Le Pavé dans la Mare de wikileaks
Posté par jacques LAUPIES le 29 novembre 2010
Souventes fois nous nous hasardons, à notre microscopique niveau, à rappeler que la politique nationale se fait ailleurs, notamment dans les sphères de la haute finance et des multinationales avec comme premier appui politique le gouvernement des Etats-Unis. Cela relativise le poids que peut avoir la politique jugée parfois « progressiste » de l’actuel Président américain et, en tous cas, est pour le moins est révélateur de sa position inconfortable.
Combien de fois disions nous, sans prétention et sans rien inventer, que les puissances économiques du capitalisme international sont prêtes à toute provocation pouvant déclencher un intervention militaire. Pour preuve les tentatives sur l’Iran et la Corée du Nord, pays aux régimes totalitaires, bien que basés sur des systèmes différents mais ayant ceci de commun : les Etats-Unis veulent y imposer leur loi. On connait la méthode : on abat les dictateurs et on met à la place des soi-disant démocraties qui pourrissent encore plus la situation (voir Afghanistan et Irak).
Le mépris dans lequel sont tenus les chefs d’Etat européens ne peut surprendre que les naïfs et nous nous réjouissons (hélas mieux vaudrait avoir tort) de ne pas être de ceux là. Nous répétons inlassablement que les milieux financiers internationaux commandent nos politiques et que ce sont eux qui tentent de faire ou de défaire les (paillassons*) politiques qui nous gouvernent. Mais il faut reconnaitre qu’actuellement ils sont bien servis.
Demain s’il le faut ils en soutiendront d’autres, de couleur différente. Ah que De Gaulle dont la bourgeoisie française s’est bien servi, avait raison de ne pas se préter à ce jeu. En tant qu’opposant passé à sa vision un peu monarchique du pouvoir, et à son oubli du monde des travailleurs, nous devons lui rendre justice de son sens d’intérêt national qui un temps a été utile au français.
Ne nous laissons pas berner par ceux qui à droite ou à gauche sont prêts à poursuivre l’oeuvre de démantèlement de notre économie, de nos valeurs républicaines, pour satisfaire les marchés financiers.
Ne nous laissons pas berner par d’autres extrémismes qui, loin des notions de lutte de classe à tous les niveaux, de la nation à la planète entière, nient cette réalité. Ils s’enferment dans le chauvinisme, les replis sur soi, nient la nécessaire transformation des économies, des relations humaines, qu’apportent les sciences et les techniques. Ceux-là qui, de part le fondement de leur pensée, l’acceptation de courants ou se mélangent les intégrismes religieux et des pseudos militants, s’affublent parfois d’idées puisées dans les luttes révolutionnaires passées (la droite « classique » de Sarkosy avec Jaurès et Guy Mocquet, la droite ultra de Le Pen avec Thorez et Marchais, etc.).
En période de crise les peuples sont fragiles et parfois désemparés devant les conséquences de cette crise. On ne doit pas laisser « jouer » avec ça !
Toute mise à jour de ces « complots » de la droite et de ses extrêmes, même s’ils ont une assise de masse électorale, doivent-être déjoués.
Seules des transformations économiques et sociales profondes dont la vraie gauche, alliée à des républicains convaincus, peut non seulement être une issue pour la nation français, quant elle aura retrouvé les valeurs qui on présidée à sa sa vie, et parfois à sa survie, pourront influencer l’humanité entière.
Que nos dirigeants politiques de demain ne deviennent plus des vasseaux des impérialismes financiers mais des combattants pour l »émancipation de notre peuple et des peuples du monde entier. C’est en premier lieu ce qu’il faut souhaiter !
* paillasson signifie natte servant à s’essuyer les pieds ou encore tapis-brosse. Un peu dur et pas très juste j’en conviens car nos gouvernants actuels ont des fonctions bien précises et pratiquent les ablations sociales sur commande, dans le bloc opératoire d’un état sous tutelle d’un capitalisme en crise.
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