Facebook, apéros, pots, jeunesse, etc.

Posté par jacques LAUPIES le 24 mai 2010

De quoi ont ils peur ? Nos prefets et leurs Ministres ?

Les interdits pleuvent sur les rassemblements « apéro » ! Je n’ai pas d’attrait particulier pour ce type de manifestation. Pour au moins deux raisons : d’abord je me méfie des réactions incontrôlées des foules, ensuite l’alcool n’est pas ma tasse de thé.

Cela étant l’attitude des pouvoirs publics dans cette affaire me parait préoccupante car les démonstrations de force, plutôt dissuasives au demeurant, me semblent être comme une répétition générale pour parer à une quelconque manifestation populaire. Les lendemains de match de foot de très haut niveau ne bénéficient pas d’autant d’actes préventif contre tout désordre. encore que là également, il y matière à ballon d’essai, si j’ose dire…

Imaginez que l’on appelle les jeunes à venir manifester contre les truandages des banques, les dévastations que connait l’enseignement tant au niveau des moyens qui lui sont accordés, les massacres des systèmes de retraite et de l’assurance maladie ou tout simplement contre la cause de tout cela : la recherche du profit maximum qui conduit à la spéculation financière au détriment des investissements productifs et sociaux.

Imaginez que de surcroit ils s’approprient les propositions du PCF sur ces questions que les médias dissimulent tout simplement en n’en parlant pas ! On peut toujours réver…

Finalement, comme ils ne sont pas plus cons que ceux de ma génération, même avec une bouteille de Coca, ou ce qui serait encore mieux une eau minérale, ils seraient bien capables d’envahir les champs élysées ou quelques canebieres provinciales.

Alors bonjour les dégats…Politiques bien sur ! De quoi donner des boutons  à MAM et à son petit frère. Même DSK ne verrait pas cela d’un bon oeil.

Surtout ne m’accusez pas d’avoir donné cette idée subversive à cette jeunesse qui franchement par manque de pot tourne autour de lui !

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Strauss-Kahn prend la porte à droite

Posté par jacques LAUPIES le 24 mai 2010

 

Applaudi par la droite, Dominique Strauss-Kahn remet en cause la retraite à soixante ans… mais pas les marchés financiers.

Par Patrick Apel-Muller

C’est le baiser qui tue. Le ministre du Budget a applaudi hier aux propos du directeur du FMI soutenant le report de l’âge de la retraite et s’exclamant : « Si on vit cent ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à soixante ans ! » François Baroin, trop content de dénoncer « les gros mensonges » des défenseurs de cette conquête sociale qu’il a jugés « tellement irresponsables qu’ils ne sont pas dignes d’être un parti de gouvernement », a quasiment proposé un ban d’honneur : « Je pense que tous ceux qui nous écoutent peuvent se dire, ,Äò,Äò tiens, Strauss-Kahn, il est intelligent  » . » Provoquer une telle ferveur chez un homme qui vient de rallier la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy devrait alerter ceux qui, à gauche, caressent le rêve d’une candidature de l’ancien responsable socialiste. En revanche, le président de la République ne doit pas regretter d’avoir appuyé sa candidature à la tête de la principale institution financière internationale.

Á ce poste, DSK se montre d’une sagesse exemplaire pour qui voit dans les marchés financiers les meilleurs moteurs de la marche du monde. Au plus gros de la crise financière, il a réclamé l’engagement massif des fonds publics pour garantir les banques, soutenir les fonds pourris, assurer des perfusions massives de liquidités. Une fois que les budgets nationaux eurent transformé en déficits publics les pertes privées, le FMI se retourne vers les peuples en leur enjoignant de payer l’addition des folies de la Bourse et des grands actionnaires. Pour voler, disait en substance Bertold Brecht dans l’Opéra de Quat’sous, mieux vaut devenir banquier qu’en dévaliser un.

L’air bonasse, craignant les « projets ambitieux qui ne sont pas crédibles », Dominique Strauss-Kahn n’en est pas moins l’un des grands ordonnateurs de la saignée qui fait défaillir la Grèce et des plans d’austérité européens. Les hommes en noir du FMI ont débarqué à Athènes comme à Bucarest, à Vilnius comme hier à Buenos Aires pour tailler dans les services, les budgets sociaux, les salaires ou les retraites. Là où ils passent, les marchés financiers se surpassent et les économies trépassent. Combien de pays ces recettes ont-elles mis à genoux ? Les institutions financières internationales affichent toujours les meilleures intentions – de quels effets ont été suivies les proclamations régulatrices des grands de ce monde ? -, mais leurs critères sont à ce point libéraux qu’elles sèment à foison sur leur passage misère et chômage. Mais DSK reste serein : « La crise peut être un mal pour un bien. » Sans doute pense-t-il au futur sort des fonctionnaires grecs, aux retraités espagnols et aux chômeurs portugais. N’était-ce pas hier la journée mondiale contre l’obésité qui ne connaît sans doute pas de meilleur remède que se serrer la ceinture.

Alors que les pays émergents contestent le fonctionnement du FMI, que l’utilisation du crédit au service de la croissance et de l’épanouissement humain devient une revendication, le directeur du FMI se contente d’accompagner la mondialisation capitaliste et de prêcher la mise en cause d’acquis sociaux aussi considérables que la retraite à soixante ans. Hélas, il emprunte « la porte à droite ».

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DSK, en appui de Sarkozy

Posté par jacques LAUPIES le 22 mai 2010

Dominique Strauss-Kahn part en guerre contre le « dogme » de la retraite à soixante ans, ce qui constitue un soutien appuyé au président français au lendemain de son discours annonçant une hyper austérité. Une position conforme à politique du FMI… qui n’a jamais aidé les peuples.

Parlait-il seulement comme directeur général du Fonds monétaire international, ou également comme figure du Parti socialiste ? Au-delà de ces subtilités, les déclarations de Dominique Strauss-Kahn, jeudi soir sur le plateau de France 2, en plein débat sur la réforme des retraites, ont suscité gêne et confusion parmi ses amis politiques. Estimant que l’âge légal de soixante ans est un « dogme », Dominique Strauss-Kahn s’était exclamé : « Si on vit cent ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à soixante ans. »

Le directeur général du FMI apportait ainsi un soutien de poids à Nicolas Sarkozy. Embarrassé , le député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis s’est perdu dans un curieux distinguo entre le dirigeant du FMI « qui parle de l’avenir » et le PS « qui parle du moment présent »… La réplique du dirigeant communiste Pierre Laurent était cinglante : « DSK met ses pas dans ceux des libéraux de tous poils qui n’ont qu’une obsession : en finir de près ou de loin avec les droits sociaux du plus grand nombre pour donner des gages aux marchés financiers. » Et Pierre Laurent d’ajouter : « Parler de dogme peut prêter à sourire de la part du principal représentant d’une institution qui n’a qu’une religion : l’austérité pour les peuples et le carnet de chèque pour les banques. »

Le régime spartiate imposé à la Grèce tend à montrer que DSK s’est moulé dans la tradition de cette institution, dont les Africains et les Argentins, après la crise de 2001, gardent le souvenir pénible des plans d’ajustement ravageurs (…)

La suite dans l’Humanité du samedi 22 mai 2010

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Ce soir est tout jour !

Posté par jacques LAUPIES le 20 mai 2010

Finkielkraut et Badiou débattant sur un plateau de télévision voilà ce dont je rêvais. Dominique Taddei nous a fait ce cadeau jeudi soir dans son emission « Ce soir ou jamais » Enfin un débat à la hauteur des enjeux idéologiques et donc politique de notre temps. Si j’ai beaucoup d’admiration pour la pensée d’Alain Badiou  j’ai apprécié Alain Fienkelkraut qui, en participant à un vrai débat comme il y en a peu à la télévision  de cette qualité, a sans doute permis à des dizaine de milliers de personnes de mesurer quelles sont les questions qu’il faut se poser fondamentalement pour comprendre les antagonismes véritables  de notre époque.

Evidemment Alain Badiou a brillamment développé  tout ce qui personnellement me tient à coeur : une vision globale et actuelle du capitalisme (qu’il qualifie de pathologie de notre temps comme l’ont été le servage ou l’esclavagisme antérieurement à lui) J’ai retrouvé chez Fienkelkraut l’essentiel de l’argumentation de l’exrême droite et franchement cela m’a conforté dans mon opposition à cette dernière. Laquelle d’ailleurs n’a pas que le visage Lépeniste ! 

Je sais parfaitement que l’on appréhende toujours ce genre de débat dans l’attente d’y retrouver les arguments favorables à sa propre pensée et que donc il y a toujours du « préconçu » dans notre analyse. Mais un tel débat ne se prête pas si facilement que cela à favoriser les a priori idéologiques. Les thèmes évoqués dans la discussion ont un tel lien avec le réel qu’il est aisé de saisir l’apparente complexité des arguments de chacun des intervenants et, surtout lorsque l’on est marxiste, d’y trouver un véritable réconfort.

Tant pis sans doute pour Fienkelkraut. Le livre qu’ils ont co-écrit mérite sans nul doute notre attention.

Pour quelles raisons la vidéo du débat n’est-elle pas disponible ?

 

 

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Aux armes citoyens…

Posté par jacques LAUPIES le 19 mai 2010

A ceux qui opposent en seule réaction contre la fantastique organisation mise en place par le capitalisme mondial le retour à la nation et pour certains la sortie de l’Europe je dis non et cela me vaut l’objection de l’adhésion au PCF qui béatement accepterait la fatale intégration aux systèmes économiques et politiques actuels.

 Serait-il incompatible d’être attaché à la liberté individuelle, à la famille voire à la nation et revendiquer des gouvernances internationales voire mondiale ? Des gouvernances régulatrices des marchés et des économies, arbitre des affrontements politiques, y compris quand ils prennent un tour religieux et parfois conflictuels ? Est-ce utopique ? Est_il utopique d’espérer que cette gouvernance offre enfin la possibilité de garantir les droits sociaux la ou ils existent et de les créer la ou ils n’existent pas ?

Car après tout ce n’est qu’un problème de choix : ou la maitrise et la répartition des richesses ou la liberté de circulation des capitaux ! Et les richesses sont le fruit du travail aliéné ! Donc la réponse est dans la libération du travail et celle-ci ne peut passer que par la socialisation des moyens de production. En un mot la réponse est dans la coopération et la solidarité institutionalisée (n’ayez crainte de dire dans le communisme) à chacun des niveau d’une organisation mondiale des peuples dans une action vers cet objectif.

Mais cela suppose pour y parvenir la reconnaissance de l’existence de classes à tous ces niveaux et de leur nécessaire affrontement pour avancer. Tant que celle qui exploite les autres n’aura pas disparu l’inégalité, avec son cortège de violence, sera l’inévitable règle.

Mais ce n’est pas en pleurnichant dans les pantoufles de l’identité nationale, en nombrilisant toutes nos colères et en pestant contre nos frères de classe : le rémiste français immigrés ou pas, le fonctionnaire grec, l’ouvrier iranien, irakien, américain ou chinois, le paysan français, sénégalais ou afghan que nous solutionnerons. C’est bien en combattant ceux qui les assujétissent, les seigneurs des banques et des multinationales, parés tantôt d’un démocratie soumise à l’argent, tantôt d’extrémisme terroriste ou pas généralement soumis au fric aussi ! Ou même des « bons sentiments » socio-démocrato-libéraux !

Nous aurions tout intérêt à dire à ces peuples: « Que faisons nous ensemble pour que ça change ? » « Qu’est-ce que nous proposons face à la gangrène libérale réformiste ou conservatrice ? Cela c’est possible avec une France revenant aux vraies valeurs de la république, à ses traditions révolutionnaires économiques et sociales ! Encore faut-il en finir avec les pratiques politiques qui ignorent la potentialité populaire et s’enferment dans des castes qui, parfois sans le dire, se hissent au rang de l’élitisme et de la parade dans une société médiatisée à outrance.

Certains leaders d’Amérique latine semblent avoir mis un terme à cette coupure d’avec leur peuple, en osmose avec lui pour museler l’impérialisme US. Je voudrais y voir de plus près mais cela m’intéresse…D’autres, en chine notamment, semblent pousser le développemnt du capitalisme à son extrême degré de développement pour mieux le transformer, cela m’interroge et je ne hurlerai pas avec les loups…

En France on tergiverse : l’opposition c’est tous ensembles séparément ! On voit ce que cela donne ! Les maitres des beaux quartiers parisiens, de Megève à Nice, de Biarritz à La Baule, rigolent de cette débandade…

Alors à quand ceux qui feront de l’Assemblée Nationale la Convention, de Matignon le Comité de Salut Public, de l’Elysée une maison du peuple bardée de grilles infranchissables aux puissants et perméables à la justice et à la raison ?

C’est pas demain la veille me direz-vous ! Qui sait ? Ils sont plus nombreux qu’on ne le croit à comprendre ce qui ne va pas.

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