• Accueil
  • > Archives pour juillet 2012

C dans l’air c’est de l’intox (répétition)

Posté par jacques LAUPIES le 31 juillet 2012

 C dans l'air c'est de l'intox (répétition) dans POLITIQUE 0081-300x225

Tout simplement parce que tous les débats qui s’y déroulent évacuent l’opinion de ceux qui contestent la fameuse « pensée unique ». Mais qu’est ce que cette pensée unique ? Elle rode partout et les médias s’en emparent, surtout sur le plan économique, imposent comme un fait acquis l’idée que la société est en crise fatale sans dire mot sur les origines et le fond de cette crise. Donc, on en vient à rendre une dette contraignante sans dire ce qui a pu en provoquer réellement l’existence si ce n’est d’avancer que l’état et les institutions sociales ont trop dépensé pour des recettes insuffisantes, enfermant le débat politique dans  une querelle de gestionnaires.

Experts économiques et politologues triés sur le volet avec journalistes d’une presse aux ordres, se disputent les plateaux de télé pour assurer la vente de leurs livres ou établir la notoriété de leurs instituts dits d’analyses, de recherches, de conseils et de je ne sais quoi. A qui veut bien les entendre cela peut produire des effets divers en fonction de sa sensibilité d’auditeur ou de téléspectateur ! Généralement un effet pervers qui conduit la plupart des intéressés par le débat à s’enfermer dans sa logique unilatérale  et pire à se l’approprier inconsciemment.

C’est ainsi que subrepticement  se constitue une opinion publique et se préparent à l’avance les résultats des élections. L’émission « C dans l’air » est un modèle du genre avec pour leitmotiv : « de toutes façons il va bien falloir que les français paient ». Ces spécialistes et éminents « intellectuels » dont la plupart  n’hésitent pas à se contredire dans le temps pour que cela soit moins voyant, probablement en fonction de quelques services rendus en souterrain au gré des changements de majorité, nous offrent un spectacle pitoyable.

Avec leurs belles lunettes, leurs dents parfaitement rénovées, leur tenue bcbg, cravatés ou pas, leurs bons mots et leurs airs de rapaces apprivoisés, ils dominent, paradent et vous foutent dedans  le couple qui vit avec deux smic dont l’un sert à payer un loyer et les charges et l’autre les dépenses courantes, si courantes que le 15 du mois il ne reste plus rien, le retraité qui voudrait bien avoir les mêmes dents qu’eux dont la réparation coûte un mois de  sa pension, le jeune déscolarisé qui commence à traficoter pour se payer un mobile  et son abonnement, trouver un moyen de se déplacer et se faire engueuler par le père parce que « il ne cherche pas de travail » ou même l’étudiant qui faute de partir en vacances découvrir le monde va déployer ses talents de serveur improvisé pour payer quelques mois du loyer de sa résidence universitaire ou pour les mieux pourvus d’un studio.

Oh ils ne vous diront pas cela aussi crument, occupés qu’ils sont à généraliser allant même jusqu’à vous dire : « les français sont bien conscients qu’il va falloir faire des sacrifices » et puis comme il faut meubler les ondes on va bavasser sur la femme du Président ou la Reine d’Angleterre en attendant que le pape nous fasse un infarctus. Cela évidemment les occuperait un bon bout de temps.

Ah, France généreuse et accueillante ou il fait bon vivre, ce dont on peut ne pas douter fort heureusement vu les conditions climatiques, quand remettras-tu à l’ordre du jour la discussion sur le véritable sens de ces trois mots : liberté, égalité, fraternité

Liberté de travailler avec le droit au travail, liberté de parler avec les moyens de diffuser sa pensée et ses paroles, liberté d’aimer dans l’indépendance économique et l’émancipation des obscurantismes religieux ou non.

Egalité dans la satisfaction des besoins élémentaires de l’espèce soumise à l’anarchie des productions pour satisfaire après l’avoir suscité des consommations  inutiles qui conduisent à dégrader notre environnement, l’air, la terre et la mer (merci à c dans l’air d’avoir ce soir organisé un débat sur la pollution des mers et des océans : l’exception confirme la règle !)

Un peu plus d’égalité, un peu plus de liberté pour avoir la fraternité.

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

Guerre ou Paix

Posté par jacques LAUPIES le 30 juillet 2012

Guerre ou Paix dans POLITIQUE 2012-07-29syrie-asl

La Syrie : on ne nous dit pas tout

Je ne suis pas un pacifiste imbécile qui tend la joue gauche quand la droite reçoit une baffe. Tant que l’humanité restera à son niveau semi bestial qui fait que certains des éléments qui la constituent ne seront pas disposés à partager ce qui est nécessaire à la satisfaction des besoins élémentaires de tous , à se mettre d’accord sur la condition préliminaire et essentielle qu’est la manière de produire les richesses et donc d’en avoir une propriété collective, je ne vois pas trop comment éviter les conflits violents.

Cela n’offrant nullement par ailleurs toutes les garanties de paix dans la mesure où demeurent les aspects psychologiques du développement humain toujours sujet à perturbation de part nos origines animales et quelques effets compliqués, dans notre développement « intérieur », qu’a tenté d’expliquer Monsieur Freud à coups de complexe d’Oedipe et de topiques bien difficiles à cerner.

Tant que cela se limite à des violences individuelles, même lorsqu’elles résultent en définitive et souvent, pour ne pas dire toujours, d’une responsabilité sociale et donc collective, on peut toujours sinon s’en accommoder au moins les comprendre et neutraliser par la force l’esprit perturbé qui met en danger autrui. Après tout une folie meurtrière, malgré ses origines obscures qui ne peuvent-être étrangères à ce qui les environne, exige évidemment d’être réprimée afin qu’elle n’atteigne pas les innocents (ou inconscients) qui n’ont pas cru vouloir cela.

Je rappellerai qu’il n’est point besoin, passé l’orage de l’agression, de tuer celui qui a tué. Cela nous ramènerait à suivre son exemple qui relève de la folie et donc, j’irai jusqu’à dire, à être fous nous mêmes. Attitude classique que nous devrions retrouver dans toute une pensée qui a dominé les deux siècles passés, dans les milieux qui se veulent humanistes.

Mais voila que la violence guerrière entre groupes, entre nations ou unions de nations, persiste (bien qu’elle nous soit dissimulée) avec son cortège de souffrances. Rien d’étonnant à cela puisque l’inégalité est planétairement organisée et appelle donc à l’ultime à la guerre mondialisée (qui n’est qu’une étape vers la guerre mondiale si nous n’y prenons garde)

Les résultats n’ayant pas été du meilleur goût, les dérapages aidant à mieux comprendre, on aurait pu espérer plus de sérénité de la part de ceux qui prétendent être en responsabilité. Apparemment ils n’ont pas la folie qui les taraude avec des frustrations cruelles au point de perdre le contrôle de leurs actes.

Leur détermination guerrière ne peut donc reposer que sur un temps de réflexion faisant appel à leur connaissance des causes qui peuvent motiver l’ennemi potentiel et surtout aux conséquences que leur prise de position peut avoir pour l’avenir de la paix dans le monde.

D’une manière générale tous les conflits auxquels nous assistons ont à voir avec la lutte des classes sauf que celle ci revêt plusieurs formes : une lutte relevant de la contradiction d’une part entre les intérêts des sociétés multinationales qui représentent une bourgeoisie internationale ayant ses bases parmi les puissances industrielles, mais également dans des pays ou les richesses sont confisquées par des oligarchies locales, et d’autre part les peuples dont elles contrôlent la plupart des états.

Les imbrications qui lient entre elles ces multinationales peuvent momentanément permettre d’éviter un conflit qui pourrait naitre de cette autre «contradiction entre elles» résultant de leurs intérêts divergents et opposés et qui effectivement peuvent les conduire à s’affronter : Occidentaux d’une part et Chine et Russie d’autre part pour exemple. Il n’est que de voir, pour s’en convaincre, la dispute concernant les positions « économico-géo-stratégique »

Dans tous ces cas la non intervention peut causer bien moins de dégâts que notre présence dans ces conflits dans la mesure où des extensions dangereuses pourraient naitre. N’oublions pas que le « capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ».

(Et que le capitalisme règne encore sur la planète.  Même s’il doit faire face à une socialisation du travail jamais atteinte qui théoriquement doit conduire à sa perte.)

C’est en cela que l’OTAN notamment présenterait un grave  danger pour la paix mondiale face à des fanatismes, comme c’est le cas en Afghanistan et a été le cas en Lybie, si elle apportait son appui à des forces qui prétendent  défendre la liberté et se parent du drapeau de révolutions.

Certes il est préoccupant de voir naitre en parallèle à des contestations légitimes des peuples, des formes d’extrémisme qui tentent des structurations internationales faisant parfois appel au terrorisme pour mener leur combat sous l’égide d’intégrisme religieux. Les instigateurs de ces mouvements tout autant que ceux qui s’y opposent sous des bannières xénophobes et parfois racistes servent, avec leurs allures fascisantes respectives, la mondialisation capitaliste qui est bien souvent responsable des régimes dictatoriaux de ces pays.

Mais encore une fois nom de quoi devons nous être les gendarmes de ce qui se passe hors de nos frontières tant que l’ONU ne nous y autorise pas ? On voit ou finalement nous ont conduit la guerre du golfe, l’intervention en Irak et en Lybie : une instabilité qui ne cesse de grandir d’une façon inquiétante.

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

Aulnay : ce qu’en dit ma voisine ?

Posté par jacques LAUPIES le 26 juillet 2012

 

Simple citoyen, ni aguerri aux techniques de gestion du patronat, ni informé de la situation sauf pour avoir entendu ministres, députés, sénateurs en débattre, je risque bien de mettre à nu mon incompétence, comme ces millions de français qui s’interrogent sur la situation faite aux travailleurs de PSA à Rennes et Aulnay. et bien sur ce qu’en dit mon journal qui, s’il n’était pas là, me priverait d’une opinion laquelle d’une manière générale rejoint celle que je peux avoir sur nombre de sujets à caractère économique, politique, et culturel.

Mais puis-je être totalement incompétent quand je passe les trois quart de mon temps dans ce blog à « dénoncer » un système, plus ancien qu’on ne le dit parlant de sa phase capitaliste, et qui est basé sur cette réalité selon laquelle des hommes exploitent d’autres hommes.

Toute la question est, partant de cette critique, est de bien expliquer que ce système ne peut-être ni légitime, ni efficace pour l’humanité mais au au contraire destructeur, voire un frein à son développement.

Le droit naturel, celui du plus fort sur le plus faible fut la régle des phases esclavagistes de l’antiquité jusqu’à pas tellement loin de notre histoire contemporaine. Et bien sur cela continue en spéculant sur l’absence du mérite attribué aux faibles, sur l’incompétence dont on  les gratifie généralement pour expliquer leur pauvreté jusqu’au moment où ces derniers en on tellement marre d’être pris pour des inutiles qu’ils finissent par faire tomber les têtes allant jusqu’à les couper. Et là bien sur on en fait alors des méchants !

N’étant pas à ranger dans les plus misérables qui peuplent la planète en un nombre effrayant je pourrais m’abstenir de me lamenter à longueur de blog sur une misère relative qui règne dans une partie de la population de ma douce France qui comme le dit si bien ma voisine « a de quoi manger », « a une ou plusieurs télés », « roule en voiture », « dispose d’un téléphone mobile et parfois d’un ordinateur », « n’est pas trop mal fringuée » et dont le logement est bien plus confortable qu’une tente dans le désert, une case en Afrique ou un bidonville indien ou brésilien.

Et je ne vous parlerai pas de l’opinion qu’elle a de ceux qui « fabriquent des enfants avec les allocations » (dont elle se croit la pourvoyeuse) ayant ainsi la fonction de nous assurer une bonne natalité et fournir aux patrons la quantité de chômeurs dont ont ils ont besoin et, pour comble, de soldats dont la nation risque d’avoir besoin pour aller taper sur les plus pauvres qu’eux.

Oui je pourrais raisonner comme ma voisine qui aimerait changer de Maire, parce qu’il ne fait pas bien nettoyer les rues, parce qu’il serait responsable des policiers qui n’arrêtent pas les voleurs, des instituteurs parce qu’ils ont trop de vacances, et « vaïe », à y être, des femmes qui  portent le voile et des gamins qui font du bruit dans la rue, le soir quand ils devraient dormir.

Alors Aulnay ? Pour elle c’est du chinois (sans rire) ! Après tout si ces gens ne vendent pas des voitures on n’y peut rien et, comme le boucher du coin qui vend moins de viande, ils doivent faire des économies. Lui aussi vire son commis pour ne plus payer salaires et charges sociales. Histoire d’oublier que les réduire un peu plus c’est amputer les remboursements de la sécu qui feront que ma voisine achètetera moins de viande et sa fille, la femme du commis, ne changera pas sa voiture (de marque étrangère soit dit en passant).

Malheur pour l’état qui devra payer des allocations de chômage et se priver des impôts de ce couple et ainsi aggraver son déficit.

Bonheur pour les banques qui escroqueront à des taux d’usuriers notre couple obligé d’emprunter et prêteront à l’état l’argent placé à 2.25 % en livret A par ma voisine. 

C’est ce que ne lui expliquent pas  les débats télévisés qu’elle n’écoute pas mais que Monsieur Philorin, professeur en retraite se charge de traduire savamment pour la convaincre de voter pour la droite qu’il voudrait modérée. Son époux, lui aussi retraité mais ouvrier, lui rappelle que la gauche socialiste c’est mieux. Qui peut le plus peut le moins !

Mais ma voisine qui revendique hautement son indépendance de femme  (acquise il faut bien le dire à son insu) a des préférences politiques pour une bourgeoise qui n’a que faire du féminisme qui clame haut et fort le droit de remettre en cause les conditions de remboursement de l’IVG et veut payer une prime aux salariés en la faisant financer par l’impôt payé par ces mêmes salariés.

 

Dans l’éditorial de l’Humanité, ce jeudi, Jean-Paul Piérot estime que « le plan préparé par Arnaud Montebourg ne convainc guère d’emblée, quant  aux moyens qu’il mobilise, sur sa capacité à faire face tout à la fois à  l’urgence sociale et à l’ampleur du défi du redressement ». « Faudrait-il laisser les salariés de PSA seuls face au plan social et parler de voiture propre ? » se demande-t-il.

On aimerait tant pouvoir souscrire à l’appréciation formulée par Jean-Marc Ayrault, qui voit dans le plan présenté hier à l’Élysée « un acte extrêmement important qui s’inscrit avec une très grande détermination dans le redressement de la filière automobile », et le premier ministre d’ajouter qu’il faut « faire face aux urgences, celles des plans sociaux ». À peu près au même moment et non loin de là, près des Champs-Élysées, les salariés de PSA manifestaient leur colère et eux aussi leur grande détermination à ne point capituler sur le champ 
de bataille d’Aulnay, mais aussi de Rennes et des secteurs 
de la recherche visés par le plan social le plus grave 
qu’ait subi la filière depuis bien longtemps.

Or, c’est là où le bât blesse, le plan préparé par Arnaud Montebourg ne convainc guère d’emblée, quant aux moyens qu’il mobilise, sur sa capacité à faire face tout à la fois à l’urgence sociale et à l’ampleur du défi du redressement. Si l’on doit admettre les différences de tempo entre un plan s’inscrivant dans le moyen et le long terme et la nécessité de stopper immédiatement une hémorragie, ce second point semble tout simplement oublié. Faudrait-il que les 8 000 suppressions d’emplois – derrière les chiffres il y a des destins d’hommes et de femmes, des familles fragilisées – fussent passées par pertes et profits dans les projets du groupe, et qu’en même temps l’on s’attelle au développement de la voiture propre et énergiquement économe ? Ce serait véritablement inacceptable. Les salariés du constructeur automobile ne se trompent pas de cible quand ils dénoncent la famille en or Peugeot et Philippe Varin qui veut les sacrifier pour payer ses propres choix stratégiques. Ils ont marqué un point en obtenant la désignation d’un expert, ce qui leur donnera un laps de temps supplémentaire pour amplifier leur combat. Mais l’État doit-il se tenir à l’écart du débat qui oppose la direction aux syndicats ? Ce n’est en tout cas pas l’opinion de Marie-George Buffet, députée PCF/Front de gauche de Seine-Saint-Denis, qui invite la majorité parlementaire de gauche à légiférer sans tarder pour donner des outils aux représentants des salariés.

En effet, le volet relatif aux droits des salariés apparaît comme le grand absent du plan. Comment faire respecter la « pérennisation des sites » qu’évoque le dispositif, si les salariés ne peuvent réellement pas avoir droit au chapitre ? À ce propos, l’issue du conflit autour du site d’Aulnay donnera une indication utile sur la capacité et la volonté du gouvernement à traduire ses engagements en actes. Le mécanisme de soutien, par le système de bonus-malus, à la production de véhicules moins polluants, hybrides ou électriques n’aura des effets positifs sur la production française qu’à la condition que les constructeurs hexagonaux investissent plus fortement dans la recherche, la formation et l’emploi, faute 
de quoi les primes prévues renforceront les comptes 
de Nissan et de Toyota, déjà bien engagés dans 
ces nouvelles technologies.

Le plan présenté par Arnaud Montebourg laisse donc des questions ouvertes, auxquelles il faudra bien préciser des réponses de gauche. La droite, qui avait consenti plusieurs milliards d’aide sans contreparties, réclame aujourd’hui plus de « compétitivité », et à l’instar de Luc Chatel, « plus de souplesse dans le droit du travail » pour faire baisser les coûts de production (c’est-à-dire 
les salaires et l’emploi) mais ne dit mot sur les dividendes. On mesure combien le débat sur le redressement de la branche de l’automobile ne peut être circonscrit au bonus-malus.

  • A retrouver aussi dans l’Humanité de ce jeudi:

Le plan n’empêche pas la sortie de route sociale

« Il manque le volet de l’intervention publique », le point de vue de Marie-George Buffet, députée PCF du 93

Varin et le PSA  satisfaits; le PCF pour un moratoire

Pressé par le smarchés, PSA maintient son plan

« C’est la déception », entretien avec Mohammed Oussedik (CGT)

Les salariés du Lion promettent de rugir à la rentrée

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

Pétition pour un référendum sur le nouveau traité européen

Posté par jacques LAUPIES le 25 juillet 2012

François Hollande s’était engagé à renégocier le traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), appelé aussi pacte budgétaire, signé par N. Sarkozy et A. Merkel. il n’en est rien. Or ce texte durcit  encore les traités de Maastricht et de Lisbonne et prône à la fois l’austérité à perpétuité, et le contrôle des budgets par la Commission de Bruxelles. Pourtant l’expérience montre que cette orientation n’a fait qu’enfoncer les pays européens dans la crise et les peuples dans la souffrance. N. Sarkozy battu, son traité ne doit pas être appliqué. il faut aujourd’hui un débat public sur les orientations européennes et un référendum sur le nouveau traité. Seul le peuple souverain peut décider de son avenir.
C’est une question de démocratie.

« Non à l’austérité dans le droit  européen, exigeons un référendum ! » Lire l’appel de Patrick Le Hyaric,  Directeur de l’Humanité, Député au parlement européen : http://www.humanite.fr/politique/non-l%E2%80%99austerite-dans-le-droit-europeen-exigeons-un-referendum%E2%80%89-501172


*Obligatoire

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

Sans prononcer le mot, Hollande relance le débat sur l’euthanasie

Posté par jacques LAUPIES le 24 juillet 2012

Mots clés : hôpital,           soins palliatifs,           euthanasie,           François Hollande,           jean leonetti,

PRE COMMENTAIRE

Dans l’article qui suit paru dans l’Humanité est évoquée la délicate question de l’euthanasie.

Pour ce qui me concerne je revendique cette possibilité de pouvoir décider moi-même de ma fin de vie. Dès lors qu’il s’agit de me prononcer sur celle des autres, en ma qualité de citoyen, je me sens moins à l’aise d’autoriser par la loi que cela soit généralisé. Mais qu’il s’agisse de soi ou des autres la question est de savoir quels pouvoirs peut-on donner à des tiers (corps médical, parents) investis d’un agrément pour exécuter cette volonté.

Si la loi offre toutes les garanties en cas de constat d’inéluctabilité de la mort que présente l’état du malade et que la famille consent avec l’accord de l’intéressé, à anticiper le décès pour lui épargner des souffrances, je ne vois pas très bien en quoi quiconque puisse s’opposer à cette décision. Sauf à entrer dans des condidérations ayant à voir avec des croyances religieuses ou des interprétations philosophiques)  dont le mourant lui même a fait abstraction et ne s’ est point embarrassé. Chacun sait que dans la réalité l’anticipation du décès est souvent pratiquée en pareilles circonstances.

Il en va autrement si la personne n’a jamais exprimé cet accord ? Mais est-on toujours une personne quand toutes nos facultés mentales sont définitivement détruites. Le débat persiste entre ceux qui séparent la vie biologique d’avec la vie psychique et ceux qui ne les dissocient pas. Cela vaut dans l’approche de la question de l’IVG autant que dans celle de l’euthanasie. Sauf que dans l’IVG on stoppe un processus  de vie dont on sait qu’il va déboucher sur l’existence d’une personne (au sens ou le biologique génère la pensée) et que dans l’euthanasie on stoppe un processus de vie qui va vers la disparition de cette personne (au sens ou le biologique ne génère plus de pensée, s’il est établi que le cerveau ne fonctionne plus)

En fait le risque encouru en mettant un terme à la vie est que la société en général, malgré toutes les simagrées qui depuis l’apparition de l’homo érectus entourent la mort, on en vienne à provoquer celle-ci (la mort) par pure commodité, voire économie. Ce dont d’ailleurs il ne faudrait pas être choqué et que certaines civilisations n’hésitent pas à pratiquer.

Par delà la mort biologique résultant de la mort psychique on peut ainsi se poser la question de la provocation de la mort biologique en parallèle avec l’existence d’une activité psychique. Nous entrons la dans un domaine qui évidemment ne peut relever que du suicide. Lequel, me semble-t-il, supporte mal toute assistance sauf dans des cas extrêmes que l’on connait et dont certains ont été fortement médiatisés.

Recourir à une assistance aujourd’hui, comme cela se fait dans certains pays, est une question ou une fois encore apparait l’inégalité devant la mort dans la mesure ou entre en ligne de compte le règlement financier d’une prestation. Si cela devait être étendu dans notre pays il faudrait que la sécurité sociale puisse la prendre en charge. Gageons que les systèmes de protection (caisse d’assurances maladie ou autres organismes)  y trouveraient à terme leur compte et que cela ne devrait pas poser de problème.

Bien que ces questions liées à la fin de nos vies, comme bien d’autres à caractère sociétal,  elles ne constituent sans doute pas la préoccupation essentielle des français confrontés plus à leurs conditions de vie qu’à la manière dont ils vont en finir avec elle, elles ont cependant le mérite de ne dépendre souvent que de l’éthique et de la morale et devraient pouvoir échapper à toute spéculation politique.

Pour conclure et pour ce qui me concerne je revendiquerai le droit à mourir selon ma convenance !

 

Sans prononcer le mot, Hollande relance le débat sur l’euthanasie dans POLITIQUE 121-300x225
Gravure mexicaine exposée au cloitre des cordeliers

LU DANS L’HUMANITE

Le président de la République a lancé une mission sur le développement des soins palliatifs, et a engagé le débat concernant le dépassement de la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie. Une initiative qui relance le débat sur l’euthanasie active.

C’était l’engagement de campagne n°21 du candidat Hollande, qui avait promis de proposer que « toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Ce mardi, pas plus que pendant la campagne, le président n’a prononcé le mot d’euthanasie, mais c’est bien de cela qu’il s’agit.

« Ne peut-on pas aller plus loin ? »

François Hollande s’est engagé à développer les soins palliatifs « dans les prochains mois », et a abordé la question de la loi Leonetti de 2005. Celle-ci instaurait un droit au « laisser mourir » en permettant de stopper un traitement et de refuser l’acharnement thérapeutique, mais n’autorise pas le médecin à effectuer le geste donnant la mort. « Ne peut-on pas aller plus loin dans les cas exceptionnels où l’abstention thérapeutique ne suffit pas à soulager les patients aux prises avec une douleur irréversible et qui appelle un acte médical assumé au terme d’une décision partagée et réfléchie ? », a demandé  le président, lançant ainsi le débat sur une possible autorisation de l’euthanasie active.

La crainte des lobbies religieux

Dans la foulée, François Hollande a chargé le président d’honneur du Comité national consultatif d’éthique, le Pr. Didier Sicard, d’une mission sur le sujet. Un choix que Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD), accueille avec scepticisme. C’est un « mauvais signal » a-t-il dit, rappelant que le Pr. Sicard était « proche de la théologie morale catholique », plutôt hostile donc à l’idée d’un acte médical mettant fin à la vie. Si le président de l’ADMD se réjouit tout de même du souhait affiché par François Hollande « de vouloir légaliser un acte médical assumé dans les cas de fin de vie », il lui demande « de ne pas céder à la pression des lobbies pro-life, ultra-religieux, qui militent également contre le droit des femmes à avorter ».

Réactions partagées à droite

La droite, quant à elle, apparait divisée sur la question : le député Jean Leonetti, à l’origine du texte de 2005, a salué l’initiative du président de la République : « ce type de débat permettra à l’ensemble de la population de mieux connaitre la loi actuelle et de s’approprier ce sujet complexe et douloureux » estime-t-il. Une position que ne partage pas son ancien collègue au gouvernement Patrick Ollier : l’ancien ministre chargé des relations avec le Parlement se déclare « fermement opposé à ce qu’on réforme la loi Leonetti du 22 avril 2005 ». « Aller plus loin, c’est-à-dire franchir la limite en autorisant un acte médical assumé pour provoquer la fin de vie est un débat qui ne semble pas s’imposer aujourd’hui », estime-t-il, préférant que l’Etat mette l’accent sur une meilleure formation des personnels de santé aux soins palliatifs et une plus grande information du public.

La question de la fin de vie avait tenu une place centrale dans la campagne, durant laquelle des sondages indiquaient qu’une large majorité des Français (91% selon l’institut Harris) soutenaient le droit à l’euthanasie dite « active ».

Publié dans POLITIQUE | Commentaires fermés

12345
 

Gabon, Environnement, Touri... |
Site des Jeunes Tassilunois |
Histoire d'Europe |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | RETROVISEUR SANSALVATORIEN
| larurale
| Droit Administratif des Bie...