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Jaurès tellement actuel…

Posté par jacques LAUPIES le 16 juillet 2014

 

Jaurès, diront certains amateurs de l’amalgame, était un socialiste qui n’a  jamais exercé le pouvoir et de ce fait a échappé à l’acte de trahison de la classe ouvrière, dès lors qu’il a disparu, assassiné.

Mais si précisément on lui a ôté la vie c’est qu’il représentait pour les forces réactionnaires. Et pas des moindres puisqu’il agissait pour éviter la guerre et considérait, que si le prolétariat international se mobilisait pour la paix, c’était envisageable.

Les hommes de paix, de dialogue, de bons compromis mais aussi les plus résolus, l’histoire nous l’apprend succombent souvent sous les coups de l’adversaire ou d’autres détracteurs, parfois même de leur propre camp. Tout simplement parce que la paix appelle plus de justice et de partage et que de cela les privilégiés (oligarchie financières, castes, classes exploiteuses, etc.) le trouvent insupportable.

Et lorsque ces hommes portent à la fois l’idéal de paix et la révolution sociale il n’y a pour leurs adversaires que le crime pour se défendre.

Les circonstances économiques et sociales de crise, la moindre erreur stratégique, l’isolement momentané, les conflits aigus, jouent un rôle impitoyable dans leur disparition. Cela d’ailleurs doit interroger pour ceux qui échappent à ce processus et s’enferment par la suite dans des pouvoirs totalitaires.

Jaurès liait sans que cela puisse être contesté, la lutte pour de nouveaux rapports sociaux basés sur la coopération :

« La loi de la pesanteur n’agit pas souverainement sur les sociétés humaines, et ce n’est pas dans les lieux bas qu’elles trouvent leur équilibre. Ceux qui, depuis un siècle, ont mis très haut leur idéal ont été justifiés par l’histoire.

Et ceux-là aussi seront justifiés qui le placent plus haut encore. Car le prolétariat dans son ensemble commence à affirmer que ce n’est pas seulement dans les relations politiques des hommes, c’est aussi dans leurs relations économiques et sociales qu’il faut faire entrer la liberté vraie, l’égalité, la justice. Ce n’est pas seulement la cité, c’est l’atelier, c’est le travail, c’est la production, c’est la propriété qu’il veut organiser selon le type républicain. À un système qui divise et qui opprime, il entend substituer une vaste coopération sociale où tous les travailleurs de tout ordre, travailleurs de la main et travailleurs du cerveau, sous la direction de chefs librement élus par eux, administreront la production enfin organisée. »

Sa foi en l’homme était évidente :

“ Il n’y rien de nouveau sous le soleil ”. Le soleil lui-même a été jadis une nouveauté, et la terre fut une nouveauté, et l’homme fut une nouveauté. L’histoire humaine n’est qu’un effort incessant d’invention, et la perpétuelle évolution est une perpétuelle création. « 

Je m’en tiendrai à ce commentaire mais je vous invite à lire les textes publiés dans le site de l’Humanité

See more at: http://www.humanite.fr/hommage-jean-jaures-communique-du-pcf-547325#sthash.wkqRh5w9.dpuf

Jaurès galvaudé, récupéré, c’est parfois insoutenable quand on connaît les politiques de tous ceux qui se livrent à cet exercice.

 

Jaurès, l'homme de gauche qui fait toujours l'unanimité !

 

 

 

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