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Droit au congé parental : soutien aux « pères » ou palliatif au chômage ?

Posté par jacques LAUPIES le 30 septembre 2013

« Ils viennent ici pour faire des enfants et encaisser les allocations familiales » Voilà une réflexion que probablement vous avez déja entendue émanant d’un nombre de plus en plus grand de certains de nos débonnaires* concitoyens que la vue d’un foulard irrite tout autant que quelque conciliabule de moustachus bruns et frisés au coin d’une rue de notre bonne ville ou « tout le monde se connait » ou devrait.

Il y a de cela quelques années ces honorables citoyens vous auraient glissé cela dans l’oreille, confus et coupables. Aujourd’hui sachant que nous n’êtes pas du genre à accepter ce propos, ils sont condescendants et se croient obligés de préciser que « vous ne voyez pas les choses en face », que « vous n’avez pas évolué ».

Mais il y a pire que ces censeurs de notre « angélisme », de notre « sectarisme politique », de notre « dépassement ».  Il y a tous ceux qui se sont une vie durant foutus complètement du sort des travailleurs immigrés, tout comme d’ailleurs des guerres coloniales, qu’ils en aient été victimes, protagonistes ou pas, et se découvrent soudain redresseurs de torts, fustigeant un renouveau fascisant que leur douce vie à pourtant laissé s’installer au fil des années. Et qui, n’en déplaise aux plus modérés d’entre eux, les habite sans qu’ils s’en rendent compte.

Il y a aussi la diversité de ces résistants nouveaux de la dernière heure : ceux qui se sont rangés dans le système, attachés à une carrière sécurisante, considérant que vie professionnelle et vie politique étaient incompatibles, ceux qui ont succombé aux pièges d’une contestation de tout ou d’un « faire contre mauvaise fortune bon coeur », ceux enfin qui ne peuvent décoller du bourbier du juste milieu, dans une peur panique des pseudos extrêmes. Il y a aussi ceux, et l’on peut espérer que c’est la majorité qui, pris dans les difficultés  de toutes sortes, petits revenus, chômage, précarité, endettement, se sont éloignés ou ont été éloignés des luttes sociales nécessaires.

Et puis il y a nous, conscients du développement exponentiel des sciences et techniques et de la relative et parfois absolue reculade sur le plan social, un pied dans le système, l’autre dans un bavardage entre contestataires pour que ça change, trop repliés peut-être, privilégiant des actions considérées plus gratifiantes que la politique (engagement dans l’économie sociale, le mouvement associatif ou mutualiste, l’humanitaire, etc.)

Le réveil, s’il survient, nous oblige à  comprendre tout ce mouvement qui nous interpelle, à nous adapter aux mutations sociétales, pourtant espérées pour certains d’entre nous, supporter les inégalités sociales persistantes, supporter la défaite idéologique, et faire de l’âge un accès à la liberté, à une émancipation. Ne concéder aux autres que ce qui ne nous conduit pas, selon nous, à de nouveaux reculs !

Apparait donc une obligation presque empreinte de mégalomanie contrôlée : voir plus grand pour mieux analyser, faire face aux trompe-l’oeil des puissants, à l’échelle de la mondialisation, digérer les mutations des pays socialistes au libéralisme, comprendre l’émergence de pays sous développés ou se sont déplacés les exploiteurs, évaluer les contradictions d’un capitalisme international hétérogène se disputant les matières premières, terres et force de travail. Evaluer la portée des révoltes, des révolutions, des conservatismes, de l’instrumentalisation des religions !

Alors le congé parental dans tout ça ? Comme le reste des réformes qui s’imposent à notre temps, elles résultent de causes dont elles les effets ne peuvent-être dissociés et oubliés. On attribue la poussée des « papas poules » à la soudaines prise de conscience de l’existence de besoins affectifs paternels, à l’accroissement des divorces, séparations, aux recompositions familiales, à la mutation qu’occasionne le rapport à la mère qui travaille et parfois assure revenu essentiel de la famille. Celui là est probablement le plus déterminant. Attention cependant à ses effets pervers dont celui de faire de la procréation, de la progression de la natalité une fonction sous rémunérée mais attrayante pour des couples, voire femmes seules, en difficulté d’emploi.

Les aspects psychologiques, les mutations socio culturelles, rendent légitime une égalité de droit dans ce domaine et je ne suis pas de ceux qui s’y opposent mais, examinées d’un point de vue de classe, elles nécessitent que s’affirment des droits de rémunération, de logement, d’accès à l’éducation renforcés pour les familles.

 Tout comme pour les jeunes qui doivent bénéficier comme je l’ai souvent exprimé ici, d’allocations d’autonomie, de droits et obligations à formation continue.

Le raisonnement vaut pour les retraités dont la disponibilité appelle des actions libres, choisies mais empreintes d’une utilité sociale gratifiante pour eux-mêmes exemptes de toute contrainte. Le droit à la paresse, aux loisirs leur étant reconnus, rendu possible !

* débonnaire = bon jusqu’à la faiblesse. L’allusion est a prendre au second degré vous l’aurez compris !

 

Droit au congé parental : soutien aux

Une oeuvre exposée aux rencontres photographiques d'Arles cet été

 

 

 

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L’apparence, le déguisement, la nudité : une histoire de sexe.

Posté par jacques LAUPIES le 29 septembre 2013

« Ce soir ou jamais » est une des émissions que je supporte. Tout simplement parce que les débats sont moins conventionnels que dans certaines autres émissions.

Ce vendredi soir il y est débattu de législation pour interdire l’exploitation des enfants et leur protection contre une  utilisation sexiste dans des concours basés essentiellement sur l’aspect physique des candidat(e)s. Ensuite on y a débattu de la prostitution, de l’extension du congé parental et enfin de l’égalité homme nu, femme nue

Qui peut en effet soutenir que des enfants puissent-être maquillés, parfois vétus de manière très suggestive, à seule fin de « distraire » des adultes, des parents dont on peut dire que leur passion d’accompagnement et d’encouragement de leur progéniture mériterait bien une analyse psychanalytique.

Par contre j’ai toujours été amusé par ces puritains législateurs qui rêvent de solutionner par des lois les pratiques sexuelles marchandisées. Quant à la foule qui emboite la pas de ces considérations baptisées de « morales » y adjoignant une espèce d’indignation mettant à l’index et généralisant les transgressions, qui n’existent pas d’aujourd’hui, qu’en penser ?

Evidemment je ne soutiendrai pas cet invité de l’émission qui sans arrêt faisait appel à la nature humaine pour dire qu’elle conduisait irrémédiablement à l’acceptation de la vente des corps, en quelque sorte un commerce soumis à  la règle de l’offre et de la demande, comme n’importe quel autre produit. Par ailleurs, je n’irai pas jusqu’à considérer qu’il y a là un comportement criminel dont la femme serait la victime éternelle. Conditionnées ou pas certaines s’accomodent fort bien du rang ou on les place, tout comme la gent masculine dont les conditions les goûts et les besoins matériels, déterminent aussi la fréquentation des trottoirs pour y exercer le soi-disant plus vieux métier du monde.

Supprimons les causes et les effets disparaîtront ! J’entends bien, mais cela prendra du temps ! Cela dit quelques salopards de tout sexe profitent bien de la misère autant sexuelle que matérielle en organisant l’exploitation de ceux qui en sont victimes (acheteurs ou vendeurs). A ceux-la pas de cadeaux !

Cela dit il y a quand même un sacrée dose d’hypocrisie dès lors qu’est abordée tout ce qui de près ou de loin  touche à la sexualité.

La sexualité nous concerne tous. La séduction, parfois transformée et considérée comme de la prédation habite chacun de nous. Le désir de plaire va à des degrés divers vers un exibitionnisme (physique ou mental) en réponse à celui de conquête amoureuse qui attise le regard lequel dans sa forme extrême aboutit au voyeurisme.

Le refoulement de ces pulsions  bien qu’encouragé par la plupart des héritages culturels, issus de la plupart des religions, conduit évidemment à des névroses et les camouflages vestimentaires qui ne les font pas disparaitre et souvent s’expriment, autant dans l’uniforme que dans le recours aux modes, et conduisent à l’hypocrisie. Quand ce n’est pas à des phobies révélatrices, comme l’homophobie qui est parfois un paravent des  tendances homosexuelles refoulées ! Attention que nos législateurs et autres spécialistes n’en fassent autant dans un usage immodéré du pouvoir politique ou médiatique.

Tout le monde veut séduire tout le monde et même les burkas ne peuvent l’empêcher. Les soins quotidiens que l’on accorde à son corps et à sa tenue, négligée ou pas, les maquillages sont révélateurs tout autant ou le refus d’y recourir. Sommes-nous aussi éloignés qu’on le dit des animaux qui en période de chaleur se livrent à des parades de toutes sortes, marquent leur territoire, chassent le concurrent ? Après tout nous n’en sommes éloignés que par notre inconscience des réalités et notre conscience d’être social nous réfugiant dans toutes sortes de discours.

Dans ce débat je me suis senti en accord avec le philosophe, tout simplement parce qu’il se gardait bien d’être catégorique dans ses propos, plus ferme à raison dans ce qui concerne la protection des enfants. Dans ce débat ne furent guère évoquées les causes profondes et séculaires des violences que chacun pudiquement  condamnait. Comme par exemple les origines de la famille (patriarcale), de la propriété privée et de l’état qu’un homme célèbre du nom de Engels a abordé voici presque 150 ans dans un ouvrage non moins célèbre. 

De quoi expliquer que le commerce des corps et leur différenciation sexiste et discriminatoire a à voir avec le travail et l’économie ! Lecture que je ne saurais trop vous conseiller ! Au diable si mon humble orthodoxie marxisante vous irrite, mais je n’ai pas mieux à vous proposer, simplement à cause de mes limites sur le sujet..

 

 

L'apparence, le déguisement, la nudité : une histoire de sexe. dans POLITIQUE dsc_0172-300x199

Ah si nous en restions à nos premiers émois...

 

 

 

 

 

 

Alors évidemment

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Citoyens de gauche, républicains : attention danger si vous ne réagissez pas !

Posté par jacques LAUPIES le 28 septembre 2013

A chaque abandon du gouvernement, progressent la droite et l’extrême droite. Ce fait est évident dans toutes les élections partielles mais aussi et surtout dans les débats et échanges que nous pouvons avoir avec notre entourage. Et même lorsqu’il s’agit de mesures à contenu positif dans quelque domaine que ce soit, santé, droit du travail, logement,  justice, vie sociétale, etc. celles-ci sont dénaturées, rejetées par les électeurs, même de François Hollande et du PS, soumis à la pression et à la démagogie des partis de droite et d’extrême droite.

Que fait-on à gauche, dans toute la gauche, pendant ce temps ? Les uns s’obstinent dans des recompositions avec la droite et le centre, d’autres s’enferment dans une hypothétique  évolution de la gauche  que peut incarner l’actuel Front de Gauche et le NPA excluant toute entente avec le PS en tant que tel. Evidemment ces deux attitudes se retrouvent sur le terrain et qu’on le veuille ou non résultent d’orientations des Directions de Parti aux niveaux supérieurs.

Reste la formule que nous considérons la plus juste et qui consiste à rassembler le plus largement possible sur des objectifs que nous devons évidemment adapter en fonction des possibilités de compromis, sans renoncer à l’essentiel. Car rassembler ne peut se faire sur nos propres objectifs, il faut tout de même comprendre cela. Bien sur il ne faut pas confondre compromis et compromission selon la célèbre formule. Il n’est guère de grands dirigeants qui ont marqué l’histoire des peuples et défendu la république et la démocratie, voire même le socialisme, qui n’aient préconisé le compromis, sans pour autant renoncer à leur idéal.

L’idée de rassembler à gauche dans le cadre du parlementarisme où même des luttes sociales a toujours exigé à un moment donné l’entente à minima. Même aux heures les plus sombres de l’occupation nazie, il a bien fallu rassembler pour remettre en place la démocratie et lui donner un contenu social élevé. Il en est résulté les trente glorieuses qui ont permis à toute une génération, dont je fais partie, d’accéder à l’emploi qualifié de bénéficier d’une protection sociale de haut niveau, d’accéder à des conditions de vie plus confortables et, fait majeur, de s’organiser et de lutter pour les améliorer encore. Les grèves de 1968 ont prouvé que cela était possible même si les conditions politiques n’étaient pas remplies pour aller plus loin ! Et le retour de la gauche au pouvoir en 1981 n’a pas été qu’échec !

Mais nous avons à faire à un adversaire coriace, disposant de moyens considérables pour détourner et diviser notre peuple d’un processus de raffermissement des conquêtes sociales, de les détruire s’il le peut. Et ceux là même qui doivent leur statut de « couches moyennes » souvent disposant d’une retraite convenable ou dotés de revenus salariaux mais aussi immobiliiers, si modeste soient-ils, se replient dans ce confort et perdent toute conscience de classe, cependant ébranlés par la situation faite à leurs propres enfants, s’installant dans une peur qui est mauvaise conseillère !

Leur manipulation, voire leur culpabilisation devient alors facile. Ils retournent à des traditions de rejet de l’autre qui ont marqué toutes les générations confrontées à la venue de travailleurs étrangers même pas conscients qu’eux-mêmes souvent ont vécu une enfance et parfois une intégration difficile. Et l’on voit ressurgir des formes nouvelles de pétainisme.

A la responsabilité du financier, de l’exploiteur ils substitent la pseudo paresse du « jeune qui ne voudrait pas travailler » généralisant le phénomène de délinquance, s’en prenant à d’autres catégories à statut social protégé : les fonctionnaires par exemple, les vieux, les chômeurs et pourquoi pas les sportifs professionnels ou les acteurs de cinéma, que sais-je encore.

Quand on ne peut pas voir un problème en face on le déplace !

Attention danger ! Les plus conscients doivent réagir, s’unir, appeler au rassemblement pour débusquer les vrais coupables : les tenants farouches du système quel que soit leur déguisement.

Le ni droite, ni gauche prôné par le FN n’existe pas ! Il est fondamentalement sur des positions droitières, nous sommes sur des valeurs de gauche. Rousseau, Babeuf, Hugo, Jaurès, De Gaulle et la résistance même, c’est nous ! La restauration, le bonapartisme napoléonien, les versaillais, les croix de feu, l’OAS et les colonialiste c’est eux !

C’est le choix auquel seront demain soumis nos électeurs et leurs électeurs. Mais pour cela il faudra être présents unis !

 

http://www.dailymotion.com/video/x14ignp_fete-de-l-humanite-2013-discours-de-pierre-laurent_news

 

 

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Où va notre santé ?

Posté par jacques LAUPIES le 27 septembre 2013

Ancien militant mutualiste je peux témoigner de la dégradation du système de santé laquelle par ailleurs est allée «  de pair avec la mise en cause du rôle des mutuelles et des structures de protection sociale, telle que celle de l’assurance maladie, après que sa gestion ait été soustraite aux représentants des salariés.

Le système mis en place à la libération a joué un rôle essentiel dans le développement d’une offre de soins qui demeure encore relativement des plus performante au monde. Il a été un stimulant pour le développement de l’hôpital public, de la recherche médicale et le développemnt de l’industrie pharmaceutique.

Mais il n’a jamais été admis et accepté par les tenants du libéralisme, pour qui il était intolérable que soit ainsi prélevé sous forme de cotisation sociale une part importante du profit et que, de surcroit, ils n’aient aucune emprise sur son utilisation, pour l’affecter à la réalisation de nouvelles plus-values. Ce qui tout de même ne les a pas empéchés d’en récupérer une partie en tant que prestataires de soins et de médicaments usant ainsi largement des formes libérales de leur économie.

Evidemment peu à peu la « production » médicale et pharmaceutique a remis en question les conventionnements et fait supporter aux usagers (assurés sociaux et malades) un accroissement des dépenses. Sans omettre que les évolutions démographiques autant  scientifiques et techniques ont fortement modifié les couts de l’offre de soins.

Cela ne suffisant pas, par l’intermédiaire des Banques et des Compagnies d’Assurances, la protection sociale autant que le secteur hospitalier ont été investis par un capitalisme qui d’ailleurs s’en est pris au corps médical gestionnaire et parfois actionnaire d’établissements privés qui ont du fermer les portes et céder la place.

Des cliniques ont ainsi disparu et une partie du corps médical s’est paupérisée pendant que naissaient de grands ensembles de soins, plus axés sur les interventions lourdes que sur le traitement des petites pathologies : des soins et prothèses dentaires, optiques ou oto rino qui  frappent particulièrement les personnes agées. L’hôpital public étant sacrifié au privé.

De plus il n’a été tenu aucun compte pour rechercher les financements de l’évolution de la productivité du travail et du nombre de cotisants bien que ce dernier soit pénalisé par le chômage et fait appel à la solidarité fiscale qui évidemment soulage les prélèvements sociaux dans le lieu de production de richesses : l’entreprise.

Résultat : l’égalité face à la maladie, déjà compromise par les différences d’exposition aux risques relevant des professions, du milieu social, se trouve supprimée.

Une grande partie de la population se prive de soins et retarde ceux-ci pour des raisons économiques. La prévention souffre d’un manque de moyens.

Et si l’on n’y prend garde  le secteur lucratif va envahir les régimes d’assurances maladie, de prévoyance, de retraite et d’aide familiale excluant ainsi les plus démunis.

En restant dans le cadre du système libéral, le gouvernement ne peut proposer que des accomodements (certes toujours bons à prendre) comme aujourd’hui le tiers-payant généralisé et hier la CMU pour les plus défavorisés mais il n’empêche que des catégories entières vont devoir ne plus se faire soigner dans des domaines évoqués déjà ci dessus !

Dans le cadre de la pensée unique qui consiste à dire : « Ou prendre l’argent, il n’y en a pas ? »,  l’opinion demeure partagée. Que ce soit l’augmentation des impôts qui heurte les couches moyennes, une propagande effrénée rendant responsables les populations immigrées, on assiste à de stupides réactions contre toute mesure positive comme précisèment le tiers payant au prétexte d’abus prévisibles.

N’ai je pas vu et entendu récemment des retraités aisés (cadres, commerçants) qui ont pu bénéficier des politiques passées en matière sociale, faisant d’un chômage soi disant « professionnel », de l’usage abusif des médicaments, de la délinquance croissante, les responsables du manque de ressources de l’état et mettant ces épiphénomènes d’une crise organisée en exergue, totalement pantois lorsqu’on leur parle des 50 milliards d’euros de fraude fiscale et des dividendes que s’octroient les actionnaires des multinationales et autres.

Il serait grand temps que s’engage une autre orientation politique à gauche dans ce pays, qu’elle soit ensuite popularisée car  les oppositions de droite gagnent du terrain en spéculant sur l’absence de réformes profondes et en retournant les rares tentatives d’amélioration contre la gauche.

Les électeurs de gauche doivent intervenir et rappeler aux partis et organisations qu’ils soutiennent malgré tout, que rien n’aboutira sans eux.

 

 

 

Où va notre santé ? dans POLITIQUE 2013-09-27une-hq

L’Humanité du vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 septembre 2013

Social-Eco -           humanitefr inégalités de soins dans POLITIQUE le 27 Septembre 2013

 

Dans l’Humanité des débats: Sécurité sociale, la saignée

Mots clés : l’humanité,                           sécurité sociale,                           assurance maladie,

 

 

Le gouvernement prévoit le retour du « trou » de la Sécurité sociale à  son niveau d’avant la crise, avec 12,8 milliards d’euros de déficit en  2014. Mais pour y parvenir, il décide un tour de vis sans précédent sur  le budget de l’assurance maladie, ponctionne les retraités et les  familles.

A lire dans notre édtion:

  • Les dépenses de santé encore rabotées: décryptage
  • Malade d’un déficit de recettes
  • Ma santé n’est pas une variable d’ajustement, l’édito de Patrick Apel-Muller

A découvrir aussi:

Front de gauche: Pierre Laurent veut des actions parlementaires et de terrain

Le parti écologiste en pleine crise de mutation

Hollande à Florange pour un coup de com’, repoatge de notre envoyée spéciale

Ecole: Peillon piégé par les rythmes scolaires

ONU: marathon pour une résolution, analyse de notre envoyé spécial

DANS L’HUMANITÉ DES DÉBATS >>>Où la France de demain s’invente-t-elle? La réponse des représentants des fondations et clubs de réflexion (Gabriel-Péri, Res publica, Jean-Jaurès, Copernic, Terra Nova,  Fondation pour l’innovation politique, Fondation pour l’écologie  politique) >>>Le féminisme s’exprime-t-il à plusieurs voix? Avec Djemila Benhabib (journaliste), Clémentine Autain (Mix-Cité), Marie Moinard (éditions Ronds dans l’O) >>>Histoire: Claude Bernard, philosophe et médecin malgré lui. >>>Vos tribunes, critiques de livre, courier des lecteurs et le Bloc-Notes de Jean-Emmanuel Ducoin

Réchauffement climatique: le GIEC révèle son dernier cru; « Mettre les politiques face à leurs responsabilités », entretien avec Pascale Delecluse (Météo France et Giec); Le réchauffement climatique, concrètement, qu’est-ce que c’est ? Quels en seront les effets près …

Cyclisme: nouveau cycle ou rétropédalage à l’Union cycliste internationale?

Rap: avec Urban Peace, rimes et grooves au Stade de France

Médias: guerre des chaînes au bonheur du sériephile

L’Humanité en version numérique

 

 

 

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Union de la gauche à Tarascon : la rendre totale

Posté par jacques LAUPIES le 26 septembre 2013

 

Union de la gauche à Tarascon : la rendre totale dans POLITIQUE dsc_0152-300x199

Dans un bus gratuit à Aubagne : moins d'incidents, un personnel sécurisé et une population satisfaite. Mais voila Aubagne est une municipalité de gauche et républicaine animée par un Maire communiste, de surcroit !

Les lecteurs toujours plus nombreux et réguliers de ce blog peuvent parfois être lassés d’y retrouver des sujets abordés de façon très répétitive comme c’est actuellement le cas avec la question que pose la stratégie à adopter aux municipales.

Cependant il faut aussi comprendre que cette question est importante car elle rejoint notre stratégie nationale à ceci près c’est que les enjeux de la gestion d’une ville  ne peuvent-être plaqués systématiquement sur les enjeux nationaux ou européens. D’abord parce que les contraintes du sytème électoral ne sont pas les mêmes d’une élection à l’autre : qu’il s’agisse des élections présidentielles, législatives, régionales ou cantonales, et à fortiori européennes où demeure un système proportionnel. Mais cependant sur le fond il s’agit toujours de la même question : comment répondre aux aspirations des classes « laborieuses » face à la classe « exploiteuse » (oligarchie financière et industrielle, nationale ou internationale).

Dans une élection européenne, nationale, il est facile d’identifier (pour ce qui nous concerne) l’adversaire de classe bien que, ne nous y trompons pas, la grande bourgeoisie n’est pas toujours aussi homogène qu’on le croit.

Quand on constate, chiffres à l’appui, comme ceux qui hier étaient publiés dans l’humanité où l’on voit le coût du capital doubler en 10 ans, pendant que la masse salariale est quasiment réduite de 10 %, point n’est besoin d’être énarque pour se dire que les actionnaires s’engraissent sur le dos des salariés !

Il est bien évident que cet argent distribué en dividendes et en intérêts aux banques manque pour les investissements productifs et tout particulièrement pour les investissement sociaux et ceux des collectivités publiques du pays que ce soit nationalement ou localement. D’ou l’intérêt de présenter aux électeurs des projets allant à contre sens des politiques actuelles et « d’autonomiser » nos candidatures. Sachant bien que nos candidats vont pouvoir agir les mains libres et juger de l’opportunité de soutenir ou de s’opposer à telle ou telle mesure.

Si sur le plan européen nous pouvons espérer une représentation conforme à notre influence, sur le plan national (présidentielles et législatives) nous sommes soumis à un mode de scrutin qui réduit considérablement cette représentation et passer ainsi d’une cinquantaine de députés à une dizaine pour ce qui concerne le Front de Gauche. Ce qui laisse peu de place évidemment aux petites formations de ce Front. La discipline républicaine : désistement en faveur du candidat le mieux placé à gauche, profitant au PS.

On pourrait à la rigueur accepter cette formule aux élections municipales et fusionner les listes au second tour sauf que le risque existe de ne pas atteindre les pourcentages requis au premier tour qui peuvent provoquer l’élimination et priver de possibilité d’une présence de gauche au second tour.

Est ce seulement pour cette raison que la gauche doit se rassembler à Tarascon ? Bien sûr que non !

Elle a vocation à défendre les intérêts de la population et elle est porteuse des valeurs républicaines permettant d’atteindre cet objectif. C’est cela le plus important !

De plus une lourde menace pèse : celle de voir une droite plus dure, spéculant sur la pauvreté et la stigmatisation d’une frange de la population, d’entraîner, s’il n’a pas la possibilité de s’exprimer au deuxième tour, un électorat excédé par une politique nationale décevante et une gestion municipale actuelle contestée, vers un projet politique ultra droitier, à l’opposé de nos projets de solidarité avec les plus démunis.

Quoiqu’elles puissent en penser, des catégories sociales de plus en plus menacées, elles-mêmes, leur famille, anciens et jeunes (salariés moyens, agriculteurs, commerçants et artisans) sous l’emprise d’une certaine xénophobie, ont tout intérêt à bien réfléchir et à porter leurs suffrages sur la gauche. Dès à présent il nous faut transmettre ce message dans leur direction.

 

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Bien vivre sa retraite, c'est aussi se déplacer gratuitement. Dans ce bus à aubagne c'est possible !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

François Delapierre: « Le Front de gauche est dans un entre-deux »

Mots clés : front de gauche,                           parti de gauche,                           les vidéos de l’humanité,                           françois delapierre,                           fête de l’Humanité 2013,

 

 

Fête de l’Humanité. Le secrétaire national du Parti de gauche décline sa vision de l’avenir du Front de gauche à la Fête de l’Humanité 2013.

(voir la vidéo)

Le conseiller régional d’Ile-de-France estime que 2012 a prouvé que le Front de gauche n’était pas un champignon électoral, une parenthèse, mais qu’il fallait compter sur lui. (…) Là nous rentrons dans une nouvelle année électorale où il nous faut démontrer notre capacité à élargir pour constituer une majorité alternative. »

  • A voir aussi:

Clémentine Autain: « Le Front de gauche est un bien commun qui dépasse le PCF et le PG »

Marie-George Buffet: « Continuer d’élargir le Front de gauche »

Pierre Laurent: une nouvelle phase de l’action du Front de gauche

Vidéo Stéphane Guérard

Politique -           humanitefr Tarasconle 24 Septembre 2013

 

Jean-Luc Mélenchon tacle les députés Front de gauche

Mots clés : budget,                           front de gauche,                           parti de gauche,                           jean-luc mélenchon,                           politique budgétaire,

 

 

Le coprésident du Parti de gauche a appelé ce mardi les parlementaires du Front de gauche à ne pas voter le budget 2014 et à travailler « en collectif ».

« Sur le plan économique François Hollande mène une politique de droite, c’est évident » a affirmé ce mardi le coprésident du Parti de gauche pour justifier son appel à ne pas voter le budget 2014. Précisant qu’il ne s’agissait que de « son avis », le candidat à la présidentielle 2012 a appelé, sur France 2 ce mardi matin les députés à aller plus loin que pour le précédent exercice.

Opposition

« Il ne faut pas voter le budget cette année, c’est déjà une erreur de  s’être abstenus l’année dernière. » Très critique vis-à-vis de ces parlementaires, il a aussi asséné: « Nous avons réussi un  exploit, nous avons un groupe qui ne prend aucune consigne auprès du  Front qui l’a élu, qui n’en fait qu’à sa tête ». « En plus, chaque député  vote comme il veut. C’est une nouveauté que je désapprouve. Je crois  qu’il faut travailler en collectif ».

Ce refus de vote place-t-il le Front de Gauche dans l’opposition? « Par la force des choses, c’est bien là que nous nous trouvons, dans une sorte d’opposition à la politique de droite ». Il avait auparavant raillé un Premier ministre « qui n’a aucune imagination, aucune idée et qui se croit très intelligent en coupant des dépenses qui vont, petit à petit, vider de son sang l’économie française ».

  • A lire aussi:

Le Front de gauche plus que jamais utile pour les militants

François Delapierre (PG): « Le Front de gauche est dans un entre-deux »

S.G.

 

 

 

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