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Les 35 heures sont « un acquis social » pour la CGT

Posté par jacques LAUPIES le 31 octobre 2012

Les 35 heures sont

 

Mots clés : marché du travail ,           travail,           social,           emploi,           temps de travail,           cac 40,           cgt,           cfdt,           35 heures,           syndicats,           jean-marc ayrault,           michel sapin,      

Jean-Marc Ayrault a déclenché mardi un tollé jusqu’au sein de son  gouvernement en s’attaquant à la durée légale des 35 heures de travail  par semaine, une question qu’il a jugée non taboue, avant de revenir sur  ses déclarations. Pour Maurad Rabhi, secrétaire confédéral de la CGT chargé de l’emploi : « Les 35 heures sont un acquis social ».

Les 35 heures, « c’est un  acquis social gagné ces dernières années », a fait valoir Maurad Rabhi sur  Europe 1, réagissant à la polémique déclanchée par le Premier ministre sur la durée légale des 35 heures de travail une question qu’il a jugée non taboue. Le syndicaliste de la CGT rappele qu’ »il y a eu beaucoup de contreparties pour les  chefs d’entreprises », comme les exonérations de charges. « Je ne vois pas  pourquoi aujourd’hui, c’est les salariés qui devraient trinquer » a-t-il  ajouté.

Jean-Marc Ayrault a déclenché mardi un tollé jusqu’au sein de son  gouvernement en s’attaquant à la durée légale des 35 heures de travail  par semaine, une question qu’il a jugée non taboue, avant de revenir sur  ses déclarations. Face à un panel de lecteurs du Parisien/Aujourd’hui en France, le  Premier ministre a lancé un pavé dans la mare en estimant que le retour  aux « 39 heures payées 39″ est un thème qui fera « débat ». « Mais pourquoi  pas? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique« ,  ajoutait-il. Jean-Marc Ayrault, qui multiplie depuis plusieurs  semaines les rencontres avec des chefs d’entreprises, relevait en  particulier dans cet entretien que les 35 heures ont « causé plus de  difficultés aux petites entreprises, il ne faut pas le nier ».

Le ministre du Travail, Michel Sapin, n’est  visiblement pas sur la même ligne. Sur RTL, il a immédiatement mis en  garde contre une éventuelle suppression des 35 heures qui doivent selon  lui rester la durée légale du travail de « référence ». « Supprimer les 35 heures, c’est supprimer les  heures supplémentaires, c’est donc travailler plus pour payer moins« ,  prévient le ministre. « Il dit qu’il n’y a pas de tabou (…) mais enfin il  dit qu’il n’est pas favorable à cette mesure », a pour sa part relevé le  ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, pour qui il y « aura  sûrement un débat » sur les 39 heures.

Face aux réactions jusqu’au sein de son  gouvernement, le Premier ministre a dû mardi matin atténuer ses propos en  assurant sur France Info qu’il n’est « pas question de revenir sur les 35  heures parce que ce n’est pas la cause de nos difficultés économiques,  il y en a beaucoup d’autres ». « Un lecteur du Parisien me pose cette question.  Je dis qu’il n’y pas de sujets tabous. Simplement ce n’est pas le point  de vue du gouvernement. Je vous le dis ce matin : il n’est pas question  de revenir sur les 35 heures », a détaillé Jean-Marc Ayrault sur France Info.

  • Lire aussi :

La droite prête à la fin définitive des 35 heures
Sous les RTT, les conditions de travail
La France, supermarché de la flexibilité pour les entreprises

 

COMMENTAIRE

Le bon sens

Naturellement et je suis le premier à le répéter sans cesse il ne faut pas se fier aux apparences.

Cependant en matière de durée du travail il parait tout à fait logique que si chaque français travaille moins cela permet à d’autres de travailler alors qu’ils sont au chômage, que donc un chômeur de moins c’est une économie pour la collectivité (qui n’aura plus à payer ses indemnités) et un gain de pouvoir d’achat supplémentaire pour  qui va ainsi permettre une meilleure consommation laquelle appellera une production plus grande et un commerce plus développé. Sans omettre que la sécurité sociale aura un  cotisant de plus.

Mais voila les patrons ne raisonnent pas ainsi et considèrent qu’il y a plus de profit à tirer en augmentant la durée du travail et bien entendu sans renoncer à l’amélioration de la productivité. Quand les apparences les desservent ils théorisent sur la concurrence de la production étrangère, sur la nécessité se délocaliser pour récupérer les mains-d’oeuvre à bas coûts. Et n’ont que faire des droits sociaux parfois inexistants dans ces pays.

Salaires moindres, durée du travail plus grande et réduction des charges sociales (qui ne sont que du salaire différé puisque ce que l’insuffisance de recette de la sécu implique des remboursements moindres que le salarié devra prendre en charge) conduisent à cette logique et c’est la récession assurée.

Ce raisonnement à court terme du patronat et de ses relais parlementaires et médiatiques nous conduit à la faillite et à celle des patrons, sauf que pour ce qui les concerne ils ont toujours la possibilité de faire  quelques placements financiers pour se mettre à l’abri (là au moins, bien au chaud dans un fauteuil, avec les « loyaux » services de quelque trader, on investit dans le travail pas cher aux quatre coins du monde)

Bien sur mon coiffeur et le maçon qui répare son toit, ne s’en tireront pas aussi bien, mais patrons (tout petits) eux aussi s’identifient aux grands. Si de plus la crise provoque la mode aux longs cheveux ou si les soucis de ses clients aggravent leur calvitie, il ne restera au premier plus qu’à augmenter la coupe (de tifs) de quelques euros pour rattraper des pertes de clientèle. Il pourra, pour faire des économies de maçonnerie, faire appel à un travailleur au noir, ce qui mettra en colère le second, artisan maçon qui, voyant sur le toit un homme aux cheveux bruns et à moustaches, s’engagera rageur dans la « Marine » dépité de subir une invasion qu’il ne comprend pas très bien.

On peut subir les conséquences de la vente à bas coûts de la force du travail, marchandise très bradée de nos jours, en offre trop grande, productrice de cette plus value accaparée par les grands patrons (et autres financiers profiteurs) à l’échelle mondiale, et en oublier que cela résulte d’un système qu’il faut abattre.

De grâce, Monsieur le coiffeur, lisez ou relisez Marx ! Conseillez en la lecture au couvreur ou à son remplaçant.

 

 

 

 

 

 

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Culture à Tarascon et ailleurs…

Posté par jacques LAUPIES le 29 octobre 2012

Dans la ville du Tartarin de Daudet même si certains pensent que les activités culturelles font défaut sont, de temps à autre et assez régulièrement, organisées : des expositions, présentés des spectacles, notamment en période estivale et dès l’automne le théâtre ouvre ses portes.

Il y a de plus une salle de cinéma classée « art et essai » et des associations offrent aux enfants la possibilité de s’initier à la musique, à la danse et peut-être à d’autres activités que j’ignore.

Qui donc s’en plaindrait ? N’étant pas ici, pour chercher des poux aux élus qui ont en charge l’animation de tout cela, comme cela se fait généralement à la veille des élections municipales, on ne peut que les encourager dans cette voie même si cela a un coût, et même si cela nous parait insuffisant.

Simplement je donnerai un point de vue qui ne vaut pas d’ailleurs que pour Tarascon et concerne d’une manière générale à la fois les contenus des actions culturelles et surtout la question essentielle « qui doit pouvoir y accéder ? ».

Car cette question est extrêmement préoccupante. Je discutais hier avec un élu de droite d’une ville voisine qui se disait catastrophé du fait qu’il avait constaté, lorsqu’il était militaire en activité que 27 % des jeunes soumis à des tests pour le service armé étaient quasiment incapable d’écrire correctement (cela remonte à quelques années, mais tout laisse supposer que cette proportion subsiste)

Sans doute cela relève-t-il des insuffisances de notre système éducatif. C’est ce que cet élu pensait et que je pense également mais cela est avant tout du à la situation de pauvreté et de précarité dans lesquelles se trouvent nombre de familles. On a toujours tendance à faire porter à l’éducation nationale des maux qui sont des maux de société auxquels elle ne peut guère échapper.

Sans omettre les dégâts que causent  chez les jeunes un assujettissement à l’audio visuel, un rejet évident de la lecture, une insuffisance notoire de certaines familles qui ne maitrisent pas le français et, quand ce n’est pas le cas, qui ne sont pas particulièrement  armés (et guidés) pour acquérir  la connaissance – par exemple de l’histoire, de la philosophie, de l’économie ou de la psychologie et des sciences – qui les éloignerait d’une carence en matière de soutien culturel à leurs enfants et parfois de vues obscurantistes dans lesquels ils sont eux-mêmes réfugiés.

C’est bien pour cela que certains politiques sont prêts à sortir le fusil lorsqu’on leur parle de culture ! D’autres préfèrent en rire grotesquement ! D’autres enfin s’en font un domaine réservé et élitiste.

On mesure donc l’intérêt qu’il y a, à développer des actions d’éducation populaire toujours émancipatrice. Nous avons les outils pour y parvenir : des associations, des salles d’activité ou de réunions, des moyens budgétaires peuvent-être débloqués sans que la collectivité soit « ruinée ». Mais de volonté politique à cet égard ? J’en doute !

Nous reviendrons sur tout cela qui concerne une jeunesse entre le primaire et la terminale mais au-delà toute une population qui doit trouver son compte dans l’échange, la discussion, hors des médias qui orientent le public vers la facilité pour ne pas dire la médiocrité. Sans que tout soit négatif dans l’offre en reportages, spectacles, de débats. Encore faudrait-il  savoir choisir !

 

Du boulevard à Tarascon ! Une  manière d’accéder au théâtre pour les plus jeunes. Un défoulement pour les plus « grands ». On ne va pas s’en plaindre même si parfois cela ne va pas très loin. Le théâtre est un art majeur et devrait-être accessible (les places ne sont pas données, surtout si l’on y va en famille) Samedi soir « Mon meilleur copain » était à l’affiche avec Dany Brillant, Roland Marchisio,Marianne Duchesne, Juliette Meyniac, Aude Thirion. Nous avons aimé !

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Lettre de Pierre Laurent à Harlem Désir à l’occasion du congrès du PS

Posté par jacques LAUPIES le 27 octobre 2012

Tribune

Mots clés : ps,           pcf,           pierre laurent,           parti socialiste,           front de gauche,

 Une délégation du PCF conduite par Eliane Assassi, présidente du groupe CRC au Sénat a été reçu par Guillaume Bachelay ce samedi midi au congrès du Parti socialiste. A cette occasion cette lettre de Pierre Laurent lui a été remise pour Harlem Désir, le nouveau premier secrétaire du PS. Une réunion PCF-PS devrait se tenir d’ici une quinzaine de jours.

Cher Harlem,
Retenu   à   Paris   ce   week-end   pour   deux   importantes   réunions   du   Parti   de   la   Gauche Européenne   que   je   préside   –   son   conseil   des   présidents   et   une   réunion   exceptionnelle   de parlementaires et élus européens, le « Parlacon » – je ne peux répondre à votre invitation au Congrès.   Eliane  Assassi,   présidente   du   groupe   CRC   au   Sénat   et   membre   de   la   coordination nationale de notre parti, conduira cette délégation, également composée de Francis Parny et Marie-Pierre Vieu, membres de notre exécutif national, et de Pierre Lacaze, secrétaire départemental de la Haute-Garonne.

Votre congrès se déroule, nous en avons conscience, dans un contexte inédit depuis 10 ans : celui de la victoire de la gauche aux élections du printemps 2012 et celui d’une crise exceptionnelle du capitalisme financier, de la zone euro et de l’Union européenne. Le Parti communiste français et ses partenaires du Front de gauche ont, en rassemblant plus de 4 millions de voix, contribué à tourner la page du sarkozysme en France. Reste pour la gauche à tourner celle de cette crise en France et en Europe.

Le redressement de notre nation et la réorientation profonde de l’Union européenne, par une politique de combat contre le capitalisme financier et pour le monde du travail, pour une société de solidarité et de justice sociale, sont l’urgence pour engager une sortie de la crise. L’austérité et toutes les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l’écrasement du « coût du travail » sont une impasse. Les derniers chiffres, alarmants, du chômage le confirment s’il en était encore besoin.
C’est ce que nous ont dit les Françaises et les Français en votant pour le changement et la rupture avec les années Sarkozy. Il serait désastreux de les décevoir. Les communistes veulent rendre le changement possible et feront tout ce qui peut-être utile au rassemblement et à l’action pour qu’il advienne.

La droite et le grand patronat, sonnés par la défaite de leur champion, sont vite remontés sur le ring. Ils refusent le verdict issu des urnes et mènent une offensive quotidienne qui vise à maintenir les choix gouvernementaux sous la pression constante des marchés financiers, des grands groupes, de leurs exigences de rentabilité, de la Troïka européenne et des lobbies des plus gros actionnaires.
Il nous paraît possible d’y résister et d’engager la France dans la voie du redressement social et productif, écologique et démocratique en s’appuyant sur la volonté populaire de changement, sur la mobilisation des forces sociales, citoyennes, syndicales et politiques disponibles.
Or, comme tu le sais, nous sommes pour le moment inquiets du cours pris par la politique gouvernementale.   La   ratification   du   traité   européen   sans   véritable   renégociation,   l’austérité budgétaire programmée pour l’Etat, la protection sociale comme pour les collectivités locales, le manque de combativité et de vision alternative face aux licenciements boursiers et aux plans massifs de suppressions d’emplois, l’absence d’ambition pour les services publics, la politique industrielle et énergétique, le renoncement au droit de vote des étrangers… tout cela nous préoccupe au plus haut point.

Notre attitude est claire. Notre combat est en totale opposition à la droite et à l’extrême-droite. Avec le Front de gauche, nous avançons d’autres solutions et voulons convaincre la gauche qu’ elles seraient plus efficaces à sortir notre peuple et notre pays de la crise. Nous appuyons tout ce qui va et ira dans le sens du changement voulu par les Français. L’ostracisme   à l’égard de nos propositions n’est pas une bonne méthode, il est même un des problèmes de la situation actuelle. C’est dans cet état d’esprit que travaillent notre parti et nos militants, nos élus à tous niveaux, nos parlementaires.

J’espère que nous aurons l’occasion d’en parler de vive voix, ainsi qu’avec nos camarades d’Europe Ecologie Les Verts.  Nous souhaitons le débat et la confrontation constructive.
Sois assuré, Cher Harlem, de mes salutations fraternelles.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF

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Les nouveaux totalitarismes

Posté par jacques LAUPIES le 27 octobre 2012

Le débat Fillon-Copé à lui seul a été la démonstration de la manipulation politique que subissent les français depuis fort longtemps mais qui atteint les sommets de l’insupportable pour le militant communiste  que je crois être !

Les deux candidats sont venus là pour dire que peu de choses les séparent, que ce soit dans le domaine de la politique économique, la politique européenne  ou sur les stratégies d’alliance à droite. 

Toujours la même et sempiternelle rengaine sur la nécessité de réduire les charges des entreprises pour assurer leur compétitivité,  la soumission à une Europe tributaire des marchés financiers, les mêmes réserves réactionnaires sur les questions sociétales (mariage homosexuel, notamment).  Quant à la stratégie de rapprochement avec le FN, elle  ne pouvait d’évidence  être soutenue par aucun des deux candidats (ce n’est pas le moment). Fillon en donnant des raisons  plus acceptables qu’un Copé qui ne cesse de mettre sur un  même plan Front National et Front de Gauche.

Il a un sacré toupet ce Copé.

 Mais j’aurai tout vu sur le sujet,  car ce matin je trouve dans l’Huma un débat évoquant  l’amalgame fascisme et communisme. Ce débat peut s’avérer nécessaire pour la simple raison que la droite en fait une arme contre le Front de Gauche  mais j’avoue que même si les dirigeants communistes soviétiques se sont laissés allés à une répression violente des classes sociales et catégories  d’opposants, y compris dans leurs propres rangs, je ne supporte pas la moindre comparaison entre les deux idéologies  et les motivations et comportements qu’elles ont suscités.

Je ne comprends pas que des intellectuels  dits de gauche, voire communistes,  se flagellent en permanence sur un tel sujet comme s’il y avait un totalitarisme prémédité dans l’ambition de pouvoir du PCF.  Et qu’il n’exista pas le risque d’une contre révolution, dans l’hypothèse d’une  révolution  « sociale » fut-elle  « citoyenne » et respectueuse du suffrage universel.

Tant que la classe dominante, dans une dimension devenue internationale avec la mondialisation de l’économie, pourra vivre avec l’appui de régimes politiques sous couvert démocratique, comme c’est le cas en France, son totalitarisme (à elle) restera en réserve. Il est vraiment naïf de penser qu’au moindre transfert de sa pratique démocratique en faveur des classes victimes de sa politique elle ne réagira pas avec violence.

La pratique d’un « totalitarisme », auquel pourraient être conduits les communistes, et d’ailleurs pas eux seuls, pour se prémunir de celui de leur adversaire ne traduirait qu’un pas vers le durcissement de la lutte des classes qui, que je sache, n’a pas disparu.

Nous n’avons jamais connu une situation aussi extrême et le bon sens voudrait que l’on ne spécula pas trop sur ce qui en résulterait ou que l’on se livra à des transpositions mécaniques  de ce qui a pu se passer dans certains autres pays qu’il y ait 50 ou 100 ans de cela.

Lénine a pu écrire et agir en préconisant la fermeté révolutionnaire, comme le firent Robespierre et St Just. Il a pu en découler des violences mais elles répondaient à d’autres violences que subissaient les peuples concernés. Il y eut après eux des dictatures, Napoléon ne fut pas un tendre et fit bon marché de la république, Staline fut cruel et fit bon marché de la démocratie.

On peut – et on doit – aspirer à d’autres  formes de transition révolutionnaire qui débouchent généralement sur le fameux totalitarisme. Le passé nous enseigne certaines erreurs ou même fautes à ne pas commettre mais il appartient à une réalité passée elle aussi.

Heureux ce qui bien au chaud, anticipent la réalité de demain.

Celle d’aujourd’hui  est d’ailleurs fort intéressante à observer : une Chine que l’on dit d’un communisme  qui chercherait le stade suprême du capitalisme pour le foutre en l’air, des révolutions arabes, soutenues par les puissances occidentales en dernier ressort qui capotent dans l’obscurantisme religieux, des pays d’Amérique du Sud qui mettent en cause l’impérialisme des USA  à coup d’alliance entre nationaliste, socialistes, communistes et chrétiens usant des possibilités qu’offre le suffrage universel. Cuba qui tient le coup dans une espèce  de dictature du prolétariat !

Et nous et nous et chez nous ?  Il n’y a pas que le totalitarisme politique,  il y a celui qui le prépare l’entretien…dans la démocratie : celui de l’argent et des médias ! et la nous en avons notre dose !

Même si ici même nous les combattons, nous ne sommes qu’un murmure dans la gueulante ! Ces petites voix qui ont toujours existé et existeront toujours à l’ombre des dictatures qui ne disent pas leur nom.

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Congrès du PS: «La gauche doit réussir au pouvoir»

Posté par jacques LAUPIES le 26 octobre 2012

Paru site Humanité

Mots clés : ps,           parti socialiste,           François Hollande,           toulouse,           congrès du ps,           gauche au pouvoir,

 Les militants PS rencontrés à Toulouse à la veille du congrès du Parti socialiste ne sont pas déçus par le gouvernement et se donnent pour rôle de le soutenir. Avec tout de même l’envie d’aller plus loin. Toulouse, correspondance.

Nataly, militante à Toulouse, n’hésite pas : « J’attends de ce congrès que les socialistes se retrouvent ensemble après une période marquée par de nombreux débats. » Inscrite à la section de Cugnaux, en banlieue, Mathilde Maulat a d’autres espoirs : « Parlons du fond. Comment être irréprochable en termes de renouvellement et de parité ? Quelle feuille de route idéologique ? Quelles nouvelles conquêtes ? Il faut aller plus loin sur le numérique, l’écologie, les relations citoyens-police… Ne pas se contenter des 60 propositions de François Hollande. » À la différence de l’avocat Christophe Lèguevaques, qui n’a plus sa carte au PS mais en est resté très proche : « Ce congrès arrive peut-être trop tôt. D’ici deux ans arrivera le temps de la réflexion pour aller plus loin. Pour le moment retroussons-nous les manches. »

Congrès du PS: «La gauche doit réussir au pouvoir» dans POLITIQUE 2012-10-26socialistes-petit

Dans quel état d’esprit sont aujourd’hui les militants PS ? « Ce n’est pas la panacée mais ce n’est pas simple, il faut faire confiance », estime Hervé Sansonnetto. Selon le directeur du Bikini, célèbre salle de concerts, « on espère beaucoup plus de choses d’un gouvernement de gauche que d’un gouvernement de droite, mais celui-ci est plus en mesure de changer la société que le précédent ». Déçue, Nataly ? « Non, le gouvernement est au travail. On attend que les réformes se fassent mais beaucoup de choses ont déjà été faites. » Des « avancées positives », telle l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, dont se félicite Mathilde Maulat, qui se dit aussi « inquiète » : « Des entreprises ferment. »

« Soutien vigilant »

Alors, quel rôle pour les militants ? « Nous devons soutenir le gouvernement, mais je ne m’interdis pas de m’exprimer », répond Nataly, tandis que Christophe Lèguevaques renchérit : « Je soutiens le président et le premier ministre pour atteindre les objectifs fixés. C’est un soutien vigilant. » Les militants PS ont un double rôle, selon Mathilde Maulat : « Être force de propositions et se trouver sur le terrain pour soutenir le gouvernement. Je veux que l’exercice du pouvoir par la gauche soit réussi. »

  • A lire aussi:

Spécial congrès du Parti socialiste dans l’Humanité ce vendredi

Harlem Désir officialisé premier secrétaire du PS

 

 

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