dirigeants qui ne pouvaient concevoir le nouveau régime sans garanties nouvelles consenties au couches populaires. Comme il a été déformé de son sens par une application dogmatique des théories qui le soutenaient.
Il a cependant résisté plus de deux cents ans et demeure encore le symbole d’espoir d’une société meilleure.
Le mots socialisme, également porteur de générosité et de rapports sociaux de coopération et non d’exploitation, a subi toutes les conséquences de pratiques socio démocrates (ou libérales) qui ont développé le sentiment d’impuissance à mettre en œuvre ce qu’il portait en lui. Et voilà que les dirigeants du PS veulent s’en démettre.
On pourrait toujours considérer qu’après tout cet abandon est l’occasion de se réapproprier le terme. Certains mêmes à gauche doivent en rêver. Mais reprendre l’emballage sans rien dedans n’avancerait pas à grand chose. C’est à ce qu’il y a de vrai socialiste dans ce parti de ne pas se laisser déposséder du contenu.
Cela les regarde. Et pour ceux qui se sentiraient saisi d’un renoncement à donner des coups de sabre dans l’eau de la mer social démocrate il y a des bouées qu’ils peuvent saisir. Il est des lieux ou le mot socialisme garde toute sa signification
Même le mot réformisme perd tout son sens car, à son contenu transformateur et progressiste, on tente de substituer un retour d’idées conservatrices et rétrograde. Et, sans qualificatif nouveau il ne veut plus rien dire. Il y a bien des réformismes : celui de droite qui vise à consolider le libéralisme économique, celui de la social démocratie qui vise à instaurer une collaboration de classe dont l’issue est toujours le maintien du libéralisme (capitalisme) fossoyeur.
Mais il peut y avoir le réformisme communiste qui viserait à engager les réformes allant dans le sens de la maitrise économique, le contrôle des moyens de production avec une distribution toujours plus démocratisée et équitable des richesses.
Madame X, qui m’avez dit que le mot « communiste » vous effrayait, même si je ne vous ai pas convaincu qu’il est porteur de valeurs et d’histoire qui marquent encore les mémoires, peut-être serez vous mieux informée de ma prudence à ne pas vouloir l’abandonner.
Je ne veux cependant que, porteuse de convitions qui ressemblent beaucout aux miennes, seul le mot vous dérange !
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