Changer l’économie pour changer la vie : c’est l’affaire d’un peuple

Posté par jacques LAUPIES le 31 août 2011

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L’université d’été du PCF vue par « Plus belles… par CN-PCF« ][/gv]

L’état ne peut se gérer comme une entreprise, ni comme un particulier (en général  on se réfère à la famille)

L’entreprise industrielle  produit et dégage sur le travail qu’elle exploite des profits pour investir et renouveler sa production. Elle est soumise à la concurrence et aux règles du marché qui en découlent. Mais également à la gourmandise des apporteurs et prêteurs.  Donc elle doit s’adapter à cela. Concurrence à l’échelon national mais aussi international lui imposent des marges plus ou moins réduites selon les produits fabriqués.

Elle est aussi confrontée à la solvabilité de ses clients (pouvoir d’achat)

Le rôle des plus grandes (multinationales) est déterminant dans l’acquisition à bas coûts des matières premières dont elles contrôlent les importations dans une stratégie de mondialisation dont sont victimes les peuples de certains pays.

L’entreprise commerciale (distribution) est de plus en plus maitresse du jeu dans certains secteurs et elle pèse sur les prix de production pour soutirer des marges considérables. Elle est un point d’appui pour drainer des profits sur le dos de secteurs tels que par exemple l’agriculture, l’importation de produits manufacturés, etc.

Le particulier, lui, est tributaire d’un revenu (salaire retraite voire minima sociaux) qu’il ne contrôle pas. Il est en concurrence avec ses semblables s’il est salarié. Il est le facteur essentiel de tout système économique car de sa force de travail émane la plus value. S’il exerce une profession libérale artisanale ou commerciale il est dépendant de l’ensemble ce qui évidemment le fait fluctuer avec les variantes de l’indice de consommation d’une clientèle donnée.

Etonnez-vous après cela que le commerce de luxe prospère et que le petit commerce s’effondre.

Les uns et les autres (entreprise et particulier) dépendent donc d’une conjoncture que seul l’état peu réguler car sa fonction à lui, précisément, c’est d’impulser l’économie et de faire en sorte que soit protégé l’intérêt général. Il a   pour ressource les impôts et les éventuels profits des entreprises qu’il gère.

La fonction de l’état est donc d’assurer une bonne protection sociale et la santé, l’éducation et la formation, la sécurité, la défense nationale. Et bien entendu d’exiger des structures productives  et de crédit qu’elles aient des stratégies d’investissements pour les premières de leur financement pour les secondes.

Son action (de l’état) est donc primordiale et déterminante. Il est donc tributaire de choix économiques, sociaux et culturels. S’il est démocratique l’ensemble de ces choix consistera  en une politique qui relèvera donc de celle que vont proposer des partis politiques à des citoyens électeurs qui sont tous des particuliers.

Un tel système devrait pouvoir fonctionner.  Sauf qu’il y un hic en l’état actuel ! Cet état n’a aucune maitrise ni sur la production industrielle ni sur le commerce des grandes surfaces notamment, ni sur le financement de celle-ci. Ces secteurs fonctionnent indépendamment de lui selon le principe libéral qui donne aux actionnaires des entreprises la maitrise de la richesse produite et le pouvoir de l’utiliser à leur guise.

L’état a seulement la possibilité de lever l’impôt et de faire avec. Mais même s’il le fait, il est à la merci d’une économie et d’un système bancaire entièrement libéral (ou calqués sur une vision libérale pour le secteur bancaire mutualiste). Il est donc confronté à une contradiction qu’il doit résoudre.

Soit il se soumet aux conséquences de cette contradiction et la développe en favorisant le système de propriété capitaliste  ce qui est le cas actuellement, parce qu’il dominé par des représentants directs  de la finance et de l’industrie, soit il la dépasse en étendant son pouvoir et sa propriété dans les secteurs vitaux de l’économie (on appelait cela « nationalisation ») parce qu’il entend et défend le monde du travail et veut ainsi s’en donner les moyens.

Ainsi dans cette deuxième hypothèse il détermine une politique intérieure et extérieure  basée sur l’intérêt général car il en a les moyens et peut construire une fiscalité adaptée.

Apres tout la question est simple et la réponse aussi !

Dans l’hypothèse ou on les adopte on peut chiffrer car on sait ce que vont rapporter les grandes entreprises parce qu’on oriente leur gestion et on les contrôle (pas seulement par l’état, mais par ceux qui y travaillent) Bien sûr cela appelle un changement qui implique une vision nouvelle de la démocratie et de la liberté avec de nouvelles lois émancipatrices pour tous.

D’où nécessité d’une réforme (on devrait dire révolution) économique, sociale, culturelle se traduisant  par la mise en place de nouvelles institutions politiques.

Mais pour conduire un tel changement il faut un état fort de la volonté du peuple. Donc il faut que le peuple ait cette ambition fermement, durablement. Qu’il chasse les imposteurs et les voleurs ! Il faut qu’il désigne non pas des chefs, mais des délégués clairement mandatés et révocables en cas de défaillance dans leur mission.

Une sixième république quoi ! Voilà un mot d’ordre pour 2012 ! Une raison de voter MELENCHON;

 

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Jean-Christophe Le Duigou « Depuis vingt-cinq ans, les gouvernements se sont mis la tête dans le nœud coulant de la finance »

Posté par jacques LAUPIES le 29 août 2011

crise financière

 Jean-Christophe Le Duigou « Depuis vingt-cinq ans, les gouvernements se sont mis la tête dans le nœud coulant de la finance »  dans POLITIQUE jean-christophe_le_duigou_web

L’économiste Jean-Christophe Le Duigou pointe les causes profondes de l’endettement et en appelle à une politique qui affronte les marchés financiers.

Le déficit public, la dette 
de l’État sont élevés par 
le gouvernement au rang 
de préoccupation numéro un. Est-ce véritablement le problème, selon vous ?

Jean-Christophe Le Duigou. La maîtrise de la dette publique est un objectif légitime. Mais comment y parvient-on ? Voilà le véritable débat. Que constatons-nous ? Depuis vingt-cinq ans, les gouvernements successifs se sont mis la tête dans le nœud coulant de la finance. Cette situation remonte aux réformes bancaires des années 1984-1986, à l’internationalisation de la dette publique décidée par Pierre Bérégovoy à la fin des années 1980, à la privatisation des banques décidée par Édouard Balladur. La France s’est ficelée aux marchés financiers. Conséquence : pour faire face à la première phase de la crise, on a massivement transformé des dettes privées (entreprises, ménages, banques) en dettes publiques, l’État ayant dû soit prendre en charge un certain nombre d’endettements soit augmenter le déficit pour éviter un effondrement de l’activité économique. La réponse apportée à la première phase de la crise n’était pas une réelle réponse, et n’a fait que nous enchaîner un peu plus aux marchés financiers.

Ne faut-il pas rappeler ce qui était, fondamentalement, à l’origine de la première phase de crise, en 2008 ?

Jean-Christophe Le Duigou. L’endettement privé, puis public, résulte largement de la place réduite qui a été faite à l’emploi et à la rémunération du travail pendant ces vingt et quelques années où on a accepté de s’enchaîner aux marchés financiers. Les acteurs privés 
et publics se sont endettés pour remplacer les débouchés. Il faut insister sur le fait que cette crise est certes financière mais qu’elle a une dimension fondamentale, économique et sociale.

« Plus la croissance reculera,
plus le problème de la dette se posera »

L’austérité pour les dépenses publiques nous est présentée 
comme le moyen incontournable 
d’en sortir, au risque, pourtant, 
de peser ainsi sur la croissance, 
et donc, au final, d’aggraver 
le déséquilibre budgétaire…

Jean-Christophe Le Duigou. Il y a 
un cercle vicieux, en effet. 
Le plan gouvernemental annoncé mercredi est à mettre dans la perspective de la logique lourde d’austérité qui est déjà installée. Rappelons que l’impact de la réforme des retraites de 2010 est chiffré par le Trésor public à 20 milliards d’euros, soit 1 point de PIB. La révision générale des politiques publiques représente 10 milliards d’euros. Et à l’avenir, le pacte euro plus, c’est plus de TVA, de restrictions sur les dépenses de santé, sur celles des collectivités locales. Autrement dit, austérité à tous les étages. Ce qui guette la France, c’est d’être entraînée dans la même logique que la Grèce, l’Italie ou l’Espagne, qui n’en sont pas à 1, mais à 2, 3, 4, 5 étapes dans l’austérité. Ces plans pèsent sur la croissance, et plus la croissance reculera, plus le problème 
de la dette se posera.

Comment briser ce cercle infernal ?

Jean-Christophe Le Duigou. Par la relance d’une politique de développement, de croissance de l’industrie et de l’emploi. Pour cela, il faut traiter différents problèmes. La question des dépenses publiques n’est pas taboue. Il y a des dépenses utiles qu’il faut préserver et même développer : formation, éducation, recherche, santé… D’autres sont de véritables gâchis, à l’image de la loi Tepa (12 milliards d’euros), sur laquelle le gouvernement revient très partiellement, la niche Copé (22 milliards), le crédit d’impôt-recherche (4 milliards), la réforme de l’ISF. Ensuite, il y a le volet impôts. Il faut des moyens pour moderniser et développer les services publics, et mieux inciter à développer l’emploi.

Tout le débat engagé sur la réforme de l’impôt sur le revenu et sur l’impôt sur les sociétés est bien justifié. Mais c’est insuffisant. Il ne s’agit pas simplement de trouver un peu plus de justice dans l’austérité, il faut avoir une politique qui affronte les marchés financiers. Et ça, on ne peut l’envisager sans de nouvelles sources de financement. Aujourd’hui, l’essentiel des financements va à la Bourse, au développement des actifs financiers. La création d’un pôle financier et bancaire en France, avec des prolongements à l’échelon européen, et la reprise de positions publiques dans le capital des banques françaises sont donc une absolue nécessité.

C’est un moyen de reprendre le contrôle sur le système bancaire et financier. D’autre part, la Banque centrale européenne, qui est aujourd’hui en train d’acheter à tour de bras de la dette publique pour garantir les créances des banques, devrait consacrer ce pouvoir de création monétaire au développement de l’emploi et de l’activité économique.

Entretien réalisé par Yves Housson paru dans l’Humanité.

 

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A lire

Posté par jacques LAUPIES le 28 août 2011

Juin 2010, un nouveau visage prend la tête du PCF. Mais qui est Pierre Laurent ? Quel est son projet ? L’accession du directeur de la rédaction de L’Humanité à ce poste est-elle le signal d’un nouveau départ pour le PCF ?

Pour la première fois, le secrétaire national du PCF s’explique. Il détaille ce qu’il nomme « le nouveau pari communiste » pour le xxie siècle et pourquoi, selon lui, dans un monde capitaliste en pleine crise, c’est une autre histoire qui commence. Pierre Laurent dévoile le sens de son engagement et de sa vie. Il s’explique sur le projet totalement renouvelé que le PCF veut proposer au pays pour redevenir la force populaire et le grand parti national qui manque à la gauche. Il dit comment le PCF aborde la présidentielle avec le Front de gauche, comment il conçoit ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, ses rapports avec le PS et les Verts. Il parle des transformations profondes qu’il engage dans son parti.

Un livre qui fera date pour comprendre la rénovation en cours du communisme français.

Le nouveau pari communiste

COMMENTAIRE

Par suite d’une erreur de manipulation le précédent article, que j’avais consacré en partie à Pierre Laurent avec une courte biographie parue dans l’Humanité, a été effacé.

Dans ce texte j’évoquais  les mise en cause des dirigeants politiques y compris par des électeurs traditionnels de leur Parti, des sympathisants, généralement sensibles à des idées propagées par des adversaires et qui consistent à dénier les qualités intellectuelles, voire le tempéramment de ceux-ci, s’en prenant ainsi indirectement au Parti qu’ils représentent.

J’indiquais que le Parti Communiste Français était un témoignage de ces forfaitures subies par ses dirigeants depuis sa création et l’apparition de son rôle déterminant dans la société française. De Maurice Thorez à Marie George Buffet tous les Secrétaires nationaux ont connu cela. On peut certes considérer que d’autres dirigeants de Parti ont connu ou connaissent le même sort sauf que, comme je l’indiquais,  leur médiatisation à outrance finit par donner à l’opinion l’idée qu’ils peuvent, sondages manipulés à l’appui, avoir une envergure de chef d’état.

Le PS avec ses « tendances », la droite avec ses différentes appellations, propulsent ainsi des hommes ou des femmes porteurs d’idées conservatrices ou social démocrates en leur promettant un avenir des plus majestueux.

Si l’on veut bien leur accorder ce qu’ils représentent au sein de leur Parti (très sbjectivement d’ailleurs) ils devraient avoir un temps de parole proportionnel ainsi les 25 % du PS devraient accorder aux Hollande, Aubry, Royal Montebourg et Walls environ 4 % du temps de Parole.

Le Secrétaire national du PCF qui recueille environ près de 7 % aux élections européennes et aux différentes élections locales devraient être présent à l’antenne presque deux fois plus que l’un d’entre ces candidats aux primaires qui sont l’affaire d’un Parti et pas celle de la nation. Je ne me perdrais pas dans des calculs concernant la droite qui, en ce qui la concerne, par ministres interposés squatte les antennes.

On est évidemment loin du compte !

Qu’après cela les jeunes loups de ces produits d’un bipartisme quasi institutionalisé apparaissent en futur Président et que Pierre Laurent, et dans une certaine mesure Jean Luc Mélenchon, ne restent que des modestes contradicteurs plus ou moins crédibles aux yeux de l’opinion n’a rien d’étonnant !

Raison de plus, chers Camarades, de coller des affiches et de distribuer des tracts. et pas seulement à la veille des élections. Et de revendiques aussi des médias démocratisés…Nous payons nous aussi nos impôts et nos redevances !

Jacques Laupies

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La CGT délivre un « triple zéro » à la politique du gouvernement

Posté par jacques LAUPIES le 26 août 2011

 La CGT délivre un

«Pour nous, la note, ce n’est pas un Triple A, c’est un Triple Zéro». Bernard Thibault, qui faisait ce vendredi sa rentrée devant la presse, a livré en ces termes l’évaluation faite par la CGT de la politique gouvernementale face à la crise.

Pour le secrétaire général de la première centrale syndicale française, qui doit être reçu lundi après midi par François Fillon, le paquet de mesures de «rigueur» annoncé mercredi «s’inscrit dans la droite ligne des réformes précédentes», telles celle des retraites ou la Révision générale des politiques publiques. Il rejoint les plans adoptés ailleurs en Europe, une Europe «plongée dans la pire des situations depuis plusieurs décennies avec plus de 23 millions de chômeurs», et où «la seule réponse des dirigeants repose sur l’adoption de mesures d’austérité, la pression sur les salaires, la réduction des services publics, de la sécurité sociale, des pensions, un durcissement des conditions de travail et de vie».

«Il ne peut y avoir de consensus sur de telles bases», a tranché le leader de la CGT, évoquant les mesures Fillon, qu’il s’agisse d’une taxation des plus riches relevant «uniquement de la symbolique politique», du maintien du dogme de la suppression d’emplois dans la fonction publique, de l’accès aux mutuelles santé rendu plus onéreux… «Il peut y avoir «front commun» pour s’attaquer aux marchés financiers, ajoute-t-il, mais certainement pas pour leur obéir et faire passer la pilule auprès des salariés». Quant à la «règle d’or» de l’équilibre budgétaire que Nicolas Sarkozy voudrait voir inscrite dans la Constitution, ce n’est rien d’autre qu’une «supercherie qui se transformerait en règle de plomb pour amplifier les réformes antisociales». Au demeurant, pour la CGT, qui récuse ainsi l’analyse de fond de la situation faite par le gouvernement, la crise ne trouve pas son origine dans un «dérapage des dépenses publiques», mais dans «l’effondrement des recettes». Il y aurait d’ailleurs, si on le voulait, «beaucoup de ressources supplémentaires à collecter» pour l’Etat, fait valoir Bernard Thibault. Une réforme «en profondeur» de la fiscalité, sur le revenu comme sur les sociétés, fait partie de la dizaine d’ «exigences» portées par le syndicat en cette rentrée, et qui devraient être «autant d’axes de campagne dans les entreprises, les professions, les territoires» (voir encadré).

Car, pour la CGT, la mobilisation des salariés est, bel et bien, d’ores et déjà à l’ordre du jour. «Le monde ne s’arrête pas de tourner parce qu’il y a des élections présidentielles dans 9 mois», «la situation appelle une intervention forte des salariés» a noté le leader du syndicat. Avant d’indiquer que, «à l’unanimité», les responsables des fédérations professionnelles et des unions départementales, réunies jeudi en assemblée générale, se sont prononcés «pour que l’intersyndicale s’oriente sur l’organisation d’une journée de mobilisation interprofessionnelle au début octobre avec l’organisation de manifestations et la mise en débat de grèves décidées dans les entreprises avec les salariés». L’intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) doit se réunir le 1er septembre. Bernard Thibault estime qu’il y a «de fortes probabilités» pour que cette réunion débouche sur la décision d’une action commune. Il y a des «contacts réguliers», «les avis progressent», a-t-il noté.

Les 10 exigences pour la rentrée
1. «Conditionner toute aide publique au respect de critères portant sur l’emploi, les politiques salariales des entreprises et donner des moyens d’intervention aux salariés sur le bien fondé et l’usage de ces aides».
2. «Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires».
3. «Agir sur les salaires dans le privé et dans le public. Nous revendiquons l’iouverture immédiate des négociations annuelles obligatoires par anticipation au titre de 2012».
4. «Développer les politiques publiques et notamment donner les moyens indispensables aux politiques d’éducation, de santé, de recherche.»
5. «Stopper les suppressions d’emplois, voire créer de nouveaux postes dans la fonction publique et les services publics».
6. «Contraindre les entreprises à examiner sérieusement toutes les alternatives aux licenciements en élargissant les pouvoirs d’intervention des salariés et de leurs représentants dans leur entreprise, leur groupe, voir leur filière d’activité».
7. «Réformer la fiscalité en profondeur. Améliorer la progressivité de l’impôt sur le revenu, créer de nouvelles tranches pour les hauts revenus. Augmenter l’Isf. Supprimer les niches fiscales inutiles. Taxer et/ou soumettre à cotisation tous les revenus sans distinction (…). Transformer l’impôt sur les sociétés. Il pourrait augmenter pour les entreprises qui utilisent leurs bénéfices pour capitaliser ou verser de gros dividendes et baisser pour les entreprises qui embauchent, augmentent les salaires, investissent dans l’outil de travail, la recherche, la préservation de l’environnement…»
8. «Créer un pôle financier pubvlic et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour favoriser l’investissement productif».
9. «Au plan européen et international, taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux».
10. «Mettre en place un fonds européen de solidarité sociale et de développement économique».

Yves Housson

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un communiqué du général Bernard-henri Lévy

Posté par jacques LAUPIES le 24 août 2011

Libye

Pour une fois en tenue civile – il avait troqué son éternel treillis pour une simple chemise blanche négligemment déboutonnée –, Bernard-Henri Lévy est venu apporter quelques précisions sur la campagne de Libye qu’il a activement contribué à lancer en compagnie de son aide de camp, Nicolas Sarkozy.

« Le soulèvement de Tripoli a été préparé depuis des mois par le Conseil national de transition (CNT, organe politique des rebelles) de Benghazi et le CNT de Tripoli », a-t-il doctement expliqué.

« Les Libyens vont libérer leur pays et leur capitale sous la double pression des fronts militaires – qui progressent dans le djebel Nefousa (sud), à l’ouest et à l’est – et de l’insurrection des citoyens. L’étau est en train de se refermer et on assistera, dans un bref délai, à la fin du régime de Kadhafi », a-t-il estimé.

Il oublie une seule précision : selon tous les spécialistes de ce type de conflit, des forces spéciales de l’Otan seraient déployées aux côtés des insurgés, incapables militairement sinon de venir à bout des forces loyalistes.

Pierre Barbancey

Mon commentaire…

Ah celui là (BHL) il n’en finira pas de servir la bourgeoisie. Vont bien finir par le décorer ! Et cela se dit de gauche ? Mais s’il était le seul ce ne serait pas grave. Soutenir un candidat socialiste à la Présidentielle et servir un Président UMP en parallèle cela vaut bien une légion de (dé)honneur.

La France des intellectuels à la BHL me conforte dans mes sympathies ouvriéristes qui de Thorez à Marchais ont bercé ma jeunesse. Picasso, Eluard, Aragon,  Althusser, Lacan, Deridda, Foucauld, Bourdieu et tant d’autres parlaient avec et pour cette classe ouvrière.

Aujourdhui silence. Seuls s’expriment des suppôts de la bourgeoisie (petite ou grande) qui les utilise pour son sale boulot d’exploitation du monde du travail et des peuples sous domination par dictatures tolérées ou combattues en fonction des circonstances (et souvent pour éviter le pire pour elle : la perte d’influence)

Le silence dans lequel on enferme ouvriers autant que les intellectuels communistes et de la gauche radicale est révoltant.

Ce silence entraine les dérives d’une population qui  se tourne vers l’extrême droite, l’abstention, formes de débilité politique avancée.

Du retraité désabusé, un tantinet raciste même s’il s’en défend, rencontré sur un banc public, au jeune bouffonant dans une voiture cache misère et qui mélange extrême droite et extrême gauche, on mesure le ravage des médias sur les consciences.

 

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