Qu’est ce que la gauche et la droite ? A l’usage des travailleurs immigrés !

Posté par jacques LAUPIES le 30 juin 2013

« En politique, l’usage consiste à diviser les partis politiques en catégories générales qui formalisent une division bipartisane : la droite et la gauche, auxquelles on peut ajouter le centre.

La notion de gauche et celle de droite en politique est une construction progressive entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe siècle.

La gauche désigne la partie gauche de l’hémicycle d’une assemblée parlementaire et les personnes et partis qui y siègent habituellement. Les partis de gauche se rassemblent généralement dans la promotion d’idéaux progressistes et d’égalité, la critique de l’ordre social et le souci d’une plus grande justice sociale. Elle comprend la social-démocratie, le radicalisme, le socialisme, le communisme et ‘anarchisme[1]. Le terme n’est pas utilisé que pour les partis, on utilise parfois le terme de gauche syndicale ou plus rarement de gauche associative. »

A un ami qui me demandait ce que j’entendais par être de gauche ou de droite, je ne pourrais que répéter ce qu’exprime assez bien cette approche lue dans Wikypédia. Etre de gauche est donc globalement se réclamer des courants politiques précités. Reste bien sûr à les distinguer entre eux et mesurer ceux qui offrent le plus de garanties dans la promotion des idéaux progressistes.

Voyons ce que l’on trouve comme définition de « droite »

En politique, le terme de droite désigne généralement l’ensemble des courants politiques ayant une doctrine, une tradition ou une idéologie plutôt conservatrice, économiquement libérale ou non. La droite manifeste un certain attachement à l’ordre, considéré comme juste ou comme un moindre mal, et réprouve les changements brusques, notamment sur les questions de société (toute la droite en général), les questions éthiques et sur les questions économiques (droite conservatrice, par opposition à droite libérale).

D’après Michel Winock, on ne devrait pas parler de droite au singulier, mais davantage des droites, qui, dès l’origine, ont divergé et se sont opposées[MW 1]. La diversité des droites commence par la diversité des démocraties libérales : la droite espagnole n’est pas la droite française[MW 1]. D’autres distinctions viennent ensuite.

La droite inclut des familles de pensée de type réactionnaire, mais, historiquement, elle n’a cessé depuis son apparition de perdre ses valeurs les plus conservatrices[MW 1] : le phénomène est à relier au sinistrisme.

Je renvoie donc cet ami aux différents programmes des partis de cette gauche dont il se réclame sans cependant peut-être en saisir toutes les nuances « à la française » dans le mesure ou sa culture a des racines dans un pays de tradition musulmane. Il pourra aisément les différencier de la droite et trouver la réponse à la question que lui posent souvent naivement ses jeunes compatriotes : pourquoi choisir plutôt la gauche que la droite ?

L’ambiguïté, la difficulté sur le choix n’étant d’ailleurs pas écartée lorsqu’il doivent se poser la question dans leur propre pays, car évidemment si les notions de droite et de gauche sont universelles et d’origine française, elles ont des spécificités nationales et locales comme celle de liberté, d’égalité ou de démocratie et de laïcité.

Le colonialisme françaisi a gravement porté atteinte au développemnt de ces pays mais en même temps il a permis une pénétration des idées des lumières qui a marqué les élites et les peuples. Le courant socialiste, parfois même imprégné du marxisme, notamment du à l’influence du Parti Communiste Français ont marqué les luttes d’indépendance nationale en les soutenant. Pour autant les indépendances nationales ne s’en sont pas nécessairement imprégnées au point d’accéder à des régimes démocratiques et à fortiori des régimes porteurs de valeurs de gauche.

Aujourd’hui encore la nature des révolutions arabes montre bien que le recours et l’intervention des religieux tend à servir le conservatisme.

On peut se demander dans quelle mesure en France il n’en est pas de même, d’ou la nécessité d’un effort, pour la gauche de « pénétration » et d’explication de ses idées dont elle ne peut faire l’économie ! Plus même ce sont celles de la gauche qu’expriment les analyses des communistes dont ont le plus besoin tous ceux qui mesurent les freins à leur émancipation et au développement de leur pays que constituent des régimes dominés par des castes,  des oligarchies, fussent-elles ou non appuyées par les religieux.

Au delà d’une vague notion qu’ils peuvent avoir de la « gauche » et de la « droite » ce qui importe le plus c’est que se développe leur conscience de classe dans la lutte qu’ils ont à mener contre le capitalisme à l’échelle tant locale que mondiale. Cela doit les rapprocher de la gauche mais aussi de ce qu’elle a en son sein de plus transformateur et de plus révolutionnaire.

Parce que les communistes, prenant appui sur l’existence des mécanismes d’exploitation capitaliste, considèrent que tous ceux qui vendent leur force de travail ont un combat inévitable à mener contre ceux qui en tirent profit, ils ne peuvent que préconiser la solidarité entre travailleurs français et travailleurs immigrés.

 

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Curieuse évolution

Posté par jacques LAUPIES le 29 juin 2013

Quand Robert Hue était Secrétaire Général du PCF entre 1994 et 2001, puis Président de 2001 à 2003, j’étais trop occupé par mes activités associatives  et je dois dire que je n’étais pas véritablement impliqué dans la vie du Parti Communiste. C’était au temps du gouvernement de la gauche plurielle où notamment se pratiquait une politique plus que préoccupante sur le plan économique, notamment avec les privatisations opérées dans certains secteurs comme les télécommunications. Les protestations, entendues un jour à la Radio, de la bouche du dirigeant du PCF, ne m’avaient guère rassuré sur l’efficacité du soutien et de la participation au gouvernement de gauche. 2001 s’annonçait bien difficile ! 

Parallèlement j’ai souvenir des reculs du PCF, que la partie de carte de Robert Hue avec Roger Hanin à la télé pas pour autant stoppé. Ce n’était là que le symbôle (un peu dérisoire et qui me fait ironiser) de la volonté de donner une autre image du PCF.

Mon « suivisme naturel » comme celui de tant d’autres m’avait amené à considérer que sous sa Direction des réformes étaient entreprises dans le fonctionnement du PCF. J’avoue humblement ne pas avoir noté, à l’époque, le contenu exact qu’elles pouvaient avoir, si ce n’est qu’elles visaient à en améliorer le fonctionnement démocratique, objectif atteint selon moi, sans que pour autant cela n’ait pas quelques effets pervers dans une pratique de « centralisme démocratique » plutôt floue.

Pourtant cette pratique me parait nécessaire car après avoir discuté et voté des résolutions soumises aux Congrès, il faut tout de même avoir une ligne. Il n’est déjà pas très sérieux de rendre public ses désaccords sur des choix effectués par  les Directions, à quelque niveau que ce soit, il est donc encore plus irresponsable d’accomplir des actes contraires à ces choix. il est vrai que les consultations régulières sur des sujets imprévisibles qui nous questionnent est aussi une nécessité mais là encore la cohésion semble indispensable une fois que la majorité s’est prononcée.

Les interprétations possibles laissant déja assez de fantaisie dans les politiques adoptées sans que l’on puisse accepter les orientations contraires. Cela n’est pas sans lien avec deux nécessités : mettre en responsabilité des militants globalement acquis aux orientations majoritaire et développer les formations sur ces orientations.

Donc pour en revenir à Robert Hue qui a pris la précaution de quitter la direction du PCF, il demeure selon moi, lié à une période de déclin électoral du PCF bien que le résultat obtenu en 1995 (8,64%) soit, au acceptable regard de ce qui s’est passé  en 2002 (3,37%) et au score plus inférieur de MG Buffet en 2001.

Mais tout lui imputer ne saurait-être sérieux car il y a eu des Congrès avec des choix politiques qui ont été effectués et des pratiques collectioves un peu trop en rupture avec celle du passé qui avaient quelques avantages perdus en cours de route.

Par contre sa déclaration ci-dessous évoquée peut surprendre quand il a écrit dans un livre destiné à la jeunesse en 1987, Il faut qu’on en parle : « Entre l’eau chaude et l’eau froide, écrivait Victor hugo dans Les Misérables il y a le parti de l’eau tiède » ajoutant  : Non décidément , je ne suis, je ne serai jamais du « parti de l’eau tiède ».

Sans commentaire !

http://wikipedia.orange.fr/wiki/Robert_Hue

 

 

 Paru dans l’Huma

 

Curieuse évolution dans POLITIQUE 2013-06-28robert-hue

Robert Hue avec François Hollande (archive)

Politique -           humanitefr Robert Hue dans POLITIQUE le 28 Juin 2013

 

« Jean-Luc Mélenchon est un des problèmes du Front de gauche », selon Robert Hue

Mots clés : front de gauche,                           jean-luc mélenchon,                           François Hollande,                           robert hue,                           municipales 2014,                           MUP,

 

 

Le fondateur du Mouvement unitaire progressiste (MUP) croit toujours en une inflexion à gauche de la politique mise en oeuvre par François Hollande et juge sévèrement le Front de gauche.

Pour Robert Hue, « l’heure n’est pas à cisailler les pattes de François Hollande ». Le sénateur francilien exprime à nouveau son soutien au président de la République dans un entretien au jdd.fr ce vendredi. Et critique vertement le Front de gauche, où « un certain nombre de gens qui sont à la direction (…) s’extrêmise.   D’autres font un grand écart entre le PS et un discours issu de la   gauche de la gauche… Tous ceux-là ne doivent pas imaginer un seul   instant qu’un échec de François Hollande conduirait à une alternative   d’une autre gauche. Ce serait l’échec de toute la gauche, qui serait   automatiquement du miel pour le FN et la droite. »

Soutien du candidat socialiste à la présidentielle de 2012, Robert Hue cible particulièrement Jean-Luc Mélenchon. « Je ne veux pas jouer avec lui la partition du solo funèbre de François Hollande, dit-il. Jean-Luc Mélenchon est un des problèmes du Front de gauche. Il y a des gens au sein de ce mouvement qui ne se retrouvent pas dans cette politique de fuite en avant véhémente. »

« Pas déçu »

A moins d’un an des élections municipales, Robert Hue réaffirme sa place au sein de la majorité présidentielle. Malgré la politique austéritaire mise en oeuvre, il affirme: « Je ne suis pas déçu, j’étais d’accord avec son projet, en sachant que  je devais essayer de l’infléchir loyalement plus à gauche. J’ai soutenu  François Hollande sur la base des engagements qu’il a pris, qui  s’inscrivent dans une démarche sociale-démocrate. Moi, je voudrais qu’il  aille plus loin. »

Robert Hue se voit en aiguillon de gauche du gouvernement. Lui qui a rencontré François Hollande il y a quelques jours appelle à « une réforme  structurelle forte de la fiscalité », à « une  moralisation économique et financière en rupture plus significative avec  la domination exercée par les marchés financiers ». Il souhaiterait que la France pousse plus qu’actuellement à « une réorientation plus forte » de l’Europe contre la finance. Concernant la réforme des retraites à venir, il plaide non pas pour un recul de l’âge légal de départ à la retraite ni pour un allongement de la durée de cotisation -pistes évoquées dans le rapport Moreau et reprises, pour la dernière, par François Hollande- mais pour l’apport de nouvelles sources de financement. « On peut agir sur toute une série de choix fiscaux, notamment sur ceux qui ont le plus de moyens », explique-t-il. Le fondateur du MUP entend occuper le flanc gauche de la majorité présidentielle.

Son mouvement participera donc aux listes « de la gauche gouvernementale » « dès le premier tour » desmunicipales 2014.

  • A lire aussi:

« Des assemblées citoyennes pour préparer les municipales », par Bruno Piriou

Pierre Laurent: « Nous ferons le choix en automne de nos listes pour les municipales »

S.G.

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Evasion fiscale : éduquer pour créer une véritable mobilisation populaire

Posté par jacques LAUPIES le 28 juin 2013

La question des ressources de l’état est au centre de tout ce qui nous oppose à la politique pratiquée actuellement par le gouvernement même si nous pouvons ici ou là approver certaines mesures.

Nous ne pouvons pas faire l’impasse sur cette question dont évidemment un des réponses se trouve dans la condamnation de la tolérance accordée aux évasions fiscales.

Cela demande un gros effort d’explication mais sans doute aux communistes eux-mêmes de s’armer en arguments pour démontrer que les moyens existent pour pratiquer une autre politique que celle de l’austérité.

A cet effet nous devons accomplir effectivement un effort d’éducation.

Nous reparlerons de cette question et des initiatives locales que nous entendons prendre dans le courant de l’été.

 

PARUS DANS LE SITE DE L’HUMANITE

Evasion fiscale : éduquer pour créer une véritable mobilisation populaire dans POLITIQUE eric-bocquet-masson-120725

 

Social-Eco -           humanitefr evasion fiscale dans POLITIQUE le 26 Juin 2013

 

Mots clés : pcf,                           pierre laurent,                           front de gauche,                           G8,                           paradis fiscaux,                           évasion fiscale,                           éric bocquet,                           commission d’enquête,

Si l’affaire Cahuzac a été un électrochoc en matière d’évasion fiscale, pour le PCF et le Front de Gauche, il faut encore faire des efforts pour que les politiques et la société toute entière se sentent concernés. Eric Bocquet, sénateur communiste du Nord et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF ont présenté mercredi des mesures utiles pour lutter contre le phénomène.

Pour Eric Bocquet et Pierre Laurent, l’idée motrice pour  lutter contre la fraude fiscale serait une véritable prise de conscience  citoyenne. Comme le souligne le secrétaire national du PCF, « il faut  faire de cet objectif un objectif partagé par la société ». Le parti  estime qu’avec des mesures mises en place, le phénomène pourrait être  enrayé plus rapidement. « Lutter contre la fraude fiscale, nous on peut ! » affirme le Parti de gauche sur son site. Si les Etats sont réticents, c’est d’abord parce que tous ont des paradis fiscaux, à l’image d’Andorre ou Jersey. Le rapport préconise notamment la création d’un Haut commissariat à la défense des intérêts financiers publics, et la transparence des comptes des entreprises pour éviter que leurs bénéfices soient défiscalisés, cachés dans des sociétés off-shore.

« Interroger l’ensemble du système financier »

En janvier 2012, alors qu’il lançait sa campagne présidentielle, François Hollande avait lancé : « Mon adversaire, c’est le monde de la finance ». Depuis, si « quelques progrès sont à saluer », pour le Front de gauche, il y a les moyens dans le pays de mettre en place des mesures pour lutter plus rapidement et plus efficacement contre la fraude fiscale. La commission d’enquête mise en place au premier semestre 2012, a l’ambition d’être un des moteurs de la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux. Elle évoque la nécessité de passer aux actes pour enrayer ce phénomène, étape par étape. « C’est l’ensemble d’un système financier qui est interrogé dans ce travail », explique Eric Bocquet, rapporteur de la Commission sur le rôle des banques dans l’évasion des actifs hors de France.

Dans un contexte d’austérité, comme le vit la France en ces temps de crise, « il y a des ressources évidentes à solliciter au moment où on cherche des fonds pour financer les écoles, les retraites etc. ». Pour lui, il faudrait également enterrer l’idée qu’il n’y aurait pas d’argent, puisqu’énormément d’actifs se cachent derrière des sociétés off-shore, soit 80 milliards chaque année. Récupérer des fonds par la lutte contre l’évasion fiscale devient alors « un filon contre l’austérité qu’on aurait tord de ne pas exploiter ».

Se pencher sur le rôle des banques dans l’évasion fiscale

Si les déclarations du G8 sur l’évasion fiscale avaient été relativement bien accueillies, il était évident que les avancées faites n’étaient pas suffisantes. Eric Bocquet évoque d’ailleurs le fait que les dix préconisations du G8 « sont de l’ordre de la recommandation et non de l’injection ». Autrement dit, rien de concret n’a été mis en place jusqu’à présent pour lutter contre un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur. En Europe, l’évasion fiscale représente 1.000 milliards d’euros, « la mécanique est encore loin d’être enrayée ». L’argumentaire du Rapport montre que les Etats et les banques sont totalement au fait de ces pratiques et n’agissent pas pour les endiguer. L’évasion fiscale « n’est pas un épiphénomène déconnecté de l’économie mondiale, et le rôle des banques y est pour beaucoup ». Le rôle des acteurs bancaires est d’ailleurs l’une des pistes à explorer pour la deuxième Commission d‘enquête qui sera publiée à la mi octobre.

Eduquer pour mieux lutter

Le Front de gauche a présenté un nouvel épisode de sa web série « On va leur faire un dessin ». L’idée est simple : mettre en images le programme du Front de gauche  pour les élections de 2012. Depuis, même si le parti n’est plus en  période de campagne, cette web-série continue à vivre avec des thèmes comme la fraude  fiscale. Avec plus de 7.000 vues chacun, ces petits films sont de  véritables armes pédagogiques, des « outils d’éducation populaires et  efficaces », selon Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

 

 

A lire aussi :

Julie Clément

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L’Union des républicains de gauche et de progres : une nécessité incontournable

Posté par jacques LAUPIES le 27 juin 2013

Presque tout le monde s’accorde à dire qu’il faut unir les forces de progrès face à la droite et l’extrême-droite.

Il en est cependant qui sont encore à dire, pour des raisons d’un ancrage politique dans des attitudes gauchisantes ou, à l’inverse, dans des opportunismes compromettants de droite, en s’appuyant sur des conceptions stratégiques qui en découlent, en dissimulant les ambitions personnelles qui les taraudent, à nous dire avec des discours manipulants des justes analyses qui existent, que cela ne peut se faire si l’on ne partage pas des objectifs communs.

Comme si dans notre bataille, celle des communistes mais, au delà, de beaucoup  de femmes et d’hommes de gauche, à quelque parti qu’ils soient fidèles, en y appartenant ou pas, pouvaient un seul instant vouloir les unir pour ne rien changer au monde dans lequel nous vivons et aux politiques et idées dominantes qui prévalent.

Il existe un lien dialectique, excusez le mot savant pour beaucoup, à signification bien particulière qui pour un marxiste relève surtout de l’interaction entre les réalités, notamment l’action et la pensée, la théorie et la pratique et donc, dans le cas qui nous préoccupe, le degré de conscience populaire et les propositions que nous pouvons faire pour qu’elle progresse.

Pour être clair : est-il plus urgent d’informer sur nos propositions d’union et d’en créer les conditions que de traiter avec nos partenaires potentiels (à égalité de droits) d’entente qui accélèreront la dynamique unitaire.

Un dynamique qu’il va falloir créer face à deux écueils non négligeables : un désaveu évident de la politique nationale actuelle et l’exploitation qu’en font les droites (des tentatives centristes à la démagogie des extrêmes qui se manifestent au sein de la droite dite républicaine)

Eh bien nous vous répondons : les deux mon capitaine, car nous devons continuer à expliquer nos projets, à en discuter avec la population (à l’entendre) et en même temps débattre avec nos partenaires (notamment le Parti Socialiste et le Parti de Gauche, mais aussi avec des personnes engagées notamment dans le Front de Gauche) ne serait-ce que pour des raisons de mise en forme des projets, d’élaboration de liste, de calendrier aussi.

Il va de soi que nous ne pouvons ignorer, malgré leur évolution passée ou présente, l’influence de ces partis et du nôtre, tout en gardant nos objectifs et notre liberté d’expression responsable, qui doivent faire avancer un large rassemblement dans notre ville pour gagner avec la gauche et tous les républicains de progrès. Cela bien entendu à l’appui d’un programme audacieux et novateur pour Tarascon.

Des échanges que nous avons avec les uns et les autres, se dessinent cette possibilité sur laquelle nous sommes tous d’accord. Reste une mise en forme à laquelle nous nous efforçons de contribuer.

Cela d’ailleurs ne vaut pas que pour Tarascon dont chacun n’ignore pas ici la situation particulière. en fait il s’agit bien aussi d’une stratégie nationale dans laquelle nous nous inscrivons.

 

 

PARU DANS L’HUMA, QU’IL FAUT LIRE, AMIS ET CAMARADES…

QUAND UNE MESURE EST BONNE ON LA PREND !

L'Union des républicains de gauche et de progres : une nécessité incontournable dans POLITIQUE peillon_1

 

Société -           humanitefr Tarascon dans POLITIQUE le 26 Juin 2013

 

Education : 10 000 emplois aidés annoncés pour le secondaire

Mots clés : education,                           emplois,                           collèges,                           lycées,                           vincent peillon,                           refondation de l’école,

 

 

Vincent Peillon a annoncé ce mercredi le recrutement de 10.000 postes d’encadrement supplémentaires à destination du secondaire. Ce sont des emplois aidés, et non des fonctionnaires, qui viennent s’ajouter aux 60.000 postes déjà votés dans la loi sur l’école.

Ces 10.000 contrats aidés auront « deux grandes missions » : l’aide à l’enseignement et l’amélioration du climat scolaire pour favoriser la « socialisation des élèves », en leur inculquant notamment les « valeurs de la vie en société ». Des jeunes spécifiquement employés dans les collèges et lycées, pour qu’il y ait « plus de sérénité, de sécurité, d’adultes dans nos établissements », a dit le ministre de l’Education nationale ce matin sur Europe 1. Les missions « d’appui éducatif recouvriront des aides scolaires, et notamment l’individualisation de l’aide aux élèves, dans le cadre de l’accompagnement éducatif, les activités centrées sur l’informatique et les nouvelles technologies, ainsi que les activités d’orientation et de gestion des stages en entreprises », a expliqué le ministère de l’Education Nationale à l’AFP.
En outre, les missions « d’amélioration du climat scolaire recouvriront les activités de surveillance, de sécurité et d’accompagnement des sorties scolaires, les activités d’animation culturelles, sportives ou artistiques, les activités de médiation au sein des établissements (prise en charge des élèves posant des problèmes de comportement, des élèves exclus de cours) ou en direction des familles et des centres sociaux ».

10000 postes pour des jeunes diplômés

« Nous avons fait le choix sur ces contrats, qui dureront entre 10 mois et 2 ans mais qui seront renouvelables, de prendre des gens qui sont diplômés, qui aujourd’hui peuvent avoir une licence, un BTS, et sont aujourd’hui sans emploi, ou même veulent continuer leurs études car une partie de ces contrats ne seront pas à plein temps ». « Aujourd’hui, il faut réamorcer la pompe économique, il faut donner de l’espérance. Nous avons toute cette jeunesse qui est diplômée, a fait les efforts de réussir et se trouve à un moment de jonction sans emploi », a expliqué Vincent Peillon. « Nous concevons une formation pour eux et des parcours » à l’issue des contrats. « L’Education nationale est une grande maison, nos besoins sont importants et donc nous réfléchissons aussi à leur donner derrière une perspective, d’où l’importance des formations que nous mettons en place ».

Des emplois temporaires, qui devraient rapidement se révéler indispensables. D’autant plus qu’ils viendront pour beaucoup d’entre eux remplacer des postes d’encadrement déjà supprimés. Vincent Peillon souligne justement que le nombre des contrats aidés employés en « renfort » dans les collèges et lycées les plus en difficulté est en « forte diminution depuis plusieurs années », totalisant 4.500 à la fin de l’année 2012.

 

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La transparence

Posté par jacques LAUPIES le 26 juin 2013

A l’ère d’internet où il ne reste pas grand chose de secret dans nos vies, on ne voit pas pourquoi resteraient secrets les revenus de ceux que le peuple mandate pour gérer l’intérêt général. Il n’y a que les tricheurs patentés que cela peut incommoder et visiblement il y en a eu, il y en a sans doute quelques uns qui opèrent et il y en aura encore demain.

Et il n’y a que ceux-là qui peuvent se plaindre des lois prévues à l’effet de déclarer leur patrimoine.  N’est-il pas normal que leur liberté individuelle s’arrête ou commence la liberté de savoir, par le public, quel usage abusif ils peuvent faire de leur position ! Qu’un pouvoir nouveau soit donné à une nouvelle institution qui indépendante, aurait à se prononcer et même enquêter sur la situation financière des élus, ne me choque pas.

Certains y voient un affaiblissement de l’autorité des parlementaires. il serait facile de leur opposer que ces derniers temps cette autorité a considérablement été réduite par ceux-la précisément qui hors de tout contrôle (ou en tous espérant y échapper) ont pu transgresser. Même si heureusement ils sont très minoritaires.

Mais n’oublions pas que les élus sont tous, nécessairement placés dans une situation qui peut leur apporter quelque avantage personnel à retirer de leur influence, quand ce n’est pas des pouvoirs de décision que leur confère leur mandat. Donc en quoi peuvent-ils contester les contrôles auxquels on veut les soumettre.

Le meilleur moyen de les soustraire à la tentation d’user et d’abuser à des fins personnelles est de leur accorder les moyens nécessaires à l’exercice de leur fonction qui devraient pour les parlementaires et certains élus être clairement établis. Cela est le cas, déjà, pour beaucoup d’élus.

Le plus curieux est que précisèment ce sont ceux qui ont des professions ou des patrimoines relativement confortables qui trichent. Si l’on veut bien le constater toutes les affaires en cours ne mettent pas en cause des élus aux origines modestes. La plupart d’entre eux, anciens ministres souvent, ni n’ont pointé au chômage ni vécu avec une modeste retraite, ni été salarié au SMIC, ni mêmes salariés à revenus dits « moyens »

Cela ne veut pas dire que les petites tricheries n’existent pas. Cela ne veut pas dire que les citoyens lamda eux-mêmes ne s’y soient pas livrés. sinon comment expliquer cette indulgence lorsqu’il s’agit de sanctionner électoralement tel élu qui a pu avoir quelque faiblesse.

La corruption n’est pas l’apanage des sociétés privées d’état de droit. Elle est en gestation dans tout groupement d’individu, dans toute société. Si l’on connait un meilleur moyen que d’établir des règles et des lois pour l’éradiquer cela se saurait.

Cela il est tout de même quelques moyen de s’en prémunir : en premier lieu donner à chacun les moyens matériels pour vivre, en second lieu lui donner une formation avec une éthique et une morale appropriées.

Cela s’appelle un revenu adapté à ses capacités et une éducation.

 

 

 

 

La transparence dans POLITIQUE andre-chassaigne

 

Politique -           humanitefr corruption dans POLITIQUE le 25 Juin 2013

 

Les députés Front de gauche votent les textes sur la fraude fiscale et la transparence

Mots clés : pcf,                           sénat,                           front de gauche,                           andré chassaigne,                           évasion fiscale,                           marc dolez,                           nicolas sansu,                           éric bocquet,                           patrimoine des élus,

Les députés du Front de Gauche votent ce mardi pour les textes sur la transparence en politique, la lutte contre la fraude fiscale, mais aussi la loi sur la consommation, dite Hamon. André Chassaigne juge ces propositions de loi positives, même si  imparfaites. Il souligne que plusieurs amendements proposés par le Front de gauche ont été retenus. 

« Nous allons voter le projet de loi sur la transparence de la vie publique », a déclaré l’élu communiste du Puy-de-Dôme, lors d’un point-presse. « Sans doute que le texte n’est pas parfait mais c’est un premier pas pour qu’il y ait une transparence en particulier concernant le patrimoine des élus ».
Le député Front de gauche Marc Dolez explique notamment que « la définition précise dans le projet de loi de la notion de conflit d’intérêts et les différentes obligations imposées aux responsables publiques constituent des progrès indubitables. » Au chapitre des regrets, « si nous soutenons pleinement le renforcement des pouvoirs de la Haute Autorité [de la transparence de la vie publique], nous regrettons qu’elle reste dénuée de moyens d’enquête en propre. » Il en reste qu’ « au regard de l’ensemble des avancées portées par ces projets de loi qui favorisera indéniablement la transparence de la vie publique, les députés du Front de gauche voteront ces projets de loi. »

Autre  texte soumis ce mardi au vote de l’Assemblée et soutenu par les députés Front de gauche : la loi visant à lutter contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière.  « Il y a une avancée », a estimé le chef de fil des députés du groupe GDR, Chassaigne. Le texte sera toutefois « enrichi » au Sénat, car « il ne va pas aussi loin qu’on aurait pu le souhaiter, notamment il ne reprend pas la totalité des propositions faites par notre collègue sénateur Eric Bocquet ». Dans son explication de texte, Nicolas Sansu, député PCF du Cher, se réjouit « de l’adoption d’amendements que nous avions proposés, tel celui sur la prévention de la fraude aux carrousels de TVA ou celui qui facilite les poursuites en matière de blanchiment. »  Le texte se voit renforcé, mais il manque encore des points essentiels, qui seront discutés au Sénat : « il sera impérieux de revenir sur les manipulations des prix de transferts et le contrôle des schémas d’optimisation fiscale ». Nicolas Sansu rappelle l’extrême importance du sujet : « Pour l’Europe, le Parlement européen parle de 1000 Milliards d’euros qui font défaut dans les caisses des pays de l’Union. Pour la France, c’est 60 à 80 Milliards qui s’évaporeraient sous l’effet de la fraude ou de l’optimisation. »

Enfin, le groupe Front de gauche devrait voter également le projet de loi sur la consommation, estimant qu’ »il y a des avancées sur les actions de groupe », a expliqué André Chassaigne, qui regrette toutefois que la possibilité de mener des actions de groupe « ne concernera pas les questions liées à la santé et à l’environnement ». « En effet, dans l’état actuel du texte, l’amiante, le médiator, les  prothèses PIP, mais aussi les dommages causés par un site industriel ou  agricole défaillant, ou encore les OGM et autres problématiques liées à  l’industrie agro-alimentaire ne pourront faire l’objet d’une action de  groupe. »

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