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De la guerre au match de foot…

Posté par jacques LAUPIES le 14 juillet 2014

Des enfants continuent de mourir sous les bombes. Que fait la communauté internationale ? Certes Israël  et son gouvernement ne sont pas les seuls sur la planète à se transformer en bourreaux. D’autres ici ou là hissent le crime de guerre au niveau d’une arme de dissuasion. Il se venge et punit le désespoir, voire les excès des plus intransigeants d’un peuple qui est cependant bel bien, chaque jour, un peu plus chassé de ses terres.

Les salopards qui ont tué trois adolescents ne sont digne d’aucun combat de libération nationale, à caractère ethnique ou religieux. S’ils ont été guidés par des politiques ces politiques sont tout aussi ignobles que ceux qui en face dirigent l’état oppresseur et prenne prétexte de cela pour faire la guerre. Quant à ceux qui ont matraqué un adolescent du camp adverse ils sont tout autant ignobles

On sait très bien que dès lors qu’il y a une guerre la raison se perd. Ceux qui mettent le feu aux poudres voudraient ensuite moraliser les comportements. Cela est impossible. Après, parfois on panse, on répare, on brandit la croix rouge, l’humanitaire. C’est l’histoire des pompiers pyromanes.

Mais finalement les salopards, plus tard vont se congratuler, se décorer, pleurer, parler de mémoire. Ils nous parleront de l’amour de leurs enfants à qui ils donneront et transmettrons leur cupidité, ou simplement leur connerie.

Que faire ? Les juger, les mettre en prison, leur couper la tête ! Ce serait se mettre à leur niveau. Ces gens ont besoin d’être soignés. Mais encore plus qu’eux la société qui les contamine.

Nous vivons un temps, et il remonte hélas à bien loin, sauf que les jeux du cirque étaient plus cruels que les match de foot et que l’on y pleurait moins en cas de défaite. La sensiblerie remplace la sensibilité. La moitié de la planète est invitée à choisir un camp, une équipe. Et si cette équipe est liée à la patrie elle doit gagner ! Rien à foutre des autres qui perdent.

Et si nous ne sommes plus de la partie, après un effort sur nous-même, au mieux nous disons : que le meilleur gagne. C’est plus facile et ça fait moins réfléchir.

Le sport c’est évidemment plus noble que la guerre. Il y a un arbitre, il y a des règles, un public qui juge. Il y a beaucoup de fric aussi. Comme dans nombre de guerres. Mais au moins, un peu vache parfois, on n’est pas là pour se tuer !

 

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La déception argentine. Certains s’effondrent…

 

 

 

 

 

 

 

 

Israël utiliserait le DIME, une arme particulièrement effroyable

Gaza (Territoires palestiniens), envoyé spécial.
Pierre Barbancey
Dimanche, 13 Juillet, 2014
Pierre Barbancey

Crédit:
Le chirurgien norvégien Erik Fosse montre les brûlures à la cuisse d’un blessé amputé. Les effets du DIME. Pierre Barbancey
EXCLUSIF. Selon un chirurgien norvégien venu aider ses confrères à Gaza, l’armée israélienne lance des bombes DIME. Les blessures provoquées sont quasiment incurables et conduisent généralement à l’amputation. Nous l’avons constaté à l’hôpital al-Chifa de Gaza.

Gaza (Territoires palestiniens), envoyé spécial.

L’aviation israélienne pilonne sans relâche la bande de Gaza depuis bientôt une semaine. Le bilan s’alourdit de jour. Dimanche, à la mi-journée, 166 Palestiniens avaient été tués dont plus de la moitié serait des civils, selon l’Office de coordination des Nations unies pour les affaires humanitaires (OCHA). Un déluge de feu sans précédent. Comme si cela ne suffisait pas, Israël utiliserait à nouveau – comme cela a été le cas au Liban Sud en 2006 et à Gaza lors de l’offensive menée fin 2008 début 2009 – une arme redoutable, baptisée DIME pour Dense Inert Metal Explosive. C’est ce qu’a affirmé ce dimanche une équipe de chirurgiens qui travaillent et opèrent sans relâche à l’hôpital al-Chifa de Gaza city. Parmi eux, un praticien norvégien, professeur à Oslo, Erik Fosse, arrivé vendredi. « Nous opérons jour et nuit, souligne-t-il. Beaucoup de bombardements sur les maisons ont lieu durant la nuit. Nous avons beaucoup de familles qui arrivent ici, avec des blessés beaucoup touchés par des éclats ou parce qu’ils ont été ensevelis sous les décombres. Nous avons également des patients qui présentent des blessures dues à l’utilisation d’armes anti-personnels. Nous en avons vu touchés par des armes conventionnelles, qui présentaient des lésions provenant d’éclats. C’est ce que l’on voit dans toutes les guerres. Il faut souligner qu’à Gaza les gens sont très affaiblis par sept ans de blocus et quand ils sont blessés les effets sont plus graves. Mais il y aussi, comme en 2008/2009, des patients touchés par les bombes DIME qui sont tirées par des drones. Ils transportent ces petites bombes qui ont un effet spécial sur les victimes. »

Devant le lit d’un blessé lors d’une attaque visant semble-t-il le chef de la police de Gaza lui aussi gravement blessé – alors que 18 autres personnes ont trouvé la mort à la sortie d’une mosquée et 15 ont été blessées, samedi soir -, le professeur Fosse montre les brûlures caractéristiques de cette arme qui marquent le corps. « En général, les membres inférieurs sont touchés, ce qui est le cas ici », insiste-t-il en soulevant le drap. L’homme a perdu la jambe droite et se trouve entre la vie et la mort. Son visage est en partie brûlé. Il respire difficilement.

« Nous vivons une énorme catastrophe humanitaire. Une catastrophe qui n’est pas naturelle mais créée par des hommes. »

Mis au point au début des années 2000 par les laboratoires de l’US Air Force, le DIME est une munition à base d’une enveloppe en fibres de carbone contenant un explosif mélangé à un alliage de métaux lourds et de poudre de tungstène avec du cobalt, du nickel ou du fer. Les blessures provoquées sont quasiment incurables et conduisent généralement à l’amputation. Le DIME provoque des dommages très importants sur la matière vivante et les tissus mous (le derme, les muscles et les os). Une arme particulièrement utilisée lors des guerres asymétriques officiellement pour éviter les dommages collatéraux. Une arme qui n’est pas interdite mais dont les effets sont atroces. Samedi soir, à Gaza, on a malheureusement vérifié qu’entre la théorie d’une « bombe propre » (quel oxymore) et la pratique il y a un gouffre qui s’appelle la mort de civils.

Erik Fosse sait de quoi il parle. Lors de l’offensive « Plomb durci » en 2008/2009, il était déjà venu, avec d’autres médecins étrangers, prêter main forte à ses collègues palestiniens à qui il tient à rendre hommage pour le dévouement sans faille. A l’époque, il avait courageusement dénoncé l’utilisation du DIME. « Peu de gens survivent, rappelle-t-il. Cet homme devait être un peu éloigné du point d’impact, c’est ce qui l’a sauvé. Mais si un enfant est touché par ce type de bombe, vous pouvez être sûr qu’il a été visé. J’ai vu personnellement deux enfants ces derniers jours touchés de cette manière. » Et Erik Fosse de lancer un cri d’alarme : « Nous vivons une énorme catastrophe humanitaire. Une catastrophe qui n’est pas naturelle mais créée par des hommes. »

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