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La décision politique : toujours une affaire d’intérêt de classe

Posté par jacques LAUPIES le 14 janvier 2013

 Reçu d’un lecteur de mon blog a qui je demandais de développer sa critique de mon article sur le Mali

> Bonjour

> je développe un peu; c’est surtout à l’attention du PCF que, me semble-t-il vous représentez.

> Le Mali une Gabegie! après tout c’est votre droit de le penser! L’aventure Communiste a duré + de 70 ans, n’était ce pas là une gabegie autrement plus meurtrière et inhumaine avec tout ce qui, témoignages, archives après archives a été révélé!

> Oui quelle Société voulez vous? L’intégrisme et le terrorisme? Nos Démocraties ne sont pas en guerre mais on leur fait la guerre depuis des décennies par prise d’otage et d’attentats interposés ! Vous allez me répondre Impérialisme, mais là il n’y en a aucun!!!!

> Le Mali est aussi et avant tout une affaire Africaine et c’est à ces pays de réagir et ils vont le faire avec leurs moyens!

> Faire la juxtaposition de l’accord conclu entre syndicats et Patronat avec ces évènements est limite! Bien sur cet accord n’est pas parfait et aurait du aller plus loin, notamment dans la taxation de l’intérim qui a échappé à cette batterie de mesures.

> Vous donnez beaucoup de conseils et de leçons, et là aussi c’est votre droit, je vais vous en donnez un à mon tour.

> Que le PCF soit crédible et cela passe par la présentation aux élections d’un candidat du cru et non d’une pièce rapportée, qui ne vous a d’ailleurs rien rapporté, si ce n’est 2 défaites consécutives et mai et juin dernier. Mélenchon est un homme seul qui a joué dans cette affaire sa carte personnelle avec l’appui « partiel » du PCF. Aujourd’hui pour exister il est obligé de prendre le contre pied de toutes les propositions!!!

> Vous traitez Hollande de guerrier, mais contre qui ou quoi se bat on aujourd’hui? Doit-on laisser en permanence les fenêtres fermées et les volets clos???

> Voilà ce que j’avais à vous dire!

 Réponse

 Bonsoir,

Merci de votre réponse. Je préfère répondre à des arguments même si je considère qu’ils ne sont pas crédibles que de répondre à des allusions sur la crédibilité de mes propos.

Je retrouve là tout l’arsenal de l’anticommunisme classique. Et je ne vous ferai pas le procès d’en être un pratiquant !

Bien sûr que le stalinisme ne fut pas une promenade de santé.

Bien sûr que des communistes français ont cru aux vertus des révolutionnaires russes. Bien sûr qu’au nom de la lutte des classes ils ont accepté la dictature d’un Parti qu’ils ont identifié et substitué à la classe ouvrière. Bien sur qu’une poignée de dirigeants se sont emparés de la direction de ce parti au point de faire de l’un d’eux le « petit père du peuple ».

Bien sûr que ce parti et ses dirigeants ont substitué à une stratégie de conviction et de cohabitation avec des classes sociales moyennes dont la paysannerie (les koulaks) une stratégie abominable d’élimination physique. Lénine lui-même avait mis en garde sur cette erreur à ne pas commettre.

Bien sûr que d’autres pays dans le monde ont combattu les couches d’intellectuels (la révolution culturelle en chine) au nom de la révolution.

Bien sûr qu’il reste de ces pratiques dans le monde (Corée du Nord notamment)

Bien sûr que les communistes français, dont je suis, ont mis du temps à comprendre cela et en ont souffert.

Mais la construction du  communisme dont il faut se garder d’avoir une vision dogmatique, repose sur le principe qu’il faut en finir avant tout avec l’exploitation de l’homme par l’homme.  La constitution du capital n’étant que le résultat de cette exploitation. Au cœur de cette confrontation la contradiction entre le travail devenu social, par l’intervention de millions de prolétaires, et la propriété privée des moyens de production, d’une poignée de plus en plus réduite, doit être dépassée.

Partant du principe que l’histoire se fait dans la lutte entre les deux classes fondamentales d’une société, les communistes considèrent que l’humanité  ne pourra s’émanciper que par l’extinction de ces classes. Le prolétariat (salariés du manœuvre à l’ingénieur et au chercheur) ayant cette mission historique selon des stratégies qui prennent en compte les rapports de force entre la classe dominante et la classe émancipatrice dominée.

Considérer que transformer des rapports d’exploitations entre humains en rapports de coopération peut se faire sans heurts, sans violences, dans un temps historiquement court, sans erreurs, sans avancées et reculs significatifs, est proprement irréalistes.

Même le recours à des organisations révolutionnaires, théoriquement instruites, ne peut empêcher les déviations que provoquent les pratiques de l’ordre ancien soumises aux superstructures religieuses, politiques. C’est un peu comme si l’on considérait que les sociétés modernes, sous domination bourgeoise n’avaient pas été contrariées, et elles le sont encore, par les vestiges idéologiques de l’ancien régime féodal. Au point que même les élites républicaines en ont été corrompues.

Alors et je conclurai là-dessus :

-      comment peut-on juger d’un conflit armé quel qu’il soit (le Mali par exemple), d’un combat électoral quel qu’il soit (la présidentielle avec candidature Mélenchon) un fait sociétal (comme l’exigence du mariage du mariage pour tous) hors de ces éléments essentiels que sont le développement des forces productives, les rapports socio-économiques qui les accompagnent dans l’espace et le temps, les réponses politiques de classe, etc ?

-      Comment peut-on accepter que des millions de pauvres mais en fait au total 95 % de la population soit enfermée dans des analyses faites hors des processus historiques passés, dans l’illusion du présent, dans les perspectives à court terme, que des citoyens soient mis devant le fait accompli, sans que soient prises en compte les causes qui font la réalité d’aujourd’hui ?

Ce qui m’intéresse est moins la nature des décisions que ce qui a contribué à créer la réalité à laquelle on est confronté et qui détermine ces décisions. Je souhaiterais également que le choix se fasse dans un cadre prospectif.

Qu’il s’agisse de choix sociaux, sociétaux ou pris dans le cadre des politiques étrangères il y a un avant et un après, il y a des confrontations d’intérêts, il y a des prises d’otages, et les peuples en sont autant victimes dans leur globalité que les individus.

C’est cela qui me détermine pour juger des décisions ou des positions gouvernementales sur les trois aspects évoqués. Et même si je les comprends voir si elles me satisfont, je crois utile d’en évoquer ce qui je considère être à leur origine autant que ce qui risque d’en résulter.

A noter que dire que Hollande est un guerrier, j’en conviens, n’est pas du meilleur goût.

Complément de réponse à propos  du Mali :

L’intervention française se voit appuyer par les USA, l’Angleterre et quelques pays limitrophes. Pouvons-nous considérer ces états et les bourgeoisies qui en sont les maîtres agissent en philanthropes quand on sait  ce que recèlent dans leur sous-sol certains territoires maliens ?

A chaque conflit j’ai pour habitude de rappeler la célèbre phrase d’Anatole France : « on croit faire la guerre pour des idées mais on la fait pour des industriels »

Mais direz-vous : on ne peut abandonner des populations à des fascismes modernes qu’incarne l’islamisme intégriste ! Sans doute mais on aurait pu penser, auparavant, à neutraliser leurs méfaits ! Ne serait-ce qu’en donnant aux peuples des pays concernés de quoi développer leurs économies au lieu de les piller.

De jeunes soldats français et maliens ainsi que des populations innocentes vont payer cher notre entrée en guerre. Les uns et les autres dans leur immense majorité, comme mon lecteur de blog, ne pense pas comme moi, est-il prétentieux (et bien triste et regrettable) de dire que ça va tôt ou tard leur coûter cher…

Et surtout que l’on ne me dise pas qu’il n’y a pas de présence impérialiste dans cette affaire ? Le pire est que les politiques social-démocrates la confortent, parées de la bonne conscience républicaine !

La décision politique : toujours une affaire d'intérêt de classe dans POLITIQUE mujao

Photo parue dans l’Hum

PS : je n’interviens pas sur ce blog en représentant du PCF mais en simple adhérent qui dit ce qu’il pense en sa qualité de militant entièrement libre et responsable comme doit l’être une personne animée par l’idéal communiste !

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La guerre au Mali ?

Posté par jacques LAUPIES le 13 janvier 2013

Je reviendrai sur cette intervention militaire. Le sujet est assez grave et complexe pour se laisser aller à des commentaires un peu trop hâtif. Comme à l’habitude je reproduis les informations publiées dans l’Humanité dont je continue à recommander la lecture.

Déjà plus de 100 morts lors de l’intervention de la France au Mali

Mots clés : somalie,           François Hollande,           otages français,           laurent fabius,           mali,           mauritanie,           AQMI,           sahel,           ansar dine,           ansar eddine,           nord mali,           ceeac,      

Les bombardements aériens français et les combats autour de la localité  de Konna, dans le centre du Mali, se sont poursuivis samedi, faisant  plus de 100 morts dans les rangs des rebelles et des forces  gouvernementales dont des civils, au deuxième jour de l’opération « Serval » qui durera, a  réaffirmé François Hollande, « le temps nécessaire ». Le PCF exprime « ses vives inquiétudes face au grand risque de guerre ».

A l’issue d’un conseil de défense, le président français a dit  samedi sa « confiance » dans la réussite de l’opération engagée avec  l’aide de la France contre les islamistes au Mali, qui a déjà permis  selon lui de porter un « coup d’arrêt » à la progression de la rébellion. « Grâce au courage de nos soldats, un coup d’arrêt a été porté et  de lourdes pertes ont été infligées à nos adversaires », a-t-il déclaré.  « Mais notre mission n’est pas achevée (…) Dans les jours qui viennent,  notre pays poursuivra son intervention. » François Hollande a précisé que les moyens déployés par la France  devaient être limités au soutien de l’intervention africaine au Mali. L’intervention « consiste à préparer le déploiement d’une force  d’intervention africaine pour permettre au Mali de retrouver son  intégrité territoriale » conformément aux résolutions du conseil de  sécurité de l’Onu.

Les troupes de la Cédao attendues lundi

La guerre au Mali ?  dans POLITIQUE copie_de_infomaliLa Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest  (Cédéao) réclamait depuis de longs mois une intervention internationale  contre les combattants d’Ansar Dine et du Mouvement pour l’unicité et le  djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), lié à Al Qaïda au Maghreb  islamique (Aqmi). Les événements se sont accélérés cette semaine avec la reprise de  la progression des rebelles vers le sud du Mali, en direction de  Bamako, la capitale.

L’essentiel des forces de la Cédéao, dont les premiers éléments  sont attendus lundi, devrait venir du Nigeria, du Niger, du Sénégal et  du Togo. Elles seront placées sous le commandement du général nigérian  Shehu Abdulkadir. « Lundi au plus tard, les troupes seront là-bas ou commenceront à  arriver », a déclaré samedi le ministre ivoirien de l’Intégration, Ali  Coulibaly, dont le pays assure la présidence tournante de la Cédéao.  « Les choses accélèrent. La reconquête du Nord est en cours », a-t-il  ajouté. Le Burkina Faso, qui a tenté une médiation avec certains groupes  islamistes, a annoncé samedi qu’il procéderait rapidement au déploiement  de 500 militaires au Mali.

« De nombreux morts des deux côtés »

Un officier du QG des forces maliennes à Bamako a déclaré que  « plus de 100″ rebelles avaient été tués, tandis qu’un commerçant de  Konna a comptabilisé 148 cadavres, et parmi eux des dizaines de soldats  gouvernementaux. La bataille pour la reconquête de Konna a également fait onze  morts et une soixantaine de blessés dans les rangs de l’armée malienne,  selon un responsable de la présidence malienne. Selon Human Rights Watch, une dizaine de civils ont également été  tués, dont trois enfants qui se sont noyés en tentant de traverser une  rivière pour échapper aux combats.

C’est la prise de Konna, jeudi, qui a fait basculer le conflit  malien et précipité l’intervention de la France. Cette localité a en  effet une importance stratégique puisqu’elle se trouve à proximité de  Mopti, le dernier verrou avant Bamako et le Sud malien. Plus au nord, à Gao, une des principales villes tombées aux mains  des insurgés au printemps dernier, un habitant a signalé avoir vu des  dizaines de rebelles remontant vers le nord à bord de 4×4. « L’hôpital de  la ville déborde de blessés et de cadavres« , a-t-il ajouté. La France s’est contentée de dire que les rebelles avaient été repoussés de « plusieurs dizaines de kilomètres ». Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a par ailleurs  fait état de la mort d’un pilote de l’armée de l’air française dont  l’hélicoptère a été abattu.

infographie-mali- dans POLITIQUE

Soutiens de Londres et de l’UE

Le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, a  précisé samedi à la presse que des avions militaires supplémentaires  avaient été envoyés en Afrique et que les chasseurs Rafale étaient  susceptibles de frapper à partir de bases aériennes en France. Il a souligné qu’à ce stade, la France n’avait pas l’intention  d’envoyer des troupes au sol. « Plus vite la mission africaine sera sur  le terrain, moins nous aurons besoin d’aider l’armée malienne », a-t-il  déclaré. Depuis le début de l’opération Serval, Paris inscrit son action  dans le cadre de la légalité internationale, invoquant la résolution  2085 du Conseil de sécurité de l’Onu, adoptée le 20 décembre.

Au cours d’une discussion téléphonique, le Premier ministre  britannique, David Cameron, a fait part à François Hollande du soutien  de la Grande-Bretagne et a proposé des moyens de transport militaire,  deux avions C-17. Reçu à l’Elysée, le président de la Commission européenne, José  Manuel Barroso, a « réaffirmé le soutien de l’Union européenne à la  défense de l’intégrité du Mali et donc à l’intervention militaire en  cours », selon la présidence française.

La veille, le Pentagone avait dit réfléchir à de possibles  partages de renseignements avec les Français et à un appui logistique.  De source française, on souligne que les moyens américains  d’observation, dont les drones de surveillance, seraient d’une grande  valeur dans le Nord désertique du Mali, un pays grand comme deux fois la  France.

Menaces sur les otages français au Sahel

Mais l’intervention, qui fait pour le moment la quasi-unanimité  dans la classe politique française, comporte des risque, notamment pour  les otages français dans la région. Neuf Français sont actuellement retenus en otages, huit au Sahel  et un en Somalie. Ce dernier, un agent de la DGSE présenté sous le nom  de Denis Allex, a été enlevé en juillet 2009 à Mogadiscio par les  milices islamistes d’Al Chabaab. Le service action de la DGSE a mené  dans la nuit de vendredi à samedi une opération pour tenter de libérer  son agent. « Cette opération n’a pas pu aboutir malgré le sacrifice de deux  de nos soldats et sans doute l’assassinat de l’otage », a dit François  Hollande.

Les rebelles islamistes, en Somalie comme au Mali, ont prévenu la  France samedi que ses dernières initiatives en Afrique auraient des  « conséquences » pour ses otages et ses ressortissants. Dans ce contexte, le plan Vigipirate de protection des lieux  publics et des infrastructures de transport a été renforcé en France.

Pour le Parti communiste français, l’intervention militaire de la France « comporte de grands risques de guerre ». « Le PCF exprime une nouvelle fois son  inquiétude devant la nouvelle et  grave situation créée par la reprise de  la confrontation armée au Mali.  L’ intervention militaire française  comporte de grands risques de  guerre et d’enlisement sans véritable  solution durable pour le peuple  malien et pour la reconstruction du  pays. » Le PCF rappelle dans un communiqué, que « la réponse à la  demande d’aide du Président du Mali  aurait du s’inscrire dans le cadre  d’une mission de l’ONU et de  l’Union africaine, réalisée sous drapeau de  l’ONU, par des forces  maliennes et africaines, dans le strict respect  de la Charte des  Nations-Unies, dans les limites imposées par l’exigence  de la  souveraineté malienne. »

  • Lire aussi :

L’opération Serval est lancée, premier soldat français tué

Mali: la France entre en guerre contre les islamistes

Débat: Nord du Mali: faut-il intervenir militairement

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Mali : une gabégie de plus

Posté par jacques LAUPIES le 12 janvier 2013

Hier je soulignais, dans ce blog, que deux évènements envahissent l’actualité et mettent un peu au second plan les négociations sociales entre patronat et syndicats de salariés. Il s’agissait du mariage pour tous et de l’intervention militaire au Mali .

Une aubaine pour les patrons et tous ceux qui voient d’un mauvais oeil progresser les français vers l’exigence de plus de justice sociale. Pour ce qui est du mariage pour tous, je préfèrerais que l’on eu dit le mariage pour ceux qui en ont envie, et que l’on se pencha sérieusement sur un nouveau statut de la famille permettant à celle-ci de jouer pleinement son rôle éducatif et protecteur de l’enfant.

Je n’y reviendrai pas d’autant que je n’ai pas encore évoqué l’autre sujet important qui fait de notre Président un guerrier. Oui même si on n’en a pas l’air, quand on décide d’envoyer les soldats au feu on est un guerrier.

Je ne suis pas de ceux qui considèrent qu’il ne faut jamais s’engager dans des conflits. On peut-être menacé chez soi et la défense du territoire et des populations s’impose. On peut indirectement être menacé à l’extérieur, notamment quand nous avons des ressortissants dont la vie est en danger. On peut également avoir affaire à l’extension d’un système bafouant les droits élémentaires de l’homme et vouloir y mettre un terme pour le bien d’un peuple et de l’humanité. Généralement ce ne sont pas uniquement ces raisons qui conduisent à l’action militaire car il faut y ajouter des intérêts de classe, donc ceux de l’économie et de la géopolitique !

Mais il y a une instance internationale qui peut et doit seule en décider : c’est l’ONU.

Apparemment cet ensemble de conditions sont remplies, exceptée la première car que je sache l’armée des rebelles ne menace pas encore le port de Marseille. Pour le moment ? Donc intervenir militairement, sous couvert de l’ONU, est hélas une possibilité qui peut sembler se justifier.

D’autres auraient préféré qu’on le fit ailleurs, en Syrie par exemple. Mais là l’ONU ne se prononce pas favorablement et de plus dans ce pays il y a des forces politiques, des instrumentalisations religieuses, des aspects économiques et géopolitiques qui ne manquent pas de rendre risquée une intervention extérieure, par ailleurs déja entreprise par des pays dont on peut douter de leurs intentions de soi-disant  défense de la démocratie et des droits de l’homme. Je ne vois pas ce que nous aurions à faire dans cette galère !

Les opposants à l’intervention au Mali font savoir qu’il aurait mieux valu régler par une négociation politique, toujours possible peut-on penser, si la  coalition rebelle ne se limite pas à des fous-furieux islamistes ? Ce qui reste à démontrer ! Ils avancent – ces opposants – l’idée que cette intervention peut provoquer un embrasement dans la region ce qui supposerait que d’autres forces puissent soutenir les rebelles ou pour le moins se servir de la destabilisation de la région pour défendre leurs intérêts particuliers (d’ethnie, de caste ou de classes, etc.) sous couvert de quelque nationalisme bafoué.

Je doute fort que la grande majorité des gens aient les idées claires sur ces questions. Je doute même qu’ils soient en capacité d’établir les causes profondes de la présence ultra armée des groupes islamistes et de la responsabilité des pays occidentaux dans ce domaine (dont la France avec l’intervention en Lybie) . Bref une fois de plus des soldats français et des combattants vont se faire tuer parce que les richesses de ce monde sont accaparées par quelques uns et que l’immense majorité se voit contrainte à la soumission  ou aux pires révoltes. Et nos soldats auront bonne conscience car ils auront combattu le mal apparent, sans savoir quel est le mal réel.

Il n’en demeure pas moins que, hormis qu’il y ait  manipulation médiatique, et cela est toujours possible, il ne serait guère réjouissant que des islamistes qui veulent instaurer la charia puissent le faire impunément et par les armes.

A vrai dire entre intervenir ou pas, avoir un débat à l’assemblée nationale sur la question.Au stade ou en sont les choses je me pose bien des questions.

Après tout il ne s’agit que d’une gabégie de plus dans un siècle de colonialisme, de néo-colonialisme, de rapports troubles avec des dictateurs, parfois complices…

 

« C'est le Mali qu'il faut reconstruire »

 

 

 

 

 

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Et si on refondait juridiquement la famille…

Posté par jacques LAUPIES le 11 janvier 2013

Ma voisine qui n’est pas toujours aussi perspicace, me signalait que débattre d’un problème comme celui du mariage pour tous était une façon, intentionnelle ou non, de mettre  sous silence  les discussions en cours entre patronat et syndicats concernant la législation du travail. J’aurais pu lui rétorquer que depuis ce matin un autre évènement se prépare à occuper les médias : l’intervention militaire au Mali.

Mais je me suis efforcé de la convaincre que les deux sujets dominants dans l’actualité de la journée avaient une importance non négligeable et d’ailleurs des liens avec ce qui est la préoccupation la plus forte de l’humanité : la vie d’une part et la mort de l’autre.

S’agissant de donner la vie il est indéniable que pour l’instant on n’a pas trouvé mieux que de mettre en présence un spermatozoïde et un ovule. Or il se trouve que cela ne passe plus nécessairement par un rapport sexuel  et depuis fort longtemps par des sentiments amoureux. Etant entendu et fort heureusement que cela n’est pas la règle générale. Ce qui n’empèche nullement de faire des beaux enfants !

L’Humanité à suffisamment produit des génies, dont l’humanisme, le savoir scientifique, ont contribué à la faire progresser, sans que cela résulte d’un amour sublime consacré par le mariage. Et de nos jours il est clair que cela se confirme massivement. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas tout faire pour que s’harmonise et s’améliore la rencontre des sexes.

Passé l’acte procréatif reste ce qui va prolonger une gestation, pas toujours considérée, à tort sans doute, comme une étape importante sur le plan des acquis culturels que peut déja recevoir le foetus. Le nouveau né entre avec certes des acquis génétiques dans une phase de constructioin qui doit énormément à l’affection, à l’intelligence, à la culture de ceux qui vont l’entourer et lui transmettre ce que l’humanité porte en elle de savoirs.

Hélas il va devoir ingurgiter également les plus grandes stupidités qui se colportent  de génération en génération, soumises aux fantasmagories polluantes de toute société, la plus évoluée soit-elle. Les conséquences désastreuses de ce décalage existant entre la réalité et la pensée, toujours globalement en retard, ne doit son adaptation à ce réel que par l’éclosion ci et là d’idées « géniale » que les meilleurs d’entre nous découvrent et révèlent. A condition que chacun puisse y avoir accès et ne soit pas trop atteint par les obscurantismes idéologiques ou religieux qui survivent comme ombre sur lumière.

Le nouveau né, puis l’enfant vont difficilement échapper à ce conditionnement que voudraient pratiquer comme un droit naturel ceux qui après avoir peiné à admettre la théorie de l’évolution, laisseraient cette dernière prisonnière d’une approche purement physiologique avec cette tentation de nier ce qui caractérise l’humain : sa socialisation, les rapports dialectiques entre la pensée et l’action dans sa lutte pour survivre et vivre, le plaçant ainsi en mesure de comprendre et organiser sa vie.

De fait au prétexte de donner des leçons de protection de l’éducation des enfants, les adversaires du mariage pour tous et l’accès à la PMA par les couples homosexuels, nient ouvertement la caractéristique essentielle de notre espèce : sa différence avec les autres en ce sens qu’elle est capable de penser l’amour, le plaisir, la tendresse, la vie en société, le partage et la solidarité, la fraternité et la liberté.

Ces adversaires s’accrochent finalement à des concepts séculaires pourtant fortement dévalorisés au fil des temps et qui ne prennent pas en compte la famille dans sa forme actuelle et celles du vivre ensemble que lui donnent des populations libérées à l’ère d’internet. Plus grave ils entérinent ainsi l’inadaptation de la famille moderne avec un mariage qui ne résiste pas aux difficultés économiques, sociales, culturelles, morales dont les premières victimes sont les enfants et plus particulièrement dans la masse des pauvres que comporte hélas notre pays.

Quel temps encore allons nous perdre en n’engageant pas une réflexion approfondie sur la famille et l’école pour le bonheur des enfants de demain !

PARU DANS L’HUMA

Et si on refondait juridiquement la famille... dans POLITIQUE 2013-01-11mariage-affiche

@Affiche pour tous

-   humanitefr dans POLITIQUE le 11 Janvier 2013

 

Pour le mariage pour tous: et vous, vous faîtes quoi dimanche?

Mots clés : manifestation,           Catholiques,           paris,           andré chassaigne,           mariage gay,           église catholique,           mariage mixte,           mariage pour tous,           poitiers,      

Faîtes-nous parvenir vos initiatives et rassemblements pour ne pas laisser le pavé aux opposants au projet de loi sur le mariage et l’adoption pour tous. Nous les ferons suivre!

Ce vendredi, les initiatives se multiplient pour faire entendre une autre voix dans la capitale comme en dans d’autres villes de France. A Paris, des partisans du mariage pour tous appellent sur les réseaux sociaux à des actions dimanche, jour du défilé des opposants. Un groupe Facebook propose par exemple un brunch aux Buttes-Chaumont dans le XXème arraondissement de Paris. Et peu importe si l’on attend de la pluie neigeuse sur la capitale. « Je me suis dit plutôt que de rester chez soi à déprimer, pourquoi ne  pas se réunir et passer un bon moment », explique à l’AFP l’initiatrice  de ce brunch, Emilie Jouvet, réalisatrice de 36 ans et engagée dans la  défense des droits des homosexuels. « Ce n’est pas du tout une  contre-manif » puisque le rassemblement n’aura pas lieu sur le trajet des  manifestants. L’idée c’est de se rassurer, d’être  entre nous. »

2013-01-11affiche-mariage

Un autre groupe facebook Soutien à l’égalité le 13 janvier « propose un moyen pacifique et simple de leur rappeler qu’ils et elles ne sont pas seul-e-s et qu’on reste mobilisé-e-s! Pendant la journée du 13, chaque fenêtre de France doit être aux couleurs de l’égalité. Que ce soit un drapeau arc en ciel ou une pancarte « EGALITE ». Que quand les passant-e-s lèveront les yeux au ciel, ils et elles se diront, « Ils ne sont pas dans la rue, mais ils sont là quand même ».

Appels à débattre

Ailleurs, un appel à « manifestation unitaire pour le droit au mariage pour toutes et tous » a été lancé pour le samedi 12 janvier à Poitiers. Quant au député Front de gauche André Chassaigne, il appelle lui « celles et ceux qui s’opposent au mariage des couples de  même sexe » à débattre partout en France de ce sujet. « Je le voterai par      conviction, en harmonie avec les valeurs que  je défends, celles de «   l’humain d’abord » », explique-t-il dans une lettre ouverte publiée ce vendredi.

  • A lire aussi:

Opinion: « Croyant, je suis favorable au mariage pour tous: signe d’amour »

Procréation assistée: Marie-George Buffet proposera un amendement

S.G.

 

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Prolétaires de tous les pays unissez vous

Posté par jacques LAUPIES le 11 janvier 2013

Prolétaires de tous les pays unissez vous dans POLITIQUE 2013-01-08lutte-classe-64

Mots clés : Entretiens,           pcf,           salaires,           inégalités,           jérôme fourquet,           sondage humanité,           classes sociales,           lutte des classes,           classes populaires,           ifop,      

Jérôme Fourquet « En 2013, le vocable de classe sociale n’est pas périmé »

 Au vu du sondage Ifop que l’Humanité publie ce mercredi, la lutte des classes est une réalité bien vivante. N’en déplaise à Jérôme Cahuzac, qui assénait à Jean-Luc Mélenchon lors de leur débat de lundi soir: « La lutte des classes, au fond, ça résume notre réelle divergence. Vous, vous y croyez toujours et moi je n’y ai jamais cru ».

Pour le directeur du département opinion de l’Ifop, qui a mené cette étude sur les Français et le lutte des classes, Jérôme Fourquet, « la perception d’une société divisée en classes reste opérante ».


N’est-il pas surprenant 
de constater que le sentiment d’appartenance 
à une classe sociale 
ne recule pas ?

Jérôme Fourquet. Quand on voit ces chiffres, cela remet un peu en cause ce que l’on disait du déclin de la conscience de classe qui allait avec le déclin du marxisme. Au milieu des années 1980, un Français sur deux disait avoir le sentiment d’appartenir à une classe. Cette année, vingt-six ans plus tard, ces chiffres n’ont pas bougé. Cette perception d’une société divisée en classes et de l’appartenance à une classe reste opérante. Cela, sans le contredire, permet de remettre légèrement en question l’idée d’une montée des classes moyennes qui marcherait de pair avec une société de plus en plus individualisée. Je pense que l’élément à retenir, c’est que le vocable de classe sociale n’est pas périmé.

  • Question: Avez-vous le sentiment d’appartenir à une classe sociale? Le oui par catégories socioprofessionnelles

2013-01-08lutte-classe-sociopro

C’est pourtant parmi les revenus relativement haut que le sentiment d’appartenance semble le plus prégnant…

Jérôme Fourquet. Cela n’a guère bougé depuis les années 1960. Les choses n’ont pas tant basculé qu’on le dit après 1968. Mais attention, dire qu’on se sent appartenir à une classe sociale n’implique pas la reconnaissance de la grille d’analyse marxiste de la société. Pour beaucoup de Français, ce sentiment est celui d’appartenir à la classe moyenne. Et le sentiment d’un risque de dégringolade, de déclassement, peut renforcer ce sentiment d’appartenance.

Compte tenu des résultats sur la question 
de l’appartenance à une classe sociale, 
les réponses à votre question sur l’actualité de la lutte des classes sont surprenantes…

Jérôme Fourquet. À la veille de 1968, nous étions 20 points plus bas qu’aujourd’hui ! La lutte des classes est un terme connoté au marxisme. Sans doute, cette doctrine a beaucoup perdu de son influence, mais pour autant, l’idée d’antagonismes d’intérêts entre les groupes sociaux est très nettement majoritaire aujourd’hui. Sans doute la crise n’y est-elle pas pour rien: une partie de la campagne présidentielle s’est faite sur la fiscalité avec des propositions fortes (taxe à 75 %, salaire maximum…). Si l’idée de la lutte des classes comme moteur historique 
de l’évolution des sociétés a perdu du terrain, l’idée qu’il y a des conflits 
de classes se porte bien.

  • Question: estimez-vous qu’en France, à l’heure actuelle, la lutte des classes est une réalité? Le oui par catégories socioprofessionnelles

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Que peut-on conclure de cette progression ?

Jérôme Fourquet. Avec une acception qui n’est plus tout à fait celle du marxisme, la lutte des classes est sans doute moins un fait qu’un constat. Certains peuvent reconnaître l’actualité de la lutte des classes pour la regretter, comme quand on entend à droite que « la France n’aime pas les riches ». La conclusion que nous pouvons tirer est que nous ne vivons pas dans une société apaisée. La crise a accru les inégalités. Cela ne fait qu’aggraver les tensions. On retrouve cela politiquement en voyant une courbe en U sur l’échiquier politique: l’existence de la lutte des classes est plus fortement reconnue aux deux extrêmes.

  • A lire aussi:

Exclusif l’Humanité: la lutte des classes, une réalité bien vivante

Edito: la lutte des classes de retour dans le débat

Entretien réalisé par 
Adrien Rouchaleou

COMMENTAIRE : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous »

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Ouvrier mexicain emballant dans une exploitation de bananes expédiées directement en Europe par avion depuis la propriété : cadence effrayantes, salaire de misère et à la porte de l'exploitation des dizaines de chômeurs qui attendent. Evidemment la production des bananes du Mexique n'a pas besoin d'être subventionnée pour être compétitive.

 

Selon moi il faut-être aveugle pour nier l’existence des classes sociales autant que l’affrontement auquel elles doivent se livrer nécessairement.

Cependant la conscience de l’appartenance de classe ne règle pas tout pour mener un combat d’émancipation de la classe opprimée. Encore faut-il connaitre les fondements de cette oppression, les mécanismes d’exploitation du travail, la notion de force de travail marchandise qui crée plus que nécessaire à son renouvellement et donc l’alienation qu’elle subit et les conséquences idéologiques qui en résultent dans l’esprit même de la classe qui la vend : le prolétariat qui ne peut se résumer qu’à sa composante ouvrière.

Egalement faut-il éclaircir le rôle que jouent dans ce système toutes les catégories à l’intérieur de ces deux classes et la solidarité ou les antagonismes qui existent entre elles en fonction de leur position dans le système de production ou de distribution des marchandises.

La mondialisation de ce point de vue doit-être prise en compte dans sa forme actuelle. Elle ne change rien au principe d’exploitation mais évidemment elle met d’une façon aigue en concurrence les travailleurs du monde entier. Si les luttes de classe locales, nationales, au niveau des unions d’état  ou pour le moins des grandes puissances existent, il est clair qu’elles sont dans une intéraction.

La classe dominante, la bourgeoisie capitaliste s’est donnée les moyens de maitriser son système notamment avec les marchés financiers, organisant librement le déplacement des capitaux lesquels permettent ainsi d’aller chercher la main-d’oeuvre bon marché, qualifiée ou non selon ses besoins. Tout autant d’ailleurs que les matières premières, les territoires nécessaires à son expansion. Ce qui conduit évidemment au pillage de la planète avec les conséquences écologiques que l’on sait.

Sans entrer dans le détail un exemple simple devrait faire réfléchir et comprendre  : quand un salarié que l’on dit de la classe moyenne, achète un pull en cachemire dans une boutique ou ailleurs, il n’a pas nécessairement conscience que la valeur de ce pull en cachemire, résulte éventuellement de capitaux accumulés sur son dos en France exportés dans une entreprise chinoise (ou autre) qui a permis de la fabriquer à un prix de revient de 5, 10, ou 20 € que le même capitaliste français actionnaire d’un réseau de distribution, revendra apès avoir payé dérisoirement le transport sur le dos des marins et le moins possible au prix de 50, 100 voire 200 € selon la qualité, réalisant ainsi un super profit qu’il va peut-être consacrer à l’achat du pétrole lybien ou de terrains agricoles dans un pays d’Afrique, usant des oppositions existant dans ces pays sur le plan ethnique ou religieux.

On voit bien que du paysan éleveur et producteur de cachemire à la vendeuse du super marché en passant par l’ouvrier du textile chinois, le docker et le marin, l’agent commercial, l’employé de banque même et éventuellement les boutiquiers import export et détaillants, la valeur de la marchandise que détermine dans le temps l’offre et la demande, met le capital en rapport de force avec le travail.

Celui qui dispose de la propriété du capital donc des usines, des réseaux de transport et de distribution  et du capital variable que constitue le financement des salaires et des cotisations sociales (lorsqu’il y en a) non seulement est le maitre du jeu dans la fabrication et la vente mais également dans l’investissement avec les profits qu’il réalise. Investissement qu’il va faire non là ou c’est utile à la collectivité mais là ou cela pourra générer de nouveaux profits toujours plus élevés. Quitte a détruire les entreprises qu’il a construit la veille même si elles sont moins rentables.

Ce simple exemple montre qu’il ne peut y avoir de réponse que dans la généralisation progressive de la propriété sociale de l’ensemble des moyens de production et d’échange. Mais l’enjeu est de taille si bien que le monde capitaliste mène une bataille idéologique considérable  pour maintenir l’ordre existant. Et il le fait ! A-t-on vu une classe sociale dominante céder ses privilèges sans résister ?

Premier appui pour elle : un état fort et à défaut, quand celui-ci, sous la pression populaire ne répond plus à ses aspirations, un état affaibli ne contrariant pas les objectifs

Deuxième appui : la maitrise de la formation et de l’information pour peser sur les consciences, sans omettre l’instrumentalisation des religions et de la culture et même de thèmes sociétaux sujets à controverse (voyez le mariage pour tous)

Toutes les falsifications historiques sont bonnes pour discréditer les révolutions socialistes et c’est sans doute en mettant l’accent sur leurs échecs réels, mais aussi sans en expliquer les causes, qu’ils détournent les nouvelles générations de la seule réponse au mal qui ronge la planète : l’établissement de nouveaux rapports sociaux de coopération.

La jeunesse d’aujourd’hui a probablement plus de capacité à comprendre le fondement des inégalités dont elle est globalement la première victime.

Il y a donc urgence à avancer les solutions et à indiquer la nécessité de prendre effectivement part à cette lutte des classes qui ne peut être efficace sans cet objectif stratégique que résume le mot d’ordre vieux de 150 ans : « prolétaires de tous les pays unissez vous »

Ce mot d’ordre a l’avantage de balayer les idées de divisions, de nationalisme étroit, d’impérialisme quel qu’il soit et à l’heure ou ressurgissent les concepts de  l’individualisme étroit, des divisions entre catégories sociales, entre religions, entre nations et entre les « blocs » qu’elles constituent.

Ces dix mots que l’on n’ose presque plus prononcer parfois malgré leur contenu idéologique clair !

Les clamer n’empêche nullement de dire à, son voisin, à son compagnon de travail, à celui que l’on croise dans la rue : « Unissons nous pour que cela change ici bas »

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