Depardieu
Posté par jacques LAUPIES le 30 décembre 2011
J’ai toujours admiré cet acteur et je continue encore bien sur.
Mais l’usage que l’on a fait de lui dans le « Raspoutine » qu’il nous a té donné de voir à la télé ne m’a pas pour autant convaincu de la qualité de ce téléfilm.
J’ai, sans trop pouvoir l’expliquer, eu l’impression que le film a été fait à la va vite. Dommage car le sujet à traiter au travers de ce personnage ambigu, méritait bien plus que cela !
Je trouve que les scénaristes et les milieux journalistiques en vogue prennent beaucoup de liberté en nous présentant les rois, les empereurs et les tsars sous des aspects sympathiques et humanisés à outrance. De Louis XVI aux Romanov pour ne prendre que ceux qui ont subi les conséquences d’une révolution, leurs récentes mise à l’écran en atteste.
Il semblerait que nous avons affaire à des monarques innocents dépassés par les évènements et absolument pas en prise avec la réalité sociale économique et politique de leur temps. Toutes ces « biographies » sont empreintes d’une mièvrerie désespérante et tendent à déresponsabiliser ces personnages à l’égard des souffrances endurées par leurs peuples.
Et quand j’entends un certains Stéphane Berg commenter les affres supportés par le roi d’Espagne ou la Reine d’Angleterre, ce petit bonhomme, qui parait pourtant intelligent et cultivé, au premier abord, me fait de la peine dans son obstination à édulcorer le cynisme de ces monarques en leur attribuant toutes sortes de qualités charismatiques.
Signe des temps auxquels sont soumises les jeunes cervelles de nos enfants.
Pour en revenir à Depardieu lequel entre la publicité faire autour de ses forts et compréhensibles besoins à satisfaire dans une bouteille quand il s’est vu privé du lieu prévu dans un avion a cet effet , et ses intentions de vote plutôt discordante avec son personnage, il ferait bien d’avoir plus d’exigence professionnelle avec la notoriété dont il dispose.
Mais ces comportements d’acteurs, de metteur en, de réalisateurs, de journalistes ou d’historiens à la petite semaine font partie précisément de ces temps qui nous mènent je ne sais trop à quelle catastrophe.
Mais heureusement qu’ils sont là car ils nous donnent au moins prétexte à dire ?
Comme disait ma grand-mère un peu lasse à mon grand-père silencieux et qui surement n’en pensait pas moins : » je ne serai pas la pour voir ce qui va arriver ! «
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