La liste de Lucien Limousin gagne à Tarascon

Posté par jacques LAUPIES le 31 mars 2014

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L’attente des résultats en Mairie

 

Pas de surprise comme le prévoyaient certains, la droite appuyée par ce qu’il reste de socialistes bat le Front National qui tout de même réalise un score moins important qu’au deuxième tour des législatives, contre le socialiste Vauzelle.

D’évidence toute la droite de Jérôme Grangier et une partie de la gauche du PS n’ont pas suivi les appels de Lucien Limousin. Difficile de dire dans quelles proportions dans la mesure ou le FN gagne 7 points sur le premier tour, mais on peut supposer que ce sont les voix les plus à droite qui soutenaient le Maire sortant.

La configuration locale est en tout état de cause bouleversée. D’évidence le centre ville, apeuré par la campagne contre le Front National, a accordé son soutien au vainqueur à la faveur de promesses qu’il va devoir tenir.

Mais comme ce dernier a un programme sans grande prétention au plan social, les désillusions ne vont pas manquer de réapparaitre.

Cette élection nous laisse un goût amer car la gauche perd 3 conseillers et cela au bénéfice du FN. Une perte due aux stupides stratégies du PS et du Parti de gauche locaux.et de quelques nouveaux venus qui ne nous ont pas entendus.

Dans ces conditions nous appelons nos électeurs qui n’ont pu s’exprimer sur nos propositions à se mobiliser pour l’avenir et à tous ceux qui souhaitent soutenir nos orientations unitaires, travailler à exiger leur réalisation à nous rejoindre.

Une nouvelle résistance est nécessaire. Et la première consistera à faire en sorte qu’il en soit fini avec la politique d’austérité de manière radicale et autrement qu’avec des mesurettes !

 

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NOTRE FUTUR MAIRE

 

 

 

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L’Humanité du lundi 31 mars 2014

Politique -            humanitefr dans POLITIQUE            le 30 Mars 2014

 

L’éditorial : « Le choc d’une claque »

 

 

L’éditorial de Patrick Apel-Muller. « Tout confirme qu’à moins de faire le choix d’une crise politique grave  et d’une rupture entre le pouvoir et les citoyens, un changement de cap  gouvernemental est nécessaire. Tout artifice, tout changement de tête  sans rupture avec les politiques d’austérité, remanier aujourd’hui pour  ne rien changer, sera interprété comme un mépris. »

Le Parti socialiste a perdu hier soir plus de 100 villes de plus de 10 000 habitants. L’électorat populaire n’a pas voulu se mobiliser pour renverser les situations et a confirmé son choix du premier tour. Les noms de villes dont le PS avait fait le socle de son influence tombaient peu à peu comme des prises de guerre de l’UMP : Limoges, Belfort, Nevers, Roubaix, Tourcoing, Angers, Pau, Saint-Étienne, Reims, Quimper, Brive-la-Gaillarde, Laval, Périgueux… avec l’exception quasi unique du gain d’Avignon et la consolation parisienne du succès d’Anne Hidalgo. La carte municipale de la France a profondément changé et, dans les régions et les départements, on imagine ce qu’un tel mouvement pourrait signifier dans ces collectivités. D’ores et déjà, les rêves de métropoles dominées par les barons de la majorité gouvernementale s’envolent. Le Front national l’a emporté dans deux grandes villes, à Béziers et à Fréjus, mais aussi à Hayange ou Beaucaire. Il perd en revanche à Perpignan, Carpentras, Saint-Gilles et Florange. Les premiers résultats concernant des mairies communistes montraient une meilleure résistance avec leurs confirmations à Dieppe, Martigues, Port-de-Bouc, Arles, Vierzon, Firminy, Villerupt, Échirolles, Fontaine… Mais des pertes étaient enregistrées, comme à Roissy-en-Brie. L’UMP plastronnait hier, Jean-François Copé proclamant que l’UMP est devenu le premier parti de France. Il aurait tort cependant d’interpréter ces résultats comme une adhésion au sarkozysme et au libéralisme sécuritaire qui ont été rejetés il y a moins de deux ans.

Tout confirme qu’à moins de faire le choix d’une crise politique grave et d’une rupture entre le pouvoir et les citoyens, un changement de cap gouvernemental est nécessaire. Tout artifice, tout changement de tête sans rupture avec les politiques d’austérité, remanier aujourd’hui pour ne rien changer, sera interprété comme un mépris. D’autres claques suivraient alors celle enregistrée aux municipales, jusqu’à dévaster le paysage de la gauche. Durant les jours qui viennent, les bouches doivent s’ouvrir à gauche pour retrouver les valeurs de solidarité, d’égalité et de justice que la politique gouvernementale a abandonnées et que l’électorat populaire attend malgré la profondeur de son désenchantement. L’aile gauche du PS jugeait ainsi que le « pacte de responsabilité est mort-né ». Il est urgent de refouler le social-libéralisme.

Remanier pour ne rien changer conduirait à des désastres politiques pires encore.

Retrouvez dans l’Humanité du lundi 31 mars 2014, tous nos reportages sur le second tour des municipales en régions, nos analyses et points de vue. L’Humanité en version numérique.

Par Patrick Apel-Muller

 

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Election du Maire à Saint Etienne du Grès

Posté par jacques LAUPIES le 30 mars 2014

 

 

Ce dernier samedi 29 mars, le nouveau Conseil Municipal, a procédé à l’élection du nouveau Maire Monsieur Jean Mangion et son adjoint Monsieur Claude Sanchez. Ces derniers élus avec 55 % des voix contre 45 % à la liste Vallat, disposent de 15 sièges contre 4 à l’opposition.

Si l’on prend en compte le discours du Maire qui a rappelé ses liens avec Jean Pierre Gaudin dont il a semble-t-il été un proche collaborateur en sa qualité de fonctionnaire, le classement divers droite a des origines précises avec un parfum d’UMP. De son côté la liste Vallat classée également divers droite se dit plutôt tout simplement « divers’ et a voté blanc au scrutin d’élection du Maire.

L’absence d’élus de gauche se confirme dans le canton de Tarascon puisque quel que soit le résultat de demain, elle sera absente.

Une division que nous avons tout fait pour éviter et qui prouve que seul notre renforcement et notre action à venir peuvent permettre de combler un vide inacceptable.

Jean Mangion

Jean Mangion

 

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Il n’y a pas de caméras de surveillance dans les isoloirs !

Posté par jacques LAUPIES le 29 mars 2014

 

 

Dimanche les tarasconnais sont appelés à choisir entre le FN et l’UMP-UDI. Autrement dit entre ceux qui prônent avec leurs soutiens socialistes (droitisants  bien connus à Tarascon pour avoir fait barrage à l’Union de la gauche) la politique d’austérité qui fait monter le Front National et ceux qui avec ce dernier nous promettent une politique tout aussi éloignée des intérêts des plus démunis.

On aurait souhaité ne pas être confronté à ce choix qui évidemment nous conduit au vote nul où à l’abstention. Nous n’avons pas selon nous à arbitrer les divisions de la droite dite républicaine d’une part mais qui s’est toujours alimentée d’anti communisme, et parfois même de soutiens plus qu’ambigus venant de leur extrême, et une extrême droite qui a fait son nid avec elle et regroupe une population où se mêlent poujadisme et populisme.

Et ce ne sont pas les visites rendues aux familles les plus modestes, jusqu’ici ignorées et à qui on promet la lune pour qu’elles votent pour l’un ou l’autre qui va nous faire changer d’idée.

Que d’autres s’éveillent à deux ou trois jours du scrutin, préfèrent choisir le mal qu’ils considèrent le moins grand, est leur affaire mais nous devons rappeler qu’il est bien tard pour y penser. A ce jeu là peut-être espèrent-ils que nous disparaissions pour substituer à notre combat de communistes conséquents celui d’une gauche édulcorée pataugeant entre réformisme et gauchisme.

Il y a des stratégies qui aboutissent dans certaines villes à prendre appui sur les forces du PCF et à les transférer sur des projets qui ne sont pas les siens sans que pour autant grandissent au total l’influence progressiste. Forme pernicieuse pour tenter de nous résorber ou nous faire disparaître. La droite et le FN non seulement en rigolent mais se refont leur santé avec ça. Allons nous continuer ce jeu de massacre !

Les communistes n’ont pas à rougir de leur passé et qu’on nous entende bien : ils ne s’agit de refouler tout compromis, tout accord, ni une entente pour gagner avec des forces républicaines, A LA BASE. La preuve nous avons tenté de le faire !

En fonction des circonstances et des risques réels de mise en cause de la démocratie, déjà sérieusement atteinte par le système électoral de la Vème République, des accords unitaires doivent être évidemment recherchés.

Mais on ne fait pas l’union seuls et sans objectifs. Et s’il se trouve que les conséquences de la mésentente tournent mal on ne voit pas pourquoi nous culpabiliserions sur l’inconséquence des autres qui l’on provoquée !

Beaucoup d’électeurs ne peuvent évidemment faire comme nous et prendre le risque de l’abstention au grand jour. Chacun sait ici que les listes électorales peuvent-être visitées et qu’il sera tenu compte de leur geste par ceux qui ne l’apprécieraient pas, aussi nous leur indiquons qu’en l’absence de possibilité de vote blanc, ils peuvent tout en se rendant aux urnes rester libre de marquer leur opposition à la droite et à l’extrême droite.

Fort heureusement il n’y a pas de caméra de surveillance dans l’isoloir !

 

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C’est dans l’action que se forgent les succès sociaux et même électoraux mais il faut qu’elle soit bien plus forte encore

 

Amis de  gauche à Tarascon, voyez ce qui se passe à Villejuif : cela vous donne-t-il envie de voter pour un Limousin (UMP-UDI) soutenu par une Chantal Bernard (PS) dont les semblables sont alliés aux communistes dans cette ville importante de la banlieue parisienne. Là-bas ce sont les verts qui jouent les trouble fête. Décidément on ne sait plus à quels saints se vouer !

Il n'y a pas de caméras de surveillance dans les isoloirs ! dans POLITIQUE villejuif

 

Politique -            humanite dans POLITIQUE            le 26 Mars 2014

Municipales 2014

Villejuif : alliance contre nature face à la gauche

Mots clés :                           pcf,                            front national,                            claudine cordillot,                            municipales 2014,                            alain lipietz,                            municipales villejuif,                            natalie gandais,                            gerard terlitzian,                            jorge carvalho,

 

 

Quatre candidats du premier tour (UMP, UDI, écolo, et pseudo-divers gauche) s’unissent derrière la droite pour faire main basse sur cette ville populaire du Val-de-Marne, dirigée par les communistes depuis 1925.

«Les bras m’en tombent. » Cet habitant, qui a voté écologiste dimanche, est consterné par le choix de sa candidate, Natalie Gandais, de fusionner avec l’UMP. « Et après, on se plaint que le FN progresse partout en France », regrette-t-il. Lundi, le bureau exécutif national d’EELV a suspendu Natalie Gandais, ainsi que son compagnon, l’ex-député européen Alain Lipietz, en embuscade dans la ville depuis des décennies. « Ce sont des hargneux aux dents longues avec qui nous ne partageons plus rien », confie Gérard Terlitzian, candidat socialiste sur la liste de rassemblement de la gauche, conduite par la maire communiste sortante Claudine Cordillot. « Comment expliquer ce choix, si ce n’est par un opportunisme déconcertant ? Ces candidats qui se combattaient hier n’ont rien en commun. Comment pourraient-ils gérer une ville de 57 000 habitants ? » fustige également l’écologiste Jeanine Rollin, colistière de Natalie Gandais au 1er tour, qui appelle aujourd’hui à voter pour « la seule liste de gauche », le 30 mars.

Au QG de campagne de l’UMP, Jorge Carvalho se frotte les mains : « On va faire tomber les communistes », explique cette figure locale du Modem qui fait campagne sur l’insécurité : « Ici, des gens sont assassinés en plein jour ! » lance-t-il aux passants. Qu’importe le mensonge, pourvu qu’il y ait l’ivresse de la diffamation, au cœur de la campagne anticommuniste de la liste dite Union citoyenne pour Villejuif. « À défaut d’un projet, ils multiplient les calomnies », explique une militante communiste. Dans le quartier pavillonnaire, la droite a fait croire que la municipalité voulait installer un camp de Roms sur un terrain en friche.

Sur le marché Delaune, au pied des cités les plus populaires de la ville, une sympathisante UMP se lâche : « Il y a beaucoup trop d’immigrés. On a une chance historique de virer les rouges. » Dans ce quartier, le candidat FN, un lycéen de dix-neuf ans, a recueilli plus de 11 % des voix. À Villejuif, les abstentionnistes ont été encore plus nombreux (51,64 %) qu’au niveau national. C’est eux que les communistes et leurs alliés cherchent à mobiliser, dimanche prochain. Et ils s’en donnent les moyens. Lundi soir, près de 300 habitants, abasourdis par la perspective de voir leur ville tomber dans l’escarcelle de la droite, ont rejoint la section du PCF pour lui prêter main-forte. « Je pense que les Villejuifois ne sont pas dupes de cette manipulation, affirme la maire sortante Claudine Cordillot, qui a recueilli 32,72 % au 1er tour. Ceux qui prétendent incarner le changement défendent en réalité un projet qui aura des conséquences catastrophiques pour les classes populaires. » Et le secrétaire de la section PCF, Pierre Garzon, de lancer aux habitants : « Ne marquez pas un second but contre votre camp, votez pour vos intérêts en choisissant la liste En avant Villejuif, l’humain au cœur ! »

Maud Vergnol

 

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Cloture de la campagne avec le FN au Panoramique

Posté par jacques LAUPIES le 29 mars 2014

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Valérie Laupies

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La salle

 

Après Lucien Limousin jeudi soir, hier vendredi, la candidate FN  Valérie Laupies avait quasiment rempli la salle du Panoramique, un peu moins que son adversaire car le Conseiller Général avait d’évidence fait appel à l’artillerie lourde des notables de la région : Un député UMP, un Maire socialiste (Vulpian de St Martin de Crau)

Visiblement la candidate du FN a sauté sur l’occasion que lui a donné son adversaire pour dénoncer la menace selon laquelle elle serait privée des soutiens financiers par l’état, la région, le département. Un chantage curieux, a-t-elle en substance indiqué, en se référant aux arguments que lui a adressé le Maire d’Orange qui prend appui sur les lois républicaines en matière de dotations financières aux Mairies, quelles que soient leur orientation politique.

Si le Conseiller Général et tous ses soutiens avaient abordé le seul critère qui peut faire évoluer des électeurs, à savoir quelles réponses sociales il opposait à son adversaire d’extrême droite, peut – être aurait-il pu faire la différence, mais de cela pas plus lui que son soutien socialiste n’en ont dit mot.

La sécurité est leur leitmotiv, toujours la sécurité par la répression, thème dont on se fait des gorges chaudes à défaut de permettre, par une politique préventive, de réduire tout ce qui provoque la délinquance : le chômage, les inégalités sociales; l’éducation défaillante, etc. Sur le terrain de la sécurité le FN est à l’aise,il en fait même son fond de commerce et comme le fait l’UMP en jouant les mieux disant, cela ne règle rien.

A gauche, existent des courants qui ont une approche différente, qui ne se contenteraient pas des replâtrages auxquels nous assistons, mais qui prendraient une orientation, au plus haut niveau de l’état des dispositions pour améliorer le pouvoir d’achat des actifs et des retraités, améliorer l’offre d’éducation, de formation, de soins, de logement, s’appuyant sur une fiscalité frappant les hauts revenus et sur des mesures écartant la pénétration de la finance dans les gestions étatiques.

Les municipalités de gauche avec la présence des communistes sont la garantie d’une telle politique. Alors tous ceux qui oeuvrent pour les écarter ne peuvent à aucun moment recevoir notre soutien. Droite et extrême droite se retrouvent et ceux qui choisissent l’une ou l’autre, sont à contre courant d’une histoire qui est appelée à se faire sans eux et même contre eux.

Dans la salle, des élus de la liste de Jérôme Grangier (ex-adjoint de Charles Fabre) étaient venus en marque de soutien, ce qui laisse augurer un score serré dimanche soir.

Pour ce qui nous concerne comme nous l’avons dit hier nous ne choisirons pas entre deux camps qui s’alimentent de politiques qui depuis 30 ans visent à détruire les acquis du programme appliqué par les partis reconnus pour leur action de résistance dont nous, communistes, étions un des éléments les plus déterminants.

Et nous n’entendons pas en rester là. La nouvelle résistance ne fait que commencer !

 

PS – Interpellé et interrogé à plusieurs reprises par des journalistes de M6, qui focalisent sur mes liens de parentés, avec la candidate du FN, j’ai précisé, une fois de plus, que je suis présent à toutes les réunions publiques pour informer et commenter cette campagne à l’intention de mes lecteurs de plus en plus nombreux et que ma vie de famille se déroule en parfaite harmonie, malgré nos divergences politiques profondes et inconciliables. Cela peut en étonner mais nous gérons au mieux une situation qui, au demeurant se rencontre dans nombre de familles, et probablement que les journalistes eux-mêmes n’en sont pas exempts.

Mais je fais confiance en leur professionnalité pour rendre compte de la réalité et la traduire.

Quant au lambda ou autres lourdauds d’ailleurs, imbéciles ou mal intentionnés, qui voudraient spéculer sur cette situation, de quelques bords qu’ils soient, qu’ils retournent à leur soupe avant d’y cracher dedans. Comme d’ailleurs ils peuvent déjà en avoir l’habitude.

Mon propos est sévère mais je ne suis pas là pour tourner autour du pot !

 

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Ils mettent le feu et nous demandent de l’éteindre

Posté par jacques LAUPIES le 28 mars 2014

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Hier soir salle comble au Panoramique

 

 

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Le Député UMP de Chateaurenard venu à la rescousse de Lucien Limousin

De doctes politiques qui ont tout fait pour que la gauche disparaissent dans notre ville voudraient nous dire quelle doit être notre position pour ce deuxième tour des élections.

Nous n’avons pas besoin de ces observateurs qui du haut de leur lointaine tour viennent nous dire ce que nous avons à faire.

C’est ce que nous inspire ce député d’Arles qui à tout fait, avec ses amis marseillais et malgré nos avertissements,  pour que ne puisse se rallier la gauche sur le score qu’il a réalisé aux législatives, à Tarascon. A moins qu’il considère qu’il est un élu de la droite ?

Car nous ne sommes pas naïfs ! Nous savons de la bouche même de ses représentants locaux que sa préoccupation essentielle, tout autant que celle de certains membres locaux de ce parti qui ne s’en sont point cachés, qu’il ne voulait pas s’allier avec les communistes. Des communistes auxquels il doit son élection régulièrement y compris contre le Front National en 2012.

Ayant résisté un temps à cette orientation dont parait-il Harlem Désir en personne était informé, ces socialistes ont renoncé en mettant radicalement en cause le fruit de notre compromis suite à nos discussions d’août 2013.

Nous avions accepté la  légitimité de leur revendication d’avoir la tête de liste et, si nous avions eu le soutien de nos alliés du Front de gauche renforcés par de prétendus communistes venus soudainement d’ailleurs, nous aurions pu adopter cette stratégie plus que raisonnable de l’Union la plus large. Il suffisait d’élaborer ensuite un programme municipal audacieux, innovant et très précis quant aux moyens à mettre en œuvre.

Et tout ce beau monde vient nous donner des conseils. Nous sommes extrêmement modérés en ne nous permettant pas de leur conseiller d’ôter la poutre qu’ils ont dans un œil déjà atteint de baisse de vue, là où ils se trouvent ! Mais nous aurons l’occasion de revenir sur tout cela dans un autre moment où il faudra convaincre que la solution n’est pas seulement dans un appel désespéré à la veille d’un deuxième tour,  mais plutôt dans l’incitation à une réflexion préalable.

Qu’il ne faille pas faire élire le Front National nous en sommes plus convaincus qu’eux mais qu’en même temps il faille cautionner les tripotages politiques qui ont précédé pour en arriver là, non, merci !

Chacun doit prendre ses responsabilités en fonction de son vécu. Si nous n’avons pas été entendu il y a une raison essentielle, c’est que non seulement le parti communiste est affaibli, à Tarascon comme ailleurs, mais qu’il ne préserve pas suffisamment son identité, y compris en face des autres partis de gauche avec qui l’alliance est incontournable, mais pas n’importe comment ! C’est d’ailleurs une question nationale.

Les communistes de la Section de Tarascon unanimes ont décidé de s’abstenir ou de voter nul ou  blanc et ils le disent et le feront.

Il appartient aux électeurs et sympathisants, il y en a entre 500 et 800 à Tarascon, lorsque la participation au vote est bonne, de se déterminer. Que certains d’entre eux, parfois même les plus hostiles à l’union avec le PS, décident maintenant d’accorder leur suffrage à un UMP-UDI cela les regarde et nous respecterons malgré tout leur choix !

Que d’autres, comme nous allons le faire, préfèrent l’abstention et rejoignent ainsi le camp de ces 33 % de la population qui ne croient plus en cette alternance droite/gauche social démocrate, cause de leur souffrance, est un acte de résistance à l’ambiguïté régnante. 

Mais ce n’est après tout qu’un geste de solidarité avec les plus désespérés, ceux que l’on n’entend plus, et à qui nous devons rappeler en permanence qu’ils doivent faire la différence entre les politiques et que le « tous pourris » auquel certains se rallient est une erreur.

Encore faudrait-il qu’ils aient la possibilité, pour ne pas la commettre, de choisir et ne se trouvent pas, à cause du système électoral contraints de plébisciter ceux qui, d’une présidentielle à l’autre (et ici d’une municipale à une autre) se trouvent placés en situation de continuer à gérer dans le droit fil des contraintes imposées par les gouvernements successifs ! Pour preuve des programmes sans grandes ambition économique et sociale pour la ville.

S’abstenir n’est pas la panacée, d’accord, mais dans la situation présente c’est un acte que droite et extrême droite ont bien plus à craindre que de nous voir donner le moindre crédit aux représentants locaux de l’UMP de Sarkosy, à l’UDI de Borloo, aux représentants locaux d’un PS qui n’ont même plus les moyens de négocier sur la base du soutien programmé qu’ils ont fait à cette droite.

Dans les entreprises et les quartiers il faut en convaincre ceux qui sont déçus et les détourner d’un Front National, voie de garage du mécontentement.

 

UMP : CE N’EST PAS LA SOLUTION

Ils mettent le feu et nous demandent de l'éteindre dans POLITIQUE ump2703

 

Politique -            humanite dans POLITIQUE            le 27 Mars 2014

 

L’éditorial : « La ruse de la raison »

Mots clés :                           abstention,                            jean-françois cope,                            François Hollande,                            gouvernement,                            front national,                            municipales 2014,                            vote sanction,

 

 

L’éditorial de Maurice Ulrich. « La réalité, c’est que pour une grande part les électeurs de gauche qui  ont boudé les urnes ou marqué leur mécontentement l’ont fait non parce  qu’ils attendent une politique de droite mais parce qu’ils ont désespéré  d’une politique de gauche ».

La sanction du premier tour appelle-t-elle comme conséquence logique une victoire de la droite au second ? Ce serait là sans doute une de ces ruses de la raison dont parlait Hegel. Certes, Jean-François Copé veut le croire et ses amis après lui, se gardant comme ils le disent de tout triomphalisme mais usant et abusant de ces « éléments de langage » censés les présenter comme les tenants d’une véritable alternative. Mais c’est une illusion d’optique : droite où est ta victoire ? Car la réalité, c’est que pour une grande part les électeurs de gauche qui ont boudé les urnes ou marqué leur mécontentement l’ont fait non parce qu’ils attendent une politique de droite mais parce qu’ils ont désespéré d’une politique de gauche. La sanction ne vient pas d’un électorat de droite qui, de toute manière, aurait voté contre le PS, mais elle vient bel et bien d’un électorat qui a fait défaut à gauche, et on comprend pourquoi. Ce qui peut répondre aux hommes et femmes de gauche, et plus largement aux plus modestes, dans les quartiers populaires, les régions frappées par le chômage, ce n’est pas une politique plus libérale mais une politique plus sociale, répondant à leurs attentes en termes d’emplois, de salaires, de logements, de services publics, de solidarités.

La ruse, donc, de la droite c’est de tenter d’accréditer l’idée qu’elle est la réponse, non sans masquer son programme, ou en le présentant, comme le disait Aragon, avec de si grands mots qu’on ne sait lesquels croire. Mais ce qu’elle veut, et elle le clame chaque jour que le quinquennat fait depuis deux ans, c’est plus de flexibilité, moins de services publics, moins de protection sociale. C’est bien la politique qui a été menée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy, dont on ne saurait oublier à quel point il a favorisé l’argent. Et ils auraient changé ? Allons donc ! Alors oui, des millions d’électeurs ont le sentiment que François Hollande et son gouvernement n’ont pas rompu avec cette politique et qu’ils la continuent dans une sorte de valse avec le Medef où l’on marche sans vergogne sur les chômeurs, les salariés, les syndicats les plus représentatifs du pays, les « partenaires sociaux ». Ce sentiment est-il infondé ? Bien sûr que non. Et si les dirigeants du PS pensent pouvoir faire appel à l’électorat de gauche dimanche pour qu’il sauve sa politique, cette politique-là, ils font une lourde erreur.

Mais ce n’est pas de cela qu’il est question. L’enjeu, dimanche, est le suivant : la France se portera-t-elle mieux avec des villes de droite acquises d’emblée à des politiques libérales ou avec des villes dirigées par des équipes plurielles de gauche et écologistes ? La sanction de dimanche dernier fait que de nombreuses villes dirigées par la gauche, dont certaines par le PCF, sont en ballottage difficile. Mais ce serait un étrange contresens si cela devait profiter aux amis de Jean-François Copé, de Nicolas Sarkozy ou au Front national. Au sein des municipalités de gauche les débats sont parfois rudes, les choix parfois sont difficiles entre relayer des politiques d’austérité ou lutter contre ces politiques. Mais qui peut croire un instant que, lundi, une France ayant pris un virage à droite pourrait répondre à toutes celles et tous ceux dans le pays qui ont besoin, oui, besoin, d’une vraie politique de gauche ?

Maurice Ulrich

 

 

 

 

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